ASSE : ces problèmes qui plombent les Verts en interne (3/3)

ASSE : ces problèmes qui plombent les Verts en interne (3/3)

Si l’ASSE connait un début de saison délicat, le sportif s’est malheureusement mis au diapason de ce qui se passe en coulisses. Focus sur les nombreux soucis de fonctionnement qui minent les Verts. Partie III.

7/ Un staff où Fabrice Grange fait figure de vilain petit canard

Au sein de la direction, il y a des antagonismes. Dans le staff technique, ce n’est pas le monde des Bisounours non plus. Au cœur des crispations : Fabrice Grange, l’entraîneur des gardiens. Passé proche d’un départ à plusieurs reprises mais souvent rattrapé par le lien fusionnel qui l’unit à Stéphane Ruffier, l’ancien gardien formé à l’OL divise beaucoup en interne. Comme l’a expliqué « L’Equipe » la semaine passée, certains estiment son influence et ses conseils néfastes au coach en place. En cause ? Son attitude et son individualisme. Plusieurs membres du staff technique n’ont pas apprécié de voir Grange la jouer solo pour réclamer une année de contrat de plus qu’eux (au delà de juin 2021) en allant voir directement Roland Romeyer. Cette demande lui a été refusée et cela fait désormais partie des griefs formulés par ses détracteurs…

8/ Une équipe construite autour d’un M’Vila déçu

Maillon central autour duquel est construit l’effectif, Yann M’Vila est le joueur qui n’est quasiment pas soumis au turn-over depuis le début de saison. Problème : l’ancien Rennais n’est que l’ombre du joueur qu’il a été durant ses 18 premiers mois. S’il n’a jamais réellement désiré quitter l’ASSE où il se sent bien, son agent a quand même sondé le marché estival dans l’espoir d’une porte de sortie plus rémunératrice. Derrière ces manœuvres, un malaise né du refus par les dirigeants de réévaluer son contrat. L’ASSE ayant pris beaucoup d’argent sur le Mercato d’été grâce notamment aux ventes de William Saliba ou Rémy Cabella, l’Amiénois estimait mériter une rallonge, lui qui avait fait un gros effort financier pour résilier son contrat au Rubin Kazan avant de venir. Face au plus gros salaire de son effectif (2,5 M€ par an), Sainté a vite coupé court aux discussions. Absent durant plusieurs jours à l’entraînement avant le départ en stage en Angleterre fin juillet, M’Vila a eu du mal à encaisser le coup. A-t-il digéré la pilule ? On en doute…

9/ Une formation systématiquement oubliée

Chaque année, on espère que ce sera la bonne. A plus forte raison la saison 2019-2020 était génératrice d’espoirs. Avec une équipe U19 qui a remporté la dernière édition de la Coupe Gambardella, l’ASSE dispose du vivier de jeunes dans lequel piocher et sortir quelques pépites… Sauf qu’à chaque fois, on s’arrange pour boucher leurs horizons. Sainté a déjà laisser filer Vagner Dias Gonçalves, Kenny Rocha Santos et Makhtar Gueye, des joueurs qui flambent aujourd’hui en Ligue 2 à Nancy. Arnaud Nordin en est revenu depuis un an et demi et se contente d’un rôle de joker et d’une confiance sporadique quand d’autres jouissent d’une immunité malgré des prestations décevantes (vous avez dit Khazri?). S’il y a bien l’exception Saliba, sitôt lancé sitôt vendu à Arsenal pour 30 M€, les Verts ont quand même du mal à accorder du crédit à la pépinière de L’Etrat. Pas assez mûr, trop tendre… On attend Stefan Bajic ou Charles Abi mais on les réduit à un rôle d’utilitaires les trois quarts du temps avant de les lancer au casse-pipe au cœur de la crise face à Metz. Aujourd’hui, quand on est jeune et Stéphanois, il vaut mieux s’expatrier pour avoir sa chance et ne pas passer derrière une ribambelle des joueurs moyens. C’est quand même bien triste…

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Alexandre CORBOZ

La conférence de presse de Caïazzo et Romeyer

La conférence de presse de Caïazzo et Romeyer

Suite à l’officialisation de l’arrivée de Claude Puel à l’ASSE, les deux présidents du club ont tenu la conférence de presse d’intronisation du nouvel entraîneur. Ils en ont profité pour expliquer les conditions du départ de Ghislain Printant qui devait être démi de ses fonctions dans la journée.

« Cela faisait longtemps que nous voulions travailler avec Claude Puel »

Bernard Caïazzo a commencé par déclarer que Puel n’était pas l’option privilégié par le club. En effet, Jean-Louis Gasset aurait d’abord été sondé mais le refus de Printant de redevenir numéro 2 n’a pas permis de faire aboutir cette piste selon Caïazzo, qui s ‘est dit « déçu » de cette réaction. On peut néanmoins s’interroger sur le bien fondé d’une telle idée. Caïazzo aurait-il lui-même accepté une telle humiliation ?

Le président du conseil de surveillance a ensuite souligné la qualité du parcours de Claude Puel : « Claude Puel fait partie des vingts meilleurs managers sportifs en Europe. Cela faisait longtemps que nous voulions travailler avec lui. Claude est un bâtisseur, il fait jouer les jeunes et possède un profil pour travailler dans la durée. »

Une telle renommée a évidemment un coût financier significatif comme l’a indiqué le président : « Au niveau des actionnaires, nous faisons un gros effort. Claude avait des exigences et c’est tout à fait normal. »

Printant écarté, une nouvelle organisation en interne installée

Roland Romeyer, quant à lui, a expliqué comment la décision d’écarter Printant a été prise. Au lendemain du match contre Metz, Printant aurait déclaré à Romeyer : « Écoutez, je vous regarde dans les yeux. Il faut que vous preniez quelqu’un » ce qui a précipité la décision de trouver un nouvel entraîneur. Romeyer ne s’en est cependant pas arrêté là, affirmant que « dans la vie, il y a les numéros 1 et les numéros 2″ et que Printant avait été surclassé. Une bien piètre façon de remercier un homme qui avait malgré tout été choisi par ces deux présidents.

Enfin, Bernard Caïazzo a expliqué l’organisation du nouvel organigramme du club : « Pour la 1ère fois en France un club va avoir un manager avec un directoire dont il (Puel) fera partie et présidé par Roland Romeyer. Vous verrez que dans le temps l’ASSE va franchir un palier et atteindre un autre niveau dans les prochaines années. »

ASSE : les dirigeants chargent Ghislain Printant et prennent de la hauteur !

ASSE : les dirigeants chargent Ghislain Printant et prennent de la hauteur !

En marge de l’intronisation de Claude Puel à l’ASSE, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont pris la parole sur la gestion du cas Printant et la nouvelle organisation.

Ce vendredi après-midi, l’AS Saint-Etienne a improvisé une conférence de presse à 16h30 pour présenter son nouvel entraîneur Claude Puel. L’occasion pour Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, pris pour cible par les supporters pour leur gestion, de s’exprimer. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le duo n’a pas déçu… Ne se montrant pas très sympathique à l’égard de Ghislain Printant, l’ancien coach mis à pied à titre conservatoire avant son très probable licenciement.

Printant, « l’erreur de casting » selon Romeyer

Alors qu’un journaliste lui a fait remarquer qu’il y avait eu un manque de respect à l’égard de Printant, qui n’a été prévenu par personne de son débarquement jusqu’au communiqué du club aujourd’hui, Bernard Caïazzo n’a pas voulu rebondir là-dessus, se réfugiant derrière les négociations avec Claude Puel, lequel avait demandé à prendre ses fonctions avant le derby. Roland Romeyer s’est voulu plus disserte parlant d’une « erreur de casting ». « Il y a des décisions à prendre quand ça va mal et dans ce cas nous accentuons nos discussions avec Roland. Roland a dit à Ghislain Printant qu’il y avait des insatisfactions », a poursuivi Caïazzo avant que Romeyer ne confirme l’entrevue suite au match de Metz (défaite 1-0) : « On a parlé sur ce qu’on devait faire. Il m’a dit : « il faut que vous preniez quelqu’un ». J’ai fait ce qu’il m’a demandé de faire. J’ai appelé Bernard pour lui faire part de ça. ».

Le président du Directoire s’est aussi voulu lapidaire à l’égard de Ghislain Printant, lequel n’avait pas les épaules selon lui : « Je n’avais pas choisi Garcia mais j’ai choisi Printant. Dans la vie, il y a de bons numéros 2 et de bons numéros 1. On l’avait surclassé. Gasset l’avait vendu à tout le monde. Donc on n’a contacté personne. On a joué sur la continuité. L’erreur a été faite dès le dernier match de la saison à Angers ». « A partir de maintenant , l’ASSE ne prendra plus de risque. Nous prendrons les meilleurs », envoie Bernard Caïazzo en seconde lame. Le président du Conseil de Surveillance n’a quant à lui pas digéré l’attitude du Montpelliérain, lequel a « refusé la proposition du club de travailler à nouveau avec Jean-Louis Gasset », ruinant au passage ce qui était sa piste prioritaire.

Bernard Caïazzo annonce un nouveau directoire… avec Claude Puel

A l’occasion de cette allocution face aux médias, les deux dirigeants ont annoncé du nouveau dans l’organisation du club. Désireux d’être considéré comme un simple actionnaire plutôt qu’un président, Bernard Caïazzo a annoncé quelques modifications dans le Directoire. Lequel sera composé de quatre membres : Roland Romeyer à la présidence, accompagné de Xavier Thuilot (le nouveau directeur général), de Dominique Rocheteau (qui reste vice-président) et de … Claude Puel du fait de son titre de Manager général. « Pour la première fois en France un club va avoir un manager avec un directoire dont il fera partie et présidé par Roland Romeyer. Vous verrez que, dans le temps, l’ASSE va franchir un palier et atteindre un autre niveau dans les prochaines années », défend Caïazzo.

Particulièrement interventionniste ces derniers mois, Roland Romeyer a également annoncé vouloir prendre de la hauteur : « Les supporters ont une grande importance dans le club. Ils sont plus propriétaires que les deux actionnaires. J’ai vu la dernière manifestation, lors de la dernière conférence de presse, où ils souhaitaient qu’ils y aient un directeur général et que Romeyer prenne de la hauteur. Aujourd’hui, j’ai pris de la hauteur », ajoute-t-il, faisant une boutade sur son strapontin plus haut que celui des autres « huiles » présentes dans la salle de presse.

Retranscription : compte Twitter du Progrès (via Macky Diong) et de France Bleu Saint-Etienne (et quelques propos ajoutés par notre correspondant Laurent Hess).

Arnaud Carond

Josuha Guilavogui lance la rencontre de ce soir !

Josuha Guilavogui lance la rencontre de ce soir !

L’Équipe a interviewé l’ancien milieu de terrain de l’ASSE qui retrouve ce soir le Chaudron pour un match de coupe d’Europe dont il a toujours rêver. Il donne ses impressions en tout franchise et se montre assez critique sur le groupe stéphanois.

« Que vous inspire ce match ?

De la nostalgie. Sainté m’a vu grandir. J’y suis arrivé adolescent, et j’en suis parti jeune homme. C’est entre ces âges, de 14 à 23 ans, que tu te construis. C’est aussi ici que j’ai commencé à réaliser mes rêves.

Restez-vous supporter des Verts ?

Bien sûr ! Cela m’a fait mal de voir Loïc aller parler aux supporters après Metz(0-1, le 25 septembre), si abattu, lui qui aime tant ce club et sa ville.

Vous faites-vous chambrer sur les Verts ?

Dès le tirage, un équipier de Wolfsburg m’a appelé en Face Time (application de visioconférence). Tout le monde sait que c’est important pour moi. Surtout que les Verts ne sont pas bien. Mes équipiers me demandent : “Il se passe quoi, dans ton club?” ou “L’équipe (Saint-Étienne) n’est pas prête physiquement. Elle se fait manger dans les duels… »

Êtes-vous surpris de les retrouver 19 es de L1?

Un peu, même s’il est très difficile de confirmer après une bonne année. Tu te retrouves dans une zone de confort alors que la saison passée, tu n’as pas tapé les plus gros, à part l’OM, mais ce n’était pas un grand OM (2-1), et Bordeaux et Monaco n’étaient pas là. Sainté a une bonne équipe. Mais si elle ne met pas l’intensité et un cœur énorme, elle ne gagne pas le match. Parce que si Saint-Étienne a des qualités, il n’a pas la technique de Lyon, ni ses individualités. Et puis, Boudebouz n’a rien à voir avec Cabella (parti au FC Krasnodar). S’il fait jouer les autres, il a moins le coup de reins que Cabella, un hargneux qui gratte des ballons. J’ai aussi l’impression que l’équipe n’est pas prête physiquement. Elle se fait manger dans les duels. C’est pour ça que Sainté est devenu une équipe moyenne.

Wolfsburg et Saint-Étienne se ressemblent-ils ?

Les villes, fortement. Wolfsburg est aussi industrielle, portée par la valeur du travail, habitée par des gens simples, mais plus riche et plus moderne, grâce à l’argent de Volkswagen.

Tu t’y sens vite à l’aise. Avec ma famille, on ne se voit pas partir. Il faudra qu’un club m’arrache de Wolfsburg. Je n’en suis pas devenu le capitaine pour rien.

Et au niveau des clubs ?

Comme Sainté cette année, Wolfsburg avait de l’argent et on pensait, les saisons passées, que ça allait suffire pour obtenir des résultats. Mais on n’avait pas la tête. Cette saison, on vient de se renforcer. Notre objectif consiste à terminer dans le top 6 et à nous pérenniser en Ligue Europa(le club est 7 e de Bundesliga après 6 journées). Pour cela, il faut s’habituer au changement dû à l’arrivée d’un nouvel entraîneur, cet été (Oliver Glasner a succédé à Bruno Labbadia).

Le jeu de Wolfsburg a tant changé que cela?

Oui. Avant, il était plus axé sur la possession, en partant du gardien. Aujourd’hui, notre jeu est plus direct, avec un gros pressing et une très bonne assise défensive. On reste en rodage et invaincus. On n’est pas des monstres mais on possède une mentalité exceptionnelle. Notre attaquant (Wout Weghorst)court 12,5 km par match et il a mis 17 buts et 7 passes décisives en Championnat, l’an passé. Quand tu le vois courir, tu as envie de courir avec lui. On a aussi abandonné le 4-3-3 pour un 3-4-3.

Ce qui explique votre reconversion comme défenseur central ?

Oui et ça me fait bizarre, car je venais de réussir une très grosse saison en numéro 6. Même si je prends moins de plaisir, peu importe le poste. Ce que je veux, c’est gagner.

Y compris ce soir ?

Ça me fait mal au cœur pour les Verts, mais je suis professionnel. Leurs jambes risquent de trembler un peu, au premier ballon perdu. Il faut toutefois se méfier d’un animal blessé, et c’est toujours dur de gagner dans le Chaudron, où les supporters te font pousser des ailes.

Wolfsburg demeure-t-il le favori de ce groupe ?

Non, car il est ouvert. Il existe cet aspect mental qui te fait dire que comme tu n’affrontes pas Manchester United ou Arsenal, tout le monde peut taper tout le monde. Saint-Étienne possède les joueurs et l’effectif pour rebondir. Il sait aussi se sublimer pour ces matches. Je me suis souhaité de le jouer et que mes équipiers me disent au coup de sifflet final : “Joss, les supporters et ce club nous ressemblent, avec beaucoup d’énergie.” Je veux que Wolfsburg reparte avec cette image afin que nos fans sachent d’où je viens. Donc, je souhaite que Saint-Étienne lance sa saison jeudi (aujourd’hui),en termes d’intensité et d’engouement, mais pas qu’il gagne. »

Source : L’équipe

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Bonnevay (adjoint de Puel) : « Soit on va à Monaco, soit à Saint-Étienne »

Bonnevay (adjoint de Puel) : « Soit on va à Monaco, soit à Saint-Étienne »

Annoncé depuis quelques jours comme possible successeur de Ghislain Printant dans le Forez, Claude Puel semble plus proche que jamais de l’ASSE. En effet, son adjoint à Leicester, Jacky Bonnevay, a fait des déclarations intéressantes concernant Saint-Étienne hier matin aux Sénioriales de Nîmes comme le rapporte nos confrères de Poteaux-Carrés.

Monaco ou les Verts ?

« Depuis que nous avons quitté Leicester, nous continuons d’échanger très régulièrement avec Claude. Il y a eu beaucoup de contacts, avec des sélections africaines ou asiatiques, mais aussi avec des clubs européens comme récemment le Zenith Saint-Petersbourg. En France, soit on va à Monaco, soit on va à Saint-Étienne. Claude est un grand ami du Prince Albert mais je ne sais pas si ce club souhaite changer d’entraîneur. »

Puel, un homme de poigne, intéressé par l’ASSE

« Je pense que Claude a les valeurs qui correspondent aux valeurs de l’ASSE. C’est un travailleur, pas un bling bling. Il est exigeant et sait ce qu’il veut. C’est un gars qui sait se faire respecter, il ne faut pas le faire chier, il l’a d’ailleurs montré avec Aulas. Claude suit comme moi avec attention beaucoup de matches, notamment ceux des Verts. Si ça se fait, il aura déjà une idée très précise de l’effectif. Il connaît déjà Mathieu Debuchy et Yohan Cabaye pour les avoir eus à Lille. Je crois qu’il a également côtoyé brièvement Julien Sablé à Nice. Claude a une solide expérience, il a un palmarès, l’ASSE l’intéresse car c’est une institution et que l’équipe vaut mieux que ce qu’elle a montré depuis le début de saison. »

Prudence avec les différentes pistes

« Je ne sais pas si la piste Jean-Louis Gasset est toujours d’actualité. L’expérience m’a a appris à être prudent et à me méfier de ce que disent les journaux. Quand L’Équipe commence son article en disant que Claude est dans une île dorée, t’as l’impression que c’est un mec bling-bling alors que Claude n’est pas du tout comme ça. »

Pas présent face à Metz mercredi dernier

« Le quotidien régional (ndlr : Le Progrès) a prétendu que j’étais à Geoffroy-Guichard mercredi contre Metz alors que je suivais le match depuis chez moi. Ma mère, qui lit le journal à Roanne m’a dit « pourquoi tu n’es pas venue me voir ? » Je devais avoir un sosie dans le Chaudron… Par contre je serai bien là au match à Nîmes ! »

crédit photo : ogcnice.com

ASSE – Mercato : le possible adjoint de Claude Puel en dit plus !

ASSE - Mercato : le possible adjoint de Claude Puel en dit plus !

Adjoint de Claude Puel à Leicester, annoncé désormais à l’ASSE, Jacky Bonnevay en a dit plus sur l’avenir commun des deux hommes.

Des propos tenus ce jour, alors que Jacky Bonnevay, natif de Roanne, revenait sur ses souvenirs de l’ASSE lorsque, adolescent, il allait au stade Geoffroy-Guichard. Propos retranscrits par le site poteauxcarrés.

« Depuis que nous avons quitté Leicester, nous continuons d’échanger très régulièrement avec Claude. Il y a eu beaucoup de contacts, avec des sélections africaines ou asiatiques, mais aussi avec des clubs européens comme récemment le Zenith Saint-Petersbourg. En France, soit on va à Monaco, soit on va à Saint-Etienne. Claude est un grand ami du Prince Albert mais je ne sais pas si ce club souhaite changer d’entraîneur. Je pense que Claude a les valeurs qui correspondent aux valeurs de l’ASSE. C’est un travailleur, pas un bling bling. Il est exigeant et sait ce qu’il veut. C’est un gars qui sait se faire respecter, il ne faut pas le faire chier, il l’a d’ailleurs montré avec Aulas. Claude suit comme moi avec attention beaucoup de matches, notamment ceux des Verts. Si ça se fait, il aura déjà une idée très précise de l’effectif. »

Je ne sais pas si la piste Jean-Louis Gasset est toujours d’actualité. L’expérience m’a a appris à être prudent et à me méfier de ce que disent les journaux. Quand L’Equipe commence son article en disant que Claude est dans une île dorée, t’as l’impression que c’est un mec bling-bling alors que Claude n’est pas du tout comme ça. Le quotidien régional a prétendu que j’étais à Geoffroy-Guichard mercredi contre Metz alors que je suivais le match depuis chez moi. Ma mère, qui lit le journal à Roanne m’a dit « pourquoi tu n’es pas venue me voir ? » Je devais avoir un sosie dans le Chaudron ».

B.D.

ASSE : Jessy Moulin est prêt à un sacrifice rare pour les Verts 

Convoqué dans le groupe retenu par Ghislain Printant à Nîmes (17h), le gardien de l’ASSE Jessy Moulin (33 ans) pourrait jouer avec une entorse au poignet.

Jessy Moulin a peut-être eu vent de cette statistique : le Nîmes Olympique ne cadre que 28% de ses frappes depuis le début de saison. Les Crocos ne placent en effet dans la mire qu’un tir sur 14  en moyenne en 2019-2020. Serait-ce la seule raison de l’insistance du gardien remplaçant de l’ASSE à faire preuve de bravoure pour fouler la pelouse des Costières (17h) ?

Selon nos informations, Moulin a insisté auprès du staff des Verts pour garder les buts stéphanois à Nîmes malgré une entorse du poignet ! Celle-ci est censée l’éloigner des terrains jusqu’au 15 octobre mais l’état d’urgence à l’ASSE passe avant tout le reste dans son esprit. Moulin souhaitait même déjà remplacer Stéphane Ruffier le matin de la réception du FC Metz (0-1)…

Rien ne dit que Ghislain Printant en fera un titulaire cet après-midi. Mais l’entraîneur de l’ASSE ne réclamait-il pas des guerriers dans ses rangs pas plus tard qu’hier devant la presse ?

Laurent HESS (avec Bastien Aubert)

JOUR-Ju : une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

JOUR-Ju : une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

Le match contre Metz aurait pu enrayer cette satanée machine à mauvais résultats mais au lieu de ça, cette nouvelle défaite nous pousse encore un peu plus loin dans la crise. Beaucoup de choses ont été écrites depuis mercredi soir. Mais à l’heure de se déplacer à Nîmes, je me permets d’imaginer une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

En ce grave dimanche matin, je suis retombé sur une lettre sacrée (un tweet quoi) datant de vendredi matin. L’AS Saint-Etienne m’annonçait que Stéphane Ruffier venait d’avoir 33 ans. J’ai d’abord eu une réaction somme toute assez classique :
– Oh ma couille !! Bon anniv’ la Ruff’ !
De prime abord donc, je n’ai pas fait le lien mais c’est en me servant un deuxième bol de Chocapic que tout est devenu très clair…
Date de création du club…1933…Ruffier vient d’avoir 33 ans…Nom de dieu l’âge du christ ! Hurlais-je, incapable de réprimer mes cris, ni de mettre des majuscules à ce qui reste pour moi des hypothèses foutrement obsolètes.
A partir de là, tout est allé très vite. Quel âge ont eu Perrin, Debuchy et Cabaye : 33 ans. Outre le fait qu’à un moment il fallait quand même bien se douter qu’ils ne pourraient plus courir comme des gazelles, le nombre 33 était bien encore présent !
Oui mais, si c’est Ghislain Printant le problème, il devrait bien y avoir un lien avec lui aussi. On ne peut pas se trainer une guigne pareille sans avoir heurté les astres à un moment donné. J’ai alors fait des recherches et devinez donc quel âge avait Ghislain Printant le soir du 12 mai 1976 à l’Hampden Park de Glasgow…

– Non ?!

Si, mes biens chers frères, il avait 33 ans.
Mais je suis allé plus loin encore !
Outre le fait que je publie cette chronique un dimanche à 10h (je vous laisse mettre France 2 et me dire ce que vous voyez à l’écran…coïncidence ?), c’est le fruit d’un travail de longue haleine qui m’a définitivement ouvert les yeux et donné envie de répandre la bonne et pourtant si inquiétante parole. Ecoutez-plutôt…
Qu’obtient-on en mélangeant les lettres des noms CAIAZZO et ROMEYER ? Alors, dans un premier temps, pas grand chose sinon CROMAYOZZIERAE. Mais je vous laisse reprendre seulement les premières lettres de leurs noms respectifs : CA-ROM. Paf ! Et qu’est-ce que le carom ? C’est un jeu essentiellement pratiqué par qui ?
Oh putain, on a été ensorcelé par des gitans* ! Nous sommes maudits, c’est le mauvais oeil et c’est tout ! Mais enfin, réveillez-vous ! vous ne comprenez donc pas ?!…

Donc c’est bon, on peut laisser Ghislain sur le banc, ne plus avoir de Directeur Sportif, supporter des gars qui ne savent plus faire une passe sans trébucher et s’accommoder d’avoir deux présidents qui se contredisent jusqu’à plus soif, de toute façon, on ira tous en enfer !

Le match dans le match

Retrouvons un peu de sérieux pour nous pencher sur le match de cet après-midi. Alors bien sûr, sur le papier, le Nîmes Olympique ne devraient pas nous inspirer grande crainte. Oui mais voilà, nous connaissons tous (trop bien) notre niveau actuel, plus que jamais inhérent au mental de nos troupes. Et puisqu’il s’agit de mental, j’ai bien peur qu’un déplacement dans la ferveur du stade des Costières ne soit pas exactement ce qu’il nous faut en ce moment.

Alors, je me garderai bien cette fois-ci de faire le moindre pronostique mais les nîmois restent sur deux victoires consécutives à domicile et possèdent de bonnes individualités. De leur effectif, je ressortirai l’excellent passeur Zinedine Ferhat (2 passes décisives depuis le début de saison). Ce jeune homme sait centrer…et nous ne savons apparemment plus sauter.
De notre côté, nous espérons tous que Denis Bouanga, son pendant sur l’aile de l’attaque stéphanoise, ait dans l’idée de jouer un mauvais tour à ses anciens coéquipiers. N’hésite surtout pas Denis.

La causerie d’avant-match

« Bon, les gars, on reprend tout à zéro. Je vous aime bien. Vous le savez que je vous aime bien ?
Je vous en ai beaucoup voulu…mais il faut savoir pardonner. Et puis l’heure n’est plus aux reproches. On a un match à jouer et à gagner, ensemble. On a une institution à sauver, ensemble.
Je serai sur le banc cet après-midi…au moins cet après-midi. Vous savez, cette situation, je la connais. Beaucoup d’entraineurs sont passés par là. Je l’avais envisagé. Dans ce métier, il faut tout envisager.

Voilà…demain, on ne sait pas, demain, on verra.
Moi, on ne me dit rien. C’est particulier ici quand même… Ce serait Puel. Je le connais un peu Claude Puel…c’est pas un rigolo, les p’tits gars, hein. Pour le dérider, il va falloir au moins lui marcher sur les godasses avec vos crampons !…mais c’est un bon entraineur, un bon technicien.
Il va vous demander plus d’efforts, vous le savez ça ? Avec Laurent et Juju, on a essayé de vous les demander, ces efforts, mais ça n’a pas marché. J’espère qu’il saura vous les demander, lui, de la bonne façon. Jean-Louis savait…

On a discuté cette semaine et je vous ai entendu. J’ai entendu la frustration, la peine et même la honte. Mais je retiens aussi la solidarité, la détermination, l’envie de mieux faire. Il va falloir que les actes prennent plus de place que les mots maintenant.
Pour autant j’avais promis des choix forts et je n’ai qu’une parole. Wahbi, Riyad, Yann, vous ne débuterez pas ce match.
On va repartir sur des bases que tout footballeur connait. Le 4-4-2, mes enfants, on n’a jamais fait mieux pour retrouver son football.

On part donc sur Stefan dans les buts. Une défense à 4 avec Mathieu, Loïc, Harold et Kolo. Et puis un milieu avec Yohan et Youssouf à la récupération, Romain et Denis sur les côtés. Devant, on va jouer avec deux pointes : Robert en attaquant pivot et Charles pour tourner autour de lui. Oui je sais, il n’a pas vingt ans. Puel arrive mes loulous, il va falloir vous habituer. »

* Pas la peine de me tomber dessus, je n’ai rien contre la communauté gitane, c’est pour la blague. Et je sais très bien que le carom est un jeu pratiqué plutôt en Inde, mais alors la vanne ne fonctionnait plus. En plus, je suis sûr que c’est super bon, les hérissons**.
** C’est pour rire, ça va !!

Crédit photo : Icon Sport

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Ghislain Printant : « Se faire mal sur le terrain »

Comment vivez-vous cette période délicate ?

À aucun moment, on m’a notifié que je n’étais plus l’entraîneur de l’ASSE. Je suis dans l’état d’esprit d’un homme qui veut aller chercher des points à Nîmes. Le contexte est difficile, pesant, surtout pour les joueurs. Mais ce sont nous et nous seuls qui nous sommes mis dans cette situation. À nous de faire en sorte de prendre les points dont nous avons besoin pour s’en extraire.

Qu’avez-vous dit à vos joueurs depuis la défaite à domicile face à Metz ?

Les résultats ne plaident pas en notre faveur. J’assume et il faut assumer. C’est ce que j’ai répété lors des entretiens individuels que j’ai eus avec des joueurs. J’ai entendu leurs propos, ils ont entendu les miens, ma colère et ma déception. Aujourd’hui, la réalité est que l’ASSE est en manque de points. 

Regrettez-vous de na pas avoir fait entendre votre colère beaucoup plus tôt ?

J’ai accordé ma confiance aux joueurs, mais ils ne m’ont pas rendu cette confiance. Maintenant, il faut faire en sorte de répondre présent dimanche. Je vais placer le groupe devant ses responsabilités.

C'est une équipe programmée pour lutter (...). Aujourd'hui on doit endosser un autre costume et se faire mal sur le terrain.

Allez-vous effectuer des choix forts comme vous l’avez laisser entendre après le match contre Metz ?

J’ai échangé longuement mercredi soir avec mon staff. Depuis, j’ai eu des entretiens avec mes joueurs.  Il y a encore un dernier entraînement avant le match. Ce groupe-là sera placé devant ses responsabilités. Je crois en ce groupe. Il est capable de réagir. Le rendement de chaque joueur est trop insuffisant pour avoir une force collective. À eux d’élever leur niveau d’exigence et de répondre présent.

William Saliba peut-il intégrer le groupe ?

William a participé à une opposition jeudi. Je pense qu’il sera dans le groupe mais il ne pourra pas débuter le match. Il ne peut avoir que quelques minutes de jeu. Je tiens compte des prochaines échéances, pour le club et pour lui. 

Quel regard portez-vous sur Nîmes ?

C’est une équipe programmée pour lutter, très difficile à manœuvrer à la maison. Elle joue avec ses vertus. Aller aux Costières n’est pas un rendez-vous évident. Toutes les équipes y ont du mal. Aujourd’hui, on doit endosser un autre costume et se faire mal sur le terrain.

« Dans notre situation, pour bouger nos feignasses, je ne sais pas s’il y a homme plus idoine que Puel ! »

« Dans notre situation, pour bouger nos feignasses, je ne sais pas s’il y a homme plus idoine que Puel ! »

ALLÔ, DOCTEUR ?! MA FILLE EST TRÈS MALADE !!!!!

« Les grandes passions sont des maladies sans espérance, ce qui pourrait les guérir les rend plus dangereuses encore »  Goethe

Salut les Groupies

En allant au stade mercredi, mon frère #GroLulu me disait : « moi maintenant dans la vie, j’essaye toujours de voir le côté positif des choses ». Bon, j’ai essayé le précepte sur #ASSEFCM, et ben vous savez quoi ??? Ça marche !! Par exemple, ce qu’il y avait de positif dans ce match, c’est que j’ai pu aller pisser à la 40’’ pour éviter l’affluence aux goguenuches, avec l’esprit 100% tranquille, sachant que je ne raterais RIEN. C’est positif ça, non ou bien ?

Mais ça s’arrête là. Car pour le reste, l’enfant est très malade. Le Docteur @JossRandall42 vous livre ci-dessous ses diagnostics, et quelques possibles prescriptions.

Diagnostic #1 – Un début d’atrophie testiculaire et un taux de PDO (Protéine De l’Orgueil) anormalement bas

Après l’humiliation angevine, j’attendais (a minima…) une réaction à base d’orgueil, tout simplement. A la place, j’ai eu du silence. Un silence si profond qu’on entendrait réfléchir un gardien de la paix. Pas de réaction, pas de révolte, même à 0-1, on avait l’impression de voir une équipe verte qui menait 2-0 et qui essayait de protéger le score. Et ça, sincèrement, au-delà des qualités purement footballistiques, tactiques, etc…. ne pas être capables de ce minimum-là, dans notre situation, à domicile, même mon cheval ça le fait hennir (hennit soit qui mal y pense). Parler, ça ils savent. Mais « Cause en Homme, et tu seras entendu des Hommes mon fils ! ».
Prescription : Trouver un marché où il reste des cojones à vendre (y aller tôt le matin). A défaut, tenter le Marabout Africain ou appeler Gérard Majax.

Diagnostic #2 – De sérieux problèmes de transit

Si on doit (vraiment ?) parler foot, on aura noté que l’animation collective de l’équipe, notamment les phases de transit(ion) sont aussi calmes que la vie privée d’un Eunuque. Le passage des phases défensives à offensives sont d’une lenteur affligeante, à force de trop de passes, aussi redoublées que latérales et ‘sécures’. Très peu de décrochages des offensifs pour offrir des solutions. Tant qu’on mettra autant de temps à aller de notre gardien à notre attaquant de pointe, on n’est pas prêts de marquer 3 buts en moyenne par match (ben oui, vu qu’on en prend 2 en moyenne, il faudrait en marquer trois. Autant vous dire qu’on n’est pas sortis des ronces !). De manière plus générale, en dehors de MOBYLETTE_NORDIN et ( curieusement) un peu de MOLLETS_DE_POULE_HAMOUMA, tous nos joueurs sont LENTS. Dans les courses comme dans les gestes. Problème de condition physique ?? (ça va moins ricaner avec l’adjudant de Gendarmerie PUEL_A_TARTE_[DANS_LA_GUEULE]).
Prescription : Travailler à l’entrainement le jeu à une seule touche avec transitions chronométrées. Euh …. « Travailler à l’entrainement ??? » …. Euh …. C’est-à-dire, Docteur ? De quoi est-ce qu’on parle-t-il, là ??!!

Diagnostic #3 – Une défense immunitaire inexistante

Aaaah … en voilà un sujet qu’il est bien. La défense. De Profundis (ou douze, mais j’irai pas plus haut !). Et dire que c’était autrefois un point fort des Verts. 8 matchs, 16 buts encaissés. 2 par match. Propre, quoi. Mais bon, faut dire aussi qu’on a rencontré quasiment que des grosses équipes : Brest, Toulouse, Angers, Metz. Du cador, quoi. Ça fait flipper, hein ? Mais pas très étonnant finalement : WARRIOR_LA_BÛCHE ne dépasse quasiment plus la ligne médiane, mais dans le camp adverse. TROBEAU_TRAUCO défend à 5 mètres et « trottine à côté de » au lieu de défendre (me demande quand même si on s’est finalement pas un peu fait enfler, là, non ??). HAROLD_SERGENT_MOULOUDJI (précédents matchs) travaille d’arrache-pied pour arriver à courir le 100m aussi lentement que CAP’TAIN_FLAM_PERRIN (et il n’est plus très loin de l’objectif), qui lui tente au contraire d’essayer de courir plus vite, mais n’y arrive pas (et n’y arrivera probablement plus). Quant à  KOLODZIEJCZAK_A_DIT, il est resté au Mexique et nous a envoyé un faux-jumeau. On est mal, patron. On est très mal.

Prescription : Aller à St Roch, allumer un énorme cierge en priant pour un retour très rapide de FREE_WILLY_SALIBA, PAS_LANCIA_FLAVIA, SILVA_OH_GABY_FAUT_PAS_M’LAISSER_TOUT_SEUL_LA_NUIT. Et prier aussi pour que ceux qui ne sont pas complètement perdus pour la science se réveillent enfin.

Diagnostic #4 – Le cerveau ne répond plus

Enfin, on le sait, c’est le cerveau qui dirige tout. Et là, le cerveau LINO_GP_VENTURA ne dirige plus rien. Il n’y a pas d’issue, il faut en changer, même si les greffes de cerveau sont les opérations les plus délicates.
Bien qu’il revendique encore son « refus d’abdiquer », qu’il saisit comme un naufragé saisit une bouée, tout le monde a compris que c’est un « coup de pied dans l’eau » (yark !). Car bien sûr que tout le monde a vu que son sens tactique est à l’architecture footballistique moderne ce que la Tour de Pise est au fil à plomb. Et du coup, la vindicte publique s’abat sur lui comme une volée de condors sur le cadavre d’un général de brigade. Pas très juste, dans le fond, mais c’est le jeu Matthieu.
Prescription : en coulisse, ça grenouille fort pour le prochain cerveau. Le donneur est trouvé. Et croyez-moi (et si vous ne me croyez pas, allez-vous faire badigeonner le  grand Zygomatique au mercurochrome), je ne suis pas (du tout, mais alors du tout !!) un grand fan de PUEL_A_TARTE_[DANS_LA_GUEULE]. Mais dans notre situation actuelle, pour bouger nos feignasses, je ne sais pas s’il y avait homme plus idoine que lui. Et puis j’en riffagne d’avance … car j’en vois déjà deux-trois (LA_M’VILAINE, RYAD_AUBOUTDUBOUT, WHABIBENDUM_KHAZRI) qui vont saigner du nez quand il faudra aller courir dans les bois du Bessat à 6 heures du mat en Novembre !! Et puis, ça nous promet aussi des Derby bien préparés, vu que le Glaude, il a pas trop digéré ses XX M€ perdus aux prud’hommes contre PICSOU_JEANMICH’ il y a quelques années !! 🙂 🙂

Vous avez vu j’ai fait plus court, non ? (Note du Boss : « Non ») Alors soyons clairs, que la petite vérole de @Katara420 et LaJupette @Jupra42 arrêtent tout de suite de ricaner, ce n’est pas du tout pour leur faire plaisir! C’est simplement qu’il arrive un moment où les mots manquent quand on attend des actes.
Et BIIIIIIMMM !!!!

Le Cowboy à la radio – #AutoPromo 🙂

Il est très improbable que vous l’ayez raté 🙂 🙂  mais au cas où …. Les retardataires peuvent retrouver les passages du Cowboy sur RMC cette semaine.

Lundi dans l’Afterfoot 100% Sainté :

et en live dans le Grand After de Jeudi :

After Foot RMC : Joss Randall invité à évoquer la crise que traverse l’ASSE !

L’occasion aussi de remercier à nouveau @EDWARDJAY73, @jeyraumeTHOMAS, @gilbertbrisbois et @AfterRMC.
Je me suis bien marré ! On remettra ça.

LA COMPLAINTE DE PIPO & BIMBONINHO … ET DE JEANMICH-LE-RETOUR

Le seul truc qui nous console (un peu) en ce moment c’est de voir qu’à 60km de là, y a également du mou dans la corde à nœuds !! Pas de quoi en tout cas se la peindre en vert pour se la coller au milieu d’un bouquet !!
Et finalement, il y a des trajectoires communes. Fin 2017, L’ami RORO chez nous décide de « prendre du recul » et confier les rênes. On a vu combien de temps ça a tenu. Et moi je vous le dis, mon JeanMich je le connais comme si je l’avais fait. Va pas tenir longtemps à « prendre du recul » lui non plus, avec ses deux brésiliennes qui inquiètent. Il a déjà commencé à donner des signes d’agacement, le JeanMimi, et je ne serai pas surpris outre mesure de le voir très rapidement se remettre à virevolter autour de PIPO & BIMBO-NINHO comme une vieille mouche bleue zonzonne autour des cagoinsses du jardin !!
Décidément, on s’ennuie jamais en Rhône-Alpes !!

Crédit photo : Icon Sport

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