Perrin : « Le match de mercredi est un tournant »

Perrin : « Le match de mercredi est un tournant »

Le traditionnel capitaine de l’AS Saint-Etienne, Loic Perrin, s’est exprimé auprès de France Bleue Saint-Etienne après la lourde défaite de son équipe face à Angers. Celui-ci ne parait pas inquiété outre-mesure…

« Je suis allé voir les supporters pour des explications, pour échanger avec eux, je crois qu’il y en avait besoin. Malheureusement pour eux, les entraineurs sont toujours en première ligne mais ce sont pas eux qui sont sur le terrain, c’est nous les joueurs. Avec toute l’expérience qu’on a, on ne devrait pas en être là aujourd’hui. Maintenant c’est fait, à nous de renverser la situation. J’aime le discours de Ghislain Printant. On a eu des occasions en première mi-temps, on doit être plus réguliers sur un match et avoir cette confiance, là on est beaucoup trop fébriles sur la deuxième période. Il faut continuer à travailler et vite que ça revienne pour repartir sur de bons résultats. C’est ce qui nous manque, une victoire nous ferait énormément de bien. On a la chance de pouvoir le faire mercredi chez nous. Maintenant, tous les matchs qui arrivent sont importants, celui de mercredi est un tournant. »

ASSE : un comité d’accueil pour les Verts à leur retour dans le Forez

Remontés par les mauvais résultats de l’ASSE, des supporters ont attendu les joueurs à l’aéroport d’Andrézieux-Bouthéon.

Déjà abattus par les mauvais résultats depuis un mois et demi, assommés par la gifle reçue à Angers (1-4) ce dimanche, dans le flou à cause de l’avenir incertain de leur entraîneur, Ghislain Printant, les Verts ont en plus dû affronter leurs supporters ce soir à leur retour dans le Forez.

Un comité d’accueil est en effet venu réclamer des explications aux joueurs. C’est l’emblématique capitaine Loïc Perrin qui est allé discuter avec eux. Les choses n’ont pas dégénérer mais le message est on ne peut plus clair : il va falloir du changement, et vite, dans cette ASSE qui surfe sur une horrible série de six matches victoires (deux nuls, quatre défaites).

Selon Yahoo, une réunion devrait avoir lieu entre les dirigeants stéphanois pour déterminer l’avenir de Printant. Jocelyn Gourvennec, Claude Puel et Antoine Kombouaré sont annoncés comme de possibles successeurs.

R.N.

Avant-match #SCOASSE : retrouver une solidité et la victoire

Avant-match #SCOASSE : retrouver une solidité et la victoire

Le contexte : retrouver une solidité

Les Verts n’ont pas encore enregistré un clean sheet cette saison, toutes compétitions confondues, et devront faire face à une formation qui a, sauf lors de la lourde déconvenue à Lyon (6-0), toujours trouvé le chemin des filets. La tâche ne sera pas évidente au stade Raymond-Kopa, un jardin où les Angevins ont signé trois retentissantes victoires (3-1, 3-0, 2-0). Pour autant, Ghislain Printant le sait, et l’espère : son équipe doit retrouver une assise défensive solide pour ne pas se pénaliser toute seule comme lors des récentes sorties.

Le groupe

S’il a toute une équipe sur le flanc, Ghislain Printant a toutefois pu convoquer un groupe de 19 joueurs pour le match de ce soir. 

Côté angevin, Stéphane Moulin enregistre le retour d’Angelo Fulgini. Blessé depuis fin juillet, le numéro 10 scoïste n’a pas encore évolué en Ligue 1 Conforama cette saison. Parmi les 18 joueurs retenus figure également l’ancien stéphanois Vincent Pajot.

L’adversaire : le SCO n’est pas hospitalier

Premier exæquo avec le PSG et le LOSC au classement à domicile, le SCO a su faire du stade Raymond-Kopa une terre imprenable en ce début de saison. Malgré la plus faible affluence moyenne des stades de Ligue 1 Conforama, les réceptions des Girondins de Bordeaux (3-1), du FC Metz (3-0) et du Dijon FCO (2-0) se sont toutes soldées par le résultat espéré par les spectateurs angevins. Particularité des locaux : ce sont les seuls à compter 7 buteurs différents cette saison. Le danger vient de partout.

La stat’

1976
Non ce n’est pas que l’année de l’épopée stéphanoise en Coupe d’Europe. C’est aussi l’année de la dernière défaite des Verts à Angers dans l’élite du football français. Depuis, 17 rencontres ont eu lieu entre les deux formations sans que le club de Maine-et-Loire ne s’impose une seule fois : 10 victoires pour les Verts, 7 nuls. Espérons que les Foréziens restent une bête noire au moins une année supplémentaire…

La décla’

Conscient de la petite forme de son équipe, le défenseur stéphanois Timothée Kolodziejczak pense connaître les clés pour se remettre sur le droit chemin. En conférence de presse, hier après-midi, le numéro 5 des Verts a prôné le dialogue et le travail plutôt que de ressasser les performances passées.

Où voir le match ?

Diffusée sur bein Sports, la rencontre débutera à 17h. Comme pour tous les matches de l’ASSE, deux lives vous seront proposés : le live texte sur ASSE.fr ainsi qu’un live tweet sur Twitter.

Pour vibrer entre supporters, le mieux est de vous rendre au Chaudron Vert, situé tout près du stade Geoffroy-Guichard. Le restaurant officiel des Verts vous ouvrira ses portes pour assister à la rencontre.

Le Chaudron Vert

23 rue des Trois Glorieuses
42000 Saint-Étienne

Tél. 04 77 74 23 18

Ghislain, il faut qu’on parle…

Ghislain, il faut qu’on parle…

A la tête de l’ASSE depuis le départ de Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant ne parvient toujours pas à convaincre. Il est désormais temps pour lui de faire preuve de lucidité et d’annoncer sa démission avant qu’il ne soit trop tard afin d’éviter que l’ASSE ne revive une saison qui pourrait être catastrophique.

Un point sur les stats

Le technicien stéphanois, en poste depuis le 6 juin 2019, affiche des statistiques déplorables : 3 victoires en 11 matchs (2-1 contre Andrézieux, 4-2 contre Montpellier et 2-1 contre Dijon), 16 buts pour et 18 buts contre, soit un goal average négatif de 2 buts. Ces statistiques, déjà peu fameuses, sont encore plus inquiétantes en enlevant les matchs amicaux.

En effet, en comptant seulement les matchs officiels, cela fait le taux ahurissant de 16.5% de victoire (1 victoire en 6 matchs), 7 buts marqués (1.16 buts par match) et 11 buts encaissés (1.8 buts par match). En aucun match dirigé par Ghislain Printant les Verts n’ont su garder leur cage inviolée, que ce soit dans les matchs amicaux ou officiels !

Les Expected Goals (abrégés en xG ou xGoals), à savoir le nombre de buts que l’équipe aurait pu marquer ou encaisser, selon la distance, la surface (tête, genou, pied, etc) ou l’angle de tir, confirment la réalité du terrain. A chaque tir est attribué un pourcentage de but calculé sur les milliers de tirs tentés depuis les saisons précédentes. Pour en savoir plus sur les Expected Goals, lire l’article rédigé par Les Cahiers du Foot. Ainsi, cette statistique permet de voir si une équipe est chanceuse ou malchanceuse : par exemple, il est inutile de licencier un coach qui accumule de mauvais résultats si ses Expected Goals sont bons, car cela signifie alors qu’un cycle vertueux devrait s’ouvrir lorsque la chance tournera.

Or, pour l’ASSE, ce n’est pas le cas… Depuis le début de la saison, en Ligue 1, les Stéphanois sont à 5.53 Expected Goals pour et ont inscrit 5 buts, ce qui témoigne d’une légère sous-performance. Pour les Expected Goals contre, soit le nombre de buts que l’équipe aurait dû encaisser, ils sont à 7.23 alors que l’équipe a pris 8 buts en L1, ce qui montre une légère surperformance des adversaires.

Si l’on entre dans le détail, les Expected Goals montrent que les Verts ont réalisé un véritable braquage à Dijon (2.15 xGoals contre, 0.92 xGoals pour : Dijon aurait dû inscrire 2 buts et l’ASSE 1, si l’on simplifie) et contre Toulouse (1.93 xGoals contre, 1.07 xGoals pour : l’ASSE aurait dû s’incliner 2-1, si l’on simplifie). A part contre Brest, où l’ASSE a largement dominé le match en termes d’occasions (2.22 xGoals pour l’ASSE, 0.50 xGoals pour Brest : Saint-Etienne aurait dû largement remporter ce match), les Verts n’ont jamais eu davantage d’occasions de buts que leurs adversaires en Ligue 1 !

Laisser du temps à Printant ?

Le technicien stéphanois ne peut plus se réfugier derrière le temps. En tant qu’adjoint de Gasset, il connait son groupe depuis 1 an et demi. De plus, l’effectif a été constitué assez tôt : hormis Cabaye et Kolo, arrivés lors de la dernière semaine d’aout, les autres recrues ont rejoint le Forez depuis plusieurs semaines (Trauco le 6 aout, Aholou le 1er aout, Boudebouz le 27 juillet, Bouanga le 9 juillet, Youssouf et Palencia le 5 juillet, Moukoudi et Sissoko ont été signés en avril et ont donc rejoints les Verts dès le début de la préparation, tout comme Honorat).

Cabaye, la dernière recrue de l’ASSE, est arrivé il y a quasiment 1 mois.

Cela fait donc depuis 1 mois et demi que Printant dispose quasiment de la totalité de son groupe. Il a aussi bénéficié d’une trêve internationale d’une quinzaine de jours où seuls Robert Beric, Miguel Trauco et quelques jeunes n’étaient pas présents. Par exemple, face à la Gantoise, Printant alignait une équipe qui se connaît normalement assez bien : seuls Moukoudi, Trauco, Cabaye et Youssouf étaient des recrues. Il parait compliqué de parler de manque d’automatisme pour ces joueurs alors que Moukoudi et Youssouf étaient déjà présents lors du premier match amical contre Andrézieux le 9 juillet !

Un jeu qui ne s’améliore toujours pas

De plus, le jugement ne serait pas complet sans parler du jeu de l’ASSE totalement inexistant. Saint-Etienne n’a jamais dominé un match cette saison et a plus d’une fois reculé après avoir marqué un but, abandonnant toutes ambitions, comme contre Dijon. Depuis les matchs amicaux, qui étaient déjà immondes (les Verts totalement baladés contre Middlesbrough, une D2 anglaise, par exemple), rien ne s’améliore. On peut seulement parler d’une bonne entame contre Dijon. Même la fin de match contre La Gantoise n’a pas été très qualitative, les Verts maintenant effectivement une pression accrue sur les buts belges mais se contentant d’un jeu minimaliste, à savoir balancer le maximum de centres dans la surface.

De plus, les mêmes défauts sont présents depuis les matchs de préparation : les ailiers reçoivent un ballon le long de la ligne de touche et se retrouvent face à plusieurs adversaires. Ils doivent alors donner la balle en retrait au latéral, qui la fait passer par M’Vila puis par un central, qui la transmet alors au latéral opposé, qui à son tour la passe à son ailier, placé dans la même position que l’autre, engendrant une passe en retrait et de nouveau des transmissions latérales… Ce schéma de jeu, sans déséquilibre, qui repose sur des exploits individuels des joueurs, est dit en U : les passes des joueurs forment à la longue un U, témoignant de leur incapacité à progresser. L’équipe apparait souvent coupée en deux, complètement désorganisée.

Lors du match contre Boro, l’occupation de l’espace était assez folklorique

Le match contre La Gantoise est assez significatif du plan de jeu de l’AS Saint-Etienne : les deux buts proviennent d’un exploit de Khazri et d’une boulette du gardien. Le Tunisien ne marquera pas chaque week-end des frappes de 20 mètres dans la lucarne. Si le gardien de La Gantoise n’avait pas offert ce cadeau à des Verts inoffensifs, le score se serait surement aggravé vu la dynamique du match. 3-2 parait donc un score plutôt bien payé pour une équipe qui a été la tête sous l’eau pendant 85 minutes. Face à des équipes plus réalistes, le tarif n’est pas le même (3-0 contre Lille). Les Verts ont pour l’instant affrontés Dijon, Toulouse et Brest (le barragiste, le club ayant fini à 4 points du barragiste et un promu) pour en ressortir avec 5 points sur 9 possibles (surtout avec 2 matchs à domicile). Contre des équipes plus fortes ou sensiblement du même niveau, ils n’ont obtenu aucun point (contre Lille et Marseille). Que se passera-t-il lorsqu’ils enchaineront Monaco (2 novembre), Nantes (9 novembre), Montpellier (23 novembre), Rennes (30 novembre), Nice (4 décembre), Reims (7 décembre) Paris (14 décembre) ?

Printant, un ersatz de Gasset

L’axiome selon lequel Printant devait assurer la succession de Gasset est par essence totalement irrationel. Ghislain Printant n’a pas été choisi pour ses qualités mais en espérant qu’il fasse du Jean-Louis Gasset. Comment fonder la légitimité et la crédibilité d’un coach quand son mot d’ordre est de faire ce que faisait son prédécesseur ?

Prendre un coach inexpérimenté n’est pas forcément un problème. Julian Nagelsmann, aujourd’hui à la tête de Leipzig, n’a que 32 ans. Celui-ci a été nommé coach de Hoffenheim à 28 ans après avoir entrainé les U19 de son club. Le technicien allemand a pris les commandes d’un club 17e, avec 7 points de retard sur le premier non-relégable de Bundesliga en février 2016. Dès la saison suivante, ils se qualifiaient pour la première fois de leur histoire pour la Ligue des Champions (4e, à 5 points du 2e), performance améliorée la saison suivante (3e de Bundesliga).

Bastia est le seul club professionnel où Printant a été n°1 avant d’être à l’ASSE.

L’inexpérience au plus haut niveau n’est donc pas forcément un problème en soi. Cela constitue davantage un problème à 58 ans et lorsqu’on est dans le milieu du football français depuis le début des années 90… Depuis le début de sa carrière en 1989, Ghislain Printant n’a été à la tête que de trois clubs : Marjevols (1992-1994), Bastia (2014-2016) et Saint-Etienne. Son palmarès se résume à une Coupe de Lozère et un titre de champion de Promotion d’Honneur A de Languedoc-Roussillon. A Bastia, s’il a sauvé le club lors de la première année, il a été limogé dès l’année suivante et affiche un bilan franchement négatif : 22 victoires, 11 nuls et 24 défaites. Comment confier un club doté d’un budget de quasiment 100 millions d’euros, dont l’objectif est de se pérenniser dans les places européennes de Ligue 1, à un entraineur qui n’a jamais brillé et ne s’est jamais fait connaître pour être un grand tacticien ? Même la dimension de meneur d’homme parait bien faible quand on voit certaines attitudes sur les terrains de la part de cadres. Le risque est grand d’avoir un club où les joueurs prennent le pouvoir et sont dans de l’autogestion.

Enfin, que dire sur le coaching illogique ? Printant a titularisé Beric au Vélodrome dans un match où le Slovène ne serait pas à son avantage. Une semaine après, il ne l’aligne pas à domicile contre Toulouse alors que le Slovène aurait été plus intéressant. Ses changements n’ont que peu d’impact sur les matchs et sont souvent stéréotypés. Le choix de faire de Khazri un titulaire seulement 4 jours après son retour de vacances relève là encore de l’absurdité.

Une démission et on oublie tout

Il semble clair que l’expérience Ghislain Printant est une très mauvaise idée. L’effectif est bon à l’échelle de la Ligue 1 : les postes sont doublés et on voit un mélange entre des cadres et de jeunes prospects doté d’un potentiel intéressant. Printant n’est pas en mesure de sublimer ce groupe.

Afin de ne pas écorner son image auprès des supporters stéphanois, la seule solution serait celle de la lucidité : se rendre compte qu’il n’est pas l’homme de la situation, et donc, en conséquence, donner sa démission. La suite appartient à la direction : après Ghislain Printant, évitons les mauvaises idées qui pourraient s’appeler René Girard, Antoine Kombouaré ou Pascal Dupraz.

Quels changements face à Angers?

Quels changements face à Angers?

Cinq journées de championnat, une d’Europa League et déjà cette impression que Ghislain Printant manque de solutions pour inverser la tendance. Cependant le déplacement à Angers ce Dimanche et la réception de Metz mercredi s’annonce dejà décisif pour l’ASSE. Le derby arrive à grand pas et les fantômes du passé ne sont pas si loin. L’entraineur stéphanois va devoir se casser la tête pour sortir ses hommes de cette spirale négative.

La fin du 5-3-2 et de la frilosité

Mise en place ce jeudi à Gand, contre Toulouse Dimanche et à Marseille avant la trêve , les résultats parlent d’eux même: 0 victoire pour les verts avec ce sytème. Bien que la performance à Marseille était plutôt encourageante, la copie rendue en Europa League ce jeudi est quant à elle bien plus pâle. Trop défensif, peu adapté au profil des joueurs, on ne peut pas dire que le 5-3-2 fasse l’unanimité chez les supporters. Et comment leur donner tort? Des lors que Printant a changé de système pour revenir au score lors des deux derniers match, les verts se sont montrés nettement plus dangereux et équilibrés. Certes, ce système de jeu peut être utile et efficace comme l’année dernière avec Jean Louis Gasset. Mais forcés de constater qu’en ce début de saison, au vu de la dynamique actuelle, le 5-3-2 n’est que très peu efficace.

Lancé Loïs Diony

Sur le départ tout le long du mercato estival, Loïs Diony n’est clairement pas le premier choix en attaque en ce début de saison. Utilisé avec parcimonie l’an passé par Jean Louis Gasset, le natif de Mont de Marsan a pourtant bel et bien une carte à jouer sur le front de l’attaque stéphanoise. En effet, au vu des difficultés de Robert Beric à l’extérieur et de l’état de forme encore à perfectionner de Wahbi Kazri, Diony pourrait apporter de la profondeur et de la mobilité à l’ASSE. En partance, mais pas parti il serait dommage de se priver de ses qualités, même en fin de match.

Wahbi Khazri (enfin) en soutien de l’attaquant?

Qui dit Loïs Diony sur le front de l’attaque, dit peut être Whabi Khazri au poste de meneur de jeu. Peu à l’aise tout seul en raison surement de son état de forme , le capitaine de la sélection tunisienne, peut lui aussi être sujet à quelque critiques. Cependant, il fut l’une des seules satisfaction du match contre La Gantoise ce jeudi. Auteur d’un magnifique but dont il a le secret,  Khazri doit encore faire mieux et élever son niveau de jeu en championnat. Le poste de numéro 10 pourrait l’aider à être plus performant. En effet moins de courses en profondeur, et plus de ballons dans les pieds lui permettraient d’avoir le jeu face à lui et de se montrer donc plus dangereux par le biais de ses frappes ou de ses dribbles. Un meilleur Saint Etienne passera forcement par un meilleur Whabi Khazri.

Faire des choix forts

Les résultas ne sont pas ceux espérés et en six matchs officiels, le statut de numéro un de Ghislain Printant est déjà remis en cause. Les cadres ne rassurent pas et se montrent particulièrement nerveux lorsque le match tourne en leur défaveur. À l’image du capitaine Loïc Perrin, la défense est tangente et encaissent bien trop de but. Le milieu de terrain est lui aussi sujet a de nombreuses critiques et Yann M’Vila cristallisent tous les doutes. Emprunté avec le ballon, peu mobile, l’état de forme et l’implication du métronome stéphanois est discutable. Face à toutes ces interrogations, Ghislain Printant va devoir faire des choix forts et montrer qui est le patron face au SCO. Des choix forts pour le bien de l’équipe afin de relancer une dynamique positive avant le derby.

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Printant doit s'affirmer en tant qu’entraîneur n°1 s'il veut le rester

Printant doit s'affirmer en tant qu’entraîneur n°1 s'il veut le rester

Après deux mois à la tête de l’équipe de l’AS Saint-Etienne, Ghislain Printant se retrouve dans une situation délicate.

Les débuts de l’ancien adjoint de Gasset se trouvent être très décevant après 6 matchs,  3 défaites et 2 nuls pour une seule victoire sur le plus petit des scores contre un club qui n’a clairement pas sa place en Ligue 1. Ghislain Printant semble déjà sur la sellette et doit rapidement trouver des solutions pour redresser la barre. Voici quelques suggestions de ce qui pourrait être amélioré dans le coaching de Printant.

S’émanciper du « Système Gasset » et trouver le « Système Printant »

Jean-Louis Gasset est parti cet été pour des raisons personnelles, laissant le club stéphanois orphelin d’un coach qui avait fait des merveilles en sauvant, dans un premier temps, l’ASSE d’une saison 2017-2018 très mal partie et dans un second temps en offrant une magnifique 4e place lors de la saison 2018-2019 synonyme de qualification en Europa League.

Plusieurs pistes ont été étudiées pour trouver un successeur à l’entraîneur à la casquette, c’est finalement Ghislain Printant, l’adjoint de JLG, qui a été choisi par les dirigeants stéphanois avec le soutien des cadres du vestiaire. Lors du mercato, l’effectif stéphanois a été renforcé et n’a subit aucun gros bouleversement mis à part le départ de Cabella à Krasnodar.

Cependant, la sauce ne prend pas et Printant semble éprouver les plus grandes difficultés à exploiter les nombreuses qualités de son effectif. Le natif de Montpellier semble vouloir garder la continuité avec le coaching de Gasset et notamment la mise en place d’une défense à 5 qui a souvent été utilisée par ce dernier. Malheureusement cela ne marche pas et pour les supporters l’impression dominante est que Printant essaie maladroitement de faire du Gasset… Il serait peut-être temps que Printant se mette à faire du Printant en s’émancipant de l’aura de JLG et enfin trouver un style de jeu dans lequel il peut exprimer ses talents de tacticien.

Retirer le « statut d’intouchable » aux sein de l’effectif

Comme cité précédemment, la nomination de Printant à la tête de l’équipe a été en partie due au soutien des cadres de l’équipe. On repense notamment à M’Vila qui a mis la pression aux dirigeants en déclarant ouvertement qu’il souhaiterai partir si ce n’était pas Printant qui était nommé à la tête de l’équipe. Or, le lobbyisme des cadres semble avoir un coût non négligeable qu’est l’attribution de brassards d’immunité pour ces derniers. Pour citer des noms il s’agit notamment de Loïc Perrin, Yann M’Vila, Wahbi Khazri voir même Debuchy et Hamouma.

Pour ce qui est de M’Vila, il semble se satisfaire de ses prestations au rabais et son manque de motivation à porter l’équipe vers le haut tire finalement les siens vers le bas. Le cas Perrin est différent, à 34 ans, l’emblématique capitaine des verts enchaîne les mauvaises prestations depuis le début de la saison, trop lent et physiquement en dessous de ses adversaires, il concède la plupart de ses duels en 1 contre 1 ainsi que ses duels aériens. Khazri de son côté ne semble pas encore totalement affûté et enchaîne les matchs comme avant-centre, positionnement qui ne lui convient pas totalement mais que Printant s’entête à reproduire matchs après matchs. Reste à savoir si le fait d’évoluer en n°9 est une demande personnelle de Khazri à Printant, ce qui serait pour le moins inquiétant.

Il semble nécessaire que le coach stéphanois reprenne la main sur ses joueurs et que chaque membre de l’effectif mérite sa place afin d’être titularisé lors de chaque matchs. Les cadres doivent être ceux qui poussent le reste de l’équipe vers le haut et non pas ceux qui ont de l’ancienneté ou un moyen de pression envers le club.

(Ré)Introduire un esprit de groupe et relancer une dynamique positive

L’image que donne le groupe stéphanois de l’extérieur est celle d’un groupe rempli de joueur de talent qui n’arrivent pas à jouer ensemble. De plus, l’effectif semble divisé en plusieurs groupes sans qu’un vrai esprit d’équipe dans son ensemble soit présent. Dans ce sens le départ de Rémy Cabella peut paraître regrettable, tant pour son rôle fédérateur vis à vis de l’ensemble des joueurs, que pour sa bonne humeur communicative.

Les matchs doivent être abordé et pris au sérieux par l’ensemble de l’effectif que ce soit ceux qui sont dans le 11 de départ que ceux qui sont sur le banc (cela passe notamment par le fait d’interdire les téléphones portables sur le banc, comme on a pu le voir avec Boudebouz lorsqu’il est sorti à la mi-temps contre le TFC). Pour cela il faut que les cadres soient capables de fédérer et non pas seulement  de profiter d’un statut de ministre au sein du collectif, il faut des leaders ! Il semble aussi nécessaire que chaque membre de l’effectif se sente intégré et apte à dire ce qu’il a à dire à ses coéquipiers.

Les verts doivent repartir dans une dynamique positive et ça dès le déplacement à Angers. Printant doit remettre les pendules à l’heure et faire des choix forts sans craindre que certains joueurs se mettent à bouder. Les joueurs sont sous contrat et doivent l’honorer, surtout si ce contrat amène à porter le maillot d’un club mythique (même si celui de cette saison n’est pas réussi) soutenu par des supporters exceptionnels. Ce ne sont donc pas des joueurs ou des groupes de joueurs qui doivent faire la loi.

Faire confiance aux autres joueurs de l’effectif… et aux jeunes

Le coach stéphanois semble ne faire confiance qu’à une poignée de joueur et les autres se retrouvent sur le banc à grappiller des bouts de matchs. C’est notamment le cas des trois avant-centres de l’effectif que sont Beric, Diony et Abi, qui se retrouvent à cirer le banc et à regarder un joueur évoluer à leur poste de prédilection bien que ce ne soit pas là où il est le meilleur. Si les verts n’arrivent pas à gagner avec une composition, il ne faut pas avoir peur de changer cette composition et de donner leur chance à d’autres joueurs.

De plus, le club est rempli de jeunes joueurs de qualité qui n’attendent que de pouvoir saisir leur chance avec l’équipe première. Ce sont des joueurs comme Abi, Tshibuabua ou encore Tormin, qui ont l’habitude de s’entraîner avec les pros et qui ont mené l’équipe U19 à remporter la Coupe Gambardella.

Pour conclure, l’ASSE a un effectif de qualité mais il faut vite mettre en place un dynamique de groupe et enfin lancer la saison et vite réaliser des « matchs référence » en vue des échéances européennes et de championnat. Ghislain Printant est un coach plein d’expérience et qui a la volonté de bien faire, cependant il est temps qu’il s’affirme afin qu’il puisse garder sa place sur le banc de l’ASSE.

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ASSE : une deadline fixée à Ghislain Printant, Gasset déjà sur le retour ?

ASSE : une deadline déjà fixée à Ghislain Printant ?

L’ASSE a encore inquiété jeudi en s’inclinant pour ses débuts en Ligue Europa contre La Gantoise (2-3). Les échéances en L1 pourraient déjà être cruciales.

L’ASSE ne décolle pas. Déjà largués en Ligue 1, où ils ne comptent que 5 points en autant de matches, les hommes de Ghislain Printant ont aussi étalé leurs carences du moment en Ligue Europa.

L’entraîneur des Verts a ainsi tenté un coup à La Gantoise en replaçant sa défense à 3 qui n’a pas fonctionné, ses troupes encaissant même un but dès l’entame du match (2-3). « Les Verts ont confirmé les difficultés qu’ils éprouvent depuis le début de la saison, avec une compo pourtant défensive et sans avant-centre, a résumé Pierre Ménès sur son blog. Toujours aussi peu en verve après le repos, les Verts semblaient presque résignés. »

Le discours de déception affiché par Printant après la rencontre sera-t-il de nature à rebooster ses joueurs ? Aujourd’hui, les supporters commencent sérieusement à en douter. Conforté par Roland Romeyer en début de semaine, l’entraîneur de l’ASSE sent pourtant déjà le vent du boulet.

« Les 10 jours qui arrivent vont être décisifs pour l’ASSE. Il va falloir réagir sinon l’avenir de G Printant sera en question. Clairement », croit savoir Manu Lonjon. Dimanche, les Verts se déplacent à Angers (17h), avant d’accueillir le FC Metz mercredi et une visite à Nîmes le dernier week-end de septembre.

L’insider Mohamed Toubache-Ter, bien renseigné sur les coulisses de la Ligue 1, fait pour sa part savoir que Roland Romeyer pourrait tenter de rappeler Jean-Louis Gasset ! Une rumeur qui peut laisser songeur puisque les deux hommes n’ont jamais semblé tisser des liens très étroits. Affaire à suivre.

Julien Pérez

Ghislain Printant : Décevant & frustrant !

Ghislain Printant : Décevant & frustrant !

La réaction d’après-match du coach stéphanois qui pointe les erreurs récurrentes du groupe depuis le début de la saison, et qui prend ses responsabilités sur le travail qu’il reste à accomplir et le rôle du staff pour élever le collectif.

Quelle est votre première réaction après ce match ?
Je suis extrêmement déçu. Déçu car j’avais demandé de la concentration et de la rigueur. Alors, quand, au bout d’une minute, vous êtes menés au score… Sur cette action, on aurait pu dégager le ballon plusieurs fois. On a commis une nouvelle erreur comparable à ce que l’on fait depuis le début de saison. C’est décevant et frustrant. Ça fait mal. Devoir toujours courir après le score est difficile.

Comment remédier à cette fébrilité défensive ?

On fait des erreurs individuelles lors de chaque match. Un coup c’est l’un, un coup c’est l’autre. C’est à moi de faire en sorte de redonner confiance à mon groupe, lui enlever les doutes qu’il peut avoir. Et, surtout, retrouver un équilibre. Il faut avoir une assise défensive plus performante si l’on veut gagner des matches. On a des occasions mais on est trop friables derrière.

Quel était votre plan pour contrarier La Gantoise ?

Je souhaitais tenir leurs deux attaquants hors de la surface de réparation avec deux joueurs dans les couloirs pour aller chercher leurs latéraux. Mathieu Debuchy et Miguel Trauco l’ont plutôt bien fait. Ce premier but encaissé très tôt a fait que l’on a étiré un petit peu nos lignes. On a ensuite retrouvé notre idée directrice. Revenir au score était positif pour l’équipe. Mais prendre des buts sur ce genre d’erreurs est cruel. Dans l’ensemble, notre gardien n’a pas été trop sollicité mais en prenant trois buts, il est difficile de gagner.

Vous semblez très déçu par cette rencontre.

Je suis déçu pour nos supporters, déçu pour le club, déçu pour les joueurs. Après, il est évident que les résultats ne sont pas en notre faveur. Mais, mon staff et moi devons trouver les bons mots et les remèdes pour vite enrayer cette spirale et faire en sorte de retrouver la victoire. Il va falloir échanger avec les joueurs, faire en sorte de les amener à ce que l’on souhaite faire en étant honnêtes, sincères, mais aussi à leurs côtés dans la difficulté.

G. Printant – Source ASSE

Credit photo : Icon Sport

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[Bulletin de notes] Ambitions en carton, défense en papier mâché #GNTASSE

[Bulletin de notes] Ambitions en carton, défense en papier mâché #GNTASSE

C’était un rendez-vous que beaucoup de supporters attendaient, les verts retrouvaient l’Europa League en terre belge pour affronter le KAA Gent. 

Les verts étaient alignés dans un 5-3-2 frileux contre une équipe de La Gantoise portée par le talent de son jeune meneur de jeu David. C’est dès la première minute que la désillusion démarre, sur la première offensive belge, Yaremchuk crucifie un Perrin à la ramasse et sert David qui ne tremble pas en mettant la balle au fond des filets de Stéphane Ruffier. Les verts n’y sont plus et n’arrivent pas ne serait-ce qu’à enchaîner trois passes. Cependant, Khazri va redonner de l’espoir au peuple vert en égalisant d’une magnifique frappe aux abords de la surface adverse à la 38′ minute. Espoir de courte durée avec le doublé de David dès la 43′ minute. Retour au vestiaire pour le moins décevant sur le score de 2 à 1 en faveur des belges, le 5-3-2 proposé par Printant et l’animation que ce système propose restent affligeants surtout contre une équipe totalement prenable comme le KAA Gent.

En seconde mi-temps les joueurs reviennent avec des intentions plus prometteuses. Cependant les verts ont le plus grand mal à combiner et n’arrivent pas à se créer des occasions devant le but adverse. Les joueurs de Thorup sont en confiance et ne semblent pas se contenter de ce but d’écart. Ce sont donc les joueurs du KAA Gent qui poussent le plus et finissent par être récompensés. A la 64′ minute, Perrin met la balle au fond de ses propres filets sur un centre adverse, ce qui image parfaitement la prestation fébrile du capitaine stéphanois. Les verts n’y arrivent pas et malgré un but cadeau du gardien de La Gantoise ainsi que dix bonnes dernières minutes, les joueurs de Printant ne parviennent pas à égaliser. Score final 3-2 en faveur des coéquipiers de Odjidja-Ofoe, grosse désillusion pour les stéphanois qui ratent leur retour en Europa League.

Les notes : 

Ruffier (4) : Match très moyen pour le portier stéphanois qui n’a pas su se montrer à son avantage et était souvent en retard dans ses sorties aériennes.

Perrin (2) : Si le capitaine stéphanois n’avait pas eu cette qualité de passe dans la relance, il aurait été difficile de lui trouver ces deux points vis-à-vis de sa prestation. Physiquement en dessous, il a perdu de nombreux duels aériens mais aussi en un contre un (comme sur le premier but belge où il se fait déborder par Yaremchuk). Cette prestation insuffisante s’est renforcée par un but marqué contre son camp à la 64′ minute.

Moukoudi (3) : Le jeune défenseur n’oubliera pas de sitôt son baptême européen. A côté de deux partenaires expérimentés en défense centrale, le trio s’est vite retrouvé surmené par l’attaque du KAA Gent. L’ancien joueur du Havre a eu du mal a trouver sa place et a été a eu du mal à marquer ses adversaires directs.

Kolo (3) : Ancien vainqueur de la Ligue Europa avec le FC Seville, l’ancien des Tigres n’a pas sur faire parler son expérience sur le terrain et a réalisé une prestation décevante.

Trauco (5) : Bien que peu à l’aise défensivement, l’international péruvien était quasiment le seul à se projeter et à essayer de trouver des espaces vers l’avant.

Debuchy (5) : L’ancien gunner a eu du mal à tenir son couloir droit durant toute la rencontre. Le rôle de piston droit ne semble pas forcément adapté à un joueur de 34 ans qui, certes à des prédispositions offensives évidentes mais qui n’a cependant plus les jambes de ses 20 ans. Il a tout de même été intéressant dans ses percussions.

Youssouf (4) : Le jeune milieu de terrain n’a pas réussi à exploiter son potentiel durant ce match. Contraint de jouer assez haut aux côtés de deux milieux défensifs, il s’est trouvé être le troisième joueur offensif dans ce système en 5-3-2.

Cabaye (4) : L’ancien n°6 de l’équipe de France n’a pas su poser et construire le jeu avec le peu de joueurs offensifs disponibles et un bloc stéphanois très bas.

M’Vila (3) : Désinvolte, celui que l’on surnomme couramment le « maestro stéphanois » n’a clairement pas impressionné durant cette rencontre. Titulaire d’un brassard d’immunité au sein de l’effectif au point où il est rendu à pouvoir choisir l’entraîneur qu’il souhaite, il semble que l’ancien du Rubin Kazan compte et limite ses efforts sur le terrain. Décevant depuis le début de la saison, M’Vila va devoir trouver un second souffle pour mener cette équipe au sommets comme il en est capable… mais déjà faudrait-il qu’il le veuille.

Hamouma (5) : L’attaquant des verts à délivré une passe décisive et a enchaîné les appels devant. Cependant, animer l’attaque d’une équipe à seulement deux joueurs offensifs n’est pas chose aisée et, malgré les efforts, s’est avéré être infaisable.

Khazri (5) : Le capitaine de la sélection de Tunisie a réussi à trouver l’inspiration le temps d’une magnifique frappe qui redonna un bref espoir aux stéphanois. Le reste de sa prestation est marquée par les erreurs techniques, sont comportement limite envers le corps arbitral et ses nombreux déchets sur les coups de pieds arrêtés et les centres.

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Ghislain Printant : « Décevant et frustrant »

Ghislain Printant : « Décevant et frustrant »

Quelle est votre première réaction après ce match ?
Je suis extrêmement déçu. Déçu car j’avais demandé de la concentration et de la rigueur. Alors, quand, au bout d’une minute, vous êtes menés au score… Sur cette action, on aurait pu dégager le ballon plusieurs fois. On a commis une nouvelle erreur comparable à ce que l’on fait depuis le début de saison. C’est décevant et frustrant. Ça fait mal. Devoir toujours courir après le score est difficile.

Comment remédier à cette fébrilité défensive ?

On fait des erreurs individuelles lors de chaque match. Un coup c’est l’un, un coup c’est l’autre. C’est à moi de faire en sorte de redonner confiance à mon groupe, lui enlever les doutes qu’il peut avoir. Et, surtout, retrouver un équilibre. Il faut avoir une assise défensive plus performante si l’on veut gagner des matches. On a des occasions mais on est trop friables derrière.

Je suis déçu pour nos supporters, déçu pour le club, déçu pour les joueurs.

Quel était votre plan pour contrarier La Gantoise ?

Je souhaitais tenir leurs deux attaquants hors de la surface de réparation avec deux joueurs dans les couloirs pour aller chercher leurs latéraux. Mathieu Debuchy et Miguel Trauco l’ont plutôt bien fait. Ce premier but encaissé très tôt a fait que l’on a étiré un petit peu nos lignes. On a ensuite retrouvé notre idée directrice. Revenir au score était positif pour l’équipe. Mais prendre des buts sur ce genre d’erreurs est cruel. Dans l’ensemble, notre gardien n’a pas été trop sollicité mais en prenant trois buts, il est difficile de gagner.

Vous semblez très déçu par cette rencontre.

Je suis déçu pour nos supporters, déçu pour le club, déçu pour les joueurs. Après, il est évident que les résultats ne sont pas en notre faveur. Mais, mon staff et moi devons trouver les bons mots et les remèdes pour vite enrayer cette spirale et faire en sorte de retrouver la victoire. Il va falloir échanger avec les joueurs, faire en sorte de les amener à ce que l’on souhaite faire en étant honnêtes, sincères, mais aussi à leurs côtés dans la difficulté.