Bouanga : « On va essayer de relever la tête, faire trois fois plus, tout simplement »

Bouanga : « On va essayer de relever la tête, faire trois fois plus, tout simplement »

Une nouvelle fois remplaçant hier lors de la déroute stéphanoise face à Metz, Denis Bouanga s’est confié en zone mixte par rapport à l’état actuel du groupe. Des propos rapportés par le quotidien L’Équipe.

Un moment très très dur

« On est vraiment déçus, on est conscients qu’on est au bord du gouffre. On va essayer de relever la tête et de faire trois fois plus, tout simplement, et on va tâcher de ne pas baisser les bras et de travailler dur comme on l’a fait auparavant (…) C’est vrai que c’est difficile. Comme vous l’avez vu on a perdu 1-0 sans se procurer beaucoup d’occasions. C’est difficile pour tout le monde. On comprend les supporters pour les sifflets mais pour nous aussi c’est très très dur. »

crédit photo : madeinsaintetienne.com

ASSE – INFO BUT ! Le club a rendez-vous avec Claude Puel ce jeudi

L’ASSE a transformé l’Etrat en camp retranché ce jeudi, l’avenir de Ghislain Printant est incertain. Claude Puel est fortement pressenti.

« On est vraiment déçus, on est conscients qu’on est au bord du gouffre ». Hier soir, les mots de Denis Bouanga dans les travées du Chaudron après la défaite de l’ASSE contre le FC Metz (0-1) sonnaient forts. Dans la foulé, le club annonçait que l’entraînement du lendemain matin, initialement ouvert aux supporters et aux médias à 10h30, était finalement à huis clos.

Décision pour prévenir d’éventuelles manifestations de mécontentement des supporters ou volonté de cacher une révolution qui s’amorce ? Sans doute un peu des deux… En effet, comme lundi où il avait brillé par son absence car retenu dans les bureaux de L’Etrat, il n’est pas dit que Ghislain Printant dirige la séance du jour et soit même encore l’entraîneur de l’ASSE en fin de journée. D’ici au déplacement à Nîmes dimanche, il pourrait se passer beaucoup de choses…

Claude Puel, solution consensuelle

Selon nos informations, un rendez-vous aurait été programmé ce jour entre le club et Claude Puel. Le lieu de cette rencontre n’est cependant pas connu. Aujourd’hui, le Castrais semble la solution la plus consensuelle… Approuvée par Roland Romeyer, finalement validée par Bernard Caïazzo conscient que la retour de Jean-Louis Gasset s’avérerait de plus en plus compliquée.

Même si Claude Puel a accepté de rencontrer et d’écouter les dirigeants stéphanois, il n’est pas dit que le technicien de 58 ans acceptera le poste. Actuellement sans emploi, l’ancien coach de Southampton et Leicester privilégierait toujours un retour à l’AS Monaco. Reste que Leonardo Jardim, sur un siège éjectable ces dernières semaines, s’est donné un peu d’air avec son nul à Reims (0-0) et sa victoire contre Nice (3-1). Une situation qui pourrait pousser Puel à considérer l’intérêt des Verts. Affaire à suivre.

Laurent HESS (avec Arnaud Carond)

L'été vient de se terminer et il s'est passé beaucoup de choses à l'ASSE depuis que les dirigeants ont choisi de promouvoir Ghislain Printant pour succéder à Jean-Louis Gasset sur le banc. Parmi celles-ci, certains décisions ont pu interpeller. Tout d'horizon.

ASSE : Romeyer fait face aux supporters en colère, Caïazzo prépare une révolution

ASSE : Romeyer fait face aux supporters en colère, Caïazzo prépare une révolution

Les deux présidents de l’ASSE n’ont pas la même réaction après le naufrage face à Metz (0-1). Alors que Roland Romeyer accuse le coup et parle aux supporters, Bernard Caïazzo envisage des changements d’hommes.

Désormais 19e de Ligue 1, l’AS Saint-Etienne connait quelques secousses en interne après sa nouvelle défaite face au FC Metz (0-1). Si Ghislain Printant a fait savoir en conférence de presse qu’il ne souhaitait pas jeter l’éponge suite à cette nouvelle déroute dans le Chaudron (« Je veux arriver à enrayer cette spirale »), ces dirigeants pourraient prochainement trancher pour lui.

A la sortie du match hier soir, Roland Romeyer n’a pas souhaité parler de la situation de son coach : « Je n’ai pas envie de parler mais de rentrer chez moi », a-t-il glissé à « L’Equipe » au moment de rejoindre son véhicule hier soir. Le président du Directoire est ensuite allé s’expliquer, protégé par quelques stadiers, avec les quelques supporters restés devant les grilles et réclamant sa démission. « Malgré ce contexte tendu, aucun incident n’a été signalé après le match », assure pourtant Bernard Lions dans son article.

Un ticket Kombouaré – Roche à défaut d’avoir Gasset ?

Le journaliste de L’Equipe » explique également que Bernard Caïazzo ne compte pas laisser la situation pourrir et envisage des changements… A commencer par le banc de touche. Mais, alors que Romeyer penche plutôt pour la venue de Claude Puel afin de remplacer Ghislain Printant, le président du Conseil de Surveillance des Verts n’a pas encore complètement renoncé à rappeler Jean-Louis Gasset. Un souhait vain puisque l’ancien adjoint de Laurent Blanc ne souhaite pas revenir, estimant avoir assez donné pour le club.

« A défaut de pouvoir faire du neuf avec un vieux, Caïazzo pourrait lancer une profonde réforme au niveau de la direction du club, avec la venue d’un nouvel entraîneur, correspondant au profil d’Antoine Kombouaré, et d’un nouveau directeur sportif, ressemblant à celui d’Alain Roche. Il ne s’agit, pour l’instant, que d’hypothèses. Pas de la réalité », précise cependant Bernard Lions en conclusion.

Arnaud Carond

G. Printant en colère … les supporters aussi !

G. Printant en colère … les supporters aussi !

Celui dont la place semble de plus en plus menacée sur le banc des verts, évoque sa colère en conférence d’après-match et révèle qu’il ne s’est même pas adressé aux joueurs. La reprise de l’entrainement demain risque d’être mouvementée …

G. Printant : 

Quel est votre état d’esprit après cette défaite ?

Je suis déçu. En colère par rapport à notre première mi-temps où l’on a manqué d’impact dans un match important. J’ai beaucoup de colère en moi.

Qu’avez-vous dit à vos joueurs ?
Je ne leur ai pas parlé.

Comment analysez-vous la situation difficile dans laquelle se trouve votre équipe ?

Cette défaite n’est pas faite pour arranger la confiance et le mental de l’équipe. Il ne faut pas se voiler la face. En seconde mi-temps, l’équipe a changé de visage, a pris le maximum de risques car on voulait se montrer le plus offensif possible. On n’a pas réussi à peser sur la défense messine. On a fait en sorte de passer par les côtés mais on n’a pas été assez dangereux. Il fallait peser davantage. Malgré les joueurs présents sur les ailes, force est de constater qu’on n’a pas pu leur faire mal.

Quels leviers pouvez-vous actionner pour repartir de l’avant ?

Je veux enrayer cette spirale. Ça passera par des décisions fortes. Aujourd’hui, on a présenté un visage offensif. Mais, à l’arrivée, on a été insuffisant, notamment en attaque. On va échanger avec le staff.

Est-ce une de vos pires soirées en tant que coach ?

Oui. C’est très difficile, je vous l’accorde. Après un résultat comme celui d’aujourd’hui, il faut prendre du recul. Les décisions que je prendrai ? Vous verrez.

G. Printant

Source ASSE

Image IconSport

Lire la suite ...





[Bulletin de note] Sans envie, sans respect, sans amour-propre, sans victoire #ASSEFCM

[Bulletin de note] Sans envie, sans respect, sans amour-propre, sans victoire #ASSEFCM

Les verts s’inclinent 1-0 à la maison face aux très faibles promus du FC Metz, et s’installent confortablement à la 19ème place de la Ligue 1. 

C’est encore une défaite qui fait mal du côté de l’ASSE… Qui fait mal à qui ? Aux joueurs ? Non, surement pas. Qui fait mal à un peuple qui vit derrière ce maillot vert, qui fait mal à des milliers de supporters qui se sentent trahis, qui fait mal à des femmes et des hommes qui font des sacrifices pour aller encourager des millionnaires capricieux courir derrière un ballon.

De leur côté, la majorité des joueurs font le strict minimum, peu importe le résultat, ils toucheront à la fin du mois un salaire qui représente 10 ans de travail pour la plupart des supporters présents au stade ce soir. En face, le FC Metz, promus et sur une série de quatre défaites d’affilé… Sur le papier une rencontre plus qu’abordable pour les stéphanois. Mais que nenni, il suffit de 18 minutes aux messins pour marquer un but à une équipe stéphanoise qui n’arrive pas à enchaîner trois passes. Sur les 80 minutes restantes du match, en comptant le temps additionnel, quasiment aucune réaction de la part des verts désemparés, déboussolés.

Sur les réseaux, beaucoup de supporters des verts s’emballent rapidement : « Printant doit partir »… Ces derniers ne s’en rendent même pas compte, mais ils tiennent responsable de la défaite quelqu’un qui n’était même pas sur le terrain à proprement parler. Printant a mis en place une équipe cohérente, quels choix aurait fait un autre entraîneur, surement aucuns. L’ancien adjoint de Gasset se retrouve lâché par ses cadres, mais en plus c’est lui qui se retrouve au centre des critiques, cela n’a pas de sens. Sur le terrain ce sont bien les joueurs qui n’ont rien fait pour gagner, ce sont eux qui devraient être accusés. Ridicules.

Les notes :

Bajic (6) : Le jeune stéphanois a du palier à l’absence de Ruffier et Moulin à seulement 17 ans. Grand espoir du club, il devient le premier gardien né après l’an 2000 , dans les 5 grands championnats, à être titularisé en championnat. Lâché par ses coéquipiers sur le premier but, il a ensuite réalisé une prestation cohérente notamment dans ses relances et sa justesse au pied. Encourageant.

Trauco (2) : Une prestation en dessous de tout qui lui valut d’être remplacé à la 59′ minute. Défensivement trop instable, son positionnement était mauvais, soit trop dans l’axe, soit trop devant.

Kolo (3) : Où est passé le défenseur de la saison précédente… Son impact physique est clairement insuffisant tout comme son envie de gagner. L’ancien des Tigres ne va tout simplement pas au duel (3 duels en 90 minutes) et cela se ressent dans le jeu.

Perrin (3) : Contrairement à son collège en défense centrale, le capitaine des verts va au duel mais est physiquement vraiment en dessous. Un total de 14 duels pour seulement 6 gagnés, c’est très insuffisant pour un défenseur central. A 34 ans, l’emblématique Loïc Perrin semble proche de la fin.

Debuchy (3,5) : L’ancien gunner est trop maladroit dans la relance et dans ses centres. Cependant il est l’un des seuls qui essaye de faire parler son physique.

M’Vila (2) : L’époque où il était le « maestro » de cette équipe stéphanoise semble bien lointaine désormais. Désinvolte durant toute la rencontre, il ne risque pas de se fatiguer comptant chacune de ses courses… il a clairement lâché l’affaire.

Cabaye (3) : Sa prestation n’est pas bien plus glorieuse que celle de son collègue du milieu de terrain mais il a au moins la décence d’essayer des choses et de courir après la balle.

Nordin (5) : Comme lors du dernier match, il était l’un des seuls à mouiller le maillot sur le terrain. Trop imprécis, il n’a pas réussi à faire la différence ce soir.

Hamouma (3) : L’ancien caennais a réalisé une prestation bien poussive avec beaucoup de déchet dans son jeu de passe, il n’a pas non plus réussi à créer le danger dans le camp adverse.

Khazri (2) : A l’image de M’Vila, le tunisien a totalement lâché l’affaire et n’essaie même plus de servir ses coéquipiers.

Beric (5) : Bien qu’il n’ait touché que très peu de ballon et n’ait pas trouvé le cadre durant la rencontre, le slovène a au moins essayé de décrocher, de créer des espaces, de faire des appels. Il aurait pu être servi dans la surface à plusieurs reprises mais ses coéquipiers étaient trop maladroits, ou juste trop égoïstes à l’image de Khazri.

Lire la suite ...





ASSE-FC Metz: Quel accueil du chaudron ce soir?

ASSE-FC Metz: Quel accueil du chaudron ce soir?

Témoin privilégié d’une débâcle de plus Angers, le peuple vert avait une nouvelle fois répondu présent ce Dimanche. Pour la réception du FC Metz ce soir, quel sera l’état d’esprit prédominant dans le Chaudron ? Les supporters seraient légitimes d’afficher leur mécontentement général mais pourraient nous surprendre en décrétant l’union sacrée…

Un Geoffroy-Guichard critique envers la direction?

Difficile de croire que les kops resteront silencieux face à une situation aussi flou que celle de Ghislain Printant actuellement. En effet, le bord stéphanois pourrait être critiqué. Incapables d’être harmonieux dans leur communication et leur décision, les présidents n’inspirent pas la sérénité. A la recherche d’un nouvel entraineur ou non ? Tout nous laisse croire que la direction est une nouvelle fois prise de court. Cette situation n’est pas sans rappeler l’éviction d’Oscar Garcia en Novembre 2017 après le derby perdu. A croire que les erreurs ne servent à rien et qu’à l’ASSE tout est un éternel recommencement…

Le chaudron solidaire avec Printant?

Le coach stéphanois aime sincèrement l’ASSE.  Il est avec Jean Louis Gasset l’un des symboles de la renaissance verte après la démission d’Oscar Garcia. Arrivé en Décembre 2018 en tant qu’adjoint, le natif de Montpellier a directement fait l’unanimité au près de l’effectif et des supporters. Aujourd’hui, il est l’entraineur principal et bien que les résultats ne soient pas bons, le peuple vert n’est pas connu pour être ingrat. Dans l’œil du cyclone, Printant vivra le match de ce soir avec une épée de Damoclès au dessus de la tête. Nul besoin de rajouter de la pression sur les épaules du technicien stéphanois.

Un public nettement plus incisif avec les joueurs?

Les joueurs, eux, ne devront pas passer entre les gouttes. Certains comportements ne reflètent pas les valeurs du club et des supporters présents chaque week-end. A Angers, les joueurs ont été attentistes et sans réactions. Les cadres ont failli, et leur comportements général est plus que discutable depuis le début de la saison. A l’image de Stéphane Ruffier ,capitaine du jour, qui a la fin du match a refusé que ses partenaires aillent voir les supporters…

Lire la suite ...





Lisez « Maillot Vert » en ligne

Pour la réception du FC Metz, Denis Bouanga est en une de Maillot Vert, que vous pourrez retrouver au stade Geoffroy-Guichard ce soir.

Comme pour chaque match à domicile, les supporters stéphanois présents dans le Chaudron pourront découvrir une nouvelle édition de «Maillot Vert», le magazine officiel de l’ASSE. À l’occasion de la 7e journée de Ligue 1 Conforama, pour le compte de laquelle les Verts reçoivent le FC Metz, Denis Bouanga, l’une des recrues estivales du club stéphanois, est en couverture.

Denis Bouanga, un itinéraire singulier

Le nouveau numéro 20 de l’ASSE revient sur sa trajectoire atypique. Non-retenu par Le Mans, l’ailier gabonais n’est pas passé par un centre de formation. Revenu au football amateur, Denis Bouanga s’est toujours accroché à son rêve de devenir professionnel, objectif atteint seulement deux ans plus tard. Le tout, avec la volonté farouche de connaître Pierre-Emerick Aubameyang, son idole, avec qui il est désormais ami. 

De nouvelles rubriques à découvrir

«Maillot Vert» a fait peau neuve durant l’été. Le magazine officiel s’est en effet enrichi de nouvelles rubriques et permet d’avoir une vision plus globale de l’univers ASSE. Dans ce numéro, le vingt-deuxième, vous pourrez en effet découvrir les souvenirs de Sylvain Marchal, ou bien encore vous replonger dans un ASSE-Metz de légende, au cours duquel Michel Platini avait fait parler sa classe.

Buteur le week-end dernier, Arnaud Nordin vous contera aussi son histoire, agrémentée de la vision de ses premiers éducateurs en région parisienne, lesquels ont vite détecté chez l’attaquant un talent différent. Christian Moisset, fidèle supporter installé dans la capitale où il y tient un restaurant, vous parlera également de sa passion pour les Verts.

JOUR-Ju : Si au moins nous sentions que la situation était sous contrôle

JOUR-Ju : Si au moins nous sentions que la situation était sous contrôle

Une crise à l’ASSE ! Ça faisait longtemps ! Bordel, comment je suis censé écrire une chronique un tant soit peu positive moi ?… Joss Randall a trouvé la parade lui, il n’écrit plus maintenant que Môssieur a ses entrées sur RMC ! Je vais essayer d’appeler France 2 tiens, si ça se trouve… 

Mes kikis l’heure est grave. Je ne vais pas vous faire un résumé, vous avez surement tout lu ici ou ailleurs. Tout et son contraire également sur les réseaux sociaux. Bon, allez, juste en vitesse : on a demandé à Printant de partir, il a dit non, mais normal car en fait on ne lui a pas vraiment demandé, là-dessus on a appelé Gasset à la rescousse tout en assurant que non jamais de la vie, Nanard aurait rencontré Puel dans un bar parisien alors qu’il rêve de Kombouaré et pendant ce temps-là Priscilla flirte avec Brandon.
Bref, tout va très bien !

Heureusement qu’on va gagner ce soir parce que sinon, il y aurait vraiment de quoi déprimer. Comment ? Ah si, si, on va gagner ce soir je vous assure. Vous pouvez mettre votre Livret A dessus, j’y crois presqu’autant qu’à notre victoire à Angers, c’est vous dire.
Bon sang, qu’est-ce que j’aimerai trouver les mots justes, vous rassurer en vous disant que tout va bien se passer, qu’on est supporters d’un grand club qui saura se sortir de cette mauvaise passe.
Mais si au moins, on ne passait pas pour des truffes…si au moins nous sentions que la situation était sous contrôle. Tiens, ça m’amène à cette interrogation : Est-ce que les présidents de clubs s’appellent entre eux pour se chambrer le lundi matin ? Non parce que moi j’y ai droit tous les matins depuis 10 jours aux coups de fils de collègues supporters de l’OM qui se font un malin plaisir à se foutre de ma gueule… Vous imaginez le truc ?!
« Allo, Roland ? Ouais c’est J-H…Eyraud…non, je voulais te dire bravo de nous avoir soufflé Moukoudi sous le nez, gros gros coup ! Ils font un concours de vitesse avec Perrin ou quoi ?! Popopo !! Ah oui je voulais te dire aussi, j’ai croisé M’Vila sur la cannebière dimanche après-midi, j’étais un peu surpris mais il m’a expliqué, c’est son cousin sur le terrain !! Oh allez Roland, on peut bien s’marrer un peu…bon allez j’te laisse j’ai bronzette, ciao mon Roland ! »

Le match dans le match

Je pourrais quasiment faire un copié-collé de ce que j’ai écrit dimanche. Les Verts contre les Verts…
Ça fuit de partout. Notre dernier rempart n’est plus impérial, bien mal aidé par une défense aux abois. Nous n’avons plus aucune maitrise au milieu et notre animation offensive ne fonctionne, au mieux, qu’en pointillé.
Que manque-t-il pour que tout cela surperforme (ou juste performe, on s’en contentera) et que la roue se remette à tourner dans le bon sens ? Peut-être un adversaire pas bien plus serein que nous (le FC Metz reste sur 4 défaites de rang) pour que nous retrouvions nos Verts le temps d’une soirée. Et plus si affinités ?

La causerie d’avant-match

« Salut les gras, euh, les gars, pardon. C’est Ghislain, vous vous rappelez de moi ? Mais si, je suis votre coach, vous avez même insisté auprès de la direction pour que ce soit moi ! Tout ça pour ne même plus daigner m’écouter quand je vous parle…

Bon, du coup, Yann, tu veux jouer à quel poste aujourd’hui ?
– Moi ?…bah euh…je sais pas…mais pourquoi ?
Ah bah parce qu’apparemment c’est toi qui décide ici ! Alors, dis-moi, ailier ? En pointe ? Latéral gauche ? Non mais vas-y, fais-toi plaisir, c’est le moment ! Et dans les buts ?! Tu veux pas essayer dans les buts ?!

Non mais oh les divas, vous vous rappelez pour qui vous jouez ?! Ils étaient presque 1000 à Gand et dans le lot, y en a un paquet qui a enchainé par un déplacement à Angers trois jours plus tard ! Vous croyez que c’était pour visiter la ville ?! Bah non, c’était pour vous voir jouer bordel ! Et sûrement pas pour assister à une parodie de football comme celle que vous leur avait offert en seconde mi-temps… Et moi, comme un con au bord du terrain, à hurler pour vous demander de vous replacer ou de rester concentrés…

Vous me dégoutez les gars… Y’en a bien un ou deux qui sortent du lot mais dans l’ensemble franchement…depuis le début de saison, vous pensez mériter de porter ce maillot ? Vous pensez en être digne ?
Moi j’aime ce club, depuis plus longtemps que vous d’ailleurs, j’étais à Glasgow en 76 bordel ! Et je vais vous dire une chose, je ne lâcherai pas. Pas avant de sentir que c’est terminé, qu’il n’y a plus aucun espoir.
Donc maintenant s’il vous reste un peu d’amour propre, voire un chouya de conscience professionnelle et si vous avez ne serait-ce qu’une vague idée du mal que vous m’avez fait…mettez-vous le cul par terre ce soir et offrez-moi une victoire à Geoffroy Guichard avant que je ne m’en aille. Il me semble que je mérite au moins ça. »

Crédit photo : Icon Sport

Lire la suite ...





Printant : « J’assume »

Printant : « J’assume »

Sur la sellette, Ghislain Printant s’est présenté face à la presse. A la veille de la réception du FC Metz, le coach a fait le point sur sa situation personnelle et un avenir plus qu’incertain sur le banc stéphanois.

« Je suis l’entraîneur de l’AS Saint-Étienne »

Je suis l’entraîneur de l’AS Saint-Étienne. Dans ma vie, je n’ai jamais baissé les bras. Il a toujours fallu que je prouve, que je travaille. On peut m’accorder pas mal de défauts mais j’essaie d’insuffler cet esprit-là à mon groupe. Je ne fuis pas mes responsabilités, que ce soit devant mes dirigeants, la presse, ou les supporters. J’ai toujours assumé. Je suis en première ligne et c’est normal. Ce qui compte le plus, ce sont mes joueurs. Quand je parle avec eux, je sens un groupe réceptif.  Mais j’attends des actes forts sur le terrain. Je veux gagner. Et on va gagner. Je crois en cette équipe. Je ferai tout pour que ces garçons-là retrouvent le chemin de la victoire.

« Qu’on tape sur moi ne me dérange pas »

(NDRL : Les critiques) Je les accepte fort logiquement. Qu’on tape sur moi ne me dérange pas. La fonction veut ça. J’assume. Après, il faut rester dans quelque chose de correct et qu’on ne soit pas dans l’acharnement. Tout à l’heure, nous avons une séance. Nous allons travailler et bien préparer le match de mercredi. J’espère qu’on répondra présent, pour nos supporters et pour notre club. Prendre les trois points est la seule chose qui compte.

« Le chef doit être plus fort que ses troupes »

Dimanche dernier, à Angers, j’ai entendu la colère de nos supporters qui est légitime. Je suis malheureux pour eux. J’ai ensuite pris la parole. J’ai montré à mon groupe que j’étais capable d’assumer. Le chef doit être plus fort que ses troupes. Je ferai tout, avec mon staff, pour que ces garçons puissent reconquérir le public. Les supporters, même déçus, seront derrière nous. Ils savent que l’on a besoin d’eux. Quelle que soit la forme, allons chercher une victoire.

« Demain, la victoire est capitale pour le club »

La situation est ce qu’elle est et on est les premiers responsables. On doit s’en sortir solidairement, ensemble. On sait que l’on est passé à côté de pas mal de choses. Dans nos matches, on n’a jamais fait preuve de constance. Demain, la victoire est capitale pour le club.