ASSE : le bel hommage des Verts à Kévin Monnet-Paquet

Après la victoire de l’ASSE dans le derby contre Lyon (1-0), Loïc Perrin et Jessy Moulin avaient réservé une surprise à Kévin Monnet-Paquet, de retour dans le groupe, mais qui vient de se refaire les croisés.

C’est la grosse tuile de cette trêve internationale à l’ASSE. Alors qu’il s’était fait les croisés l’hiver dernier et qu’il venait d’effectuer son retour dans le groupe lors du derby contre Lyon, Kévin Monnet-Paquet a rechuté. Le n°22 s’est à nouveau fait les croisés, au même genou, au même endroit. Il va devoir se refaire opérer et devrait vivre une saison blanche. Un

Malgré KMP, l'infirmerie se vide

Si la nouvelle de la seconde blessure de KMP a fait l’effet d’une bombe hier chez les supporters des Verts, la séance du jour a permis à de nombreux joueurs d’effectuer un retour à l’entrainement collectif. Ruffier, Aholou, Debuchy, Palencia, Silva pour ne citer qu’eux ont tous participé à la séance de Claude Puel.Seul Loic Perrin manquait à l’appel ce mardi du côté de l’Etrat, on sait que le capitaine stéphanois effectue régulièrement des séances en salle pour le préserver

L'entrainement du jour avec des retours

Sous la pluie et devant une dizaine de courageux supporters, les Verts ont effectué une séance collective aujourd’hui. Claude Puel a longtemps laissé la main sur la séance à son adjoint Jacky Bonnevay et a même participé aux ateliers au milieu de ses joueurs.  C’est un groupe souriant qui arrive sur la grande plaine de l’Etrat aux alentours de 15h15, il ne manque quasiment personne, Palencia, Aholou, Silva et Debuchy sont bien là, alors que seul Loïc Perrin semble manquer

ASSE – L’oeil de Denis Balbir : « Claude Puel face à quelques chantiers »

Chaque semaine, Denis Balbir décrypte l’actualité de la Ligue 1 et des Verts. L’euphorie du derby passée, notre consultant s’attarde sur les chantiers de Claude Puel.

« Profitant de la trêve internationale, Claude Puel a vraiment pu amorcer son travail de fond à l’ASSE. Avant de commencer à ajuster certaines choses, je sais qu’il avait méticuleusement étudié les matches des Verts en ce début de saison. Avec Jacky Bonnevay, ils avaient tous disséqué, notamment les points à travailler. Certains ont fait l’objet d’un travail spécifique dès la semaine passée.

L’un des points forts de Claude Puel, c’est aussi le travail avec les jeunes. Partout où il est passé, Puel a intégré et lancé des joueurs du cru. C’est quelqu’un qui aime bien appeler les jeunes à l’entraînement pour les jauger et les faire progresser au contact des titulaires. Je sais que Claude Puel n’hésitera pas à les lancer dans le grand bain s’il estime qu’ils sont prêts.

« Deux grands axes de travail : le réalisme défensif et offensif »

Dans les prochaines semaines, Claude Puel va surtout devoir travailler sur deux grands axes de travail : le réalisme défensif et offensif. Offensivement, il faut que l’ASSE soit plus tranchante. Défensivement, l’équipe a réussi à ne pas prendre de buts dans le derby. C’est déjà une bonne chose. Elle doit continuer sur cette voie-là. On a toujours tendance à étiqueter Claude Puel comme un entraîneur défensif de manière assez péjorative. Pour moi, il ne l’est pas.

A longueur de chronique, j’ai tendance à en faire mon cheval de bataille mais j’attends énormément de Puel sur un chantier. Un chantier repoussé systématiquement par ses prédécesseurs : l’après-Loïc Perrin. Sans vouloir faire injure à l’icône du club qu’est Perrin, il faut déjà y penser. Bien évidemment, ce n’est pas un chantier qui se pense sur le court terme. Surtout pas en pleine saison alors qu’il y a des objectifs à atteindre. Maintenant c’est quelque chose qui doit trotter dans la tête de Claude Puel, qui est un bâtisseur de l’âme. Il va falloir effectuer des essais, trouver un équilibre défensif avec et sans Perrin, en ayant bien à l’esprit que Saliba va partir à Arsenal en fin de saison.

« Relancer Léo Lacroix, surement pas une mauvaise idée… »

J’ai noté que, comme il l’avait fait pour le revanchard Loïs Diony devant, Claude Puel a rappelé Léo Lacroix en équipe première. C’est un point important à soulever. Je pense que le Suisse a payé plus que les autres le manque de réussite de l’équipe lorsqu’il était aligné. Sous Jean-Louis Gasset, il a ensuite enchaîné les prêts, pris de l’expérience ailleurs. Je n’oublie pas non plus que l’ASSE nous l’avait présenté comme un grand Espoirs à son arrivée.

Il a la taille, de l’élégance… Par moment, je le trouvais serein. Il n’a sans doute pas perdu ses qualités du jour au lendemain. Je pense qu’il peut se révéler au contact d’un entraîneur comme Claude Puel. Il n’a pas été réintégré pour rien. Quand on réapparait comme ça, j’imagine que la motivation s’en retrouve décuplé. Ce n’est surement pas une mauvaise idée. Il peut amener quelque chose à une assise défensive qui se cherche encore. Comme je le dis souvent, le meilleur Mercato peut aussi se faire en interne. Le come-back de Lacroix peut être l’application de cette devise.

« Soutien à Kévin Monnet-Paquet »

Pour finir, je voulais avoir un mot de soutien et d’encouragement à Kévin Monnet-Paquet, qui s’est blessé au genou samedi à l’entraînement. Pour l’instant, comme beaucoup, je suis dans l’attente du résultat des examens. On est toujours triste quand un footballeur se blesse, quel qu’il soit. On l’est encore plus quand il s’agit d’un garçon à l’état d’esprit aussi remarquable, aussi fidèle au club et prêt à se sacrifier les besoins de l’équipe. J’espère pour lui qu’il ne s’agit pas d’une rechute. C’est vraiment quelqu’un qui compte pour ce club. »

Recueilli par Alexandre CORBOZ

ASSE : les TOPS et les FLOPS du mois de septembre chez les Verts

Le mois de septembre, conclue par une victoire à Nîmes (1-0), a été fatal à Ghislain Printant à l’ASSE. Un mois cauchemardesque, marqué par les trois défaites en huit jours contre La Gantoise (2-3), Angers (1-4) et Metz (0-1)…

Les TOPS

Le match de Jessy Moulin à Nîmes

Si les Verts ont redressé la tête en s’imposant à Nîmes, ils le doivent avant tout à la performance de leur gardien. Malgré une entorse du poignet, le Dromois a multiplié les arrêts, soulageant sa défense par des sorties autoritaires. Héroïque !

Mathieu Debuchy

Passeur décisif pour Nordin à Angers, le latéral a inscrit l’unique but de la rencontre à Nîmes. Dans la tempête, il a été l’un des rares à surnager, grâce à sa combativité sans faille.

Le missile de Wahbi Khazri à La Gantoise

C’est bien le seul coup d’éclat du Tunisien : son missile décoché à Gand, sur une remise d’Hamouma, avait ramené les Verts à 1-1 en Belgique. En vain…

Le but d’Arnaud Nordin à Angers

Souvent remplaçant malgré sa belle fin de saison dernière, le petit ailier a ouvert le score de la tête à Angers, suite à un une-deux avec Debuchy.

Le comportement du public contre Metz

Malgré les deux défaites à La Gantoise et à Angers, les supporters stéphanois ont poussé leur équipe jusqu’au bout contre les promus messins, et ce même si l’équipe n’a pas su se révolter après l’ouverture du scored rapide de Diallo. Ce n’est qu’au coup de sifflet final que les Ultras ont crié leur courroux contre la direction.

Les FLOPS

L’effondrement de l’équipe à Angers

Alors qu’ils menaient 1-0 à la mi-temps grâce à Nordin, et que les Angevins n’avaient pas adressé le moindre tir cadré, les Verts sont finalement repartis du stade Raymond Kopa avec une lourde défaite. Le SCO a inscrit quatre buts, dont trois par le seul Ninga, remplaçant au coup d’envoi. La bérézina !

Les débuts européens à La Gantoise

Après deux ans d’absence, les retrouvailles européennes ont eu un goût amer, les Verts s’inclinant à Gand. L’ouverture du score du Canadien Davids dès la 2e minute a donné le ton d’un match décevant où Ruffier a encaissé trois buts dans ses six mètres. Malgré un missile de Khazri et une énorme boulette du gardien belge, c’est par une défaite que l’ASSE a lancé sa campagne en Ligue Europa.

La défaite contre Metz

Un but de Diallo, plus haut que Perrin et Kolo pour tromper le jeune Bajic, et l’ASSE a concédé face au promu messin sa première défaite de la saison à Geoffroy-Guichard. Et la « Metz » était dite pour Printant…

Stéphane Ruffier et sa défense

Touché à deux doigts, Ruffier a déclaré forfait à partir du match contre Metz. Dernier rempart d’une défense aux abois, il restait sur sept buts encaissés à Gand et à Angers. Ce qui l’avait fortement contrarié en Anjou, où il portait le brassard de capitaine, interdisant à ses coéquipiers de répondre aux sollicitations médiatiques après leur déroute.

L’expulsion de Romain Hamouma à Nîmes

Meilleur buteur stéphanois de ce début de saison, l’ancien caennais a vu rouge à Nîmes. Un premier carton jaune pour un geste d’énervement et un second pour un tacle mal maitrisé sur Martinez lui ont valu de laisser ses coéquipiers à 10 contre 11 aux Costières, pour le dernier quart d’heure. Et d’être suspendu pour le derby.

Laurent HESS

Le programme des 12 et 13 octobre 2019

Samedi 12 octobre 2019

PRÉFORMATION

U13B : ASSE – ES Veauche (stade Laurentz Tadek à l’Étivallière à 14h)         

U13C : ASSE – Olympique Saint Etienne (stade Laurentz Tadek à l’Étivallière à 14h)

ÉCOLE DE FOOT

U11A : Plateau District Feurs (stade Rousson à 10h)

U11B : Plateau District Saint Chamond (stade Vincendon à 10h)

U10A : Plateau District Saint Paul en Jarez (stade Fraries à 10h)

U10B : Plateau District Dervaux (stade La Pouratte à 10h)

U9A : Plateau District ASSE (stade Chambonnet 1 à l’Étivallière à 10h)

U9B : Plateau District Bords de Loire (stade Craintilleux à 10h)

U8A : Plateau Saint Jean Bonnefonds (stade Thiollière à 10h)

U8B : Plateau District Saint Victor sur Loire (stade Biorange à 10h)

U7A et B : Plateau District ASSE (stade Léon Nautin à l’Étivallière à 14h)

FÉMININES

U13 : Saint Étienne Olympique Terrenoire – ASSE (stade Janon à Terrenoire à 15h30)

U11 : Plateau District Saint Charles Vigilante – ASSE (stade Loïc Perrin a l’ Étivallière à 10h)

U9 : Plateau Montreynaud (à 10h)

U7 : Plateau La Métare (stade de Fraissinette à 14h)

FOOT FAUTEUIL

D2 : Week-end de Troyes : ASSE Cœur Vert Aésio – Dinan (11h), ASSE Cœur Vert Aésio – Douai (14h) / ASSE Cœur Vert Aésio – Nanterre (17h)  (Au Cosec Rosière près Troyes, 3 rue Gustave Eiffel)

Dimanche 13 octobre 2019

FORMATION

U19N :  ASSE – SC Toulon (stade Aimé Jacquet à l’Étrat à 15h)

U18R : Chaponost Marennes – ASSE (complexe sportif Gil la Forêt à 13h)

U17N : Montluçon Football – ASSE (stade Dunlop 1 à 15h)

PRÉFORMATION

U15R1 : ASSE – Chambéry Savoie Foot (stade Georges Béréta à l’Étrat à 12h30)

U14R1 : ASSE – Chambéry Savoie Foot (stade Laurentz Tadek à l’Étivallière à 12h30)

U13A amical :  Vaulx en Velin – ASSE

FÉMININES

D2 : Amiens SC – ASSE (stade de la Licorne 4 à 12h30)

R1 : ASSE – FC Lyon (stade Laurentz Tadek à l’Étivallière à 15h)

U19N : ASSE – OL (stade Léon Nautin à l’Étivallière à 15h)

U18 : Bourg en Bresse Peronnas FC – ASSE (stade de la Polyvalente à 15h)

U15 : Grand Croix Lorette – ASSE (stade du Dorlay à Lorette à 10h)

FOOT FAUTEUIL

D2 : Week-end de Troyes (suite) : ASSE Coeur Vert Aésio – Grafteaux Villeneuve d’Ascq 2 (9h, Au Cosec Rosière près Troyes, 3 rue Gustave Eiffel)

Temps de jeu : M'Vila décolle

Après onze matchs officiels, Yann M’Vila est de loin le joueur le plus utilisé par Ghislain Printant puis Claude Puel. À noter la présence dans ce classement de cinq éléments formés au club (Perrin, Moulin, Abi, Saliba et Nordin). 
1 – Yann M’Vila : 990 minutes  
2 – Loïc Perrin : 900 minutes 
3 – Mathieu Debuchy : 870 minutes
4 – Wahbi Khazri : 770 minutes 
5 – Harold Moukoudi : 732 minutes 
6 – Timothée Kolodziejczak : 720 minutes
7 – Denis Bouanga : 699 minutes 
8 – Stéphane Ruffier : 630 minutes
9 – Romain Hamouma : 612 minutes 
10 – Miguel Trauco : 597 minutes
11 – Ryad Boudebouz : 588 minutes
12 – Zaydou Youssouf : 570 minutes
13 – Arnaud Nordin : 491 minutes 
14 – Robert Beric : 411 minutes  
15 – Jessy Moulin : 270 minutes 
16 – Yohan Cabaye : 260 minutes 
17 – Jean-Eudes Aholou : 229 minutes  
18 – William Saliba : 182 minutes
19 – Charles Abi : 110 minutes
20 – Loïs Diony : 82 minutes
21 : Sergi Palencia : 71 minutes 

ASSE : chiffres à l’appui, un Stéphanois a marqué les esprits lors du derby

Dimanche dernier, lors du derby opposant l’ASSE à l’OL, un joueur de Claude Puel a affiché des statistiques impressionnantes. Il s’agit de Timothée Kolodziejczak.

Beaucoup plus facile, au présent comme au passé, de prononcer son nom que de l’écrire. Hormis quand il s’impose aux yeux de tous, poussant chaque média à relayer sa performance. Ce fut le cas lors du derby, dimanche dernier, remporté par l’ASSE devant l’OL en toute fin de match avec un but signé Robert Beric.

Lui, c’est Timothée Kolodziejczak, à l’aise sur la pelouse du chaudron comme rarement depuis le début de saison. Un simple détour par le site de la Ligue de Football Professionnel suffit pour s’en convaincre : en 90 minutes, Kolo a gagné 24 ballons, pour 9 perdus seulement et 84% de passes réussies.

A noter qu’ils ne sont que quatre éléments, à l’ASSE, à présenter un ratio positif, ballons gagnés-ballons perdus. Loïc Perrin (16-11), Willima Saliba (14-11) et enfin le milieu de terrain, Yann M’Vila (13-9).

L.T.

Claude Puel : la rigueur a un visage

Avec plus de 600 matchs professionnels à son actif en tant que joueur, et plus de 800 en tant qu’entraîneur, Claude Puel semble être l’homme fort et expérimenté dont l’ASSE a besoin pour se relancer. Portrait.
Né dans une terre de rugby, à Castres, au tout début des années 60, Claude Puel baigne rapidement dans le football. Dès l’âge de neuf ans, il intègre l’Etoile Sportive Castraise. Progressant pendant sept ans au sein du club, le jeune Claude quitte alors le cocon pour rejoindre le centre de formation monégasque. Réputé pour sa condition physique, le milieu récupérateur sera l’homme d’un seul club : l’AS Monaco. Disputant plus de 600 matchs avec le club du Rocher, il connaîtra les honneurs de la sélection Espoirs, mais jamais des A, alors que le carré magique français fait parler dans le monde entier. Surtout il remporte deux championnats (1982 et 1988) et une coupe de France (1991). S’il ne participe que peu au succès chipé aux Verts en 1982, avec seulement onze matchs, il est un acteur prépondérant du titre suivant, au milieu d’une équipe all-star (Jean-Luc Ettori, Patrick Battiston, Manuel Amoros, Glenn Hoddle, Omar Da Fonseca ou encore Mark Hatteley) déjà dirigée par Arsène Wenger.

« Un titre dès la première saison »

Achevant cette belle carrière à l’âge de 35 ans, il se plonge immédiatement dans l’apprentissage du métier d’entraîneur. Placé à la tête de l’équipe réserve dès 1996, il devient ensuite l’entraîneur adjoint de Jean Tigana, qui sera licencié en début d’année 1999, lui offrant le siège d’entraîneur principal de l’équipe fanion. Terminant la saison à une honorable quatrième place, le néophyte peut tout de même compter sur l’une des plus belles équipes monégasques des vingt dernières années la saison suivante. Outre les deux champions du monde Fabien Barthez et David Trézéguet, Léonard, Marquez, Sagnol, Riise, Christanval, Gallardo, Giuly, Eloi, Prso et Simone font partie de cet effectif qui remportera le championnat, mais échouera en quart de finale de Coupe UEFA face au Majorque de Diego Tristan et Stankovic. S’en suit un été tumultueux et de nombreux départs, ajoutons à cela l’affaire des faux passeports concernant Contreras, et voilà l’AS Monaco dans la panade en championnat, et éliminé au premier tour de Ligue des Champions. Mis à la porte en fin de saison, il rebondit un an après Lille.

« L’homme à tout faire du LOSC »

Sans doute la plus grande réalisation de du coach castrais jusqu’aujourd’hui. Alors que Michel Seydoux prend en main le club nordiste un an avant, la dynamique insuffler sous l’ère Halilhodzic doit perdurer, et ce dernier s’y attèlera pendant six saisons. Entre analyses vidéo au retour des matchs et participations aux séances d’entraînements, Claude Puel est partout, et amène ses hommes en Ligue des Champions. Décrochant une deuxième place en 2005, les Dogues découvrent le top niveau en 2006, avant d’arracher un huitième de finale face à Manchester en 2007 : une performance unique depuis. Multipliant les bonnes performances, il tape dans l’oeil de l’OL. Un premier échec des négociations en 2005, puis l’intensité des relations entre les clubs des deux frères Jérôme et Michel Seydoux, aboutissent à son arrivée chez le voisin honni durant l’été 2008.

« Un passage à l’OL en demi-teinte »

Il succède à Alain Perrin, parti sur un doublé Coupe-Championnat, et se voit offrir un poste de manager général par Jean-Michel Aulas qui voit en lui « le nouvel Arsène Wenger ». Seul hic, la greffe ne prend pas, et les Lyonnais lâchent leur titre de champion à des Girondins séduisants. L’inter-saison permet de réaliser les arrivées de Michel Bastos, Lisandro Lopez et Bafetimbi Gomis, mais rien n’y fait, les Rhôdaniens ne reprennent pas leur trône. La tension s’accentue alors que pour la première fois de son histoire, le club a atteint les demi-finales de C1, sorti par un Bayern intouchable. C’est alors qu’intervient le premier derby marquant de son histoire, le 100e, perdu à Gerland. Ire des supporters puis menaces à son domicile, et Claude Puel est débarqué par Jean-Michel Aulas, en fin de saison 2010-2011.
Une nouvelle fois, le Castrais doit patienter une saison pour retrouver un banc de touche, se pose sur les bords de la Méditerranée. Bâtisseur dans l’âme, il passe quatre saisons chez les Aiglons. La première souriante, puis deux années plus compliquées, avant de renouer avec les succès lors de son ultime saison, porté par Hatem Ben Arfa et Valère Germain. Malgré la réussite globale, Claude Puel est régulièrement décrié pour avoir poussé ses deux enfants Paulin et Grégoire en Ligue 1, où ils ne s’imposeront jamais.

« L’expérience anglo-saxonne aura duré »

Parti en bon terme avec Jean-Pierre Rivère, il part tenter sa chance Outre-Manche. A Southampton tout d’abord, où il termine la saison huitième, mais en prenant la porte à cause d’un nombre de points insuffisant, un jeu proposé moins spectaculaire, et (surtout?) des relations compliquées avec Dusan Tadic. Adoubé par le milieu anglo-saxon, il ne peine pas à retrouver un banc, puisque dès le mois d’octobre 2017, Leicester le contacte pour remplacer l’infortuné Craig Shakespeare qui avait du prendre la suite de Claudio Ranieri. Là encore, le vestiaire aura raison du coach tarnais, comme il a eu raison du technicien transalpin. En témoigne la sortie récente de Jamie Vardy dans l’Équipe : « On s’entendait bien, mais j’avais l’impression que le rythme de ses entraînements était trop lent, au point que c’était compliqué pour nous d’être rapides et agressifs durant le match. C’était comme si on préparait un marathon et que le jour du match on nous demandait de courir un 100 mètres. » Toutefois, contrairement à certains, Claude Puel aura su tenir à flot les clubs par lesquels il ait passé dans un championnat hyper-compétitif.
Démis de ses fonctions cet hiver, il n’ a certes pas trouvé de banc cet été, mais s’est enfin laissé séduire par le projet stéphanois qu’il intègre dans un rôle de manager général, assisté de Xavier Thuilot en tant que directeur sportif. S’il y a une phrase à retenir pour qualifier Claude Puel tel un bon prof, dur mais juste, c’est celle de Christophe Pignol : « ce n’est pas du tout un dictateur. À Monaco, même s’il m’a envoyé en équipe réserve, il m’a toujours témoigné du respect ». Si l’entraîneur avouait à Lyon Mag avoir changé, il est indéniable que le besoin de compétition l’anime en permanence : « quand j’étais joueur, j’étais intolérant vis-à-vis de mes partenaires : je ne comprenais pas qu’une défaite ne les rende pas malades. Aujourd’hui, j’ai mûri et j’ai compris que tout le monde n’est pas comme moi. »

Un groupe de 16 joueurs à l'entraînement

Trêve internationale oblige, Claude Puel doit composer avec un groupe diminué par les départs des internationaux. De plus, Stéphane Ruffier, Sergi Palencia et Mathieu Debuchy sont toujours à l’infirmerie et Gabriel Silva et Jean-Eudes Aholou en phases de reprise. C’est donc avec un groupe de 16 joueurs que le nouvel entraîneur des Verts a débuté la semaine. Un groupe complété par le jeune latéral, Mezaber. 

Le groupe : Perrin, Hamouma, Khazri, M’Vila, Saliba, Monnet-Paquet, Boudebouz, Diony, Cabaye, Abi, Lacroix, Diousse, Honorat, Camara, Sissoko et Mezaber. 

Ce jeudi, deux séances sont programmées pour les Verts (10h30 et 15h). 
Source : Le Progrès