Les réactions des Verts sur les RS

À soirée exceptionnelle, réactions exceptionnelles. Sur les réseaux sociaux, joueurs et anciens de la maison verte ont laissé éclater leur joie après la victoire stéphanoise dans le 119e Derby.

Yann M’Vila : « Match de folie. Merci à tous le peuple vert pour le soutien. Bravo à toute la team !« 
Loïs Diony : « Quelle soirée ! Très heureux de cette victoire pour le derby et de mon retour sur les terrains. Merci au peuple vert pour votre soutien et cette ambiance, cette victoire est aussi la vôtre« , l’attaquant des Verts a également accompagné son post d’un screen de la déclaration de Jean-Michel Aulas.
Denis Bouanga : « Quelle soirée MAGIQUE dans une ambiance EXTRAORDINAIRE avec un Chaudron en feu ! Public de dingue !!!« 
Wahbi Khazri : « Derby bouillant dans un stade en ébullition !!! Bravo à L’equipe et à ce public exceptionnel…« 
Zaydou Youssouf : « Soirée incroyable , merci le Chaudron« 
Charles Abi : « Grosse victoire dans le derby! Un Chaudron en feu… merci pour vos messages« 
Timothée Kolodziejczak : »Magnifique soirée hier dans notre jardin ! +3 points ! Bonne semaine peuple vert« 
Jessy Moulin : « Quel plaisir !!! Avec mon frérot Loïc Perrin !!! Robert Beric est magique !!! Bravo les mecs !!!« 
Rémy Cabella : « Mercééé Berigoallllll !« 
Patrick Guillou : « Victoire !!!!!!!!! Week-end parfait J’aime nos Verts !« 
Jérémie Janot : « Elle est où la clim ? #Derby » 
Brandao : « Félicitations les gars, bravo !« 
Et le meilleur pour la fin, Robert Beric : « Quelle soirée et quelle ambiance… merci à tous !« 

ASSE – L’instant Sainté : Christophe Galtier, numéro 1 et exception stéphanoise…

Chaque jeudi soir, désormais, Benjamin Danet, supporter invétéré de l’ASSE, reviendra sur l’actualité plus ou moins récente des Verts.

On peut raisonnablement évoquer un grand bonheur. Voir même l’état d’ivresse depuis dimanche dernier, 22 heures 50, et l’inattendu coup de boule de Robert Beric. Petit but, certes, mais grands effets et total régal avec nos Verts, qui s’offrent un derby, tapent l’OL en fin de match et quittent (enfin) les tristes habits d’une lanterne rouge de L1.

L’ASSE au fond du trou, on avait tout de même (beaucoup) de mal à accepter. Et même à comprendre. En dépit du don, quasi-récurrent, qu’à ce club à ne pas grandir. On ne parle pas ici, ou plus…, d’épopée, de légendes ou encore de palmarès. Mais d’un Sainté largué depuis quatre décennies par la puissance financière de ses concurrents. D’une institution du foot français revenue dans le rang, et qui tente de (sur)performer au regard de ses moyens.

Passée la Coupe de la Ligue (2013), oublié Galtier, qui avait permis au club de s’installer dans le Top 6, il fallait donc franchir un cap. Se rapprocher du trio de tête et espérer, à défaut de rêver, d’une potentielle Ligue des Champions.

Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, faute d’avoir fait les bon choix, ont alors remis en cause des années de régularité avec la doublette Oscar Garcia-Julien Sablé. Le premier, estampillé Barça…, est reparti aussi vite qu’il est arrivé. Heureusement. Le second est quant à lui resté au club en qualité d’adjoint. Deux choix, pour un même naufrage, et une menace de relégation. Avant que l’on se tourne vers Jean-Louis Gasset, capable, par sa stature et son réseau, d’attirer quelques noms du foot français. En dix-huit mois, l’homme à la casquette a suivi les pas de Galtier. Avec des (bons) résultats, parfois peu de manières et une présence en haut du classement.

Les Verts, nos Verts, avaient donc retenu la leçon. L’erreur de casting, sur le banc de touche, c’était terminé. Les bourdes du mercato d’été (Katranis, Janko et on en oublie) rangées aux oubliettes. Du moins le croyait-on. Car au passé comme au présent, « les plus forts, c’est les Verts ». Incapables de ne pas se planter à chaque changement d’entraîneur. Baup, Hasek, Roussey, Perrin (Alain et pas Loïc), tous ont laissé les supporters sur leur faim. Comme si les fameux numéros 2, et non le numéro 1, étaient au fond une vraie marque de fabrique « Spécial Forez ».

Avant Gasset, nous avons eu cette fois Garcia. Avant Puel, Printant. Résultat ? Des points perdus, des centaines de milliers d’euros d’indemnités et des maux de tête assurés. On ose donc espérer que Claude Puel va cette fois s’installer dans la durée. Comme Christophe Galtier. Comme un numéro 1. Enfin…

B.D.

ASSE : le premier entraînement public de Claude Puel disséqué

Les journalistes du Progrès reviennent dans l’édition du jour sur le premier entraînement de l’ASSE version Claude Puel ouvert au public.

Intronisé vendredi dernier entraîneur de l’ASSE, Claude Puel n’a eu que la journée de samedi pour préparer ses joueurs avant le derby du lendemain, gagné 1-0 à la dernière seconde. Ensuite, il y a eu deux jours de repos pour les Verts, si bien qu’hier mercredi, le Castrais a dirigé sa deuxième séance seulement. La première ouverte au public, donc aux journalistes.

Ceux du Progrès ont été à l’affût de tout et ont livré dans l’édition du jour les détails d’un entraînement version Claude Puel. « Pendant près de 90 minutes, les Verts ont travaillé les bases. À savoir la circulation du ballon pour remonter le terrain, le mouvement. La possession fut au centre de toute la séance avec quelques variations. »

« Les Verts, d’abord répartis en trois équipes avec Perrin en électron libre, ont commencé sur un terrain très réduit. Puis les dimensions se sont agrandies, des cages miniatures sont apparues. Avec toujours le souci permanent de jouer en une touche de balle, deux grand maximum. De proposer une solution au porteur du ballon. »

R.N.

ASSE – OL (1-0) : les notes des Verts

L’ASSE a remporté le derby contre l’OL dimanche soir grâce au but de Robert Beric en toute fin de partie (90e). Voici nos notes pour les joueurs stéphanois.

MOULIN (6)

Il a « foiré » quelques dégagements, et il est mal sorti sur le but refusé à Aouar (62e). Mais pour son deuxième derby, il a encore gagné, avec une 2e clean sheet. Deux belles parades devant Aouar (74e) et Dembélé (78e), quand l’équipe accusait le coup physiquement.

SALIBA (6)

Le futur Gunner a enchaîné un deuxième match en quatre jours alors qu’il était à court de compétition. Mais cela ne s’est pas ressenti. Il a eu quelques « trous », notamment sur le but refusé d’Aouar (62e), mais il s’est montré solide et a rattrapé plusieurs coups. Son retour fait du bien, assurément.

PERRIN (5,5)

Le capitaine des Verts a commis quelques erreurs de relance. Mais il a fait parler son sens du placement, sa lecture du jeu, avec des interceptions bien senties.

KOLO (6)

Buteur contre Wolfsburg, il avait délaissé le couloir pour un rôle d’axial gauche qu’il maitrise parfaitement. Il s’est signalé par un retour sur Aouar (54e) et s’est montré solide. Son meilleur match depuis son retour du Mexique.

BOUANGA (6)

Après sa bonne entrée en Ligue Europa, le Gabonais a joué piston droit. Il a mis Dubois sur le reculoir, prenant son couloir dès qu’il l’a pu. Il a buté sur Lopes (63e). Conquérant du début à la fin.

M’VILA (5,5)

A la peine depuis le début de la saison, le n°6 a fait preuve de plus de consistance. Il n’a pas ménagé ses efforts pour assurer un premier rideau efficace. L’arrivée de Puel devrait lui faire le plus grand bien…

YOUSSOUF (6,5)

A l’origine des deux premières occasions stéphanoises, celles de Boudebouz (20e) et de Bouanga (63e), l’ancien bordelais a été au four et au moulin. Il a ratissé large, s’est montré aggressif dans les duels et inspiré avec le ballon. L’une des grosses satisfactions.

TRAUCO (6)

Dans son couloir gauche, le Péruvien a multiplié les aller-retours, avec sa grinta caractéristique. Du déchet, mais une détermination contagieuse.

BOUDEBOUZ (6,5)

Très déçu de ne pas être entré en jeu contre Wolfsburg, l’Algérien a été relancé par Puel. Un choix payant. Après avoir vu sa frappe repoussée par Lopes sur le poteau (20e), c’est lui qui a centré pour la tête de Beric, après un joli petit numéro sur l’aile droite. Son meilleur match en Vert, et de loin !

DIONY (5), puis KHAZRI

Titulaire surprise, Diony ne s’est pas procuré d’occasion mais il s’est énormément battu sur le front de l’attaque, fatiguant la défense lyonnaise. Remplacé par KHAZRI.

ABI (5), puis BERIC

Aux côtés de Diony, Abi, pour sa première titularisation, a montré ses qualités sur quelques éclairs. Percutant, il a provoqué le carton jaune de Marçal (19e) et n’a pas ménagé ses efforts, notamment pour empêcher les relances lyonnaises. Remplacé par BERIC, venu délivrer le Chaudron d’un splendide coup de tête, à la 90e.

ASSE

Le but de Beric récompense le gros match de l’équipe, solidaire, conquérante. Puel a été très inspiré dans son coaching, avec notamment un Boudebouz retrouvé. Un succès qui lance enfin la saison des Verts, et qui enfonce Lyon, en particulier le pauvre Sylvinho.

Laurent HESS

OL : Raymond Domenech accable Sylvinho pour sa gestion du derby

Le derby perdu hier à Geoffroy-Guichard fait du mal à l’OL et surtout à Sylvinho, fragilisé. Le Brésilien ne peut pas compter sur Raymond Domenech pour prendre sa défense…

« On ne peut pas rester sans rien faire »Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, a eu cette sortie hier en quittant Saint-Etienne, où l’OL s’est incliné en toute fin de rencontre sur une tête de Robert Beric. Un nouveau camouflet qui pourrait bien être fatal à Sylvinho, plus que jamais sur la sellette.

Il revendique son bashing

Dans L’Equipe du Soir, Raymond Domenech a pointé le coaching du Brésilien. « On va encore dire que je fais du bashing contre lui, mais l’OL fait pitié. Il n’y a plus d’intentions de jeu. On subit, on ne fait que défendre », a déploré l’ancien sélectionneur.

Et à lui d’ajouter : « C’est compliqué pour Sylvinho. Il arrive, il découvre, il ne parle pas la langue. Mais Saint-Etienne était 20e, avec un Perrin en difficulté, et il met une équipe difficile. Il fallait aller bousculer cette équipe stéphanoise. Sylvinho ne joue pas pour gagner, il joue pour ne pas perdre. Il attend et il espère un contre. Mais à chaque fois on prend un but dans les dernières minutes. C’est une catastrophe ! »

Domenech a en revanche loué l’état d’esprit des Verts. « Eux au moins ils ont joué un derby. Ils sont allés dans la bataille, avec leurs moyens. »

Laurent HESS

Les notes de la victoire du derby

Claude Puel a réussi son pari : arrivé dans le Forez 48h avant un derby, il a renversé la tendance et a vaincu l’OL. Voici les notes des joueurs dans un match où l’on retiendra exclusivement le coup de tête de Beric. Le match a en effet été assez triste, avec très peu d’occa

Les notes des Verts

Jessy Moulin (7) : 100% de derby gagné pour le gardien formé au club. Il n’a eu que très peu de travail à faire mais a bien repoussé la tête de Dembélé et est bien sorti pour gêner Aouar sur son face à face.

Loic Perrin (5) : Le capitaine n’a pas été mis en danger sur ce match. Toutefois, il ne transpire pas la sérénité et fait souvent peur lorsqu’il doit aller au duel (facilement éliminé par Memphis en première mi-temps, découpe dans le rond-central en deuxième mi-temps) ou lorsque le ballon s’approche de ses pieds.

Timothée Kolo (5) : Match correct pour Kolo. Cependant, comme Perrin, il ne dégage pas une folle assurance.

William Saliba (6.5) : Il a été impeccable… sauf sur 2 actions d’Aouar. Il est pris sur les deux excellents contrôles du meneur de jeu lyonnais. Cela a conduit à un but refusé pour hors-jeu et à une occasion franche. Difficile donc de le noter tant il a été impérial, muselant Memphis, mais aussi débordé sur ces deux actions. Il a remporté 15 duels.

Miguel Trauco (5) : Moins à la peine que lors de ses précédentes sorties. Toutefois, on attend toujours de le voir réaliser une véritable action offensive. Seulement 68% de passes réussies pour le Péruvien, 0 dribble réussi et 22 ballons perdus.

Yann M’Vila (6) : Il a fait le travail demandé, tant à la récupération qu’à la relance. Toutefois, sa performance a été éclipsée par celle de son partenaire au milieu de terrain même si elle a été globalement solide.

Zaydou Youssouf (8) : En première mi-temps, il crée seul une action de but en dribblant plusieurs Lyonnais et en adressant un très bon centre pour Boudebouz. En deuxième mi-temps, il dépose une galette pour Bouanga qui aurait pu finir au fond des filets. Il a gagné 80% de ses duels (1er), a réussi 85% de ses passes (2e), 5 tacles (1er) et a récupéré 6 ballons (4e). Il a aussi bien résisté au pressing de l’OL. Il peut devenir le leader du milieu stéphanois.

Denis Bouanga (6) : Il a été l’élément offensif le plus en vue de toute la rencontre, apportant de la percussion (7 dribbles réussis sur 10 tentés) et le danger. Son évolution avec Puel devrait être intéressante à suivre.

Ryad Boudebouz (6) : Il n’a pas été très utile mais il offre un caviar à Robert Beric. En première mi-temps, il place une bonne reprise de volée que Lopez détourne sur son poteau. Il a touché 74 ballons mais n’a pas eu un grand impact sur le jeu des Verts.

Lois Diony (4) : Assez invisible dans le jeu mais Diony s’est distingué par sa combativité et son implication alors qu’il était encore placardisé il y a 3 jours. Il n’a pas tiré au but. Claude Puel parviendra-t-il à le transformer ?

Charles Abi (5) : Un match difficile pour le jeune produit du centre de formation, pas forcément aidé par le scénario. Il n’a pas tiré une fois au but et a souffert des longs ballons aériens à disputer avec la défense centrale lyonnaise. A revoir mais dans des circonstances plus favorables à son jeu.

Mention spéciale pour Claude Puel qui commence son histoire avec l’ASSE de la meilleure des manières, en devenant le premier entraineur stéphanois à remporter un derby depuis Christophe Galtier. De plus, il est à l’origine d’un coaching gagnant avec l’entrée de Robert Beric qui a marqué sur l’un des deux ballons qu’il a joué en 10 minutes. Celle de Wahbi Khazri a eu moins d’impact sur le jeu.

[Bulletin de notes] Beric envoie les verts au septième ciel #ASSEOL #Derby

[Bulletin de notes] Beric envoie les verts au septième ciel #ASSEOL #Derby

Les verts, en reconstruction, recevaient un OL malade pour un Derby qui s’annonçait étrange.

Deux jours seulement après son arrivée, le nouvel entraineur des verts, Claude Puel, avait à coeur de vaincre l’OL, non sans aucunes rancunes. Le technicien le plus expérimenté du championnat a déjà bouleversé les plans en mettant en place un 3-4-1-2 surprenant. Encore plus surprenant, la titularisation de Diony, sorti du placard pour l’occasion, ainsi que celle du très jeune avant-centre Charles Abi.

La première mi-temps se déroule dans une sorte de faux rythme entre deux équipes qui n’osent pas vraiment. Seul Boudebouz parviendra à obtenir un tir cadré suite à une percée fulgurante de Zaydou Youssouf. Défensivement les verts sont sereins mais très prudents face à des lyonnais peu inspirés. Les joueurs rentrent au vestiaire sur le score de 0 à 0, le match semble pouvoir basculer d’un côté comme de l’autre.

La seconde mi-temps démarre sur un tout autre rythme, les verts sont conquérants et mettent du rythme dans le jeu. En face, les lyonnais semblent désemparés, mais les verts peinent à concrétiser leur domination. C’est à la 80′ minute que le match va se décanter. Après une offensive lyonnaise, Dubois se blesse et laisse ses coéquipiers à 10 pour la fin de cette rencontre. Les verts ne veulent pas laisser passer l’occasion et poussent lors de ces dernières minutes.

Les espaces se créent de chaque côtés et, alors que les verts se découvrent pour aller chercher le but victorieux, les lyonnais partent en contre et Aouar est à deux doigts de punir les verts (87′). Les verts ne se laissent pas abattre, Boudebouz réalise un gros travail sur le couloir droit et parvient à adresser un centre lumineux, Beric saute et vient crucifier un Anthony Lopes impuissant (89′). Les stéphanois font basculer le chaudron dans le vert et obtiennent l’avantage face aux lyonnais au meilleur moment !

Cette fois-ci, les verts sont très solides mentalement et finissent la rencontre avec beaucoup de contrôle. Sous la baguette de Claude Puel, les joueurs de l’ASSE remportent le Derby et exaltent. Le coach stéphanois soigne son entrée en gagnant un pari audacieux, la saison est lancée !

Les notes : 

Moulin (6,5) : Très solide, le portier a su répondre présent sur le peu d’occasions que les lyonnais ont su se procurer. À l’aise dans ses sorties aériennes, le n°30 a aussi été très précieux dans ses relances.

Trauco (5,5) : Le péruvien a des qualités évidentes tant sur le plan physique que sur le plan technique, cependant il va falloir revoir le plan tactique qui semble insuffisant. Le latéral se retrouve souvent hors de position et mal à l’aise dans son replacement.

Perrin (6) : Le capitaine stéphanois a réalisé une prestation sérieuse face à des lyonnais très poussifs.

Kolo (6) : L’ancien des Tigres a su se ressaisir après des prestations en deçà de ce qu’il est capable de proposer. Solide dans les duels, il a été très utile dans l’animation défensive.

Saliba (6,5) : Le néo-Gunner est de retour et ça fait du bien ! Le jeune défenseur formé au club fait preuve d’une sérénité tout à fait surprenante et ses retours défensifs sont pour la plupart justes et précieux. À seulement 18 ans, Saliba va s’imposer comme un titulaire indiscutable sous les ordres d’un Claude Puel qui va énormément le faire progresser. Ça promet…

Bouanga (7) : Dans un rôle de piston droit auquel il n’est pas forcément familier, l’ancien nîmois a su se mettre en évidence en multipliant les courses et les appels dans son couloir. A l’aise balle au pied, le gabonais a mis de la vitesse dans le jeu durant cette rencontre parfois un peu soporifique.

M’Vila (6) : L’international français a réalisé une prestation aboutie mais toujours un peu poussive par rapport à la saison dernière. On a alors vu un M’Vila solide sur le plan défensif, mais qui n’arrive pas à mettre le feu dans l’entrejeu comme il en est capable.

Youssouf (7,5) : Le jeune milieu, fraichement arrivé de Bordeaux, a réalisé une prestation virevoltante. Omniprésent dans tous les compartiments du jeu, il a su mettre de la vitesse et a osé aller au duel. Remplacé à la 90+4′ par Cabaye (-).

Boudebouz (7) : Pour son retour dans le 11 de départ, l’international algérien s’est montré très impliqué et inspiré. Largement critiqué lors de ses dernières sorties, l’ancien du Betis n’a pas ménagé ses efforts et a même délivré une passe décisive somptueuse pour Robert Beric (89′).

Abi (6,5) : Pur produit du centre de formation, le vainqueur de la Gambardella 2019 a vécu une première titularisation pas comme les autres. Tout à fait à la hauteur de l’évènement, l’avant-centre de 19 ans a beaucoup décroché, créant des espaces précieux. De plus, il a su se rendre disponible dans la surface et son gabarit lui a permis de se montrer dangereux dans les duels. Remplacé à la 80′ par Beric (100) qui a fait chavirer le chaudron à la 89′ d’une magnifique tête placée, trois ans après sa blessure des ligaments croisés lors d’un Derby.

 Diony (6) : Applaudi lors de sa sortie (64′ remplacé par Khazri (-)), l’ancien dijonnais n’avait pas été titularisé depuis le début de l’année 2019. Sorti du placard par Puel, l’avant-centre a fait un retour plutôt réussi en multipliant les courses et les efforts sur le terrain.

Entraineur : Claude Puel (8) : Le nouveau coach stéphanois a pris de gros risque en présentant un 11 inédit dans une composition peu habituelle. Le successeur de Printant réalise un coup de maître en remportant un Derby pour son premier match au club. L’ancien entraîneur de l’OL a du jubiler, ce résultat faisant suite à quelques petites piques personnelles prononcées par le président lyonnais juste avant la rencontre.

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La compo pleine de surprise de Puel pour le derby !

La compo pleine de surprise de Puel pour le derby !

1er match à la tête des Verts pour Puel et 1er derby ! Le nouveau technicien stéphanois aligne une composition totalement inédite.

Moulin

Trauco-Kolo-Perrin-Saliba

M’Vila-Youssouf -Boudebouz

Bouanga-Diony

Abi