ASSE : les joueurs restent soudés dans la tempête

ASSE : les joueurs restent soudés dans la tempête

Avant la défaite de l’ASSE à Angers (1-4) dimanche dernier, Timothée Kolodziejczak se voulait positif, en mettant en avant l’état d’esprit du groupe stéphanois.

But Saint-Etienne : Timothée, vous êtes revenu pour jouer dans l’axe mais vos premiers matches, vous avez joué sur le côté…

Timothée KOLODZIEJCZAK : oui. J’ai joué axial gauche aussi quand on a joué à trois. Mais ce n’est pas pour autant qu’on a pris moins de buts…

C’est la première chose à corriger ?

Oui. On en prend trop. C’est souvent de petites erreurs, des soucis de concentration, des choses évitables. A nous de régler ça.

Il y a un but que vous n’avez pas pu voir à la Gantoise…

(il sourit) Je l’ai vu à la télé. Sur cette action, c’est sûr qu’on aurait dû mettre le ballon en touche.

Quelle est l’ambiance dans le groupe en ce moment ?

C’est un peu dur. Les résultats sont décevants. Mais on est soudés.

« On sait qu’on n’est pas à notre place. On devrait être beaucoup plus haut vu l’effectif. Il faut faire en sorte d’être plus solides, de ne plus avoir de trous d’air. »

Le groupe vit aussi bien que la saison dernière ?

Il vit bien. Mais quand les résultats sont moins bons, il y a moins de sourires, c’est normal. On est conscients de ne pas être là où on devrait être. On se parle beaucoup. On se remet en questions.

On connait l’importance de la Coupe d’Europe pour les supporters, pour le club. Cette défaite à la Gantoise a été durement ressentie…

Elle nous a déçus nous aussi. On prend un but d’entrée, on revient à 1-1 sur une superbe frappe de Wahbi (Khazri) mais il y a ce but stupide qui nous plombe. On revient à 3-2 avec la bourde du gardien, on revient à un système à quatre où on est mieux mais on n’arrive pas à égaliser. Ce n’est pas l’entame que l’on voulait faire, évidemment.

Vous avez tendance à mieux finir vos matches…

C’est vrai. Cela montre que physiquement, on n’est pas si mal. Ce n’est pas le problème. L’état d’esprit non plus : on est combatifs.

C’est dans les têtes ?

Oui. Quand on n’a pas trop de résultats, la confiance s’est ressent. Mais on continue de travailler. On est tous dans le même bateau. On sait qu’on n’est pas à notre place. On devrait être beaucoup plus haut vu l’effectif. Il faut faire en sorte d’être plus solides, de ne plus avoir de trous d’air. Il faut être bons 90 minutes.

L'été vient de se terminer et il s'est passé beaucoup de choses à l'ASSE depuis que les dirigeants ont choisi de promouvoir Ghislain Printant pour succéder à Jean-Louis Gasset sur le banc. Parmi celles-ci, certains décisions ont pu interpeller. Tout d'horizon.

Laurent HESS

ASSE – Humeur : « Allô Jean-Louis bobo, Jean-Louis tu sais on n’est vraiment pas beaux… »

ASSE - Humeur : "Allô Jean-Louis bobo, Jean-Louis tu sais on n'est vraiment pas beaux..."

But s’est procuré l’enregistrement d’un appel téléphonique entre Bernard-Roland Caiameyer et Jean-Louis Gasset, ce lundi, au lendemain de la lourde défaite de l’ASSE à Angers (1-4).

Bernard-Roland Caiameyer : Allô Jean-Louis, comment tu vas ?

Jean-Louis Gasset : Ah bonjour président(s), ça va bien. Il fait beau à Montpellier. On profite du soleil. Et vous ?

B-R C : Nous, ici, bin… il fait beau aussi. C’est l’été indien. Il y a quand même du bon dans ce réchauffement climatique. Mais avec les courants d’air qu’il y a dans notre défense, il faut faire attention à ne pas prendre froid… D’ailleurs, tu as vu notre match à Angers ?

J-L G : Et non, j’étais à la pêche. On n’a pas vu l’heure passer, je suis rentré tard. Mais j’ai regardé le match chez les Belges l’autre jour. Ces résultats, ça m’embête pour Ghislain… 17e, ça ne rappelle pas de bons souvenirs. Et la Coupe d’Europe, on sait ce que ça représente à « Sainté »…

B-R C : Nous aussi ça nous embête beaucoup tu sais, ça ne se passe pas comme on le voudrait… Ghislain change son dispositif à chaque match mais il n’y arrive pas. D’ailleurs mercredi, contre Metz, tu lui conseillerais de mettre qui en 9 ?

J-L G : Ah bin puisque c’est vous qui m’en parlez, président(s), permettez-moi… Sur les 12 joueurs que vous avez recrutés cet été, vous auriez quand même pu prendre un 9, non ? C’est pas comme si Ghislain ne vous l’avait pas demandé !

B-R C : Mais c’est ce qu’on voulait faire le 2 septembre, mais on n’a pas réussi à se débarrasser de Diony…

J-L G : Et bin voilà, Diony, vous l’avez le 9 qui va jouer contre Metz !

B-R C : Non non, il est blessé…

J-L G : Ah bon ? Il n’a pas fait un match et il est blessé ? Sacré Loïs ! Et le Clermontois ?

B-R C : Honorat ? Il est blessé aussi.

J-L G : Ah. Quand ça veut pas, ça veut pas. Mais il a joué Honorat ?

B-R C : Non non.

J-L G : Ah bon.

B-R C : Jean-Louis ?

J-L G : Oui ?

B-R C : Donc ça va toi ?

J-L G : Bin oui pourquoi ?

B-R C : Non, non, comme ça… Tu t’es bien reposé cet été ?

J-L G : Houla oui, enfin non, je n’arrête pas ! Ma maman, les petits-enfants, les amis. Elle est active ma retraite ! Mais je suis bien. Relax Max !

B-R C : Et tu comptes prendre un peu de ton temps pour revenir nous voir ?

J-L G : Euh… Oui, je pense, bien sûr.

B-R C : Bientôt ?

J-L G : Oui, bientôt. Enfin, un de ces quatre. Pourquoi ?

B-R C : Non non, comme ça. Si tu viens tu pourras rester le temps que tu voudras tu sais. Tu es chez toi ici. Et puis tu redescendras à Montpellier quand tu voudras hein, c’était pas méchant ce qu’on t’avait dit l’autre fois. On ne le pensait pas.

J-L G : Oh mais je ne vous en veux pas vous savez. C’est de l’histoire ancienne tout ça. Enfin…, allez je dois vous laisser. J’ai un apéro-piscine. Bonne chance pour mercredi hein, allez les Verts et la bise à Ghislain ! A bientôt président(s).

Laurent HESS

ASSE : Gasset, l’homme de la situation ?

Après les deux défaites à Gand (2-3) et à Angers (1-4), le sort de Ghislain Printant semble scellé à l’ASSE. Où un retour de Jean-Louis Gasset est envisagé en interne.

Ce lundi matin, Roland Romeyer a rencontré Ghislain Printant et les cadres du vestiaire de l’ASSE, à L’Etrat, au lendemain du lourd revers subi à Angers. En Anjou, Loïc Perrin, remplaçant, a soutenu son entraîneur, mais son avenir s’est passablement assombri. Des décisions pourraient être prises, même si l’enchaînement des matches (Metz mercredi, Nîmes dimanche) complique encore un peu plus la donne. En cas de licenciement ou de démission de Printant, qui assumerait les deux matches ? Le duo d’adjoints Laurent Huard-Julien Sablé ? D’après nos informations, Bernard Caiazzo regrette le départ de Laurent Batlles, qu’il aurait aimé voir intégrer le staff de Printant et même de Jean-Louis Gasset il y a bientôt deux ans. L’ancien milieu de terrain aurait pu être une alternative aujourd’hui.

Des relations compliquées avec Romeyer

Si Printant, qui assurera le point presse d’avant match demain à L’Etrat devrait encore diriger l’équipe face à Metz, c’est bien le nom de Gasset qui ressurgit. Son ombre plane. L’ASSE était 17e de L1 à l’arrivée du Montpelliérain il y a deux ans. C’est ce classement qu’elle occupe aujourd’hui. En interne, alors que Romeyer avait dit que Printant n’était pas du tout menacé il y a une semaine, l’ancien adjoint n’apparait plus comme l’homme de la situation. Ses résultats sont catastrophiques. Gasset, qui l’avait conseillé, est effectivement une solution.

Mais un retour dans le Forez serait lié à certaines conditions. Gasset avait préféré jeter l’éponge au printemps dernier car il était fatigué du fonctionnement du club, à L’Etrat, où ses relations avec Frédéric Paquet mais aussi avec Roland Romeyer s’étaient dégradées. Pour qu’il accepte de sortir de sa retraite montpelliéraine, auprès de sa famille, Gasset aurait des demandes précises. Il ne voudrait pas travailler à nouveau avec certaines personnes en place, notamment.

Un directeur sportif pourrait débarquer

Evidemment, l’ancien adjoint de Laurent Blanc a beaucoup d’atouts, avec sa connaissance du groupe, son aura, sa grosse côte aux yeux du public. Un retour permettrait de calmer les supporters, chez qui le mécontentement a gagné du terrain, et aussi de sauver Printant, que Gasset avait lui-même recommandé à son départ. Parmi les autres techniciens libres, Claude Puel représenterait une autre option envisagée.

L’ancien monégasque (qui espérerait surtout succéder à Leonaro Jardim à l’ASM) avait déjà été approché suite au départ de Christophe Galtier mais il avait rejoint Leicester et les Verts avaient misé sur Oscar Garcia. Outre le dossier du coach, le début de saison inciterait les dirigeants stéphanois à accélérer le recrutement d’un directeur sportif, le poste étant vacant depuis le départ de Dominique Rocheteau en mai dernier. Aucun nom n’a pu filtrer, mais les pistes internes sont à écarter. La nomination d’un directeur sportif serait même une condition de Gasset pour revenir. Mais L’Equipe ayant révélé que Romeyer a demandé à Printant de partir ce matin, ce qu’a refusé ce dernier, on peut penser qu’un retour de Gasset n’a pas les faveurs de tout le monde chez les Verts…

Laurent HESS

ASSE – L’oeil de Denis Balbir : «Aux dirigeants de prendre vraiment leurs responsabilités »

ASSE – L'oeil de Denis Balbir : «Aux dirigeants de prendre vraiment leurs responsabilités »

Chaque lundi, Denis Balbir décrypte l’actualité de la Ligue 1 et des Verts. Notre consultant a voulu se fendre d’un coup de gueule après la nouvelle défaite de l’ASSE à Angers (1-4).

« Même si je vais essayer de rester mesuré par rapport au vocabulaire employé, je pense que c’est catastrophique ce qui se passe à l’AS Saint-Etienne actuellement. A Angers, les Verts ont vécu une humiliation (défaite 4-1). C’est le point d’orgue d’un début de saison très compliqué. Prendre 4-1 à Angers, cela n’aura pas été très grave si l’ASSE avait gagné contre Brest ou Toulouse à domicile et n’avait pas manqué son retour en Europe à la Gantoise. Un accident peut toujours arriver. Mais là, les choses se répètent.

On voit un Khazri qui est un fantôme depuis pas mal de temps, un Boudebouz qui ne répond pas aux attentes, un Loïc Perrin qui se fait prendre plusieurs mètres sur une action à Gand, un Moukoudi qui était certes excellent en Ligue 2 mais qui manque de repères quand le niveau s’élève… Cela pose un tas de questions.

Comme je l’ai déjà souligné, Sainté a réalisé un bon Mercato au niveau des noms mais sur le terrain, cela ne se retranscrit absolument pas. Au contraire. L’ASSE dispose d’un effectif riche quantitativement mais ne parvient pas à jouer sur deux tableaux ni à se faire violence quand il le faut. On ne peut plus se cacher derrière certaines absences défensives (Saliba, G.Silva, etc.) pour expliquer cette passe difficile. Les réactions sporadiques ne suffisent plus. Il y a tout un tas de choses à reprendre collectivement et individuellement.

« Si la faillite de l’entraîneur est réelle, ce n’est pas la seule à mes yeux »

Dimanche après-midi, j’ai vu une équipe stéphanoise perdue tactiquement, qui ne parvient pas à se trouver et qui a complètement explosé au premier grain de sable. Dans toutes les lignes, les joueurs se cherchent. Certains sont en manque de rythme car on ne les a pas aligné quand il le fallait… Et on les sort aujourd’hui pour aligner d’autres joueurs. Sur ce match, j’ai aussi vu des changements inopportuns. Je ne saisis pas toujours la cohérence. L’embellie de Dijon s’est avérée sans lendemain. Aujourd’hui, tous les supporters stéphanois ont la gueule de bois. Pour les dirigeants, c’est aussi un gros casse-tête. A eux de prendre leurs responsabilités.

Est-ce que cette période est la faillite née du choix de nommer Ghislain Printant ? Comme toujours, l’entraîneur est le premier responsable. Peut-être un peu plus dans ce cas car il y avait déjà une certaine méfiance quant à sa capacité de diriger une grande équipe comme Saint-Etienne. Maintenant j’ai trop d’amitié et d’affection pour Ghislain Printant pour ne pas venir le torpiller. D’autres s’en chargent depuis quelques jours et il le sera encore dans les jours qui viennent s’il reste au club. Comme je le répète depuis plusieurs chroniques, je n’ai pas compris certains de ses choix. Notamment ceux visant à laisser Arnaud Nordin et Robert Beric sur le banc à Geoffroy-Guichard et de les aligner à l’extérieur au casse-pipe comme à Angers ou à Marseille.

Mais si la faillite de l’entraîneur est réelle, ce n’est pas la seule à mes yeux.Le mieux se serait encore que les dirigeants se rendent comptent qu’ils sont à la tête d’un grand club et que le club est au dessus de tout. Ce n’est pas aux joueurs de décider du coach à l’intersaison. Dans quel grand club les joueurs font la loi sur le choix de l’entraîneur ? Aujourd’hui, je n’ai pas honte de le dire : le club est mal dirigé. Il y a un manque de fermeté, un manque d’implication dans le futur. On vit sur l’acquis d’une qualification européenne. Tout le monde s’est vu avec les poteaux carrés de 76… A un moment donné, il faut savoir tourner la page, taper du poing sur la table et avoir des dirigeants qui sont à la hauteur et replace les joueurs à leur vrai place.

« Saint-Etienne n’est pas un club qui se bricole, c’est un club où il faut construire »

On ne peut pas passer la main de Jean-Louis Gasset, qui avait fait un excellent travail, de cette façon. Pour moi, ce ne sont pas les capacités de Ghislain Printant qui sont en cause mais la manière de faire qui est à la base de tout. C’est déjà difficile d’être dirigé par deux présidents qui ne s’entendent pas pour ne pas accumuler d’autres erreurs en cédant à la facilité et aux joueurs… Tout le monde le sait : il y a des divergences de vue en continu entre Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Et qu’on ne vienne pas me dire que ce ne sont que des rumeurs ! Comment expliquer que Paquet ou Rocheteau soit parti ? On va me dire que Rocheteau était fatigué et qu’il voulait se remettre au golf ou à la guitare ? A un moment donné, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons. Et surtout pas les supporters de Saint-Etienne qui se saignent comme nulle part ailleurs pour leur club… Aux dirigeants de prendre vraiment leurs responsabilités.

Un retour de Jean-Louis Gasset peut-il changer la donne ? Mais vous croyez qu’il va faire des miracles ? Peut-être, il l’a déjà fait une fois… Mais à un moment donné, il faut tourner la page, sortir de cette petite famille. Arrêtons de bricoler ! Saint-Etienne n’est pas un club qui se bricole, c’est un club où il faut construire. Une histoire a été construite par des gens comme Robert Herbin ou le président Rocher. On est en train de la galvauder et c’est une honte ! »

Recueilli par Alexandre CORBOZ

ASSE : enfin une bonne nouvelle pour Printant !

ASSE : enfin une bonne nouvelle pour Printant !

Si Ghislain Printant, très contesté à l’ASSE, n’a pas dirigé la séance d’entraînement matinale à L’Etrat, celle-ci a vu le retour de William Saliba.

Le retour de William Saliba se précise et c’est bien sûr une bonne nouvelle pour l’ASSE, qui vient d’encaisser 7 buts en deux matches la semaine dernière. Victime d’une pubalgie, le jeune défenseur était parti se soigner à Arsenal mais il a effectué son retour à L’Etrat ce matin, à l’entraînement.

Saliba est de retour, mais Honorat s’est blessé

En revanche, Didier Bigard révèle que Franck Honorat, arrivé cet été en provenance de Clermont, a dû quitter ses coéquipiers. Il souffrirait d’une cheville. L’attaquant joue de malchance puisqu’il avait dû se faire opérer de la mâchoire suite à un choc lors de son premier match sous le maillot vert, le mois dernier, avec la réserve.

Laurent HESS

ASSE : Romeyer a changé son fusil d’épaule pour Printant

Dans Le Progrès, Roland Romeyer était monté au créneau lundi dernier pour affirmer que le début de saison poussif de l’ASSE ne remettait pas en cause l’avenir de Ghislain Printant sur le banc. Mais c’était avant les défaites à Gand (2-3) et à Angers (1-4)…

Avant le match ASSE-Toulouse (2-2), Roland Romeyer avait rencontré les joueurs stéphanois pour leur rappeler leurs bons devoirs. Et après le match nul concédé face aux Toulousains, le président du Directoire avait accordé un entretien au Progrès pour conforter Ghislain Printant. « Ghislain Printant fragilisé ? Pas du tout, avait-il soutenu. Comme les joueurs, il est frustré par les derniers résultats. Mais j’accorde une grande confiance à Ghislain Printant et son staff ». Si le début de saison des Verts n’est pas à la hauteur des attentes, Romeyer demandait donc du temps, de la patience.

« Je ne suis pas inquiet »

« Il est prématuré de faire un bilan. La saison dernière, à la même époque, on avait seulement un point de plus. Cela ne nous a pas empêchés de finir quatrième avec 66 points. Je ne suis pas inquiet. On va jouer les quatre compétitions à fond. L’ADN du club c’est de pouvoir disputer une coupe d’Europe chaque saison. Il faut tout faire pour y arriver. Mais cette saison, huit ou neuf équipes peuvent jouer le top 5. Paris, Lyon… Monaco va revenir, l’OM sera dans la course. Nice et Rennes se sont bien renforcés. Il va y avoir une grosse concurrence. »

« Le meilleur effectif depuis 2004 »

Selon lui, l’ASSE a bien travaillé cet été, sous la houlette du duo Printant-Wantier. « On a pris des risques. On a mis tout ce que l’on pouvait pour bâtir le groupe le plus compétitif possible. Celui-ci a été profondément renouvelé. Il est important et de qualité. Les postes sont doublés. Il s’agit pour moi du meilleur effectif que l’on ait eu depuis que je suis arrivé en 2004. Il faut maintenant apprendre aux joueurs à travailler ensemble. Mais je suis confiant. J’ai discuté avec les cadres, ils sont tous optimistes. 109 millions d’euros de dépenses, c’est historique. On a élaboré un budget ambitieux. Depuis 2015, il est en augmentation de près de 40 %. La masse salariale, par exemple, a, elle, augmenté de plus de 40 %. On a fait des efforts. Les enjeux sportifs et financiers sont importants. C’est lourd. »

Mais lourds, les revers de la semaine passée l’ont été également, avec l’entrée en lice ratée en Ligue Europa à La Gantoise (2-3) et le lourd revers à Angers (1-4). A tel point que la position de Romeyer sur Printant a changé, L’Equipe révélant que lors d’un entretien ce matin à l’Etrat, le président du Directoire a invité le Montpelliérain à quitter le club. Celui-ci a refusé la demande et il devrait être encore présent sur le banc mercredi contre le FC Metz. Le service communication du club vient en tout cas d’indiquer qu’il assurerait le point-presse d’avant match à L’Etrat, demain.

Laurent HESS

Nouvelle blessure pour Honorat ?

Nouvelle blessure pour Honorat ?

Décidément, Franck Honorat vit un début de saison très compliqué. La recrue stéphanoise qui s’est illustrée en Ligue 2 la saison dernière avec 10 passes décisives et 4 buts en 35 matchs avait notamment été touchée à la machoire lors d’un match avec la réserve. Aujourd’hui, à l’entrainement, le milieu de terrain a quitté la séance, blessé à la cheville. Youssouf et M’Vila l’ont ramené aux vestiaires.