ASSE : Timothée Kolodziejczak évoque l’arrivée de Claude Puel

ASSE : les joueurs restent soudés dans la tempête

Timothée Kolodziejczak connait bien Claude Puel pour l’avoir côtoyé à Lyon et à Nice. Et il se réjouit déjà de le retrouver à l’ASSE.

Intronisé hier à l’ASSE où il vient prendre la relève de Ghislain Printant, démis de ses fonctions, Claude Puel ne sera pas en terrain inconnu du côté du Forez. Le Castrais connait plusieurs joueurs stéphanois. Il avait coaché Franck Honorat à Nice, Mathieu Debuchy et Yohan Cabaye à Lille, mais aussi Timothée Kolodziejczak qu’il avait eu à Lyon et à Nice.

« Il m’a énormément appris »

Et jeudi soir, après le match de Ligue Europa contre Wolfsburg (1-1), le défenseur a eu ces mots, interrogé sur la très probable arrivée de Puel sur le banc des Verts. « Il m’a énormément appris, a soutenu « Kolo ». C’est lui qui est venu me chercher à Lens, à 17 ans. Il m’a lancé dans le grand bain à Lyon, puis à Nice. Il m’a fait grandir. On a eu une relation particulière. J’en garde un bon souvenir. »

Laurent HESS

ASSE : Puel voit déjà bien plus loin que le derby contre Lyon

Intronisé vendredi, à 48h du derby contre Lyon, Claude Puel, nouveau manager général de l’ASSE, a exposé son projet.

But : Claude, quels sont vos sentiments en rejoignant l’ASSE ?

Claude PUEL : Tout d’abord, je remercie mes deux présidents de m’avoir sollicité, de m’avoir proposé le projet. Saint-Etienne est mal classé et c’est toujours difficile de reprendre un club en court de saison, sans avoir effectué le recrutement et la préparation. C’est un vrai challenge.

La situation sportive ne vous a-t-elle pas fait hésiter ?

Elle m’a fait réfléchir, mais j’ai considéré que c’était un beau challenge. C’est un grand club avec une grande histoire, un grand passé, beaucoup d’engouement, de passion et d’attente, un stade magnifique. J’aurais préféré que l’équipe soit mieux classée mais il faudra aller à l’essentiel.

Quelle va être votre ligne directrice ?

Partout où je suis passé, j’ai essayé de donner le maximum. Je me donne toujours à fond pour les couleurs que je porte. Et mon action est toujours dirigée vers le long terme, pour développer le club, la structure et faire progresser les joueurs.

« C’est surtout le classement qui m’a fait réfléchir. Mais je n’arrive pas en pompier de service. J’arrive dans un club historique, où l’engouement est exceptionnel. On l’a vu contre Wolfsburg. Ce public peut mettre sous pression n’importe quelle équipe. »

Vous arrivez avec Jacky Bonnevay et Xavier Thuilot. Pourquoi les avoir choisis ?

Parce que je connais leur compétence. J’ai travaillé avec Jacky à Leicester. Et ma venue a accéléré celle de Xavier, qui était déjà en contact avec le club. Je connais sa droiture. Il va s’occuper des différents services. On a besoin de faire les choses avec cohérence. Ce n’est pas simplement le sportif qui va redresser le club. Ce sont les salariés, les supporters. On va travailler main dans la main. C’est tout un ensemble qui doit travailler dans la cohésion et la solidarité. C’est ce qui a toujours fait la force de Saint-Etienne.

Les membres du staff de Ghislain Printant vont rester ?

Oui. Je n’arrive qu’avec Jacky. J’ai souvent travaillé avec des staff restreint et cela a pu me coûter quelques fois. Mais je suis respectueux de ce qui a été mis en place, des gens qui travaillent pour le club. Une évaluation sera faite. On verra comment les choses vont se passer mais le staff en place va continuer avec quelques petites évolutions. On va mettre des passerelles en place. On va insuffler une vraie politique.

Le fait d’avoir travaillé à l’OL a-t-il pu vous freiner ?

Pas du tout. C’est surtout le classement qui m’a fait réfléchir. Mais je n’arrive pas en pompier de service. J’ai toujours fonctionné aux coups de cœur. Et là, j’arrive dans un club historique, où l’engouement est exceptionnel. On l’a vu contre Wolfsburg. Ce public peut mettre sous pression n’importe quelle équipe.

Certains médias ont évoqué des contacts en juin…

C’est faux. Il n’y a eu aucun contact. Et je n’étais pas trop ouvert pour un retour en France. J’étais proche de signer à l’étranger.

L’ASSE est relégable. Quel est votre diagnostic ?

L’équipe n’a pas réussi à enchaîner après s’être qualifiée pour l’Europe. Après, quand ça s’enchaîne mal, il y a un manque de confiance, on ne se lâche plus. Mais j’ai trouvé l’équipe en progrès contre Wolfsburg. Il y a eu plus de consistance. C’est la base.

Vous arrivez juste avant le derby. Ce n’est pas vraiment le timing idéal…

C’est comme ça. On donnera le maximum. Il faudra de l’abnégation, de la solidarité, de la conviction. Mais je viens pour travailler sur la durée, sur le long terme. J’espère qu’on laissera une trace de notre passage.

Laurent HESS

ASSE – OL : Aulas chauffe le derby et Puel en une punchline !

ASSE – OL : Aulas chauffe le derby et Puel en une punchline !

S’il ne souhaitait pas enflammer le derby dans les médias, Jean-Michel Aulas n’a pu se retenir suite à la nomination de Claude Puel à deux jours d’ASSE – OL.

Présent à l’Astroballe pour supporter l’équipe de basket de l’ASVEL, club dont l’OL est désormais actionnaire, Jean-Michel Aulas en a profité pour faire monter la sauce en prévision du derby ASSEOL de dimanche soir.

Alors que les Verts ont changé d’entraîneur ce jour avec la nomination de Claude Puel, un technicien qu’il a eu sous ses ordres et qu’il n’a pas franchement gardé son cœur, JMA a d’abord mis un peu de temps à se chauffer : « Je ne sais pas si cela change la donne en vue du derby. On verra dimanche soir. Ceci étant, de notre côté, on voit les événements se succéder. On essaie de résoudre nos propres problèmes. Un derby, il faut toujours le gagner. La pression sera plutôt sur Saint-Etienne, qui a changé d’entraîneur et jouera à domicile pour battre l’Olympique Lyonnais. »

Relancé sur Puel, Aulas a conclu sur l’une de ces petites phrases mettant du sel à cette rivalité régionale, se permettant une petite pique au technicien castrais : « Le changement de coach ? J’espère qu’ils ne l’ont pas fait seulement pour nous battre, parce qu’ils vont être déçus. »

Arnaud Carond

Claude Puel : « Que cette équipe joue le Derby avec beaucoup de liberté, qu’elle se lâche ! »

Claude Puel : « Que cette équipe joue le Derby avec beaucoup de liberté, qu’elle se lâche ! »

C’est au coeur d’une conférence de presse surréaliste que Claude Puel s’est exprimé sur sa venue à l’ASSE. Loin des propos irrespectueux lâchés à l’encontre de Ghislain Printant par un Roland Romeyer qui a semblé perdre les pédales, Claude Puel a paru posé, déterminé et clair dans son approche du challenge stéphanois.

Je remercie mes deux Présidents, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, de m’avoir proposé un tel projet. Il y avait une réflexion de ma part à mener car Saint-Étienne est mal classé. C’est toujours très difficile de reprendre un club en cours de saison, c’est un vrai challenge. En très peu de temps, on doit être efficace, aller à l’essentiel. Je n’ai pas vécu la préparation pour connaître l’équipe. Saint-Étienne est un grand club, une grande histoire, beaucoup d’engouement, de passion et également d’attente. Ce sont les vrais ingrédients du football.

Partout où je suis passé, dans mon implication et mon travail, j’ai essayé de donner le maximum et le meilleur de moi-même. Je ne suis pas carriériste. Je respecte mes dirigeants et les supporters. Quand je défends les couleurs d’un club, je les défends à fond. Ma vision est tournée vers le long terme afin de développer les composantes du club, mettre en place un projet sportif et collectif, faire progresser des joueurs, une équipe, faire la liaison entre la formation et les professionnels. C’est quelque chose qui me tient à cœur.

Jacky Bonnevay m’assistera pour une deuxième aventure. Il est de Roanne. C’est un supporter de l’ASSE. Les Présidents voulaient étoffer le club. Xavier Thuilot était sur la liste des candidats au poste de directeur général. Ma venue a accéléré son arrivée. Nous avons vécu une aventure commune au LOSC. Je connais son expérience, sa droiture. Je sais tout ce qu’il peut apporter au club. J’ai appris avec lui les attentes, les paramètres, les différents services d’une institution. Souvent, les entraîneurs sont uniquement fixés sur les joueurs. Du côté des dirigeants, on a besoin de pérenniser le club et de faire les choses avec cohérence. En arrivant ici, au tiers de la saison, il faut aller à l’essentiel. Je savais en m’engageant avec Xavier que l’on pourrait relever ce défi. Le staff existant continuera autour de l’équipe première car je suis respectueux de ce qui a été mis en place.

Le challenge reste difficile. L’équipe a besoin de confiance. Il faut l’accompagner. Tout un club va travailler main dans la main de façon à redonner une meilleure image et de bons résultats aux Stéphanois. C’est un vœu pieu de ma part. On donnera notre maximum. Un match arrive très vite. Il est important que je sois sur le banc, même avec peu de recul.

Un Derby n’a pas nécessairement besoin d’éléments tactiques ou techniques. Il demande de la solidarité, de l’abnégation et de la cohésion. Il faut donner le meilleur de nous-mêmes et obtenir le meilleur résultat possible. Après, il sera temps de faire connaissance, assurer des équilibres, mettre en place des stratégies sportives. Je veux que cette équipe joue le Derby avec beaucoup de liberté, qu’elle se lâche et qu’elle ne soit pas accaparée par de nouvelles consignes ou des contraintes.

Il faut être à l’intérieur pour savoir, connaître les forces en présence. Je pense que Saint-Étienne a réalisé une superbe saison l’année dernière. Avec les mauvais résultats, il y a un manque de confiance qui s’installe. Jouer tous les trois jours, ça s’apprend. Disputer la Coupe d’Europe est également difficile. Une équipe qui y est moins habituée considère parfois le championnat comme routinier. C’est aussi de l’apprentissage. Ce groupe, malgré les résultats, a sans doute beaucoup appris dans le management et la gestion de son parcours. L’essentiel est de corriger. J’ai trouvé l’équipe en progrès jeudi soir. Avec plus de consistance, d’intensité, d’envie commune. C’est la base pour retrouver d’autres qualités. La solidarité a toujours été la force de ce club. L’engouement est extraordinaire, on l’a encore vu hier soir lors de la rencontre face à Wolfsburg. On aura besoin de ces gens. Venir à Saint-Étienne ne m’intéressait pas pour être le pompier de service. J’ai toujours été dans une démarche de coup de cœur. Avant un autre match, la démarche aurait été la même.

Claude Puel – Source : Asse.fr

Crédit photo : Asse.fr

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ASSE – OL : grands corps malades, ce qui les rassemblent

ASSE – OL : grands corps malades, ce qui les rassemblent

Le 20 janvier dernier, ASSE – OL opposait deux candidats à la qualification en Ligue des Champions. Presque neuf mois plus tard, le 119e derby oppose deux équipes qui ont raté leur début de saison.

Ce qui les rassemblent

Un changement de cap à l’intersaison

L’an dernier, l’ASSE était dirigée par Jean-Louis Gasset et l’OL par Bruno Genesio. Cet été, le premier est parti pour laisser sa place à son adjoint Ghislain Printant. Le second a également fait le choix de plier bagage pour assainir l’ambiance autour de son équipe avant d’être remplacé par Sylvinho, un Brésilien sans expérience choisi par Juninho, intronisé directeur sportif pour calmer les foules et permettre à Jean-Michel Aulas de prendre ses marques. Chez les Verts, l’incarnation par Printant de la continuité a fait un flop. A Lyon, les Gones « samba » sauce Juni tardent à se trouver une identité.

Un Mercato unanimement reconnu comme réussi

Il faut se méfier des apparences. Au 2 septembre, date de la fin du Mercato, beaucoup d’observateurs avaient classé l’ASSE et l’OL parmi les recrutements les plus réussis de l’été. S’ils avaient perdu Rémy Cabella et le décevant Neven Subotic, les Verts s’étaient enrichis qualitativement et quantitativement. Le club ligérien avait même financé son recrutement en réalisant des ventes records (43 M€) tout en parvenant à conserver pour une saison supplémentaire William Saliba. Côté Lyonnais, plusieurs cadres (Mendy, Ndombélé, Fekir) sont partis mais les caisses se sont bien remplis et Juninho a misé sur des joueurs à très fort potentiels (J.Lucas, Y.Koné, T.Mendes, Andersen, Reine-Adélaïde) achetés très chers (88 M€ dépensés). Sur le papier, les manques en défense et dans l’équilibre du milieu de terrain semblaient comblés.

Une défense en souffrance

Les frères ennemis ont un défaut en commun en ce début de saison : leur défense passoire. Cette saison, l’AS Saint-Etienne n’a réalisé son premier clean-sheet qu’à Nîmes le week-end dernier… Et cela tenait même du miracle compte-tenu du nombre d’occasions des Crocos sur ce match. Avant cela, et sur deux saisons, les Verts restaient sur 15 matches (amicaux inclus) avec toujours au moins un but pris. Du côté de Lyon, les maux sont les mêmes malgré deux changements majeurs dans le onze (remplacement de Marcelo et Ferland Mendy par Joachim Andersen et Youssouf Koné). Si les Gones ont enchaîné deux clean-sheets lors de leurs deux premières rencontres, ils ont ensuite enchainé, avant leur déplacement à Leipzig (victoire 2-0), sept matches toutes compétitions confondues en prenant au moins un but.

Des cadres loin de leur top niveau

A Saint-Etienne comme à Lyon, les têtes d’affiche sont à la peine actuellement. Intronisé capitaine, Jason Denayer est – à l’instar de Loïc Perrin chez les Verts – très loin de son meilleur niveau. Son jeune doublon (Andersen à l’OL, Moukoudi à l’ASSE) affiche une irrégularité loin des promesses initiales. Au milieu, Yohan Cabaye et Yann M’Vila étaient attendus. Ils sont dans le dur actuellement. A Lyon, Thiago Mendes, choisi pour être le dépositaire du jeu, n’affiche pas la même prestance que sur ses deux années lilloises. Dans l’animation offensive, malgré ses quelques éclairs, Memphis Depay est à des années-lumières du joueur qui porte les Pays-Bas… Comme Wahbi Khazri pour l’ASSE. On pourrait aussi pointer du doigt Bertrand Traoré ou Ryad Boudebouz, érigés têtes de Turc de leurs publics respectifs…

Alexandre CORBOZ

ASSE : ces problèmes qui plombent les Verts en interne (3/3)

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Si l’ASSE connait un début de saison délicat, le sportif s’est malheureusement mis au diapason de ce qui se passe en coulisses. Focus sur les nombreux soucis de fonctionnement qui minent les Verts. Partie III.

7/ Un staff où Fabrice Grange fait figure de vilain petit canard

Au sein de la direction, il y a des antagonismes. Dans le staff technique, ce n’est pas le monde des Bisounours non plus. Au cœur des crispations : Fabrice Grange, l’entraîneur des gardiens. Passé proche d’un départ à plusieurs reprises mais souvent rattrapé par le lien fusionnel qui l’unit à Stéphane Ruffier, l’ancien gardien formé à l’OL divise beaucoup en interne. Comme l’a expliqué « L’Equipe » la semaine passée, certains estiment son influence et ses conseils néfastes au coach en place. En cause ? Son attitude et son individualisme. Plusieurs membres du staff technique n’ont pas apprécié de voir Grange la jouer solo pour réclamer une année de contrat de plus qu’eux (au delà de juin 2021) en allant voir directement Roland Romeyer. Cette demande lui a été refusée et cela fait désormais partie des griefs formulés par ses détracteurs…

8/ Une équipe construite autour d’un M’Vila déçu

Maillon central autour duquel est construit l’effectif, Yann M’Vila est le joueur qui n’est quasiment pas soumis au turn-over depuis le début de saison. Problème : l’ancien Rennais n’est que l’ombre du joueur qu’il a été durant ses 18 premiers mois. S’il n’a jamais réellement désiré quitter l’ASSE où il se sent bien, son agent a quand même sondé le marché estival dans l’espoir d’une porte de sortie plus rémunératrice. Derrière ces manœuvres, un malaise né du refus par les dirigeants de réévaluer son contrat. L’ASSE ayant pris beaucoup d’argent sur le Mercato d’été grâce notamment aux ventes de William Saliba ou Rémy Cabella, l’Amiénois estimait mériter une rallonge, lui qui avait fait un gros effort financier pour résilier son contrat au Rubin Kazan avant de venir. Face au plus gros salaire de son effectif (2,5 M€ par an), Sainté a vite coupé court aux discussions. Absent durant plusieurs jours à l’entraînement avant le départ en stage en Angleterre fin juillet, M’Vila a eu du mal à encaisser le coup. A-t-il digéré la pilule ? On en doute…

9/ Une formation systématiquement oubliée

Chaque année, on espère que ce sera la bonne. A plus forte raison la saison 2019-2020 était génératrice d’espoirs. Avec une équipe U19 qui a remporté la dernière édition de la Coupe Gambardella, l’ASSE dispose du vivier de jeunes dans lequel piocher et sortir quelques pépites… Sauf qu’à chaque fois, on s’arrange pour boucher leurs horizons. Sainté a déjà laisser filer Vagner Dias Gonçalves, Kenny Rocha Santos et Makhtar Gueye, des joueurs qui flambent aujourd’hui en Ligue 2 à Nancy. Arnaud Nordin en est revenu depuis un an et demi et se contente d’un rôle de joker et d’une confiance sporadique quand d’autres jouissent d’une immunité malgré des prestations décevantes (vous avez dit Khazri?). S’il y a bien l’exception Saliba, sitôt lancé sitôt vendu à Arsenal pour 30 M€, les Verts ont quand même du mal à accorder du crédit à la pépinière de L’Etrat. Pas assez mûr, trop tendre… On attend Stefan Bajic ou Charles Abi mais on les réduit à un rôle d’utilitaires les trois quarts du temps avant de les lancer au casse-pipe au cœur de la crise face à Metz. Aujourd’hui, quand on est jeune et Stéphanois, il vaut mieux s’expatrier pour avoir sa chance et ne pas passer derrière une ribambelle des joueurs moyens. C’est quand même bien triste…

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Alexandre CORBOZ