PSG : Neymar et deux autres Parisiens sont dans l’équipe type de la 6e journée de L1

PSG : Neymar et deux autres Parisiens sont dans l’équipe type de la 6e journée de L1

Ce lundi matin, il est déjà l’heure de se pencher sur l’équipe type mise sur pied par le quotidien L’Équipe concernant la 6e journée de Ligue 1.

Le PSG a fait très forte impression dimanche à Lyon (1-0). Devant une équipe de l’OL sans grandes ambitions et établie en 5-3-2, les champions de France ont largement dominé les débats. Il a toutefois fallu attendre le money time pour voir l’unique but du match, un petit chef d’oeuvre de Neymar.

Seul au milieu de la défense des Gones, l’attaquant brésilien du PSG s’est retourné pour déclencher une frappe en une fraction de seconde. Impuissant, Anthony Lopes a dû s’incliner (0-1). Neymar, pour ce seul geste, a gagné le droit de figurer dans l’équipe type de L’Équipe. Deux de ses coéquipiers du PSG l’y accompagnent : Thiago Silva et Juan Bernat. Les deux défenseurs parisiens ont livré à Décines une partition très solide, dans la lignée de leur prestation en Ligue des champions.

On notera enfin la présence de deux joueurs du SCO après la nette victoire contre l’ASSE (4-1) : Manceau et Pereira Lage. Sans compter Stéphane Moulin, désigné meilleur coach de ce week-end en L1. C’est mérité pour une équipe dauphine du PSG au soir de cette 6e journée (ex aequo avec l’OGC Nice).

Bastien Aubert

Nordin : « Il y a des points positifs »

Nordin : « Il y a des points positifs »

Arnaud Nordin a ouvert le score pour l’AS Saint-Etienne avant que son équipe ne sombre et s’incline très lourdement (4-1). Le jeune attaquant était en zone mixte après cette humiliation et a livré son impression sur le match : « Le coach nous avait dit qu’au retour des vestiaires il fallait faire attention sur les 10-15 premières minutes car Angers allait pousser. C’est vrai que leur premier but nous a fait beaucoup de mal et après ils ont joué en contre-attaque, on s’est fait avoir et ça nous fait du mal. Malgré ça on va dire qu’il y a quand même des points positifs, surtout sur la première mi-temps. Sur la deuxième mi-temps il faut corriger les erreurs car ça devient lourd. J’aurais préféré largement gagner quelque soit le buteur que de marquer et perdre sur ce score. Il faut continuer à travailler, rester solidaires, on sait qu’il y a un bon groupe et que la roue tourne, ça va le faire »

Printant : « Ce soir, j’ai honte »

Printant : « Ce soir, j’ai honte »

Et les Verts plongent dans la crise… Après la défaite en Europa League jeudi soir contre La Gantoise (3-2), ils ont sombré ce dimanche après-midi contre Angers (4-1). D’inquiétante, la situation devient alarmante. Ghislain Printant semble en avoir conscience.

Une équipe à deux visages

« Un match dure 90 minutes. On prend trop rapidement ce premier but après la pause, c’est regrettable. J’éprouve un sentiment de honte devant une telle défaite d’autant que nous avons bien maîtrisé la première mi-temps. Je ne peux pas m’expliquer la situation dans laquelle le groupe s’est retrouvé après l’égalisation. Sur la première mi-temps je me sens encore écouté. Sur la 2ème non. On a été pris au piège d’Angers alors que, lors la première mi-temps, on avait maintenu un bloc équipe qui avait permis de garder le ballon et contrôler l’adversaire. Après la pause, on a perdu beaucoup de ballons. Angers s’est montré un peu plus agressif en seconde mi-temps et on n’a pas su réagir. Au contraire, on a perdu notre maîtrise collective. Hier, j’ai pourtant replacé les joueurs dans le contexte, je leur ai rappelé la chance qu’ils avaient de faire ce beau métier. Ce sont des garçons d’expérience. On se doit de montrer un autre visage que celui d’aujourd’hui.« 

Remobiliser l’équipe ?

« Il faut rebondir, et très rapidement. Ce soir, j’ai honte car on a lâché trop facilement. Je suis inquiet pour l’AS Saint-Étienne, pas pour ma situation personnelle. Le score fait mal.  On doit aborder la réception de Metz, ce mercredi, avec une grande détermination. Il faut arrêter de parler et agir. « 

ASSE : contacté, Gasset pose ses conditions pour un retour à Saint-Étienne

L’ancien entraîneur de l’ASSE Jean-Louis Gasset a bel et bien été contacté en vue d’un retour. Le grand ami de Ghislain Printant a posé ses conditions.

La crise couve à l’ASSE. Ghislain Printant est sur la sellette depuis la raclée enregistrée à Angers dimanche (1-4). Trois successeurs ont d’ores et déjà été cités pour le remplacer : Claude Puel, Jocelyn Gourvvennec et Antoine Kombouaré.

Vendredi, l’éventualité d’un retour de Jean-Louis Gasset avait déjà été évoquée. Celle-ci aurait du sens. L’Équipe, dans son édition du jour, assure que l’‘entraîneur à la casquette a reçu un coup de fil de Bernard Caiazzo samedi.

« À la retraite depuis quatre mois, Gasset se sent aujourd’hui reposé, explique le quotidien sportif. Comme en 2016, quand il s’était retrouvé au chômage forcé après le limogeage de Laurent Blanc du Paris-SG, il commencerait à s’ennuyer ferme. »

Cela ne veut pas dire que Gasset est prêt à se replonger dans le quotidien de l’ASSE. Si le technicien de 65 ans n’a pas éconduit Caiazzo, il ne lui aurait pas dit oui pour autant. Recontacté tard hier soir, Gasset aurait différé sa réponse et posé ses conditions.

S’il revient, ce ne sera pas avant la prochaine trêve internationale, au lendemain du derby face à Lyon (le 6 octobre), et uniquement pour s’occuper du terrain pour ne plus devoir gérer les relations avec Roland Romeyer, source de son départ en mai.

Julien Pérez

D2F : les Vertes au rendez-vous !

D2F : les Vertes au rendez-vous !

Pilar Khoury, buteuse dans le premier quart d’heure.

Les féminines de l’ASSE étaient attendues. Après deux belles victoires devant Vendenheim (0-3) et Nice (8-0) pour débuter la saison,  elles devaient répondre présentes ce week-end à Saint-Denis. Elles l’ont été dès l’entame de match, ouvrant le score par Pilar Khoury (Saint-Denis 0-1 ASSE, 14e). La suite du premier acte a plutôt été à l’avantage des filles de Jérôme Bonnet. 

En seconde période, les Vertes ont commis quelques fautes, s’exposant sur coups-de-pied arrêtés à des opportunités des franciliennes. En fin de partie, elles sont tout de même parvenues à poser le jeu pour inscrire le but du break par Naweal Ouinekh servie au second poteau par Mélody Lapierre (Saint-Denis 0-2 ASSE, 78e). Ce but clôturait le score en faveur des Amazones.

C’est bien d’avoir eu à affronter dès la 3e journée ce genre d’équipe, expliquait Jérôme Bonnet après la rencontre. Nos adversaires ont produit un jeu très direct et ont tenté d’exploiter leurs opportunités sur coup-franc. Je pense qu’on aura souvent affaire à ce type de stratégie au long de cette saison. Il faut qu’on parvienne à imposer notre jeu, à moins tomber dans l’agacement en commentant des fautes inutiles. Malgré tout, notre gardienne a été peu sollicitée, cela veut dire qu’on a bien défendu. Autre point positif, j’ai senti toutes les filles très concernées malgré les convocations de dernière minute : notre profondeur de banc est intéressante.”

D2 Féminine – Groupe B

3e journée

RC Saint-Denis 0-2 ASSE

Mi-temps : 0-1

Buts : Khoury (14e) et Ouinekh (78e).

ASSE : Lambert – Digonnet, Blanchard (puis Bernard, 90e), Multari, Martins – Condon, Blanc-Gonnet, Pantelic – Chaumette, Khoury (puis Ouinekh, 65e), Lapierre (puis Petit, 90e). Entraîneur : Jérôme Bonnet.

> Les Vertes leader de D2 Féminine

Honte & Inconstance : Les réactions de G. Printant & M. Debuchy

Honte & Inconstance : Les réactions de G. Printant & M. Debuchy

Bien qu’il faille vite se projeter sur le match de mercredi, pour tenter de lancer enfin la saison (& sans compter les éventuelles turbulences possible d’ici là _ voir précédemment).

On revient sur les déclarations d’après-match du coach stéphanois et de son latéral droit.

G.Printant :

Comment expliquez-vous la différence entre les deux périodes ? L’équipe semblait bien partie et en confiance…

Oui, mais un match dure 90 minutes. On prend trop rapidement ce premier but après la pause, c’est regrettable. J’éprouve un sentiment de honte devant une telle défaite d’autant que nous avons bien maîtrisé la première mi-temps. Je ne peux pas m’expliquer la situation dans laquelle le groupe s’est retrouvé après l’égalisation. On a été pris au piège d’Angers alors que, lors la première mi-temps, on avait maintenu un bloc équipe qui avait permis de garder le ballon et contrôler l’adversaire.

Pourquoi votre équipe a-t-elle perdu la maîtrise collective qui lui avait permis de dominer la première période ?

Après la pause, on a perdu beaucoup de ballons. Angers s’est montré un peu plus agressif en seconde mi-temps et on n’a pas su réagir. Au contraire, on a perdu notre maîtrise collective. Hier, j’ai pourtant replacé les joueurs dans le contexte, je leur ai rappelé la chance qu’ils avaient de faire ce beau métier. Ce sont des garçons d’expérience. On se doit de montrer un autre visage que celui d’aujourd’hui.

Comment comptez-vous remobiliser votre équipe ?

Il faut rebondir, et très rapidement. Ce soir, j’ai honte car on a lâché trop facilement. Je suis inquiet pour l’AS Saint-Étienne, pas pour ma situation personnelle. Le score fait mal.  On doit aborder la réception de Metz, ce mercredi, avec une grande détermination. Il faut arrêter de parler et agir.

G. Printant

M. Debuchy :

Le coach nous avait prévenu, il fallait rentrer en deuxième mi-temps avec la même détermination qu’en première et malheureusement cela n’a pas été le cas.

On s’est mis en danger tout de suite et voilà on n’a pas réussi à reproduire cette première mi-temps qui nous aurait permis de gagner et prendre des points.
On ne peut s’en vouloir qu’à nous-même.
Ca a été une bonne première mi-temps mais on peut pas se contenter de ça. On se doit d’être constant tout le match.

On perd encore un match et on avance pas.

On se met dans une position très délicate donc il va falloir se bouger et puis faire honneur a ce maillot vert en gagnant le prochain match.

M. Debuchy

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ASSE : un comité d’accueil pour les Verts à leur retour dans le Forez

Remontés par les mauvais résultats de l’ASSE, des supporters ont attendu les joueurs à l’aéroport d’Andrézieux-Bouthéon.

Déjà abattus par les mauvais résultats depuis un mois et demi, assommés par la gifle reçue à Angers (1-4) ce dimanche, dans le flou à cause de l’avenir incertain de leur entraîneur, Ghislain Printant, les Verts ont en plus dû affronter leurs supporters ce soir à leur retour dans le Forez.

Un comité d’accueil est en effet venu réclamer des explications aux joueurs. C’est l’emblématique capitaine Loïc Perrin qui est allé discuter avec eux. Les choses n’ont pas dégénérer mais le message est on ne peut plus clair : il va falloir du changement, et vite, dans cette ASSE qui surfe sur une horrible série de six matches victoires (deux nuls, quatre défaites).

Selon Yahoo, une réunion devrait avoir lieu entre les dirigeants stéphanois pour déterminer l’avenir de Printant. Jocelyn Gourvennec, Claude Puel et Antoine Kombouaré sont annoncés comme de possibles successeurs.

R.N.