ASSE : Ruffier forfait pour Wolfsburg et le derby face à l’OL ?

ASSE : Ruffier forfait pour Wolfsburg et le derby face à l'OL ?

Selon Didier Bigard, Stéphane Ruffier a de grandes chances d’être forfait pour les deux prochaines rencontres de l’ASSE.

Touché à la main gauche, Stéphane Ruffier avait été contraint de déclarer forfait pour la rencontre entre l’ASSE et Nîmes (1-0). Une situation qui pourrait perdurer à en croire Didier Bigard.

Ancien responsable des Sports du Progrès qui nous gratifie chaque semaine de son expertise, le journaliste a annoncé sur son compte Twitter que Ruffier pourrait louper les deux prochains matchs des Verts. Contre Wolfsburg et donc pour le derby face à l’OL, c’est Jessy Moulin qui devrait garder la cage verte.

ASSE – L’oeil de Denis Balbir : « Le derby, le match le plus important de la semaine »

Chaque semaine, Denis Balbir décrypte l’actualité de la Ligue 1 et des Verts. Focus sur la victoire de l’ASSE à Nîmes une semaine avant le derby.

« A Nîmes, la victoire (1-0) était essentielle. Pour moi, la place de l’ASSE au classement (19e) est aujourd’hui anecdotique. Il fallait simplement prendre des points avant le choc européen face à Wolfsbourg et le derby contre l’OL. Ce que je retiens, c’est que les Verts sont désormais à un point de Lyon et à huit points du second. Après 8 journées, le championnat n’est pas joué. Loin s’en faut. Saint-Etienne avait besoin de se rassurer et ce succès dans la douleur fait un bien fou.

Bien sûr, on peut redire sur la manière, rappeler qu’il y a un poteau contre Saint-Etienne et un excellent Jessy Moulin dans les buts mais ça fait trois points. Mention spéciale à l’habituelle doublure de Stéphane Ruffier qui n’a jamais déçu avec le maillot vert sur les épaules. On ne peut pas dire que Moulin, blessé, n’a pas fait tout ce qu’il pouvait pour ce maillot qu’il aime par dessus tout. Derrière leur gardien, c’est toute une équipe stéphanoise qui a su trouver les bons ingrédients pour gagner ce match difficile à Nîmes. Un résultat qui clot d’une semaine agitée en coulisses.

« Printant ? Je comprends que les dirigeants se soient décidés à agir »

L’avenir de Ghislain Printant a encore beaucoup fait parler. Les dirigeants semblent avoir réglé son cas et discutent avec d’autres entraîneurs. Pouvait-il réellement en être autrement ? Cela me paraît compliqué. A titre personnel, j’ai de l’affection pour Ghislain Printant, je le connais depuis 30 ans, à l’époque où il était encore entraîneur des gardiens à Montpellier. C’est quelqu’un de très attachant et qui met beaucoup de bonne volonté dans son travail. Maintenant je pense qu’il n’a pas non plus fait tous les choix qu’il fallait faire. La sanction est tombée avec les résultats. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas Ghislain Printant, je comprends que les dirigeants se soient décidés à agir…

« L’action des Ultras, je suis quand même un peu embêté avec ça… »

Samedi, on a aussi vu les Ultras (ex-Green Angels et indépendantistes) faire irruption en salle de presse à l’Etrat pour réclamer le départ des présidents Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Je suis quand même un peu embêté avec ça. Les gens ont le droit de s’exprimer mais est-ce vraiment la place des supporters que de lire des communiqués face aux journalistes ? Je ne pense pas… Je peux comprendre leur frustration. Ils sont à bout, le club est mal classé, la Coupe d’Europe n’a pas bien débuté… mais il y a d’autres manières de procéder que de mettre la pression sur des dirigeants qui, quoi qu’on en dise, on aussi fait des choses pour le club et de vrais efforts cet été au Mercato. On va dire que cela fait partie l’évolution récente du football de voir des supporters forcer des portes et tenter de prendre la main sur la direction du club. De cette démonstration de force, je retiendrais juste qu’il n’y a pas eu d’incidents majeurs. C’est le principal finalement.

« Plus que Wolfsbourg, il faut déjà penser au derby »

Pour finir, parlons de la semaine qui attend les Verts. Pour moi, il faut déjà penser au derby. Oui, il y a l’Europe cette semaine. Disons que cette qualification était bien jolie en fin de saison dernière, que cela faisait office d’attrait supplémentaire pour la saison… Mais aujourd’hui, l’essentiel pour l’ASSE est de se replacer en championnat et de ne pas faire les mêmes erreurs que par le passé. Ce match est le plus important. »

Recueilli par Alexandre CORBOZ

[Bulletin de notes] Une victoire au forceps #NOASSE

[Bulletin de notes] Une victoire au forceps #NOASSE

Les verts se déplaçaient chez les crocos pour tenter de relancer la machine…

Ghislain Printant est toujours sur le banc pour ce match qui semble bien être son dernier sous sa direction, Puel semblant être la piste privilégiée pour le remplacer. Sur le terrain, un 4-4-2 marqué par l’absence de Ruffier et d’un vrai n°9.

Le début du match donne le ton sur la difficulté de se déplacer en terre nîmoise surtout dans la spirale négative qu’est celle de Saint-Etienne en ce moment. Les verts ne parviennent pas à poser le pied sur le ballon et subissent les offensives maladroite des rouge et blanc. L’emblématique Jessy Moulin répond présent et réalise un excellent intérim en l’absence de Stéphane Ruffier. Le portier sauve les meubles et permet à des verts, très faibles dans tout les domaines du jeu, de garder espoir dans cette rencontre. Le retour au vestiaire se fait sur le score quasi-miraculeux de 0-0 mais les nîmois semblent surclasser leurs adversaires.

La seconde période est lancée avec l’entrée de Youssouf qui remplace un Cabaye peu inspiré mais surtout blessé au genou gauche. Les verts semblent montrer un un visage un peu plus encourageant et mettent plus de rythme dans le jeu grâce à la fougue de Youssouf. Cependant, les offensives sont timides et aucune des deux équipes ne semble pouvoir prendre le dessus sur l’autre. Or, c’est sur coup de pied arrêté que la solution va se créer. 68′ minute, Debuchy est trouvé sur corner et délivre le peuple vert. Les nîmois tentent de réagir mais laissent des espaces qui permettent aux verts de contrer.

C’était sans compter sur la faute absurde commise par Hamouma à la 74′ minute au pied du poteau de corner adverse, l’ancien caennais se fait sanctionner d’un second carton jaune, les verts vont devoir finir à 10. Cependant les verts tiennent tant bien que mal et réussissent à s’imposer aux Costières. Une victoire sur le plus petit des scores, dans la souffrance, mais qui fait le plus grand bien au mental. A noter qu’il s’agit ici du premier match sans encaisser de but de la saison pour les stéphanois.

Les notes :

Moulin (9) : Auteur d’un match de très grande classe, le légendaire gardien n°2 de l’ASSE a encore prouvé qu’il était capable de réponde présent quand on a besoin de lui.

Debuchy (7) : Parfois un peu juste défensivement, l’ancien gunner a montré une grande force mentale et s’est finalement montré plus que décisif. Buteur à la 68′ minute, il a aussi sauvé les siens quelques minutes plus tard d’un improbable sauvetage à quelques centimètres des buts stéphanois.

Perrin (5) : Auteur d’une première mi-temps catastrophique, le capitaine stéphanois a su relever la tête en réalisant une second mi-temps de haut vol.

Moukoudi (6) : Solide tout le long du match, l’imposant défenseur central a su faire parler son physique et a été plutôt juste dans ses interventions.

Kolo (3) : L’ancien des Tigres a encore réalisé une prestation très décevante. Il a été martyrisé par le talentueux Zinédine Ferhat durant toute la rencontre et n’a pas su apporter la sérénité qui le caractérisait tant la saison dernière. Sa préparation physique semble insuffisante et il ne semble pas être prêt à disputer des rencontres en tant que titulaire.

M’Vila (4) : Encore une fois, l’international français n’a pas su contrôler l’entre-jeu et n’arrive définitivement pas à montrer la justesse technique qu’il dégageait la saison précédente. Le joueur ne semble pas prêt physiquement à moins que le vrai problème soit plus au niveau du mental tant il semble ne pas se donner à son maximum.

Cabaye (3) : Le dernier arrivant dans le Forez n’a pas réussi à s’imposer au milieu et n’a que très peu apporté à ses coéquipiers. Remplacé à la mi-temps par Youssouf (6) qui a apporté son envie et sa justesse technique au milieu de terrain stéphanois.

Hamouma (1) : Très peu inspiré durant tout le match, le n°21 a laissé ses coéquipiers à 10 en se faisant expulser suite à un premier carton jaune évitable à cause d’une contestation et un second carton jaune à la 76′ minute après une faute absurde au plus loin de la surface stéphanoise.

Khazri (3) : A l’image de M’Vila, le joueur n’est clairement pas prêt sur le plan physique et son envie sur le terrain semble assez faible.

Nordin (5) : Trop juste techniquement, le jeune ailier stéphanois a tout de même été le seul joueur de champs lors de la première mi-temps à montrer un minimum d’envie sur la pelouse.

Bouanga (3) : L’ancien nîmois n’a pas brillé pour son retour au Stade des Costières. L’ailier n’a pas su trouver les espaces et faire les appels nécessaire pour mettre en difficulté la défense des crocos.

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Nîmes 0-1 ASSE: Mathieu Debuchy, une tête en or !

Nîmes 0-1 ASSE: Mathieu Debuchy, une tête en or !

8 joueurs demeurent indisponibles. Ghislain Printant a composé un groupe de 19 joueurs dont 3 gardiens parmi lesquels figure Jessy Moulin. Le portier s’était blessé en Belgique quelques heures avant la confrontation face à Gand, la semaine dernière. Il effectue son retour dans le groupe ce week-end et postule à une place de titulaire, Stéphane Ruffier étant toujours sur le flanc. 

La compo pour affronter Nîmes !

La compo pour affronter Nîmes !

Alors qu’il avait annoncé des choix forts, Ghislain Printant va reconduire sensiblement la même équipe que les semaines précédentes. Seules exceptions, les titularisations de Moulin (blessure de Ruffier) dans les buts et de Bouanga face à son ancien club. L’ASSE débutera le match à la dernière place du classement (20e) alors que Nîmes se trouve à la 15e place.

La composition de Printant

ASSE : Jessy Moulin est prêt à un sacrifice rare pour les Verts 

Convoqué dans le groupe retenu par Ghislain Printant à Nîmes (17h), le gardien de l’ASSE Jessy Moulin (33 ans) pourrait jouer avec une entorse au poignet.

Jessy Moulin a peut-être eu vent de cette statistique : le Nîmes Olympique ne cadre que 28% de ses frappes depuis le début de saison. Les Crocos ne placent en effet dans la mire qu’un tir sur 14  en moyenne en 2019-2020. Serait-ce la seule raison de l’insistance du gardien remplaçant de l’ASSE à faire preuve de bravoure pour fouler la pelouse des Costières (17h) ?

Selon nos informations, Moulin a insisté auprès du staff des Verts pour garder les buts stéphanois à Nîmes malgré une entorse du poignet ! Celle-ci est censée l’éloigner des terrains jusqu’au 15 octobre mais l’état d’urgence à l’ASSE passe avant tout le reste dans son esprit. Moulin souhaitait même déjà remplacer Stéphane Ruffier le matin de la réception du FC Metz (0-1)…

Rien ne dit que Ghislain Printant en fera un titulaire cet après-midi. Mais l’entraîneur de l’ASSE ne réclamait-il pas des guerriers dans ses rangs pas plus tard qu’hier devant la presse ?

Laurent HESS (avec Bastien Aubert)

Avant-match #NOASSE : par orgueil !

Avant-match #NOASSE : par orgueil !

Le contexte : faire front

Comme l’a dit Yohan Cabaye en conférence de presse hier samedi, les Verts doivent rester solidaires et faire front à la situation sportive délicate. Ghislain Printant et ses hommes se sont en effet réveillés à la dernière place de Ligue 1 Conforama après la victoire de Dijon hier à Reims. Un « manque de points » que le technicien espère combler en partie, dès ce dimanche après-midi (17h), aux Costières, une enceinte qui a tout de même vu les Nîmois remporter leurs deux dernières rencontres (3-0 contre Brest puis 1-0 contre Toulouse). L’opération ne sera pas simple.

Le groupe

8 joueurs demeurent indisponibles pour cette 8e journée de Ligue 1 Conforama. Coach Printant a composé un groupe de 19 joueurs dont 3 gardiens parmi lesquels figure Jessy Moulin. Le portier s’était blessé en Belgique quelques heures avant la confrontation face à Gand, la semaine dernière. Il effectue son retour dans le groupe ce week-end et postule à une place de titulaire, Stéphane Ruffier étant toujours sur le flanc. 

L’adversaire : à l’aise à la maison

Si le Nîmes Olympique de Bernard Blaquart voyage mal, les Crocos sont plutôt à l’aise chez eux, au stade des Costières. Après avoir manqué leur première à domicile contre Nice (1-2), ils se sont ensuite montrés impériaux contre Brest (3-0) puis Toulouse (1-0). Poussés par leur public, les locaux ont marqué lors de leurs 12 derniers matchs à domicile en Ligue 1 Conforama, leur plus longue série depuis 1979 dans l’élite.

La stat’

19

L’AS Saint-Étienne est invaincue contre le Nîmes Olympique en Ligue 1 Conforama depuis le 4 octobre 1975 et une victoire du NO par deux buts à zéro. Depuis, 19 rencontres se sont disputées dans le Gard. 11 se sont soldées par une victoire forézienne et 8 par un partage des points. Si la série pouvait s’incrémenter…

La décla’

Hier dimanche, à la veille de la rencontre face à Nîmes, Yohan Cabaye a, en conférence de presse, témoigné de la volonté des Verts de mettre fin à la spirale actuelle.

Où voir le match ?

Diffusée sur beIN Sports, la rencontre débutera à 17h. Comme pour tous les matches de l’ASSE, deux lives vous seront proposés : le live texte sur ASSE.fr ainsi qu’un live tweet sur Twitter.

Pour vibrer entre supporters, le mieux est encore de vous rendre au Chaudron Vert, situé tout près du stade Geoffroy-Guichard. Le restaurant officiel des Verts vous ouvrira ses portes pour assister à la rencontre.

Le Chaudron Vert

23 rue des Trois Glorieuses
42000 Saint-Étienne

Tél. 04 77 74 23 18

JOUR-Ju : une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

JOUR-Ju : une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

Le match contre Metz aurait pu enrayer cette satanée machine à mauvais résultats mais au lieu de ça, cette nouvelle défaite nous pousse encore un peu plus loin dans la crise. Beaucoup de choses ont été écrites depuis mercredi soir. Mais à l’heure de se déplacer à Nîmes, je me permets d’imaginer une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

En ce grave dimanche matin, je suis retombé sur une lettre sacrée (un tweet quoi) datant de vendredi matin. L’AS Saint-Etienne m’annonçait que Stéphane Ruffier venait d’avoir 33 ans. J’ai d’abord eu une réaction somme toute assez classique :
– Oh ma couille !! Bon anniv’ la Ruff’ !
De prime abord donc, je n’ai pas fait le lien mais c’est en me servant un deuxième bol de Chocapic que tout est devenu très clair…
Date de création du club…1933…Ruffier vient d’avoir 33 ans…Nom de dieu l’âge du christ ! Hurlais-je, incapable de réprimer mes cris, ni de mettre des majuscules à ce qui reste pour moi des hypothèses foutrement obsolètes.
A partir de là, tout est allé très vite. Quel âge ont eu Perrin, Debuchy et Cabaye : 33 ans. Outre le fait qu’à un moment il fallait quand même bien se douter qu’ils ne pourraient plus courir comme des gazelles, le nombre 33 était bien encore présent !
Oui mais, si c’est Ghislain Printant le problème, il devrait bien y avoir un lien avec lui aussi. On ne peut pas se trainer une guigne pareille sans avoir heurté les astres à un moment donné. J’ai alors fait des recherches et devinez donc quel âge avait Ghislain Printant le soir du 12 mai 1976 à l’Hampden Park de Glasgow…

– Non ?!

Si, mes biens chers frères, il avait 33 ans.
Mais je suis allé plus loin encore !
Outre le fait que je publie cette chronique un dimanche à 10h (je vous laisse mettre France 2 et me dire ce que vous voyez à l’écran…coïncidence ?), c’est le fruit d’un travail de longue haleine qui m’a définitivement ouvert les yeux et donné envie de répandre la bonne et pourtant si inquiétante parole. Ecoutez-plutôt…
Qu’obtient-on en mélangeant les lettres des noms CAIAZZO et ROMEYER ? Alors, dans un premier temps, pas grand chose sinon CROMAYOZZIERAE. Mais je vous laisse reprendre seulement les premières lettres de leurs noms respectifs : CA-ROM. Paf ! Et qu’est-ce que le carom ? C’est un jeu essentiellement pratiqué par qui ?
Oh putain, on a été ensorcelé par des gitans* ! Nous sommes maudits, c’est le mauvais oeil et c’est tout ! Mais enfin, réveillez-vous ! vous ne comprenez donc pas ?!…

Donc c’est bon, on peut laisser Ghislain sur le banc, ne plus avoir de Directeur Sportif, supporter des gars qui ne savent plus faire une passe sans trébucher et s’accommoder d’avoir deux présidents qui se contredisent jusqu’à plus soif, de toute façon, on ira tous en enfer !

Le match dans le match

Retrouvons un peu de sérieux pour nous pencher sur le match de cet après-midi. Alors bien sûr, sur le papier, le Nîmes Olympique ne devraient pas nous inspirer grande crainte. Oui mais voilà, nous connaissons tous (trop bien) notre niveau actuel, plus que jamais inhérent au mental de nos troupes. Et puisqu’il s’agit de mental, j’ai bien peur qu’un déplacement dans la ferveur du stade des Costières ne soit pas exactement ce qu’il nous faut en ce moment.

Alors, je me garderai bien cette fois-ci de faire le moindre pronostique mais les nîmois restent sur deux victoires consécutives à domicile et possèdent de bonnes individualités. De leur effectif, je ressortirai l’excellent passeur Zinedine Ferhat (2 passes décisives depuis le début de saison). Ce jeune homme sait centrer…et nous ne savons apparemment plus sauter.
De notre côté, nous espérons tous que Denis Bouanga, son pendant sur l’aile de l’attaque stéphanoise, ait dans l’idée de jouer un mauvais tour à ses anciens coéquipiers. N’hésite surtout pas Denis.

La causerie d’avant-match

« Bon, les gars, on reprend tout à zéro. Je vous aime bien. Vous le savez que je vous aime bien ?
Je vous en ai beaucoup voulu…mais il faut savoir pardonner. Et puis l’heure n’est plus aux reproches. On a un match à jouer et à gagner, ensemble. On a une institution à sauver, ensemble.
Je serai sur le banc cet après-midi…au moins cet après-midi. Vous savez, cette situation, je la connais. Beaucoup d’entraineurs sont passés par là. Je l’avais envisagé. Dans ce métier, il faut tout envisager.

Voilà…demain, on ne sait pas, demain, on verra.
Moi, on ne me dit rien. C’est particulier ici quand même… Ce serait Puel. Je le connais un peu Claude Puel…c’est pas un rigolo, les p’tits gars, hein. Pour le dérider, il va falloir au moins lui marcher sur les godasses avec vos crampons !…mais c’est un bon entraineur, un bon technicien.
Il va vous demander plus d’efforts, vous le savez ça ? Avec Laurent et Juju, on a essayé de vous les demander, ces efforts, mais ça n’a pas marché. J’espère qu’il saura vous les demander, lui, de la bonne façon. Jean-Louis savait…

On a discuté cette semaine et je vous ai entendu. J’ai entendu la frustration, la peine et même la honte. Mais je retiens aussi la solidarité, la détermination, l’envie de mieux faire. Il va falloir que les actes prennent plus de place que les mots maintenant.
Pour autant j’avais promis des choix forts et je n’ai qu’une parole. Wahbi, Riyad, Yann, vous ne débuterez pas ce match.
On va repartir sur des bases que tout footballeur connait. Le 4-4-2, mes enfants, on n’a jamais fait mieux pour retrouver son football.

On part donc sur Stefan dans les buts. Une défense à 4 avec Mathieu, Loïc, Harold et Kolo. Et puis un milieu avec Yohan et Youssouf à la récupération, Romain et Denis sur les côtés. Devant, on va jouer avec deux pointes : Robert en attaquant pivot et Charles pour tourner autour de lui. Oui je sais, il n’a pas vingt ans. Puel arrive mes loulous, il va falloir vous habituer. »

* Pas la peine de me tomber dessus, je n’ai rien contre la communauté gitane, c’est pour la blague. Et je sais très bien que le carom est un jeu pratiqué plutôt en Inde, mais alors la vanne ne fonctionnait plus. En plus, je suis sûr que c’est super bon, les hérissons**.
** C’est pour rire, ça va !!

Crédit photo : Icon Sport

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#NOASSE 8 joueurs indisponibles

#NOASSE 8 joueurs indisponibles

Ghislain Printant devra faire sans 8 joueurs, minimum, pour le déplacement à Nîmes ce dimanche (17h). Assane Diousse (suspendu), Stéphane Ruffier, Gabriel Silva, Sergi Palencia, Alpha Sissoko, Wesley Fofana, Jean-Eudes Aholou, Kévin Monnet-Paquet (blessés) ne sont pas disponibles pour cette journée.

Une décision quant à la participation de Jessy Moulin sera prise à l’issue de la dernière séance d’entraînement.

L'ASSE défend très timidement Stéphane Ruffier suite aux attaques de l'Equipe

L'ASSE défend très timidement Stéphane Ruffier suite aux attaques de l'Equipe

Les faits, seulement les faits. Stéphane Ruffier, blessé au doigt, a joué à Angers handicapé. Forfait face à Metz ce mercredi, Bilel Ghazi a rédigé un article relatant la coulisse de l’ASSE dans lequel il évoque le choix de Ruffier de ne pas jouer ainsi que les tensions qui règnent autour de Fabrice Grange… Alors qu’il était annoncé un communiqué venant à la rescousse du gardien stéphanois, l’ASSE n’est pas rentré dans cette polémique et son agent s’est un peu perdu dans ses explications…

Bilel Ghazi, via L’Equipe, a finalement mis les pieds dans le plat. Via un article publié ce jeudi, il explique que Ruffier, au plus fort de la crise, a préféré écouter sa blessure au doigt plutôt que de serrer une nouvelle fois les dents. Un choix dont il est libre et qui ne peut être discuté. Cependant, le journaliste laissait entrevoir un choix lié aux comportement des coéquipiers en expliquant que le gardien « serait davantage à l’écoute de ses douleurs que des besoins de son équipe cette semaine. » Extrait :

L’habituel gardien stéphanois souffrait de sa main gauche depuis que Timothée Kolodziejczak lui était retombé dessus à La Gantoise (2-3), en Ligue Europa le 19 septembre. Après s’être fait strapper les deux derniers doigts de la main gauche sur son gant à Angers (1-4), dimanche, Ruffier a passé hier matin des examens qui ont révélé un trait de fracture du petit doigt. Jessy Moulin, son habituelle doublure, souffre, lui, d’une rupture d’un ligament au niveau du poignet droit. L’absence de Ruffier est aussi à lire dans un contexte particulier en coulisse. Après avoir serré les dents dimanche, le gardien stéphanois n’a pas apprécié l’état d’esprit de son équipe lors de son calvaire en Anjou, et il avait clairement laissé entendre en début de semaine qu’il serait davantage à l’écoute de ses douleurs que des besoins de son équipe cette semaine. Le bilan des examens a donné de la sagesse à sa décision, mais ce qui l’avait initialement motivé traduit une crispation ambiante.

Article paru dans L’Equipe le 26/09/2019

Par ailleurs, Bilel Ghazi révèle les tensions en interne entre l’entraîneur des gardiens Fabrice Grange et certaines personnes au club :

Au-delà des performances de son équipe, Ruffier vit mal de voir Fabrice Grange sous le feu des critiques en interne. Entraîneur des gardiens, ce dernier a pris une place très importante auprès de Ghislain Printant, et son influence sur le technicien est jugée de manière très négative. Grange suscite également une crispation pour des raisons contractuelles. Au moment de la nomination de Printant, les dirigeants avaient acté des contrats de deux saisons pour l’ensemble du staff. Mais Grange était parti négocier, en vain, une troisième année avec Roland Romeyer, l’un des deux propriétaires présidents de l’ASSE, pour ne pas trop lier son avenir à celui de Ruffier, sous contrat jusqu’en juin 2021. Au centre de nombreuses tensions, Grange serait aujourd’hui dans le viseur en interne, au point de rendre son avenir incertain. Tandis que son indisponibilité n’a pas été communiquée par son club, Ruffier percevrait un éventuel départ de Grange comme un point de rupture dans la relation de confiance qui le lie à l’AS Saint-Étienne.

Article paru dans L’Equipe le 26/09/2019

Suite à cela, a été annoncé une communication visant à répondre aux accusations de L’Equipe. Alors qu’on s’attendait à ce que Stéphane Ruffier monte au créneau, c’est le club qui, via un communiqué minimaliste sous forme de certificat médical, indiquait que son gardien était blessé.

Stéphane Ruffier souffre d’une fracture non déplacée de la première phalange de l’auriculaire de la main gauche. La durée de son indisponibilité dépendra de l’évolution de la fracture et de la douleur.

Communiqué de l’ASSE – Source : ASSE.fr

Une communication qui en dit long sur l’envie du club de défendre son gardien. En effet, les dirigeants nous ont habitué à faire plus long et plus argumenté lorsqu’il a s’agit par le passé de défendre l’institution ou l’un de ses membres. Aucun mot sur Fabrice Grange, et pour cause, les informations de Bilel Ghazi au sujet de tensions en interne semblent bien réelles.

C’est finalement Fabrice Glanz, l’agent du joueur, qui a pris la parole :

Hélas, Stéphane souffre d’une triple fissure du petit doigt. Et s’il a pu jouer à Angers, c’est à la grande surprise des médecins. Or, cette fois-ci, la douleur était trop forte. On ne peut remettre en question le professionnalisme d’un gardien qui a joué plus de 350 matches avec Saint-Etienne et parfois en serrant les dents. Vous laissez entendre que sa blessure serait un alibi à son absence, mais qu’en fait, il n’avait pas très envie de jouer. Mais à qui profite le crime ? A ceux, probablement, qui, à travers lui, règlent des comptes en interne. Quant au malaise existant autour de son entraîneur des gardiens Fabrice Grange, sachez que Stéphane et moi ne souhaitons pas du tout entrer dans cette polémique. Elle ne nous concerne pas.

Fabrice Glanz – Source : L’Equipe

Des explications très brouillonnes, jouant sur la théorie du complot interne, qui n’ont certainement pas facilité la communication du gardien stéphanois qui, par le passé, s’était déjà pris les pieds dans le tapis au moment de justifier des moqueries envers un joueur amateur de Raon l’Etape en coupe de France…

Crédit photo : Icon Sport

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