#SCOASSE : Un groupe stéphanois qui annonce une défense à 4 ?

#SCOASSE : Un groupe stéphanois qui annonce une défense à 4 ?

11 blessés côté stéphanois et des choix contraints. Ghislain Printant, qui n’a fait appel qu’à 5 défenseurs de métier, pourrait installer un 4-2-3-1 demain à Angers.

Le groupe convoqué par Ghislain Printant

Gardiens de but : 1.Théo VERMOT; 16.Stéphane RUFFIER; 40.Stefan BAJIC.

Défenseurs : 2.Harold MOUKOUDI; 5.Timothée KOLODZIEJCZAK; 13.Miguel TRAUCO; 24.Loïc PERRIN; 26.Mathieu DEBUCHY.

Milieux de terrain : 6.Yann M’VILA; 7.Ryad BOUDEBOUZ; 8.Mahdi CAMARA; 28.Zaydou YOUSSOUF; 29.Yohan CABAYE.

Attaquants : 10.Wahbi KHAZRI; 18.Arnaud NORDIN; 20.Denis BOUANGA; 21.Romain HAMOUMA; 27.Robert BERIC; Charles ABI.

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ASSE : pourquoi le 5-3-2 de Printant n’a pas fonctionné à La Gantoise

ASSE : pourquoi le 5-3-2 de Printant n'a pas fonctionné à La Gantoise

L’ASSE s’est inclinée pour son premier match de Ligue Europa à Gand (2-3), où Ghislain Printant avait opté pour un nouveau dispositif tactique qui n’a pas du tout fonctionné. Analyse de la prestation des Verts, joueur par joueur.

RUFFIER (3)

Le gardien des Verts a été surpris dès la 2e minute par le remuant David. Un but encaissé dans ses six mètres, comme les deux suivants. Une passivité coupable.

MOUKOUDI (3), puis BERIC

Annoncé comme un crack, Moukoudi tarde à justifier les promesses. Le premier but est venu de sa zone et sur le deuxième, il perd son duel avec Depoitre qui lui fait un petit pont d’une talonnade. La gestion des espaces n’est pas là même dans une défense à trois et son manque de repères dans ce dispositif est flagrant. Il avait déjà été en difficulté à Marseille. Remplacé par BERIC, qui a apporté sa présence dans la surface, tirant le bloc vers le haut. Le Slovène a failli égaliser, d’une frappe en pivot sur le poteau (94e).

PERRIN (3)

Sur le premier but, il s’est fait déposer, côté droit. La vitesse de David lui a posé de gros soucis. Un but contre son camp pour conclure une soirée bien difficile. Pourtant, ce dispositif est censé lui faciliter la tâche…

KOLO (3)

Axial gauche, il était dans son meilleur rôle lui aussi. Mais son manque de rythme s’est ressenti. Pourquoi le club ne l’a-t-il pas fait revenir plus tôt ? L’une des nombreuses aberrations de son Mercato

DEBUCHY (3)

Avec ses 34 ans, l’ancien Gunner, lui, n’est pas dans son meilleur rôle en piston droit. Le système l’oblige à multiplier les courses. Un peu trop pour ses vieilles jambes…

M’VILA (3)

Avec lui, l’ASSE a quasiment évolué à quatre défenseurs centraux en Belgique… Son repli défensif a été défaillant sur le deuxième but. Une lenteur de plus en plus problématique. Il n’a pas mis le ballon en touche alors que Kolo était à terre. Et dire qu’il était un maillon fort depuis son arrivée, jusqu’ici…

CABAYE (3), puis BOUANGA

Dans le milieu à trois, Cabaye s’est positionné plus bas que Youssouf, ce qui peut surprendre. On l’a surtout vu se prendre le bec avec le capitaine adverse, mais il n’a été d’aucune influence. Remplacé par BOUANGA, menaçant de la tête (89e). Scotché à la ligne contre Toulouse (2-2) lors du match précédent, l’ancien nimois avait déjà chauffé le banc à Marseille (0-1), lui qui aime dévorer les espaces. Son utilisation interpelle.

TRAUCO (3)

Le Péruvien avait de l’espace sur son côté gauche mais il est resté sur la réserve. Volontaire mais brouillon, il semble tarder à sadapter au football européen. Une déception parmi tant d’autres.

YOUSSOUF (3)

Récompensé de ses bonnes entrées à Marseille et contre Toulouse, l’ancien bordelais a débuté. Mais il a eu beaucoup de mal à se situer. Complètement transparent du début à la fin.

HAMOUMA (5), puis NORDIN

En pointe aux côtés de Khazri, Hamouma n’a pas touché beaucoup de ballons, le bloc jouant très bas. Sur une ouverture de Perrin, il a joliment remisé pour Khazri. Une passe décisive et c’est tout, ses appels étant restés vains. Remplacé par NORDIN, qui n’a pas trouvé le cadre du gauche (88e).

KHAZRI (6)

Le Tunisien a inscrit son premier but dans le heu depuis le mois de janvier en décochant un superbe missile. S’il a joué un peu trop perso sur la fin, il s’est arraché jusqu’au bout. Le meilleur Vert sur le terrain. Il peut s’estimer heureux de ne pas avoir été expulsé pour un geste d’humeur sur un joueur belge (92e). Avec la VAR, c’était le rouge à coup sûr !

Laurent HESS

ASSE : ces pros qui ne joueront sans doute jamais en équipe première cette saison

L’ASSE compte beaucoup de joueurs sous contrat professionnel cette saison. Et parmi eux, certains ont très peu de chances d’évoluer en équipe première. Tour d’horizon de ces pros aux perspectives très limitées…

Théo VERMOT

Le portier, en fin de contrat, a signé un nouveau bail d’un an. Il accompagne le groupe à tous les matches en tant que 3e gardien. Mais si Ruffier et Moulin venaient à être indisponibles en même temps, c’est vraisemblablement le jeune Bajic qui jouerait.

Marvin TSHIBUABUA

Vainqueur de la Coupe Gambardella au printemps, l’athlétique défenseur central a paraphé un premier contrat professionnel de trois ans dans la foulée. Membre de l’équipe de France U18, il vient de disputer le Tournoi de Limoges. Mais devant lui, à l’ASSE, il y a Perrin, Kolodziejczak, Saliba, Moukoudi et Fofana…

Léo LACROIX

Prêté à Bâle et à Hambourg ces deux dernières saisons, le géant suisse a préféré rester à l’ASSE malgré plusieurs offres. Il évoluera en réserve.

Mickaël NADE

Contrairement à Lacroix, le robuste défenseur (photo), considéré il y a trois ans par Galtier comme « le nouveau Kurt Zouma », a été convié à la préparation du groupe pro. Il a même fait des bancs lors des premières journées de L1, dans un groupe en manque de gaucher. Mais il est vraiment loin dans la hiérarchie des défenseurs centraux.

Alpha SISSOKO

Difficile de ne pas considérer l’ancien réserviste clermontois comme le n°4 au poste de latéral droit derrière Debuchy, Palencia et Monnet-Paquet, qui avait montré avant de se faire les croisés de très bonnes aptitudes sur le côté, dans une défense à trois. La réserve lui est promise. Il n’a même pas été inscrit sur la liste pour la Ligue Europa.

Cyril MARTIN-PICHON

Titulaire en réserve ces deux dernières saisons, le milieu défensif a prolongé d’une saison. Mais à son poste, l’horizon est complètement bouché, avec M’Vila, Aholou, Youssouf, Cabaye, Camara, Diousse, voire Valbon ou encore Moueffek.

Victor PETIT

Appelé dans le groupe par Gasset l’hiver dernier, à l’entraînement, le jeune milieu était titulaire lors de la victoire en Gambardella. Gaucher, technique, il tarde cependant à confirmer son potentiel. Et peine à enchaîner les titularisations en réserve.

Lucas LLORT

Arrivé de la réserve de Montpellier, le jeune latéral gauche n’a pas été convié à la préparation d’avant-saison. Blessé cet été, il vient d’effectuer ses débuts en National 2. A son poste, il y a Trauco, Silva, Kolodziejczak. Mais Printant l’a tout de même intégré à la liste UEFA pour la Ligue Europa.

Abdoulaye SIDIBE

Le jeune ailier a été assez discret lors de la capagne victorieuse des U19 en Gambardella, mais le club compte sur lui puisqu’il l’a fait signer pro. Mais pour l’heure, il alterne les matches en réserve et en U19.

Jérémie PORSAN-CLEMENTE

Après une saison décevante avec la réserve de Montpellier, l’attaquant martiniquais (21 ans) a intégré la réserve de l’ASSE. Le club lui a fait signer un contrat de deux ans mais il n’est pas programmé pour aller plus haut. Difficile donc de le voir se frayer un chemin avec la présence de Khazri, Beric, Diony et Abi.

Tyrone TORMIN

Comme Tshibuabua, Petit, Sidibé, Valbon et Moueffek, l’ailier gauche a signé un premier contrat pro dans la foulée de la victoire en Gambardella et d’une saison réussie (10 buts). Percutant, fin dribbleur, il fait partie des meilleurs espoirs du club. Mais l’international U18 doit faire face à une très grosse concurrence sur les côtés (Bouanga, Nordin, Hamouma, Honorat, voire Khazri et Abi).

Laurent HESS

Printant doit s'affirmer en tant qu’entraîneur n°1 s'il veut le rester

Printant doit s'affirmer en tant qu’entraîneur n°1 s'il veut le rester

Après deux mois à la tête de l’équipe de l’AS Saint-Etienne, Ghislain Printant se retrouve dans une situation délicate.

Les débuts de l’ancien adjoint de Gasset se trouvent être très décevant après 6 matchs,  3 défaites et 2 nuls pour une seule victoire sur le plus petit des scores contre un club qui n’a clairement pas sa place en Ligue 1. Ghislain Printant semble déjà sur la sellette et doit rapidement trouver des solutions pour redresser la barre. Voici quelques suggestions de ce qui pourrait être amélioré dans le coaching de Printant.

S’émanciper du « Système Gasset » et trouver le « Système Printant »

Jean-Louis Gasset est parti cet été pour des raisons personnelles, laissant le club stéphanois orphelin d’un coach qui avait fait des merveilles en sauvant, dans un premier temps, l’ASSE d’une saison 2017-2018 très mal partie et dans un second temps en offrant une magnifique 4e place lors de la saison 2018-2019 synonyme de qualification en Europa League.

Plusieurs pistes ont été étudiées pour trouver un successeur à l’entraîneur à la casquette, c’est finalement Ghislain Printant, l’adjoint de JLG, qui a été choisi par les dirigeants stéphanois avec le soutien des cadres du vestiaire. Lors du mercato, l’effectif stéphanois a été renforcé et n’a subit aucun gros bouleversement mis à part le départ de Cabella à Krasnodar.

Cependant, la sauce ne prend pas et Printant semble éprouver les plus grandes difficultés à exploiter les nombreuses qualités de son effectif. Le natif de Montpellier semble vouloir garder la continuité avec le coaching de Gasset et notamment la mise en place d’une défense à 5 qui a souvent été utilisée par ce dernier. Malheureusement cela ne marche pas et pour les supporters l’impression dominante est que Printant essaie maladroitement de faire du Gasset… Il serait peut-être temps que Printant se mette à faire du Printant en s’émancipant de l’aura de JLG et enfin trouver un style de jeu dans lequel il peut exprimer ses talents de tacticien.

Retirer le « statut d’intouchable » aux sein de l’effectif

Comme cité précédemment, la nomination de Printant à la tête de l’équipe a été en partie due au soutien des cadres de l’équipe. On repense notamment à M’Vila qui a mis la pression aux dirigeants en déclarant ouvertement qu’il souhaiterai partir si ce n’était pas Printant qui était nommé à la tête de l’équipe. Or, le lobbyisme des cadres semble avoir un coût non négligeable qu’est l’attribution de brassards d’immunité pour ces derniers. Pour citer des noms il s’agit notamment de Loïc Perrin, Yann M’Vila, Wahbi Khazri voir même Debuchy et Hamouma.

Pour ce qui est de M’Vila, il semble se satisfaire de ses prestations au rabais et son manque de motivation à porter l’équipe vers le haut tire finalement les siens vers le bas. Le cas Perrin est différent, à 34 ans, l’emblématique capitaine des verts enchaîne les mauvaises prestations depuis le début de la saison, trop lent et physiquement en dessous de ses adversaires, il concède la plupart de ses duels en 1 contre 1 ainsi que ses duels aériens. Khazri de son côté ne semble pas encore totalement affûté et enchaîne les matchs comme avant-centre, positionnement qui ne lui convient pas totalement mais que Printant s’entête à reproduire matchs après matchs. Reste à savoir si le fait d’évoluer en n°9 est une demande personnelle de Khazri à Printant, ce qui serait pour le moins inquiétant.

Il semble nécessaire que le coach stéphanois reprenne la main sur ses joueurs et que chaque membre de l’effectif mérite sa place afin d’être titularisé lors de chaque matchs. Les cadres doivent être ceux qui poussent le reste de l’équipe vers le haut et non pas ceux qui ont de l’ancienneté ou un moyen de pression envers le club.

(Ré)Introduire un esprit de groupe et relancer une dynamique positive

L’image que donne le groupe stéphanois de l’extérieur est celle d’un groupe rempli de joueur de talent qui n’arrivent pas à jouer ensemble. De plus, l’effectif semble divisé en plusieurs groupes sans qu’un vrai esprit d’équipe dans son ensemble soit présent. Dans ce sens le départ de Rémy Cabella peut paraître regrettable, tant pour son rôle fédérateur vis à vis de l’ensemble des joueurs, que pour sa bonne humeur communicative.

Les matchs doivent être abordé et pris au sérieux par l’ensemble de l’effectif que ce soit ceux qui sont dans le 11 de départ que ceux qui sont sur le banc (cela passe notamment par le fait d’interdire les téléphones portables sur le banc, comme on a pu le voir avec Boudebouz lorsqu’il est sorti à la mi-temps contre le TFC). Pour cela il faut que les cadres soient capables de fédérer et non pas seulement  de profiter d’un statut de ministre au sein du collectif, il faut des leaders ! Il semble aussi nécessaire que chaque membre de l’effectif se sente intégré et apte à dire ce qu’il a à dire à ses coéquipiers.

Les verts doivent repartir dans une dynamique positive et ça dès le déplacement à Angers. Printant doit remettre les pendules à l’heure et faire des choix forts sans craindre que certains joueurs se mettent à bouder. Les joueurs sont sous contrat et doivent l’honorer, surtout si ce contrat amène à porter le maillot d’un club mythique (même si celui de cette saison n’est pas réussi) soutenu par des supporters exceptionnels. Ce ne sont donc pas des joueurs ou des groupes de joueurs qui doivent faire la loi.

Faire confiance aux autres joueurs de l’effectif… et aux jeunes

Le coach stéphanois semble ne faire confiance qu’à une poignée de joueur et les autres se retrouvent sur le banc à grappiller des bouts de matchs. C’est notamment le cas des trois avant-centres de l’effectif que sont Beric, Diony et Abi, qui se retrouvent à cirer le banc et à regarder un joueur évoluer à leur poste de prédilection bien que ce ne soit pas là où il est le meilleur. Si les verts n’arrivent pas à gagner avec une composition, il ne faut pas avoir peur de changer cette composition et de donner leur chance à d’autres joueurs.

De plus, le club est rempli de jeunes joueurs de qualité qui n’attendent que de pouvoir saisir leur chance avec l’équipe première. Ce sont des joueurs comme Abi, Tshibuabua ou encore Tormin, qui ont l’habitude de s’entraîner avec les pros et qui ont mené l’équipe U19 à remporter la Coupe Gambardella.

Pour conclure, l’ASSE a un effectif de qualité mais il faut vite mettre en place un dynamique de groupe et enfin lancer la saison et vite réaliser des « matchs référence » en vue des échéances européennes et de championnat. Ghislain Printant est un coach plein d’expérience et qui a la volonté de bien faire, cependant il est temps qu’il s’affirme afin qu’il puisse garder sa place sur le banc de l’ASSE.

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La Gantoise – ASSE (3-2) : Perrin, Khazri, Printant, M’Vila… En colère, Riolo tire à vue !

Agacé par la prestation de l’ASSE face à la Gantoise (défaite 3-2), Daniel Riolo s’est payé plusieurs Verts dont le coach Ghislain Printant.

Jeudi soir, l’AS Saint-Etienne s’est inclinée sur la pelouse de la Gantoise (2-3). Devant son écran avant de débuter l’After Foot, Daniel Riolo n’a pas franchement apprécié le visage des Verts durant cette rencontre.

Au moment de livrer son analyse à l’entame de l’émission, le polémiste de RMC a sorti la scie contre les hommes de Ghislain Printant : « Mes 3 points sur le match ? Je suis un peu gêné. J’ai fait les trois points en déconnant mais je pense qu’il n’y a rien qui caractérise plus ce que j’ai vu ce soir que mes trois points faits en déconnant », a-t-il lâché embarrassé avant de poursuivre :

« Le point 1, la caravane de Perrin. Le point 2, le bide de Khazri. Le point 3, la retraite en direct de M’Vila, Cabaye, Debuchy et Printant. J’ai trouvé Saint-Etienne tellement ridicule, pathétique… Tout le match, je me suis dit : « Mais ce n’est pas sérieux ? On ne peut pas venir jouer en Coupe d’Europe comme ça ? » Je n’ai pas voulu faire des points sérieux tellement ça m’a énervé. Donc je propose ça et ceux qui ne sont pas content, c’est pareil… Du second degré ? Exactement ».

Encore critiqué pour son embonpoint supposé, Wahbi Khazri va-t-il décroché son téléphone à nouveau pour s’expliquer avec Riolo ?

Arnaud Carond

Les mauvaises notes méritées des Verts après la défaite contre La Gantoise

Les mauvaises notes méritées des Verts après la défaite contre La Gantoise

Auteurs d’une prestation pathétique, les Stéphanois sont déjà en difficulté dans cette Europa League. Cette défaite (2-3), contre une équipe de La Gantoise loin d’être exceptionnelle est inquiétante pour la suite de la saison. Les Verts ont été incapables de créer du jeu et d’imposer quoi que ce soit. Faibles techniquement, certains joueurs d’expérience ont eu l’air de prendre ce match par-dessus la jambe. Une remise en cause globale des joueurs et du staff doit absolument avoir lieu.

Les notes des joueurs

Printant (1) : Sa composition est encore incompréhensible. Pourquoi mettre une défense à cinq contre une équipe aussi faible ? Pourquoi ne pas mettre de vrai 9 alors que les latéraux sont censés être très présents en attaque pour réaliser des centres ? Pourquoi mettre Youssouf en 10 alors que ce n’est pas du tout son poste ? Pourquoi utiliser deux créateurs en pointe ? Pourquoi continuer à faire confiance à des joueurs défaillants ? Pourquoi ne pas faire confiance à ses adjoints ?
Beaucoup de questions se posent autour de ses choix et de son fonctionnement. Il devra y répondre rapidement s’il ne veut pas prendre la porte. Il est en revanche loin d’être le seul responsable de la situation, puisque les joueurs cadres ne sont pas au niveau depuis le début de la saison. 

Ruffier (4) : Il n’a pas eu grand-chose à faire, mais encaisse tout de même 3 buts. Pas aidé par sa défense très friable, il aurait quand même pu être mieux placé sur le premier et le troisième but des Belges.

Debuchy (4) : Positionné en piston, le joueur de 34 ans a tenté en attaque mais n’a clairement plus ces jambes de 20 ans. Il n’a réussi que trop peu de centres et n’a plus assez d’énergie pour être bon des deux côtés du jeu.

Perrin (2) : Le capitaine éternel des Verts a été mauvais. En retard sur tous ces duels, il est en grande partie responsable sur les trois buts. Il a semblé en dessous physiquement, et a traîné son manque de vitesse, dû à son âge, comme un boulet face au jeune Canadien de la Gantoise. Sa complémentarité avec Moukoudi n’étant toujours pas prouvée, Captain Perrin pourrait se retrouver rapidement sur le banc si Printant a le courage de faire des choix.

Moukoudi (3) : Même s’il est trop tôt pour avoir un avis définitif sur le niveau du joueur, on peut tout de même constater qu’il n’a pas réussi un seul match depuis le début de la saison. Pas aidé par ses collègues de défense centrale, il a perdu de nombreux duels importants. Il se fait balader sur le second but de la Gantoise.

Kolo (3) : Auteur d’une prestation décevante, il n’a pas prouvé qu’il était un joueur d’expérience. Il a semblé perdre son sang-froid et aurait mérité un carton rouge sur un tacle, qu’il a heureusement loupé, en dehors de la surface de jeu. Le joueur, qui est arrivé tardivement dans le forez et qui a profité de vacances rallongées au Mexique, ne retrouve pas son niveau de la saison dernière.

Trauco (3) : Le Péruvien a tenté en attaque mais n’a pratiquement rien réussi. Il mérite un temps d’adaptation avant d’être jugé définitivement sur son niveau de jeu.

M’Vila (2) : Le soi-disant « maestro » n’a servi à rien sur le terrain. Pire que ça, il ne s’est pas investi du tout et à sembler n’avoir que très peu d’intérêt pour ce match. Le fait qu’il ait participé au choix du coach donne l’impression qu’il ne peut être remis en cause par personne. Pourtant le joueur lui-même devra se remettre en cause, afin qu’il puisse retrouver son superbe niveau qui nous a fait tellement de bien pendant plus d’un an.

Cabaye (3) : L’ancien Parisien n’a pas su construire le jeu des stéphanois. En manque de rythme, il a tout de même semblé plus investit que le soi-disant « maestro » des Verts.

Youssouf (3) : Quasiment invisible jusqu’à son repositionnement, il a ensuite essayé de faire le lien entre la défense et l’attaque. Son positionnement en 10 par Printant est incompréhensible. C’est un jeune joueur qui n’est pas du tout aidé par ses camarades expérimentés du milieu de terrain.

Hamouma (5) : En première mi-temps il a multiplié les appels et a réussi quelques bonnes choses, notamment une passe décisive. Même si sa prestation est insuffisante, il est l’un des seuls cadres à s’être investi lors de ce match. Hamouma aime le club et ça se voit.

Khazri (4) : Sa frappe surpuissante a permis aux Verts de ne pas complétement sombrer. Malgré ses courses incessantes, il n’a pas réussi grand-chose et a été faible techniquement. Son positionnement en avant-centre doit absolument être remis en cause, puisqu’il apporterait beaucoup plus sur une aile ou en 10. Son comportement limite envers l’arbitre et les joueurs adverses, aurait pu lui valoir un carton rouge mérité.

Les remplaçants : Pas mis en confiances par Ghislain Printant depuis le début de saison, ils n’ont que très peu apporté lors de leurs entrées en jeu. Beric aurait pu sauver les Verts si sa frappe n’avait pas touché le poteau de La gantoise.

Un naufrage collectif

Un naufrage collectif

91e minute, Monsieur Roi Reinshreiber siffle la fin du match. La Gantoise vient de s’imposer 3-2 face aux Verts. Un score qui peut laisser croire à beaucoup de spectacle mais qui cache en réalité un contenu bien pauvre. Si les Belges ont laissé des espaces dans leur partie de terrain et commis de nombreux errements défensifs, les Stéphanois n’ont su les exploiter, loin de là, mise à part le but inespéré de justesse de Wahbi Khazri en première mi-temps. Le secteur défensif s’est lui aussi montré particulièrement inquiétant à l’image du premier but des Belges où les 34 ans de Loïc Perrin se font lourdement sentir face à Jonathan David. Les joueurs de Ghislain Printant réalisent ainsi la parfaite démonstration de leur nauvrage collectif en ce début de saison 2019-2020.

Bien loin semble en effet les années 2010 où les Mvilla, Cabaye et Debuchy étaient appelés en Équipe de France. 10 ans plus tard et après s’être battu pour redresser le club puis pour l’emmener en Coupe d’Europe, la détermination et la rage de vaincre de ces vétérans de Ligue 1 semblent s’être évaporées. Peut-être cela date-t-il du 6 juin 2019, jour de l’officialisation de Ghislain Printant au poste d’entraîneur de l’équipe première. Celui qui était l’adjoint de Jean-Louis Gasset depuis plusieurs saisons prenait les commandes du banc de l’ASSE, propulsé par les joueurs, au premier rang desquels Yann M’Vila, bien conscients du bénéfice qu’ils pourraient en tirer en termes de repos et de petit confort quotidien. S’en est suivi un véritable pilotage automatique, palpable aussi bien dans l’intensité des matchs que des entraînements, qui se traduit dans la vérité des chiffres : Après 6 matchs officiels, l’ASSE n’a gagné que 5 points tout en encaissant 11 buts. Alors que tout le club se veut rassurant, des joueurs au président, on ne peut que constater une équipe à la dérive, orpheline de son « papa » Jean-Louis Gasset.

Les prochaines semaines déjà décisives

N’infantilisons pas pour autant le nouvel entraîneur de l’ASSE. Printant connait bien la Ligue 1 et dispose d’un effectif de qualité sur le fond, et dont tous les postes sont doublés. En opérant les choix tactiques qui s’imposent, comme par exemple titulariser Robert Beric à domicile, et en imposant un électrochoc à l’équipe, Printant peut encore se sauver. Mais pour combien de temps pourra-t-il encore garder ce costume d’entraîneur qui parait déjà un peu trop grand ?

ASSE – L’analyse de Laurent Hess : « Ils voulaient Printant. A eux de le sauver maintenant »

Après la défaite de l’ASSE à La Gantoise (2-3), notre correspondant à Saint-Etienne pointe le rendement très décevant de certains cadres stéphanois.

« L’ASSE a raté son entame en Ligue Europa. Pour son retour sur la scène européenne après deux ans d’absence, elle s’est inclinée à La Gantoise malgré un missile de Khazri, qui n’avait plus marqué dans le jeu depuis 19 matches, et un autre but de Kaminski, le gardien des Buffalos, un but-gag qui lui vaudra de passer dans tous les bons bêtisiers foot de fin d’année. Après cette défaite, les Verts restent sur une vilaine série de cinq matches sans victoire (trois défaites et deux nuls) depuis leur succès à Dijon lors de la 1ere journée de L1. Cela vaut à Ghislain Printant d’être déjà sous pression. Les « Printant ne passera pas l’automne » commencent à proliférer, et on peut effectivement penser que sans réaction lors des cinq matches à venir (Angers, Metz, Nîmes, Wolfsburg et Lyon) d’ici la prochaine trêve internationale, l’aventure à la tête de l’ASSE pourrait tourner court pour l’ancien adjoint de Jean-Louis Gasset.

Des cadres défaillants

Pour l’heure, cette ASSE 2019-20 enchaîne les contre-performances. Défensivement, elle est aux abois dès que l’adversaire, quel qu’il soit, franchit la ligne médiane. Et offensivement, elle ne montre pas grand-chose. Il s’en était fallu de peu dimanche dernier pour que Toulouse mène 3-0 à la mi-temps à Geoffroy-Guichard. Le doublé d’Hamouma et la réaction en seconde période avait permis d’arracher un point, comme cela avait déjà été le cas contre Brest grâce à Bouanga. Mais entre ces deux nuls à domicile, il y avait eu deux défaites à Lille et Marseille.

Et il y a donc eu hier celle concédée à La Gantoise, où l’attaquant canadien Jonathan David s’est bien amusé face aux errements et à la lenteur des Stéphanois. Dans la défense à trois mise en place par Printant, Perrin s’est fait déposer sur le premier but, Moukoudi a perdu son duel sur le troisième et Kolo n’a guère été plus consistant.

Fini le « copinage », vraiment ?

En premier rideau, M’Vila, qui a quasiment joué quatrième défenseur central, a été aussi transparent que Youssouf et Cabaye. Le 5-3-2 n’a pas du tout fonctionné. Avec Debuchy et Trauco trop imprécis sur les côtés, le duo Hamouma-Khazri s’est retrouvé coupé du bloc, livré à lui-même. Il n’a eu qu’un éclair, sur le but de Khazri. Menés dès la 2e minute, les Verts ne se sont procurés une autre occasion qu’en toute fin de match, quand Beric, décidément malheureux, a failli égaliser à 3-3 sur la dernière action, son tir en pivot étant repoussé par le poteau droit de Kaminski.
Mais pas question pour Printant de se réfugier derrière ce manque de réussite après la rencontre. Et c’est bien là ce qui peut le plus rassurer après ce nouveau match raté : le Montpelliérain ne se voile pas la face. Il s’est dit « responsable » de la situation, et a soutenu qu’il allait dire aux joueurs « les vérités ».

En tant qu’ancien gardien, nul doute que le coach des Verts a noté que Ruffier a encaissé trois buts dans ses six mètres en Belgique. A la lecture de ses propos, on peut donc supposer qu’il ira dire au Basque de sortir un peu plus lors des matches à venir. Et qu’il dira aux autres cadres, en premier lieu ceux qui ont usé de leur influence pour qu’il prenne la relève de Gasset, de se secouer un peu, d’en faire plus et même beaucoup plus. D’arrêter de s’entraîner à la carte, de jouer en sénateurs. Le « copinage » a ses limites. Une prise de conscience est impérative et il serait bien qu’elle ne tarde pas trop. Parce qu’au train où vont les choses… »

Laurent HESS

Ghislain Printant : Décevant & frustrant !

Ghislain Printant : Décevant & frustrant !

La réaction d’après-match du coach stéphanois qui pointe les erreurs récurrentes du groupe depuis le début de la saison, et qui prend ses responsabilités sur le travail qu’il reste à accomplir et le rôle du staff pour élever le collectif.

Quelle est votre première réaction après ce match ?
Je suis extrêmement déçu. Déçu car j’avais demandé de la concentration et de la rigueur. Alors, quand, au bout d’une minute, vous êtes menés au score… Sur cette action, on aurait pu dégager le ballon plusieurs fois. On a commis une nouvelle erreur comparable à ce que l’on fait depuis le début de saison. C’est décevant et frustrant. Ça fait mal. Devoir toujours courir après le score est difficile.

Comment remédier à cette fébrilité défensive ?

On fait des erreurs individuelles lors de chaque match. Un coup c’est l’un, un coup c’est l’autre. C’est à moi de faire en sorte de redonner confiance à mon groupe, lui enlever les doutes qu’il peut avoir. Et, surtout, retrouver un équilibre. Il faut avoir une assise défensive plus performante si l’on veut gagner des matches. On a des occasions mais on est trop friables derrière.

Quel était votre plan pour contrarier La Gantoise ?

Je souhaitais tenir leurs deux attaquants hors de la surface de réparation avec deux joueurs dans les couloirs pour aller chercher leurs latéraux. Mathieu Debuchy et Miguel Trauco l’ont plutôt bien fait. Ce premier but encaissé très tôt a fait que l’on a étiré un petit peu nos lignes. On a ensuite retrouvé notre idée directrice. Revenir au score était positif pour l’équipe. Mais prendre des buts sur ce genre d’erreurs est cruel. Dans l’ensemble, notre gardien n’a pas été trop sollicité mais en prenant trois buts, il est difficile de gagner.

Vous semblez très déçu par cette rencontre.

Je suis déçu pour nos supporters, déçu pour le club, déçu pour les joueurs. Après, il est évident que les résultats ne sont pas en notre faveur. Mais, mon staff et moi devons trouver les bons mots et les remèdes pour vite enrayer cette spirale et faire en sorte de retrouver la victoire. Il va falloir échanger avec les joueurs, faire en sorte de les amener à ce que l’on souhaite faire en étant honnêtes, sincères, mais aussi à leurs côtés dans la difficulté.

G. Printant – Source ASSE

Credit photo : Icon Sport

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