ASSE : Claude Puel finalement intronisé jeudi ?

ASSE - Mercato : le possible adjoint de Claude Puel en dit plus !

Selon L’Equipe, l’ASSE et Claude Puel ont bien avancé sur un contrat qui porterait jusqu’en 2022. L’officialisation pourrait tomber demain.

Petit rebondissement dans la saga du nouvel entraîneur de l’AS Saint-Etienne : alors que Ghislain Printant semblait bien parti pour tenir jusqu’après le derby de dimanche, Claude Puel n’ayant pas l’intention de débarquer à quelques jours d’un rendez-vous aussi important, la situation a évolué.

Selon L’Equipe, l’ASSE et le technicien seraient quasiment d’accord sur un contrat de trois ans, soit jusqu’en 2022. Plus important, ils pourraient officialiser leur union dès demain, juste avant la réception de Wolfsburg lors de la 2e journée du tour de poules de l’Europa League.

Si cela se confirme, Claude Puel pourrait donc débuter son aventure stéphanoise face à l’ennemi juré des Verts, qu’il a dirigé dans une polémique permanente entre 2008 et 2011.

R.N.

ASSE – L’oeil de Denis Balbir : « Le derby, le match le plus important de la semaine »

Chaque semaine, Denis Balbir décrypte l’actualité de la Ligue 1 et des Verts. Focus sur la victoire de l’ASSE à Nîmes une semaine avant le derby.

« A Nîmes, la victoire (1-0) était essentielle. Pour moi, la place de l’ASSE au classement (19e) est aujourd’hui anecdotique. Il fallait simplement prendre des points avant le choc européen face à Wolfsbourg et le derby contre l’OL. Ce que je retiens, c’est que les Verts sont désormais à un point de Lyon et à huit points du second. Après 8 journées, le championnat n’est pas joué. Loin s’en faut. Saint-Etienne avait besoin de se rassurer et ce succès dans la douleur fait un bien fou.

Bien sûr, on peut redire sur la manière, rappeler qu’il y a un poteau contre Saint-Etienne et un excellent Jessy Moulin dans les buts mais ça fait trois points. Mention spéciale à l’habituelle doublure de Stéphane Ruffier qui n’a jamais déçu avec le maillot vert sur les épaules. On ne peut pas dire que Moulin, blessé, n’a pas fait tout ce qu’il pouvait pour ce maillot qu’il aime par dessus tout. Derrière leur gardien, c’est toute une équipe stéphanoise qui a su trouver les bons ingrédients pour gagner ce match difficile à Nîmes. Un résultat qui clot d’une semaine agitée en coulisses.

« Printant ? Je comprends que les dirigeants se soient décidés à agir »

L’avenir de Ghislain Printant a encore beaucoup fait parler. Les dirigeants semblent avoir réglé son cas et discutent avec d’autres entraîneurs. Pouvait-il réellement en être autrement ? Cela me paraît compliqué. A titre personnel, j’ai de l’affection pour Ghislain Printant, je le connais depuis 30 ans, à l’époque où il était encore entraîneur des gardiens à Montpellier. C’est quelqu’un de très attachant et qui met beaucoup de bonne volonté dans son travail. Maintenant je pense qu’il n’a pas non plus fait tous les choix qu’il fallait faire. La sanction est tombée avec les résultats. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas Ghislain Printant, je comprends que les dirigeants se soient décidés à agir…

« L’action des Ultras, je suis quand même un peu embêté avec ça… »

Samedi, on a aussi vu les Ultras (ex-Green Angels et indépendantistes) faire irruption en salle de presse à l’Etrat pour réclamer le départ des présidents Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Je suis quand même un peu embêté avec ça. Les gens ont le droit de s’exprimer mais est-ce vraiment la place des supporters que de lire des communiqués face aux journalistes ? Je ne pense pas… Je peux comprendre leur frustration. Ils sont à bout, le club est mal classé, la Coupe d’Europe n’a pas bien débuté… mais il y a d’autres manières de procéder que de mettre la pression sur des dirigeants qui, quoi qu’on en dise, on aussi fait des choses pour le club et de vrais efforts cet été au Mercato. On va dire que cela fait partie l’évolution récente du football de voir des supporters forcer des portes et tenter de prendre la main sur la direction du club. De cette démonstration de force, je retiendrais juste qu’il n’y a pas eu d’incidents majeurs. C’est le principal finalement.

« Plus que Wolfsbourg, il faut déjà penser au derby »

Pour finir, parlons de la semaine qui attend les Verts. Pour moi, il faut déjà penser au derby. Oui, il y a l’Europe cette semaine. Disons que cette qualification était bien jolie en fin de saison dernière, que cela faisait office d’attrait supplémentaire pour la saison… Mais aujourd’hui, l’essentiel pour l’ASSE est de se replacer en championnat et de ne pas faire les mêmes erreurs que par le passé. Ce match est le plus important. »

Recueilli par Alexandre CORBOZ

FC Nantes, PSG, LOSC, RC Strasbourg : ils sont dans l’équipe type de la 8e journée de L1

FC Nantes, PSG, LOSC, RC Strasbourg : ils sont dans l’équipe type de la 8e journée de L1

Ce lundi matin, il est déjà l’heure de se pencher sur l’équipe type concoctée par le quotidien L’Équipe concernant la 8e journée de Ligue 1 ce week-end.

Alban Lafont l’a mérité ! Crédité d’un superbe 9 suite à son incroyable prestation face à l’OL samedi (1-0), le jeune gardien du FC Nantes garde les cages de ce onze prestigieux. Devant lui, Thiago Silva reprend ses droits après la petite victoire du PSG à Bordeaux (1-0).

Alexander Djiku, passeur décisif face au MHSC (1-0), porte haut les couleurs du RC Strasbourg avec son coéquipier Ndour. En attaque, la petite merveille signée Luiz Araujo face à l’OGC Nice a été remarquée du côté du LOSC. Le milieu offensif brésilien des Dogues a également cadré ses trois tirs à l’Allianz Riviera (1-1).

Au milieu, Idrissa Gueue confirme qu’il est LA bonne pioche du PSG au mercato estival. Il a notamment récupéré 6 ballons face aux Girondins. Enfin, deux joueurs de l’AS Monaco sont présents : Islam Slimani et Gelson Martins. L’ASM a étrillé le Stade Brestois (4-1) et s’est replacée au 12e rang de L1.

Bastien Aubert

ASSE : pourquoi Puel est une meilleure idée que Gasset

ASSE - Mercato : la piste Claude Puel se confirme

Claude Puel devrait être nommé entraîneur de l’ASSE la semaine prochaine. Un retour de Jean-Louis Gasset était également pressenti.

Demain à Nîmes, Ghislain Printant devrait diriger son dernier match comme entraîneur de l’AS Saint-Etienne. L’ancien adjoint de Jean-Louis Gasset ne faisait pas l’unanimité dès le départ et les mauvais résultats n’ont rien arrangé à la situation. Pour Ludovic Obraniak, c’est une très bonne chose que le président stéphanois, Roland Romeyer, ait choisi Claude Puel plutôt que Gasset pour prendre la suite.

« Puel à Sainté, c’est une occasion en or. Avoir un entraîneur de la qualité de Puel, libre sur le marché, c’est une aubaine, c’est quasi inespéré. C’est une très bonne opportunité pour l’ASSE. Je suis content que Romeyer impose ses idées. Ça aurait été une erreur de faire revenir Gasset. »

« Avec Puel, l’ASSE aura un projet un peu plus stable. C’est un formidable bâtisseur, un formateur aussi. Il a réussi à Lille, à Nice. Puel, c’est la compétition, la rigueur. Et ça colle parfaitement à l’image de Sainté, avec le travail et l’humilité. Il va aussi retrouver Debuchy et Cabaye. »

ASSE : une partie du vestiaire n’a jamais compris le choix Ghislain Printant

ASSE : une partie du vestiaire n'a jamais compris le choix Ghislain Printant

Alors que les jours de Ghislain Printant à la tête de l’ASSE semblent comptés, les langues se délient autour de sa situation.

Si Ghislain Printant devrait être sur le banc de l’ASSE pour le déplacement sur la pelouse de Nîmes, les chances de le voir continuer à diriger les Verts par la suite semblent minimes. Le coach stéphanois n’a pas réussi la transition d’adjoint à numéro un et devrait donc être remplacés.

Pourtant, le choix de le nommer cet été pour succéder à la place de Jean-Louis Gasset semblait faire l’unanimité au sein du club. Certaines voix importantes du vestiaire comme Yann M’Vila avaient même conditionné leur avenir à son maintien.

Mais visiblement, cette unanimité était de façade. Selon RMC, Roland Romeyer regrette aujourd’hui un choix qu’il a accepté à contrecoeur il y a quelques mois. Et dans le vestiaire, « plusieurs tauliers ne comprennent pas comment Ghislain Printant a pu être nommé numéro 1 alors que tout le monde au sein du club connaissait les limites de l’ancien entraîneur de Bastia », écrit RMC. Le site de la radio cite même un membre du vestiaire. « On n’a rien contre le coach. On savait très bien que c’était un cadeau empoisonné pour lui. On n’a pas compris pourquoi les présidents ont fait ce choix, surtout de faire passer le coach après Jean-Louis qui était adoré par tout le vestiaire », a confié cette source interne. Une atmosphère de défiance qui va rendre bien les dernières heures de Printant à la tête de l’ASSE bien douloureuses…

Maxime Tauzin

Les infos du jour : Puel se rapproche de l’ASSE, Neymar et le Barça négocient

Les infos du jour : Puel se rapproche de l'ASSE, Neymar et le Barça négocient

Si vous n’avez pas eu le temps de suivre l’actualité du jour, But Football Club récapitule pour vous les informations importantes de ce vendredi 25 septembre.

La grosse info : Puel parti pour remplacer Printant ?

Alors que la succession de Ghislain Printant à l’ASSE semble plus ouverte que jamais, les négociations avanceraient sérieusement pour Claude Puel selon RMC. Le clan Ruffier a de son côté mis les choses au point.

ASSE – Mercato : la piste Claude Puel se confirme

ASSE : Caïazzo aurait pris la main sur le dossier du coach, un deadline fixée pour Gasset 

ASSE : le clan Ruffier sort du silence et met fin à la polémique ! 

Mais aussi :

PSG : Neymar et le FC Barcelone, un accord à l’amiable est en bonne voie ! 

Alors que l’attaquant du PSG, Neymar, devait se retrouver ce matin au tribunal face au FC Barcelone, il est déjà rentré à Paris… Des négociations seraient en cours même si l’audience aurait bien eu lieu.

FC Barcelone – Mercato : le Barça tient déjà sa priorité de l’été 2020… Et ce n’est pas Neymar ! 

Selon Mundo Deportivo, le FC Barcelone a fait de Fabian Ruiz (milieu de Naples, 23 ans) l’un de ses objectifs de l’été 2020.

LOSC : effectif, Soumaoro, avenir, Nice…ce que Christophe Galtier a dit 

Le LOSC se déplace sur le terrain de l’OGC Nice, demain. Christophe Galtier était à l’instant face aux médias. Ce qu’il faut en retenir.

OM : arbitrage, Dijon, Amavi, Rongier…André Villas-Boas sans aucune retenue 

A deux jours du match contre le Stade Rennais, l’entraîneur de l’OM, André Villas-Boas, était en point-presse. Ce qu’il faut en retenir.

OL – FC Nantes : match à 13 heures 30, les Nantais ne digèrent toujours pas 

L’OL accueille le FC Nantes demain au Groupama Stadium. Match prévu à un horaire inhabituel : 13 heures 30. Et ça ne passe pas du côté des Canaris.

Dirigeants, entraîneurs, joueurs, voici un cri du coeur

Dirigeants, entraîneurs, joueurs, voici un cri du coeur

Hier au soir, mon équipe, l’équipe que je supporte depuis une quinzaine d’années, a connu une nouvelle défaite en ce début de saison. La quatrième en seulement sept journées mais l’une de celles qui fait le plus mal. C’est donc pour moi, invétéré supporter de l’AS Saint-Étienne, le moment de lâcher ce que j’ai sur le coeur.

De désillusions en désillusions

Après deux désillusions sommes toutes logiques à Lille puis Marseille, j’ai espéré un redressement face à Toulouse dans notre Chaudron avec ses deux poumons. Ce ne fût pas le cas. J’ai alors rêvé d’un réveil pour le premier match d’Europa League en Belgique, ce ne fût pas le cas. Je n’espérais pas grand-chose du déplacement à Angers, seulement une révolte par le jeu. Ce ne fût pas le cas non plus. De par mon éternel optimisme, je savais alors que mon club, mes joueurs, allaient réagir et écraser à la maison un FC Metz malade. Malheureusement, force est de constater que l’équipe que j’aime par-dessus tout, est bien l’une, si ce n’est, la plus malade de Ligue 1.

En déroute totale

En effet, l’ASSE, plus grand club de France, s’est inclinée un but à zéro face au Metz de Vincent Hognon. Signe du destin, c’est celui qui était l’un de nos fidèles défenseurs en Ligue 2 et lors de notre remontée en Ligue 1 (de 2002 à 2007) qui vient s’imposer à Geoffroy-Guichard et ainsi annoncer la crise dans le Forez. Outre cette défaite, ce qui me rend le plus anéanti c’est l’état d’esprit de ce groupe qui a l’air incapable de réagir. Pourtant, intrinsèquement notre effectif fait partie des meilleurs de notre championnat et sûrement le meilleur que l’on est eut depuis de longues années. Nous avons des joueurs de haut-niveau mais ceux-ci n’arrivent pourtant pas à me procurer du plaisir. Comment est-ce possible de si peu vibrer devant chaque rencontre disputée ? Lors des mois de juillet et août, je souhaitais laisser du temps à ces joueurs, à ce staff et à nos présidents, qui avaient pour une fois bien travaillé selon moi lors du mercato estival. Mais à ce jour, après un mois de septembre apathique, ce manque de réaction, ce manque de plan tactique et cet immense manque d’homogénéité entre nos deux présidents me forcent à clamer haut et fort ma douleur.

Une passion qui s’éteint

Oui j’ai mal et oui jusqu’à présent je souffrais en silence. Désormais je n’en peux plus. Même si je n’ai pas connu les pires années de mon club (supporter depuis 2005), j’ai tout de même vécu des passages très compliqués avec plusieurs crises notamment de 2008 à 2010. Deux années sombres où je vibrais pourtant toujours autant pour mon club, où je sentais des équipes motivées, qui souhaitaient s’en sortir. Aujourd’hui, malgré une superbe saison l’année dernière, je ne sens pas ce sentiment de révolte du côté de nos troupes. Comme l’impression que l’on se laisse couler, doucement mais sûrement, et que personne (ou presque) n’a l’air de vraiment s’en soucier. Les joueurs ne font rien pour s’en sortir et leurs discours formatés à chaque début ou fin de match commencent vraiment à m’agacer au plus haut point. Chaque « on va essayer », « on va se remettre au travail », « on va bien se reposer » (M’Vila like this) ou encore « on est qu’à la septième journée » me rendent fou. Nous, simples supporters, sommes dans l’attente chaque saison de vibrer pour le club qu’on aime. Chaque semaine j’attends mon (ou mes) match(s) des Verts pour prendre du plaisir et rêver d’un bon parcours que ça soit en championnat ou en coupe. Même si défaite il y a, si le visage de mon équipe m’a fait plaisir j’aurais des motifs de satisfaction. Aujourd’hui, chaque rencontre me rend aigri. Tous les trois jours je suis obligé de m’agacer pour des joueurs qui n’en valent même pas la peine puisque la plupart ont l’air de royalement se foutre de mon institution. Il est loin le temps où Guilavogui me rendait heureux pour une année entière par le simple biais d’un tweet après une victoire dans cette mascarade qu’est la Coupe de la Ligue. Loin, très loin…

Tous travailler dans le même sens

Évidemment, cela serait une catastrophe industrielle pour de nombreuses personnes travaillant au club de voir l’équipe descendre ou même jouer le maintien. Ce n’est pas ce que les dirigeants souhaitent, cela me paraît assez logique. Mais bord*l, j’ai comme le mauvais sentiment que personne ne souhaite parler, essayer d’avancer ensemble pour que le club fonctionne au mieux. Chacun veut faire à sa sauce et ne pense pas vraiment à ce qu’est le mieux pour notre club (coucou nos deux têtes pensantes). Depuis le peu d’années que je supporte les Verts, les pires passages ont été lorsque nos deux présidents ont dû réellement faire des choix à deux. Nous avons eu la chance d’avoir pendant plusieurs années Christophe Galtier puis pendant un an et demi Jean-Louis Gasset (accompagné d’un très bon Frédéric Paquet) mais pour le reste, cela a souvent été difficile en terme de bonnes décisions. Maintenant, après de trop nombreuses paroles je souhaite des actes, des réponses à cet honteux début de saison. Rien n’est là, tout est à refaire que ça soit dans l’état d’esprit ou dans les choix de notre direction. Faites tous en sortent que notre club soit là où il devrait être et non dans les bas-fonds de cette pauvre Ligue 1.

Nous sommes l’AS Saint-Étienne. Dirigeants, entraîneurs et joueurs vous êtes l’AS Saint-Étienne. Vous vous devez TOUS de réagir pour le bien de l’institution qu’est l’ASSE. Dire que vous en êtes incapables serait mentir, alors BOUGEZ-VOUS. Dans l’espoir que ce cri du coeur arrivent aux oreilles de certains.

Sportivement, Rémi, fervent supporter de l’ASSE.

ALLEZ LES VERTS !

Jean-Louis Gasset est la priorité absolue d'une ASSE à la dérive !

Jean-Louis Gasset est la priorité absolue d'une ASSE à la dérive !

L’ASSE souhaite tourner la page Ghislain Printant. Si le coach actuel des Verts n’en dit pas plus sur ses intentions, les dirigeant préparent la suite. C’est Jean-Louis Gasset qui est espéré. Personne d’autre !

La défait d’hier ne fait que renforcer le malaise au club. A tous les étage cela va mal. Les joueurs font tourner en boucle les déclarations mêlées de désolation et de volonté de s’en sortir. Ghislain Printant passe de la colère à l’incompréhension et veut croire en des jours meilleurs. Les dirigeants quant à eux sont en train d’évaluer la pertinence de leurs décisions et cherchent (encore) un plan B permettant d’éteindre l’incendie. D’après nos informations, celui-ci s’appelle jean-Louis Gasset. Il est LA priorité absolue. Tout est bon pour le convaincre. Ce dernier qui a pris sa retraite ne mai dernier s’interroge. Il regretterait notamment que Ghislain Printant se retrouve dans cette situation aujourd’hui. Son fidèle adjoint était pourtant sur les rails en juin dernier, cependant de mauvaises décisions ont peut-être précipité sa chute.

A commencer par un mercato que l’on a peut être vu trop beau. Moukoudi, Trauco, Boudebouz, Youssouf ou Bouanga pour ne parler que d’eux, sont des déceptions. Ils ont certes aligné leur niveau sur celui de l’équipe, mais on s’attendait à davantage de ces recrues. Dans le même temps, Perrin, Ruffier, Khazri, Beric ou encore Kolodziejczak déçoivent. Ils sont loin de leur niveau. Est-ce une surprise ? peut-être pas. Il se murmure des raisons à ce début de saison catastrophique.

Tout d’abord, la qualité des adjoints dont s’est entouré Ghislain Printant. Pas assez expérimentés et possédant trop peu de charisme, Julien Sablé et Laurent Huard sont incapables de tempérer le vestiaire de jouer à fond leur rôle de second et troisième comme l’étaient Printant ou Galtier à leur époque.

Deuxième élément pointé du doigt en interne, le niveau de préparation physique des joueurs. Il est évident qu’il y a un problème athlétique à l’ASSE. Les joueurs sont incapables de jouer à un rythme soutenu durant tout un match. L’enchaînement des rencontres est un cauchemar. Pourtant, Ghislain Printant possède des préparateurs qui sont au club depuis des années. Etonnant…

Dans ce contexte où la gouvernance du club doit également endosser ses responsabilités comme le fait de ne pas avoir associé au coach un directeur sportif fort et un directeur général solide, Jean-Louis Gasset fait encore office de Messie pour remettre de l’ordre dans la maison Verte. Un véritable aveu de faiblesse et la preuve que l’ASSE n’est pas une institution forte.

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ASSE (débat) : Quel avenir pour Loïc Perrin ?

ASSE (débat) : Quel avenir pour Loïc Perrin ?

Notre débat de la semaine concerne le capitaine de l’ASSE Loïc Perrin, montré du doigt en ce début de saison catastrophique des Verts.

Une dernière saison pour encadrer les jeunes

« Cette semaine, Loïc Perrin m’a fait beaucoup de peine. J’ai été triste pour lui de voir la manière dont le capitaine des Verts s’est fait déposer par Roman Yaremchuk à la Gantoise. J’ai été triste de le voir, prostré et impuissant, assister depuis le banc au naufrage stéphanois sur la pelouse du SCO Angers. C’est désormais pour moi une évidence : Loïc Perrin ne sera jamais plus le patron autoritaire de la défense de l’ASSE. A 34 ans, après une saison déjà mitigée, l’icône verte n’a plus beaucoup d’essence dans le moteur et je ne le vois pas étirer son bail au delà de sa dernière année de contrat. Reste à savoir que faire de lui d’ici là…

A mes yeux, Loïc Perrin doit aujourd’hui faire profiter les autres de ses conseils et de son expérience. Outre Harold Moukoudi qui découvre le haut niveau cette saison après avoir brillé en Ligue 2, il faut aussi montrer la voie à William Saliba avant son départ programmé à Arsenal. Cette saison, Perrin ne jouera pas tous les matches mais ses conseils, dans le placement et la lecture du jeu (ses points forts), seront précieux. Cela permettra aussi d’amorcer une transition douce pour lui avant d’embrasser une carrière de dirigeant. Appréciant beaucoup Loïc Perrin en tant qu’homme, j’espère simplement que cette année – qui démarre visiblement comme celle de trop pour lui – n’écornera pas son image. Je pense qu’il aurait mérité une sortie au sommet… »

Alexandre CORBOZ

Son corps décidera

« Déjà, j’aimerais commencer en disant que je trouve les critiques à l’encontre de Loïc un peu sévères. C’est vrai qu’il a été dépassé sur certains buts, à Lille, à Gand. Mais on a vu à Angers ce que cela a donné sans lui, et lui tomber dessus, c’est oublier qu’il enchaîne les matches sans avoir effectué la préparation à cause de son arthroscopie. Après, pour son avenir, à 34 ans, je pense qu’il s’agit de sa dernière saison. Son contrat se termine en juin et je ne le vois pas rempiler. Son corps décidera pour lui, je pense. Et ses genoux lui font mal. Ils l’ont contraint à des infiltrations pour pouvoir jouer ces derniers temps.

Il y a des places à prendre dans l’organigramme…

Loïc est un homme intelligent. Il sait qu’il a déjà pas mal tiré sur la corde, sur ce corps qui l’aura empêché de faire une plus belle carrière encore, lui qui était dans le viseur d’Arsenal et de la Juventus à son arrivée chez les pros avant de se faire une première fois les croisés. Il sera temps d’arrêter en fin de saison, je pense. N’est pas Hilton qui veut, malheureusement. Pour sa reconversion, l’enfant de Périgneux a déjà dit à plusieurs reprises qu’il aimerait rester à l’ASSE. Sa légitimité est naturelle, évidemment. Personne n’a pris la relève de Dominique Rocheteau à la direction sportive et Loïc a des atouts pour prendre le poste, à mon sens, malgré son inexpérience. Mais je le verrais bien aussi dans un rôle à la Zoumana Camara au PSG, en coordinateur sportif. Peut-être parce que j’ai un peu de mal à l’imaginer loin des terrains ! »

Laurent HESS

L'été vient de se terminer et il s'est passé beaucoup de choses à l'ASSE depuis que les dirigeants ont choisi de promouvoir Ghislain Printant pour succéder à Jean-Louis Gasset sur le banc. Parmi celles-ci, certains décisions ont pu interpeller. Tout d'horizon.

ASSE : ces décisions que l’on n’a pas compris depuis la promotion de Printant

ASSE : une histoire de gros sous derrière le feuilleton Printant ?

L’été vient de se terminer et il s’est passé beaucoup de choses à l’ASSE depuis que les dirigeants ont choisi de promouvoir Ghislain Printant pour succéder à Jean-Louis Gasset sur le banc. Parmi celles-ci, certains décisions ont pu interpeller. Tout d’horizon.

Rocheteau qui quitte son poste

On savait que Dominique Rocheteau s’interrogeait, qu’il avait mal vécu le départ de Christophe Galtier, le passage éclair d’Oscar Garcia, et qu’il était déçu de voir partir Jean-Louis Gasset. Mais qu’il quitte son poste de directeur sportif à l’approche du Mercato estival a surpris, le timing étant plutôt mal venu. Une décision qui a laissé Davis Wantier gérer seul le Mercato avec Ghislain Printant, la direction ayant pris le parti d’attendre avec de nommer un nouveau directeur sportif. Ce qui ferait d’ailleurs encore débat en interne.

Paquet, un an et demi et puis s’en va

Appelé en renfort fin 2017, quand l’ASSE était dans les bas fonds de la L1, Frédéric Paquet a contribué à redresser le club, même si le mérite en revient avant tout à Jean-Louis Gasset et aux efforts des présidents. On savait que de nombreux griefs lui étaient reprochés et que Roland Romeyer avait fait son retour aux affaires après avoir repris du poil de la bête. Mais l’annonce de son départ en septembre, dès le début de l’été, n’a pas contribué à instaurer un climat sain en interne. Un départ non compensé, ce qui tend donc à montrer que Romeyer considère qu’il n’a plus besoin d’un directeur général pour l’aider à gérer le club au quotidien.

Batlles qui file à Troyes

On savait Laurent Batlles déçu de ne pas avoir été appelé chez les pros il y a un an et demi, quand Julien Sablé lui avait été préféré, en interne, pour remplacer Oscar Garcia. Alors que Ghislain Printant cherchait un adjoint, le club a fait appel à Laurent Huard. Et l’ancien meneur de jeu s’en est allé à Troyes (L2).

Vagner qui n’entre toujours pas dans les plans

Lors du premier match de préparation contre Andrézieux, Vagner Dias Gonçalves avait livré une très bonne mi-temps, dans la foulée d’un prêt à Nancy où il avait été le grand artisan du maintien de l’ASNL en L2, en inscrivant 5 buts. Mais cela n’a pas suffi pour que Printant l’amène en tournée aux Etats-Unis, et le Capverdien est retourné à Nancy en prêt, avec Makhtar Gueye et Vagner Rocha Santos dans ses bagages. Pour le plus grand bonheur du club lorrain.

Des tensions entre M’Vila et la direction

Peu de médias l’ont évoqué, mais cet été, Yann M’Vila a brillé par son absence à L’Etrat entre la tournée américaine et le stage en Angleterre. Quelques jours après le transfert de Rémy Cabella, le n°6 a remis en cause son avenir au club après un litige d’ordre financier avec la direction, et c’est Printant qui l’a convaincu in extrémis de ne pas sécher la tournée anglaise des Verts, à un moment où l’agent du joueur tentait de lui trouver un nouveau club.

Khazri aligné dès son retour de vacances

Pour la première journée de championnat, l’ASSE a aligné cinq recrues et trois jours qui n’avaient pas disputé le moindre match de préparation avec l’équipe : Miguel Trauco, Jean-Eudes Aholou et Wahbi Khazri. C’est surtout la titularisation du Tunisien qui a surpris, car il n’avait repris l’entraînement que cinq jours plus tôt après avoir participé à la CAN.

Beric remplaçant à domicile et titulaire à l’extérieur

Parmi les choix discutables et discutés de Ghislain Printant depuis le début de la saison, il y a l’utilisation de Robert Beric. Le Slovène a débuté sur le banc contre Brest avant d’être aligné d’entrée à Marseille, alors que l’inverse aurait semblé plus logique compte tenu de son profil et des statistiques, qui ont prouvé depuis longtemps qu’il était bien plus efficace à domicile qu’à l’extérieur. Mais pour la réception de Toulouse, le n°27 était à nouveau remplaçant… avant de débuter dimanche dernier à Angers.

Aholou qui enchaîne malgré une alerte

Longtemps blessé la saison dernière à Monaco, Jean-Eudes Aholou a été titularisé d’entrée, contre Dijon, plus face à Brest. Mais une blessure à l’adducteur l’a contraint de céder sa place à Zaydou Youssouf face aux Bretons. La blessure étant moins grave que prévue, l’ancien strasbourgeois a finalement pu reprendre sa place à Lille, et il a enchaîné avec une quatrième titularisation quatre jours plus tard à Marseille… où il a dû à nouveau être remplacé par Youssouf, la douleur étant réapparu. A trop tirer sur la corde… Retour prévu courant octobre.

Kolo qui ne revient que fin août

Printant en avait fait une priorité. Mais le feuilleton a duré tout l’été, ou plutôt les négociations, et c’est finalement fin août, après la reprise du championnat, que Timothée Kolodziejczak a effectué son retour, à nouveau prêté par les Tigres. Mieux vaut tard que jamais, mais bon…

Cabaye qui ne vient que fin août

L’hiver dernier déjà, l’ASSE s’était positionnée sur Yohan Cabaye. Mais alors que le milieu de terrain était libre, il n’a rejoint le Forez que fin août. N’aurait-il pas été plus judicieux qu’il signe dès le début de l’été, qu’il effectue la préparation avec le groupe ? A son poste, Zaydou Youssouf et Jean-Eudes Aholou sont arrivés avant lui. Mais Printant aurait insisté, considérant qu’il manquait un 8, M’Vila, Youssouf et Ahoulou ayant tous les trois plutôt des profils de 6. Aurait-on eu besoin de les voir à l’oeuvre sous le maillot vert pour le découvrir ?

12 recrues mais pas de 9 !

Alors que l’on pouvait imaginer que l’ASSE miserait sur la stabilité avec la nomination de Printant pour succéder à Gasset, et qu’elle ferait de la place à ses jeunes après leur victoire en Coupe Gambardella, son été a été le plus mouvementé de son histoire ! Une vingtaine de joueurs sous contrat professionnel sont partis, et 12 recrues sont arrivées, sans compter les joueurs recrutés pour la réserve. Un recrutement massif, qui permet à Printant d’avoir tous les postes doublés, voire triplés. Mais parmi ces 12 recrues, le club n’a pas su attirer un nouveau n°9, alors que c’était une priorité aux yeux du Montpelliérain.

Sissoko, Llort, Porsan-Clémenté, Kouyaté… Pour quoi faire ?

Cet été, l’ASSE a fait venir Alpha Sissoko qui évoluait en réserve à Clermont, ainsi que Lucas Llort et Jérémie Porsan Clémenté qui étaient en réserve à Montpellier. Des recrues à moindre coût, certes, tout comme l’Ivoirien Aboubacar Kouyaté, mais ces joueurs-là, tous sous contrat professionnel, ne sont destinés qu’à l’équipe réserve, qu’ils sont censés renforcer. Ce qui n’est pas franchement le cas pour l’instant : leur apport est décevant et la formation de Razik Nedder est avant-dernière de son groupe de National 2. Le milieu colombien Luis Sanchez, lui, arrive avec des références prometteuses, prêté deux ans par l’America Cali.

L'été vient de se terminer et il s'est passé beaucoup de choses à l'ASSE depuis que les dirigeants ont choisi de promouvoir Ghislain Printant pour succéder à Jean-Louis Gasset sur le banc. Parmi celles-ci, certains décisions ont pu interpeller. Tout d'horizon.

Laurent HESS