Bonnevay (adjoint de Puel) : « Soit on va à Monaco, soit à Saint-Étienne »

Bonnevay (adjoint de Puel) : « Soit on va à Monaco, soit à Saint-Étienne »

Annoncé depuis quelques jours comme possible successeur de Ghislain Printant dans le Forez, Claude Puel semble plus proche que jamais de l’ASSE. En effet, son adjoint à Leicester, Jacky Bonnevay, a fait des déclarations intéressantes concernant Saint-Étienne hier matin aux Sénioriales de Nîmes comme le rapporte nos confrères de Poteaux-Carrés.

Monaco ou les Verts ?

« Depuis que nous avons quitté Leicester, nous continuons d’échanger très régulièrement avec Claude. Il y a eu beaucoup de contacts, avec des sélections africaines ou asiatiques, mais aussi avec des clubs européens comme récemment le Zenith Saint-Petersbourg. En France, soit on va à Monaco, soit on va à Saint-Étienne. Claude est un grand ami du Prince Albert mais je ne sais pas si ce club souhaite changer d’entraîneur. »

Puel, un homme de poigne, intéressé par l’ASSE

« Je pense que Claude a les valeurs qui correspondent aux valeurs de l’ASSE. C’est un travailleur, pas un bling bling. Il est exigeant et sait ce qu’il veut. C’est un gars qui sait se faire respecter, il ne faut pas le faire chier, il l’a d’ailleurs montré avec Aulas. Claude suit comme moi avec attention beaucoup de matches, notamment ceux des Verts. Si ça se fait, il aura déjà une idée très précise de l’effectif. Il connaît déjà Mathieu Debuchy et Yohan Cabaye pour les avoir eus à Lille. Je crois qu’il a également côtoyé brièvement Julien Sablé à Nice. Claude a une solide expérience, il a un palmarès, l’ASSE l’intéresse car c’est une institution et que l’équipe vaut mieux que ce qu’elle a montré depuis le début de saison. »

Prudence avec les différentes pistes

« Je ne sais pas si la piste Jean-Louis Gasset est toujours d’actualité. L’expérience m’a a appris à être prudent et à me méfier de ce que disent les journaux. Quand L’Équipe commence son article en disant que Claude est dans une île dorée, t’as l’impression que c’est un mec bling-bling alors que Claude n’est pas du tout comme ça. »

Pas présent face à Metz mercredi dernier

« Le quotidien régional (ndlr : Le Progrès) a prétendu que j’étais à Geoffroy-Guichard mercredi contre Metz alors que je suivais le match depuis chez moi. Ma mère, qui lit le journal à Roanne m’a dit « pourquoi tu n’es pas venue me voir ? » Je devais avoir un sosie dans le Chaudron… Par contre je serai bien là au match à Nîmes ! »

crédit photo : ogcnice.com

[Bulletin de notes] Une victoire au forceps #NOASSE

[Bulletin de notes] Une victoire au forceps #NOASSE

Les verts se déplaçaient chez les crocos pour tenter de relancer la machine…

Ghislain Printant est toujours sur le banc pour ce match qui semble bien être son dernier sous sa direction, Puel semblant être la piste privilégiée pour le remplacer. Sur le terrain, un 4-4-2 marqué par l’absence de Ruffier et d’un vrai n°9.

Le début du match donne le ton sur la difficulté de se déplacer en terre nîmoise surtout dans la spirale négative qu’est celle de Saint-Etienne en ce moment. Les verts ne parviennent pas à poser le pied sur le ballon et subissent les offensives maladroite des rouge et blanc. L’emblématique Jessy Moulin répond présent et réalise un excellent intérim en l’absence de Stéphane Ruffier. Le portier sauve les meubles et permet à des verts, très faibles dans tout les domaines du jeu, de garder espoir dans cette rencontre. Le retour au vestiaire se fait sur le score quasi-miraculeux de 0-0 mais les nîmois semblent surclasser leurs adversaires.

La seconde période est lancée avec l’entrée de Youssouf qui remplace un Cabaye peu inspiré mais surtout blessé au genou gauche. Les verts semblent montrer un un visage un peu plus encourageant et mettent plus de rythme dans le jeu grâce à la fougue de Youssouf. Cependant, les offensives sont timides et aucune des deux équipes ne semble pouvoir prendre le dessus sur l’autre. Or, c’est sur coup de pied arrêté que la solution va se créer. 68′ minute, Debuchy est trouvé sur corner et délivre le peuple vert. Les nîmois tentent de réagir mais laissent des espaces qui permettent aux verts de contrer.

C’était sans compter sur la faute absurde commise par Hamouma à la 74′ minute au pied du poteau de corner adverse, l’ancien caennais se fait sanctionner d’un second carton jaune, les verts vont devoir finir à 10. Cependant les verts tiennent tant bien que mal et réussissent à s’imposer aux Costières. Une victoire sur le plus petit des scores, dans la souffrance, mais qui fait le plus grand bien au mental. A noter qu’il s’agit ici du premier match sans encaisser de but de la saison pour les stéphanois.

Les notes :

Moulin (9) : Auteur d’un match de très grande classe, le légendaire gardien n°2 de l’ASSE a encore prouvé qu’il était capable de réponde présent quand on a besoin de lui.

Debuchy (7) : Parfois un peu juste défensivement, l’ancien gunner a montré une grande force mentale et s’est finalement montré plus que décisif. Buteur à la 68′ minute, il a aussi sauvé les siens quelques minutes plus tard d’un improbable sauvetage à quelques centimètres des buts stéphanois.

Perrin (5) : Auteur d’une première mi-temps catastrophique, le capitaine stéphanois a su relever la tête en réalisant une second mi-temps de haut vol.

Moukoudi (6) : Solide tout le long du match, l’imposant défenseur central a su faire parler son physique et a été plutôt juste dans ses interventions.

Kolo (3) : L’ancien des Tigres a encore réalisé une prestation très décevante. Il a été martyrisé par le talentueux Zinédine Ferhat durant toute la rencontre et n’a pas su apporter la sérénité qui le caractérisait tant la saison dernière. Sa préparation physique semble insuffisante et il ne semble pas être prêt à disputer des rencontres en tant que titulaire.

M’Vila (4) : Encore une fois, l’international français n’a pas su contrôler l’entre-jeu et n’arrive définitivement pas à montrer la justesse technique qu’il dégageait la saison précédente. Le joueur ne semble pas prêt physiquement à moins que le vrai problème soit plus au niveau du mental tant il semble ne pas se donner à son maximum.

Cabaye (3) : Le dernier arrivant dans le Forez n’a pas réussi à s’imposer au milieu et n’a que très peu apporté à ses coéquipiers. Remplacé à la mi-temps par Youssouf (6) qui a apporté son envie et sa justesse technique au milieu de terrain stéphanois.

Hamouma (1) : Très peu inspiré durant tout le match, le n°21 a laissé ses coéquipiers à 10 en se faisant expulser suite à un premier carton jaune évitable à cause d’une contestation et un second carton jaune à la 76′ minute après une faute absurde au plus loin de la surface stéphanoise.

Khazri (3) : A l’image de M’Vila, le joueur n’est clairement pas prêt sur le plan physique et son envie sur le terrain semble assez faible.

Nordin (5) : Trop juste techniquement, le jeune ailier stéphanois a tout de même été le seul joueur de champs lors de la première mi-temps à montrer un minimum d’envie sur la pelouse.

Bouanga (3) : L’ancien nîmois n’a pas brillé pour son retour au Stade des Costières. L’ailier n’a pas su trouver les espaces et faire les appels nécessaire pour mettre en difficulté la défense des crocos.

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Les notes du miracle des Costières

Les notes du miracle des Costières

Grâce à un Jessy Moulin impérial et malgré le carton rouge reçu par Hamouma en deuxième période, les Stéphanois arrachent les 3 points sur un but de Debuchy et se donnent de l’air avant une semaine chargée (Wolsburg, Lyon).

Les notes

Jessy Moulin (8) : Première titularisation pour l’habituel gardien numéro 2 et première clean sheet de la saison obtenue pour l’ASSE. Bien aidé par le manque de réussite des attaquants nîmois, Moulin a permis à l’équipe de rester en vie tout au long du match grâce à des arrêts sur sa ligne et une solide présence dans sa surface. Homme du match.

Mathieu Debuchy (6) : Après une première période très compliqué dans son couloir, Debuchy est petit à petit revenu dans son match au retour des vestiaires. Le but qu’il inscrit à la 68e permet aux Verts de ramener 3 points inespérés.

Loïc Perrin (4) : A la dérive en première mi-temps, aussi bien dans les duels aérien qu’au sol, Perrin continue d’inquiéter. A l’image de l’équipe il a su hausser son niveau en fin de match mais on sent un joueur fatigué et vieillissant.

Harold Moukoudi (5) : Peu aidé par son capitaine en charnière centrale, l’ancien Havrais a même du s’employer à plusieurs reprises pour rattraper les erreurs de ses coéquipiers. Des conditions peu propices pour un joueur sérieux mais encore en manque de repères.

Timothée Kolodziejczak (4) : Sensiblement meilleur que Debuchy dans ses interventions, Kolodziejczak a manqué de sérennité dans ses interventions et certains de ses dégagements hasardeux auraient pu coûter cher à l’ASSE.

Yohan Cabaye (2) : Dépassé, Cabaye n’a ni réussi à récupérer des ballons dans l’entre-jeu ni à proposer des passes vers l’avant. Son remplacement sur blessure à la mi-temps a permis à l’équipe de gagner en volume de jeu.

Zaydou Youssouf (7) : Entré à la mi-temps à la place de Cabaye, l’ancien bordelais a apporté une réelle fraicheur, capable de récupérer des ballons hauts et de lancer les attaquants en profondeur. Il manque de prêt le 2e but sur une remise d’Abi en fin de match. Un demi-match très prometteur.

Yann M’Vila (3) : Malgré quelques placements défensifs bien sentis, M’Vila a encore une fois flotter au-dessus du match pendant 90min, sans le moindre impact dans le jeu stéphanois. Largement insuffisant pour un joueur de sa trempe.

Denis Bouanga (4) : Volontaire, l’ancien nîmois a tenté plusieurs frappes au cours du match. Malgré l’envie, sa performance reste très timide, à l’image de toute l’équipe.

Romain Hamouma (1) : Contrairement à ses derniers matchs, Hamouma n’a été que le fantôme de lui même aujourd’hui, incapable de récupérer des ballons pour les porter vers l’avant. Il finit par obtenir un carton rouge à la 74e pour un tacle inutile dans la surface adverse et laisse ainsi son équipe à 10 pendant 20 min. Il manquera également le derby la semaine prochaine. Irresponsable.

Arnaud Nordin (6) : Seul joueur à avoir tenté de joueur vers l’avant en première mi-temps, ses qualités de percussions pourraient être davantage mises à profit si l’équipe produisait plus de jeu offensif.

Wahbi Khazri (2) : Nonchalant, imprécis sur coup de pied arrêté, le tunisien ne semblait pas vouloir joueur au foot aujourd’hui. Inexistant en attaque, il n’a pas fait non plus d’efforts défensifs pour aider son équipe.

Remplaçants non notés : Charles Abi a remplacé Khazri à la 78e et a su profiter de ses quelques ballons touchés pour percuter vers l’avant, à l’instar de ce contre à la 87e qui aurait pu se transformer en but avec un peu plus de justesse dans la dernière passe. Nordin a cédé sa place à William Saliba à la 87e, qui marque ainsi son retour sur les terrains, sans que son temps de jeu ne permette d’évaluer sa performance.

Ghislain Printant : Malgré les performances des dernières semaines, Printant a reconduit un onze habituel. La première mi-temps a une nouvelle fois montré l’absence totale de jeu collectif dans cette équipe. Les changements de seconde période ont apporté un peu de qualité à une équipe sensiblement plus conquérante. Si la victoire est miraculeuse, c’est avant tout un immense soulagement pour un entraîneur critiqué de toute part mais dont la valeur humaine et le dévouement ne font pas débat. Printant réalisait probablement aujourd’hui son dernier match sur le banc stéphanois.

Avant-match #NOASSE : par orgueil !

Avant-match #NOASSE : par orgueil !

Le contexte : faire front

Comme l’a dit Yohan Cabaye en conférence de presse hier samedi, les Verts doivent rester solidaires et faire front à la situation sportive délicate. Ghislain Printant et ses hommes se sont en effet réveillés à la dernière place de Ligue 1 Conforama après la victoire de Dijon hier à Reims. Un « manque de points » que le technicien espère combler en partie, dès ce dimanche après-midi (17h), aux Costières, une enceinte qui a tout de même vu les Nîmois remporter leurs deux dernières rencontres (3-0 contre Brest puis 1-0 contre Toulouse). L’opération ne sera pas simple.

Le groupe

8 joueurs demeurent indisponibles pour cette 8e journée de Ligue 1 Conforama. Coach Printant a composé un groupe de 19 joueurs dont 3 gardiens parmi lesquels figure Jessy Moulin. Le portier s’était blessé en Belgique quelques heures avant la confrontation face à Gand, la semaine dernière. Il effectue son retour dans le groupe ce week-end et postule à une place de titulaire, Stéphane Ruffier étant toujours sur le flanc. 

L’adversaire : à l’aise à la maison

Si le Nîmes Olympique de Bernard Blaquart voyage mal, les Crocos sont plutôt à l’aise chez eux, au stade des Costières. Après avoir manqué leur première à domicile contre Nice (1-2), ils se sont ensuite montrés impériaux contre Brest (3-0) puis Toulouse (1-0). Poussés par leur public, les locaux ont marqué lors de leurs 12 derniers matchs à domicile en Ligue 1 Conforama, leur plus longue série depuis 1979 dans l’élite.

La stat’

19

L’AS Saint-Étienne est invaincue contre le Nîmes Olympique en Ligue 1 Conforama depuis le 4 octobre 1975 et une victoire du NO par deux buts à zéro. Depuis, 19 rencontres se sont disputées dans le Gard. 11 se sont soldées par une victoire forézienne et 8 par un partage des points. Si la série pouvait s’incrémenter…

La décla’

Hier dimanche, à la veille de la rencontre face à Nîmes, Yohan Cabaye a, en conférence de presse, témoigné de la volonté des Verts de mettre fin à la spirale actuelle.

Où voir le match ?

Diffusée sur beIN Sports, la rencontre débutera à 17h. Comme pour tous les matches de l’ASSE, deux lives vous seront proposés : le live texte sur ASSE.fr ainsi qu’un live tweet sur Twitter.

Pour vibrer entre supporters, le mieux est encore de vous rendre au Chaudron Vert, situé tout près du stade Geoffroy-Guichard. Le restaurant officiel des Verts vous ouvrira ses portes pour assister à la rencontre.

Le Chaudron Vert

23 rue des Trois Glorieuses
42000 Saint-Étienne

Tél. 04 77 74 23 18

JOUR-Ju : une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

JOUR-Ju : une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

Le match contre Metz aurait pu enrayer cette satanée machine à mauvais résultats mais au lieu de ça, cette nouvelle défaite nous pousse encore un peu plus loin dans la crise. Beaucoup de choses ont été écrites depuis mercredi soir. Mais à l’heure de se déplacer à Nîmes, je me permets d’imaginer une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

En ce grave dimanche matin, je suis retombé sur une lettre sacrée (un tweet quoi) datant de vendredi matin. L’AS Saint-Etienne m’annonçait que Stéphane Ruffier venait d’avoir 33 ans. J’ai d’abord eu une réaction somme toute assez classique :
– Oh ma couille !! Bon anniv’ la Ruff’ !
De prime abord donc, je n’ai pas fait le lien mais c’est en me servant un deuxième bol de Chocapic que tout est devenu très clair…
Date de création du club…1933…Ruffier vient d’avoir 33 ans…Nom de dieu l’âge du christ ! Hurlais-je, incapable de réprimer mes cris, ni de mettre des majuscules à ce qui reste pour moi des hypothèses foutrement obsolètes.
A partir de là, tout est allé très vite. Quel âge ont eu Perrin, Debuchy et Cabaye : 33 ans. Outre le fait qu’à un moment il fallait quand même bien se douter qu’ils ne pourraient plus courir comme des gazelles, le nombre 33 était bien encore présent !
Oui mais, si c’est Ghislain Printant le problème, il devrait bien y avoir un lien avec lui aussi. On ne peut pas se trainer une guigne pareille sans avoir heurté les astres à un moment donné. J’ai alors fait des recherches et devinez donc quel âge avait Ghislain Printant le soir du 12 mai 1976 à l’Hampden Park de Glasgow…

– Non ?!

Si, mes biens chers frères, il avait 33 ans.
Mais je suis allé plus loin encore !
Outre le fait que je publie cette chronique un dimanche à 10h (je vous laisse mettre France 2 et me dire ce que vous voyez à l’écran…coïncidence ?), c’est le fruit d’un travail de longue haleine qui m’a définitivement ouvert les yeux et donné envie de répandre la bonne et pourtant si inquiétante parole. Ecoutez-plutôt…
Qu’obtient-on en mélangeant les lettres des noms CAIAZZO et ROMEYER ? Alors, dans un premier temps, pas grand chose sinon CROMAYOZZIERAE. Mais je vous laisse reprendre seulement les premières lettres de leurs noms respectifs : CA-ROM. Paf ! Et qu’est-ce que le carom ? C’est un jeu essentiellement pratiqué par qui ?
Oh putain, on a été ensorcelé par des gitans* ! Nous sommes maudits, c’est le mauvais oeil et c’est tout ! Mais enfin, réveillez-vous ! vous ne comprenez donc pas ?!…

Donc c’est bon, on peut laisser Ghislain sur le banc, ne plus avoir de Directeur Sportif, supporter des gars qui ne savent plus faire une passe sans trébucher et s’accommoder d’avoir deux présidents qui se contredisent jusqu’à plus soif, de toute façon, on ira tous en enfer !

Le match dans le match

Retrouvons un peu de sérieux pour nous pencher sur le match de cet après-midi. Alors bien sûr, sur le papier, le Nîmes Olympique ne devraient pas nous inspirer grande crainte. Oui mais voilà, nous connaissons tous (trop bien) notre niveau actuel, plus que jamais inhérent au mental de nos troupes. Et puisqu’il s’agit de mental, j’ai bien peur qu’un déplacement dans la ferveur du stade des Costières ne soit pas exactement ce qu’il nous faut en ce moment.

Alors, je me garderai bien cette fois-ci de faire le moindre pronostique mais les nîmois restent sur deux victoires consécutives à domicile et possèdent de bonnes individualités. De leur effectif, je ressortirai l’excellent passeur Zinedine Ferhat (2 passes décisives depuis le début de saison). Ce jeune homme sait centrer…et nous ne savons apparemment plus sauter.
De notre côté, nous espérons tous que Denis Bouanga, son pendant sur l’aile de l’attaque stéphanoise, ait dans l’idée de jouer un mauvais tour à ses anciens coéquipiers. N’hésite surtout pas Denis.

La causerie d’avant-match

« Bon, les gars, on reprend tout à zéro. Je vous aime bien. Vous le savez que je vous aime bien ?
Je vous en ai beaucoup voulu…mais il faut savoir pardonner. Et puis l’heure n’est plus aux reproches. On a un match à jouer et à gagner, ensemble. On a une institution à sauver, ensemble.
Je serai sur le banc cet après-midi…au moins cet après-midi. Vous savez, cette situation, je la connais. Beaucoup d’entraineurs sont passés par là. Je l’avais envisagé. Dans ce métier, il faut tout envisager.

Voilà…demain, on ne sait pas, demain, on verra.
Moi, on ne me dit rien. C’est particulier ici quand même… Ce serait Puel. Je le connais un peu Claude Puel…c’est pas un rigolo, les p’tits gars, hein. Pour le dérider, il va falloir au moins lui marcher sur les godasses avec vos crampons !…mais c’est un bon entraineur, un bon technicien.
Il va vous demander plus d’efforts, vous le savez ça ? Avec Laurent et Juju, on a essayé de vous les demander, ces efforts, mais ça n’a pas marché. J’espère qu’il saura vous les demander, lui, de la bonne façon. Jean-Louis savait…

On a discuté cette semaine et je vous ai entendu. J’ai entendu la frustration, la peine et même la honte. Mais je retiens aussi la solidarité, la détermination, l’envie de mieux faire. Il va falloir que les actes prennent plus de place que les mots maintenant.
Pour autant j’avais promis des choix forts et je n’ai qu’une parole. Wahbi, Riyad, Yann, vous ne débuterez pas ce match.
On va repartir sur des bases que tout footballeur connait. Le 4-4-2, mes enfants, on n’a jamais fait mieux pour retrouver son football.

On part donc sur Stefan dans les buts. Une défense à 4 avec Mathieu, Loïc, Harold et Kolo. Et puis un milieu avec Yohan et Youssouf à la récupération, Romain et Denis sur les côtés. Devant, on va jouer avec deux pointes : Robert en attaquant pivot et Charles pour tourner autour de lui. Oui je sais, il n’a pas vingt ans. Puel arrive mes loulous, il va falloir vous habituer. »

* Pas la peine de me tomber dessus, je n’ai rien contre la communauté gitane, c’est pour la blague. Et je sais très bien que le carom est un jeu pratiqué plutôt en Inde, mais alors la vanne ne fonctionnait plus. En plus, je suis sûr que c’est super bon, les hérissons**.
** C’est pour rire, ça va !!

Crédit photo : Icon Sport

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Les Ultras s'invitent en conférence de presse et exigent un retrait de Caïazzo et Romeyer

Les Ultras s'invitent en conférence de presse et exigent un retrait de Caïazzo et Romeyer

Surprise hier après-midi. Peu avant que Yoahn Cabaye et Ghislain Printant se présentent pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match, ce sont une trentaine de membres des Green Angels 92 (officiellement auto-dissous) ont pénétré dans la salle de presse. Deux d’entre-eux ont lu un communiqué adressé aux deux présidents de l’ASSE.

Le communiqué des Green Angels 92

Aujourd’hui, l’AS Saint-Étienne est 19e de Ligue 1. Si nous sommes là devant vous, c’est que la situation ne peut plus durer. Joueurs, staff, entraîneur ont été mis devant leurs responsabilités, dès le retour du déplacement à Angers. Il n’appartient maintenant qu’à eux de montrer un minimum de fierté et de révolte face à cette situation. Ils le savent, notre soutien sera indéfectible du moment qu’ils mouillent le maillot vert.
Mais le mal qui ronge notre club ne se trouve pas sur le terrain ni sur le banc de touche. Il est bien plus profond et dure déjà depuis 15 ans. En quinze années, nous l’accordons, le club a été redressé financièrement. Mais que dire du bilan sportif ? Une maigre coupe qui n’existera bientôt plus, des qualifications européennes illusoires, et de nombreuses humiliations face à l’ennemi juré. Christophe Galtier aura été l’arbre qui cache la forêt.
Depuis son départ, 4 entraîneurs différents se sont succédés sur notre banc de touche en 2 ans. Désormais deux choses qui séparent l’AS Saint-Étienne des autres clubs français : son palmarès bien sûr, mais aussi son organisation ridicule. Deux actionnaires-présidents, un directoire, un conseil de surveillance et pas de directeur sportif.
Qu’importe le prestige ou l’expérience du staff, de Frédéric Paquet à JL Gasset, le constat est le même. Tous deux sont partis à cause de l’incompétence de deux personnes : Bernard Caiazzo et Roland Romeyer.
Tous se plaignent des mêmes maux : des désaccords permanents, des présidents ne supportant pas qu’on leur fasse de l’ombre et surtout, ne dialoguant même pas entre eux. Il n’est plus possible que les décisions sportives les plus importantes de notre club soient gérées par deux personnes différentes, avec deux visions complètement opposées.
En ce moment même, le grand cirque médiatique a repris : quand l’un dit blanc à un média, l’autre dit noir au média concurrent. L’AS Saint-Étienne est pris en otage par ces guerres de pouvoir.
L’un habite à Paris, passant plus de temps sur les plateaux télés qu’à Geoffroy Guichard, l’autre se dit trop fatigué et à bout de souffle pour gérer le club et au final, ni l’un ni l’autre ne tiennent les rênes quand le club s’enfonce.
À chaque fois que leur départ est réclamé, la réponse est la même, si quelqu’un arrive avec des garanties suffisantes, le club sera vendu puis pour quelques millions de droits TV, nos deux actionnaires continuent de s’accrocher au club comme des sangsues. Nous soutenons le fait que l’ASSE ne peut être vendue qu’à un repreneur sérieux, partageant les valeurs du club, mais cela va prendre du temps. Et du temps, l’AS Saint-Étienne n’en a plus.
Aujourd’hui, c’est un retrait sportif et médiatique de Bernard Caiazzo et Roland Romeyer que nous réclamons.
Nous exigeons aujourd’hui que nos présidents redeviennent des actionnaires et seulement des actionnaires. Eux qui n’ont qu’une vision entrepreneuriale de l’ASSE, qu’il l’assume, en nommant un Président Directeur général avec une carte blanche en matière sportive comme administrative. De cette façon, ils pourront enfin se consacrer pleinement à la vente du club.
Roland Romeyer et Bernard Caiazzo doivent définitivement abandonner le quotidien sportif de l’AS Saint-Étienne, car la mascarade n’a que trop durée. Si le ridicule ne tue pas, il a déjà bien trop dégradé l’image du club étoilé. Le retour au calme ne passera pas par le licenciement de fusibles, mais uniquement par une restructuration profonde du club, et cela passe par le retrait de ces deux parasites. Si cette gestion perdure, l’ASSE tombera dans les oubliettes du football français, et ce dans un futur proche.
Ce club nous l’aimons plus que tout, comme des centaines de milliers de personnes, et pour chacun d’entre nous il n’est plus supportable de le voir dans une telle situation. Nous demandons donc à Bernard Caiazzo et Roland Romeyer de prendre leurs responsabilités, pour le bien de l’AS Saint-Etienne.
ALLEZ LES VERTS 
PARTOUT TOUJOURS
Crédit photo : © Radio France – Margaux Caroff

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#NOASSE Le groupe

Gardiens de but

1.Théo VERMOT; 30.Jessy MOULIN; 40.Stefan BAJIC.

Défenseurs

2.Harold MOUKOUDI; 4.William SALIBA; 5.Timothée KOLODZIEJCZAK; 13.Miguel TRAUCO; 24.Loïc PERRIN; 26.Mathieu DEBUCHY.

Milieux de terrain

6.Yann M’VILA; 7.Ryad BOUDEBOUZ; 28.Zaydou YOUSSOUF; 29.Yohan CABAYE.

Attaquants

10.Wahbi KHAZRI; 18.Arnaud NORDIN; 20.Denis BOUANGA; 21.Romain HAMOUMA; 27.Robert BERIC; Charles ABI.

ASSE : pourquoi Puel est une meilleure idée que Gasset

ASSE - Mercato : la piste Claude Puel se confirme

Claude Puel devrait être nommé entraîneur de l’ASSE la semaine prochaine. Un retour de Jean-Louis Gasset était également pressenti.

Demain à Nîmes, Ghislain Printant devrait diriger son dernier match comme entraîneur de l’AS Saint-Etienne. L’ancien adjoint de Jean-Louis Gasset ne faisait pas l’unanimité dès le départ et les mauvais résultats n’ont rien arrangé à la situation. Pour Ludovic Obraniak, c’est une très bonne chose que le président stéphanois, Roland Romeyer, ait choisi Claude Puel plutôt que Gasset pour prendre la suite.

« Puel à Sainté, c’est une occasion en or. Avoir un entraîneur de la qualité de Puel, libre sur le marché, c’est une aubaine, c’est quasi inespéré. C’est une très bonne opportunité pour l’ASSE. Je suis content que Romeyer impose ses idées. Ça aurait été une erreur de faire revenir Gasset. »

« Avec Puel, l’ASSE aura un projet un peu plus stable. C’est un formidable bâtisseur, un formateur aussi. Il a réussi à Lille, à Nice. Puel, c’est la compétition, la rigueur. Et ça colle parfaitement à l’image de Sainté, avec le travail et l’humilité. Il va aussi retrouver Debuchy et Cabaye. »

Yohan Cabaye : « C’est dans ces situations où on voit le caractère des hommes »

Yohan Cabaye : « C’est dans ces situations où on voit le caractère des hommes »

Présent en conférence de presse d’avant-match, Yohan Cabaye a partagé son état d’esprit et celui du groupe avant de rencontrer Nîmes ce dimanche.

L’ancien international français a voulu insister sur le besoin impératif d’engagement total de la part de la part du groupe : « Dans ces moments difficiles, il faut se réfugier dans le travail. C’est en restant solidaires entre nous et avec le coach qu’on s’en sortira. Ça passe par un investissement sans faille. Ce sont dans ces situations-là qu’on voit le caractère des hommes.« 

« Un investissement sans faille »

Interrogé sur les raisons de cette entame de championnat catastrophique, le milieu de terrain a voulu souligner la volonté du groupe à sortir de cette situation : « À chaque match, on entre sur le terrain pour tout donner. Malheureusement la réussite nous fuit. Il ne faut rien lâcher et garder confiance. Se retourner sur notre parcours ne va pas nous aider (…). Ça passera par un investissement sans faille. »

Concernant les prochains matchs qui attendent les Verts (face à Nîmes, Lyon et Wolsburg), Cabaye a fait le constat lucide qui s’impose : « Ça sera très compliqué mais on va répondre présent, faire notre boulot du mieux possible, et dès demain. On est des professionnels. On peut louper des gestes sur le terrain, mais on ne peut pas se manquer dans l’investissement.« 

A titre personnel, Cabaye s’est dit prêt à jouer le rôle de relai de l’entraîneur : « S’il faut intervenir et parler dans le groupe, il n’y aura aucun problème ».

crédit photo : foot01.com

#NOASSE : Retour de Jessy Moulin dans le groupe !

#NOASSE : Retour de Jessy Moulin dans le groupe !

Ghislain Printant a fait le choix de ses armes pour une rencontre qui devrait être la dernière du technicien passé par Bastia. Il disposera de Jessy Moulin, remis de sa blessure, tout comme William Saliba.

Gardiens de but

1.Théo VERMOT; 30.Jessy MOULIN; 40.Stefan BAJIC.

Défenseurs

2.Harold MOUKOUDI; 4.William SALIBA; 5.Timothée KOLODZIEJCZAK; 13.Miguel TRAUCO; 24.Loïc PERRIN; 26.Mathieu DEBUCHY.

Milieux de terrain

6.Yann M’VILA; 7.Ryad BOUDEBOUZ; 28.Zaydou YOUSSOUF; 29.Yohan CABAYE.

Attaquants

10.Wahbi KHAZRI; 18.Arnaud NORDIN; 20.Denis BOUANGA; 21.Romain HAMOUMA; 27.Robert BERIC; Charles ABI.

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