Le programme de nos internationaux

Le programme de nos internationaux

Arnaud Nordin (France Espoirs)

Le jeune attaquant stéphanois a séduit le sélectionneur de l’équipe de France Espoirs, Sylvain Ripoll, avec ces récentes prestations. Buteur à Angers puis homme du match en Coupe d’Europe contre Wolfsburg, celui qui a déjà plus 80 matches en professionnel à seulement 21 ans performe. Au point de retrouver le maillot bleu qu’il n’avait plus porté depuis la sélection U19. Avec les Bleuets, Arnaud Nordin disputera deux rencontres comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2021.

Jeudi 10 octobre (21h) : France – Azerbaïdjan à Calais.

Mardi 15 octobre (21h) : Slovaquie – France à Streda (Slovaquie).

Zaydou Youssouf (France U20)

Le milieu de terrain stéphanois retrouve une sélection pour laquelle il a déjà porté le maillot (3 sélections en U20). Excellent dans l’entrejeu stéphanois et récemment élu homme du match après le derby remporté ce week-end, Zaydou Youssouf rejoindra l’Espagne avec la sélection de Bernard Diomède. Là-bas, ils effectueront deux rencontres amicales.

Jeudi 10 octobre (17h) : Norvège – France à Marbella (Espagne)

Samedi 12 octobre (17h) : Suède – France à Marbella (Espagne)

Robert Beric (Slovénie)

S’il a déclaré avoir vécu un rêve dimanche après avoir marqué dans l’ultime minute du temps additionnel contre Lyon, Robert Beric pourrait ne pas se réveiller tout de suite. Sa sélection reste sur une série de trois victoires consécutives dans le Groupe G des éliminatoires de l’Euro 2020. Actuellement en deuxième position, la Slovénie peut distancer ces plus proches poursuivants puisqu’elle les affronte cette semaine.

Jeudi 10 octobre (20h45) : Macédoine – Slovénie à Skopje (Macédoine)

Dimanche 13 octobre (20h45) : Slovénie – Autriche à Ljubljana (Slovénie)

Denis Bouanga (Gabon)

Après avoir signé deux grosses performances la semaine dernière (entrée tonitruante contre Wolfbsurg, virevoltant contre Lyon), Denis Bouanga va d’abord rester en France, pour une rencontre amicale avec le Gabon, puis s’envolera vers le Maroc pour un deuxième match test. 

Jeudi 10 octobre (19h) : Gabon – Burkina-Faso à Saint-Leu-la-Forêt

Mardi 15 octobre (21h) : Maroc – Gabon à Tanger (Maroc)

Miguel Trauco (Pérou)

Habitué des rassemblements en Amérique du Sud, Miguel Trauco ne manquera pas le prochain ! Avec la Blanquirroja, le latéral gauche stéphanois disputera deux rencontres amicales contre le même adversaire.

Samedi 12 octobre (01h) : Uruguay – Pérou à Montevideo (Uruguay)

Mercredi 16 octobre (03h30) : Pérou – Uruguay à Lima (Pérou)

Harold Moukoudi (Cameroun)

International français dans les équipes de jeunes, Harold Moukoudi a répondu favorablement à l’appel du Cameroun et du nouveau sélectionneur Toni Conceiçao. Avec les Lions indomptables, le jeune défenseur central disputera une rencontre amicale contre la Tunisie.

Samedi 12 octobre (19h) : Tunisie – Cameroun à Radès (Cameroun).

Marvin Tshibuabua (France U18)

C’est avec l’équipe de France U18 qu’il disputera la Coupe du Monde U17. Après avoir participé au parcours jusqu’au titre du Tournoi international de Limoges, Marvin Tshibuabua retrouve une sélection qu’il connait bien mais cette fois pour la plus belle des compétitions, dans un pays où le football est roi : le Brésil. Une rencontre amicale puis trois rencontres de groupe sont au programme. Et plus si affinités…

Lundi 21 octobre (amical) : Goias EC U17 – France 

Dimanche 27 octobre : Chili – France à Goiânia (Brésil)

Mercredi 30 octobre : Corée du Sud – France à Goiânia (Brésil)

Samedi 2 novembre : Haïti – France à Goiânia (Brésil)

Lucas Gourna-Douath (France U17)

Il n’y a pas de titre au bout, mais l’enjeu est important. Les jeunes U17 Français de José Alcocer se retrouveront pour le premier tour de qualification à l’Euro 2020, première étape pour accéder au championnat d’Europe. Les jeunes Français, avec le stéphanois Lucas Gourna-Douath, devront terminer dans les deux premières places du groupe où être l’un des quatre meilleurs troisièmes pour se qualifier pour le tour Élite, deuxième étape de qualification.

Mardi 22 octobre (14h) : France – Gibraltar à Sotira (Chypre)

Vendredi 25 octobre (14h) : France – Chypre à Larnaca (Chypre)

Lundi 28 octobre (14h) : Slovaquie – France à Sotira (Chypre)

#WCU17 : Un stéphanois va senvoler pour le Brésil !

#WCU17 : Un stéphanois va senvoler pour le Brésil !

Les 21 Français de l’équipe de France U18 (qui vont jouer la coupe du monde U17… allez comprendre !) ont été dévoilés par Jean-Claude Giuntini, le sélectionneur de l’équipe de France. Le jeune et prometteur Marvin Tshibuabua y figure. La Coupe du monde aura lieu au Brésil du 26 octobre au 17 novembre. La France y affrontera en phase de groupes le Chili, la Corée du Sud et Haïti.

Les 21 Français sélectionnés par Jean-Claude Giuntini

Gardiens : Lima Semedo (Bordeaux), Nazih (Nîmes), Zinga (Le Havre, L 2).

Défenseurs : Akinjogunla (Toulouse), Altikulac (Lyon), Kouassi (Paris-SG), Matsima (Monaco), Ntenda (Nantes), Soppy (Rennes), Tshibuabua (Saint-Étienne).

Milieux : Agoumé (Inter Milan, ITA), Ahamada (Juventus, ITA), Aouchiche (Paris-SG), Lepenant (Caen, L 2), Millot (Monaco), Taïbi (Angers).

Attaquants : H. Hassan (Châteauroux, L 2), Kalimuendo (Paris-SG), Lihadji (Marseille), Mbuku (Reims), Rutter (Rennes).

Crédit photo : Icon Sport

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ASSE – L’analyse de Laurent Hess : « Puel, une entame de rêve»

Notre correspondant à Saint-Etienne met en avant le coaching gagnant de Claude Puel pour sa première sur le banc de l’ASSE hier contre Lyon (1-0), mais aussi le superbe coup de tête victorieux de Robert Beric.

Depuis hier soir, les vidéos du but de Robert Beric à la 90e minute du derby cartonnent. Les supporters de l’ASSE se les repassent en boucle. L’explosion du Chaudron suite au coup de tête victorieux du Slovène, sur un merveilleux centre de Ryad Boudebouz, a été à la hauteur de la frustration endurée par le peuple vert depuis le début de la saison.

Un trio Boudebouz-Abi-Diony pour débuter, il fallait oser !

Ce derby lance enfin la saison des Stéphanois. Et aujourd’hui, tout un peuple remercie Beric mais aussi Claude Puel, le successeur de Ghislain Printant. Alors qu’il n’avait eu que 24h et une séance d’entraînement pour préparer le derby, le nouveau coach des Verts a fait très fort. Sa compo a surpris avec un système en 3-4-1-2 calqué sur celui de Lyon et la présence aux avant-postes de Ryad Boudebouz, au fond du trou avant la rencontre, de Loïs Diony, ressorti du placard, et de Charles Abi, pour la première titularisation du jeune attaquant en L1. Les trois hommes se sont dépouillés, à l’image d’une ASSE qui a livré un vrai derby, qu’elle a fini par remporter aux forceps, avec ses moyens du moment. Puel n’a pas manqué de féliciter ses joueurs après le match, de louer leur état d’esprit, leur discipline, leur cohésion. Même s’il y a encore eu du déchet technique, et même si l’OL, où Sylvinho se retrouve sur un siège éjectable, a été d’une rare passivité, ce derby a été le match le plus abouti de ce début de saison pour les Verts, validant les progrès entraperçus en Ligue Europa contre Wolfsburg (1-1) quatre jours plus tôt.

Youssouf a marqué des points, Moulin invaincu en trois matches

Avec cette victoire, l’ASSE a quitté sa 20e place pour remonter à la 13e, juste devant Lyon. Si Puel estimait après la rencontre que l’équipe n’était pas encore guérie, elle va mieux, indiscutablement, et le derby va considérablement booster sa confiance. Pour sa première, Puel a réussi son coup et s’est déjà mis le public dans la poche. Il y avait pourtant des absents, des blessés, un suspendu (Hamouma). Mais comme l’a noté le Castrais, tout le monde à répondu présent dimanche soir. Boudebouz et Beric ont été décisifs, et parmi les autres satisfactions, on notera le gros match de Zaydou Youssouf au milieu. Dans ses buts, Jessy Moulin, lui, est toujours invaincu en trois matches. Il n’a pris qu’un but, contre Wolfsburg, pour deux cleans sheets contre Nîmes et Lyon, alors que Stéphane Ruffier n’avait pas réussi à garder ses cages inviolées lors des sept premiers matches de la saison, encaissant sept buts lors de ses deux dernières apparitions avant sa blessure à La Gantoise (2-3) et Angers (1-4). On a déjà hâte de voir la prochaine compo de Puel, dans quinze jours, à Bordeaux, où Ruffier sera à nouveau opérationnel… Mais sans parler du gardien (quoi que), un bon n°1, ça change quand même la vie ! A priori, ce n’est pas Roland Romeyer qui dira le contraire… »

Laurent HESS

PSG, FC Nantes, ASSE, Girondins : ils sont dans l’équipe type de la 9e journée de L1

PSG, FC Nantes, ASSE, Girondins : ils sont dans l’équipe type de la 9e journée de L1

Ce lundi matin, il est l’heure de se pencher sur l’équipe type du quotidien L’Équipe concernant la 9e journée de L1 disputée tout au long du week-end.

Le PSG atteint cette deuxième trêve internationale au rang de leader du championnat. Sa victoire contre le SCO d’Angers n’a souffert d’aucune contestation (4-0) et porte le seau de trois joueurs : Ander Herrera, Juan Bernat et Marco Verratti. L’ancien joueur de Manchester United a fait le travail au poste de latéral droit, avec notamment une passe décisive à son crédit.

En défense, les deux Espagnols du PSG entourent l’excellent Nicolas Pallois. Le stoppeur du FC Nantes a encore été très solide avec son compère Andrei Girotto contre l’OGC Nice (1-0). Pallois a notamment remporté 75% de ses duels.

Au milieu, Zaydou Youssouf prend du galon à l’ASSE. L’ancien Bordelais a été titularisé pour la première de Claude Puel contre l’OL et a brillé dans l’entrejeu des Verts. Youssouf aurait même pu devenir passeur décisif si Ryad Boudebouz avait trompé Anthony Lopes en première période.

En attaque, on retiendra enfin la très bonne partition de Nicolas De Préville à Toulouse (3-1). Le milieu offensif des Girondins a inscrit un but et distillé deux passes décisives. Les éloges de Paulo Sousa à son endroit sont parfaitement justifiées.

Bastien Aubert

ASSE – OL : grands corps malades, ce qui les divisent

ASSE – OL : grands corps malades, ce qui les divisent

Le 20 janvier dernier, ASSE – OL opposait deux candidats à la qualification en Ligue des Champions. Presque neuf mois plus tard, le 119e derby oppose deux équipes qui ont raté leur début de saison.

Ce qui les divisent

Un buteur à l’OL, pas à l’ASSE

Si l’OL connait un début de saison loin d’être folichon, les Gones peuvent en revanche compter sur un Moussa Dembélé diabolique d’efficacité en Ligue 1 (6 buts en 8 journées). S’il peut avoir quelques trous d’air comme ce fut le cas contre Nantes, l’ancien du Celtic Glasgow marque quasiment à chaque frappe cadrée. L’AS Saint-Etienne ne peut pas compter sur ce joueur-là. S’il a réagi en inscrivant un but (sublime) à Gand – son premier dans le jeu depuis mi-janvier – Wahbi Khazri essuie des critiques mérités sur son apport. Robert Beric est, quant à lui, sous utilisé et ne concrétise pas ses rares situations. Dans le Forez, l’arbre qui cache la forêt s’appelle Romain Hamouma (3 buts en 8 journées), qui sera d’ailleurs suspendu pour ce match, c’est dire le problème…

Le public lyonnais plus patient que celui des Verts

Si l’OL comme l’ASSE déçoivent en ce début de saison, la réaction des Ultras n’est pas franchement la même suivant qu’on se trouve dans le Rhône ou dans la Loire. Chez les Verts, les Ultras ont vite réclamé la démission des dirigeants après Metz (0-1) et en s’invitant à la conférence de presse avant Nîmes. Roland Romeyer a également été pris à partie. Bien évidemment, les joueurs ont eu droit à une banderole les invitant à se bouger. Le seul point commun avec les Lyonnais. Après une saison à demander le départ de Bruno Genesio, le public rhodanien est prêt à se montrer plus clément avec son successeur… Protégé par la venue de l’icône Juninho au poste de directeur sportif. Si des critiques commencent à partir des réseaux sociaux, les Bad Gones 1987 (principal groupe de supporters de l’OL) ont communiqué leur soutien à la nouvelle équipe dirigeante. Même si Sylvinho se retrouve menacé avant le derby, la remise en question ne descendait pas spécialement des tribunes.

Anthony Lopes – Stéphane Ruffier, courbe de forme opposée

Considéré comme deux des meilleurs gardiens de Ligue 1, Anthony Lopes et Stéphane Ruffier n’ont pas vraiment connu le même début de saison. Leurs courbes respectives se sont même inversées. Alors que le Portugais a démarré sur une polémique liée aux discussions compliquées autour de sa prolongation et avec un statut menacé par l’arrivée de Ciprian Tatarusanu (ex-FC Nantes), le Bayonnais a été performant dès les premiers matches, sauvant les Verts contre Dijon (victoire 2-1) et contre Brest (1-1). Puis Lopes a été conforté numéro 1 par Sylvinho avant de prolonger et d’enchaîner les solides prestations. A l’inverse, « Ruff » s’est blessé à la main lors du match à la Gantoise (2-3), a serré les dents contre le SCO Angers (1-4) avant de finir sur une polémique suite à son forfait contre Metz, Nîmes, Wolfsbourg et donc ce derby.

Cascade de blessures dans le Forez, RAS à Lyon

S’il est une excuse que l’OL pourra difficilement sortir pour expliquer son début de saison raté, c’est bien les blessures. Depuis qu’il est aux commandes, Sylvinho est relativement épargné. Rarement l’OL ne s’est retrouvé avec plus de deux joueurs sur le flanc et jamais pour une longue durée. A l’inverse, Ghislain Printant a commencé la saison déjà privé de deux joueurs majeurs blessés depuis le début d’année civile (Gabriel Silva, Kevin Monnet-Paquet) avant d’enchaîner les pépins… Allant même jusqu’à manquer de onze joueurs pour le déplacement au SCO Angers. Le coach des Vert s’est aussi retrouvé contraint d’aligner le jeune Stefan Bajic (17 ans) dans les buts alors que l’Espoir français n’est que numéro 3 dans la hiérarchie.

Alexandre CORBOZ

ASSE : les dirigeants chargent Ghislain Printant et prennent de la hauteur !

ASSE : les dirigeants chargent Ghislain Printant et prennent de la hauteur !

En marge de l’intronisation de Claude Puel à l’ASSE, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont pris la parole sur la gestion du cas Printant et la nouvelle organisation.

Ce vendredi après-midi, l’AS Saint-Etienne a improvisé une conférence de presse à 16h30 pour présenter son nouvel entraîneur Claude Puel. L’occasion pour Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, pris pour cible par les supporters pour leur gestion, de s’exprimer. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le duo n’a pas déçu… Ne se montrant pas très sympathique à l’égard de Ghislain Printant, l’ancien coach mis à pied à titre conservatoire avant son très probable licenciement.

Printant, « l’erreur de casting » selon Romeyer

Alors qu’un journaliste lui a fait remarquer qu’il y avait eu un manque de respect à l’égard de Printant, qui n’a été prévenu par personne de son débarquement jusqu’au communiqué du club aujourd’hui, Bernard Caïazzo n’a pas voulu rebondir là-dessus, se réfugiant derrière les négociations avec Claude Puel, lequel avait demandé à prendre ses fonctions avant le derby. Roland Romeyer s’est voulu plus disserte parlant d’une « erreur de casting ». « Il y a des décisions à prendre quand ça va mal et dans ce cas nous accentuons nos discussions avec Roland. Roland a dit à Ghislain Printant qu’il y avait des insatisfactions », a poursuivi Caïazzo avant que Romeyer ne confirme l’entrevue suite au match de Metz (défaite 1-0) : « On a parlé sur ce qu’on devait faire. Il m’a dit : « il faut que vous preniez quelqu’un ». J’ai fait ce qu’il m’a demandé de faire. J’ai appelé Bernard pour lui faire part de ça. ».

Le président du Directoire s’est aussi voulu lapidaire à l’égard de Ghislain Printant, lequel n’avait pas les épaules selon lui : « Je n’avais pas choisi Garcia mais j’ai choisi Printant. Dans la vie, il y a de bons numéros 2 et de bons numéros 1. On l’avait surclassé. Gasset l’avait vendu à tout le monde. Donc on n’a contacté personne. On a joué sur la continuité. L’erreur a été faite dès le dernier match de la saison à Angers ». « A partir de maintenant , l’ASSE ne prendra plus de risque. Nous prendrons les meilleurs », envoie Bernard Caïazzo en seconde lame. Le président du Conseil de Surveillance n’a quant à lui pas digéré l’attitude du Montpelliérain, lequel a « refusé la proposition du club de travailler à nouveau avec Jean-Louis Gasset », ruinant au passage ce qui était sa piste prioritaire.

Bernard Caïazzo annonce un nouveau directoire… avec Claude Puel

A l’occasion de cette allocution face aux médias, les deux dirigeants ont annoncé du nouveau dans l’organisation du club. Désireux d’être considéré comme un simple actionnaire plutôt qu’un président, Bernard Caïazzo a annoncé quelques modifications dans le Directoire. Lequel sera composé de quatre membres : Roland Romeyer à la présidence, accompagné de Xavier Thuilot (le nouveau directeur général), de Dominique Rocheteau (qui reste vice-président) et de … Claude Puel du fait de son titre de Manager général. « Pour la première fois en France un club va avoir un manager avec un directoire dont il fera partie et présidé par Roland Romeyer. Vous verrez que, dans le temps, l’ASSE va franchir un palier et atteindre un autre niveau dans les prochaines années », défend Caïazzo.

Particulièrement interventionniste ces derniers mois, Roland Romeyer a également annoncé vouloir prendre de la hauteur : « Les supporters ont une grande importance dans le club. Ils sont plus propriétaires que les deux actionnaires. J’ai vu la dernière manifestation, lors de la dernière conférence de presse, où ils souhaitaient qu’ils y aient un directeur général et que Romeyer prenne de la hauteur. Aujourd’hui, j’ai pris de la hauteur », ajoute-t-il, faisant une boutade sur son strapontin plus haut que celui des autres « huiles » présentes dans la salle de presse.

Retranscription : compte Twitter du Progrès (via Macky Diong) et de France Bleu Saint-Etienne (et quelques propos ajoutés par notre correspondant Laurent Hess).

Arnaud Carond

ASSE : ces problèmes qui plombent les Verts en interne (2/3)

Si l’ASSE connait un début de saison délicat, le sportif s’est malheureusement mis au diapason de ce qui se passe en coulisses. Focus sur les nombreux soucis de fonctionnement qui minent les Verts. Partie II.

4/ Un Roland Romeyer trop encombrant pour ses coachs

Les problèmes générant une forme d’effet domino, l’absence d’un directeur sportif ou d’un directeur général nuit forcément à la relation entre les staffs techniques de l’ASSE et le président du Directoire Roland Romeyer. A 74 ans, l’ancien président de la Sacma a l’emprise sur les cordons de la bourse. Forcément, dans sa gestion en bon père de famille, il estime avoir un droit de regard sur le travail de ses coaches, sur la manière dont seront dépensé les deniers… Son attitude a souvent généré des incompréhensions avec les divers techniciens passés dans le Forez ces dernières saisons. Sur la fin, Christophe Galtier s’était lassé de cette situation et s’il n’avait pas bénéficié de personnalités tampons (d’abord de Damien Comolli, puis de Dominique Rocheteau et du team manager Eric Blondel), sans doute que le Marseillais n’aurait pas tenu aussi longtemps. Avec Oscar Garcia, le courant est mal passé tout de suite. Quant à Jean-Louis Gasset, l’une des raisons (non exprimée publiquement) de son départ était sa relation dégradée avec Romeyer, lequel lui reprochait ses allers-retours à Montpellier pour voir ses petits-enfants.

5/ Une communication dans le faux

Tous les derniers baromètres du football français placent Saint-Etienne en tête du classement des clubs de Ligue 1 préférés des Français. Pour le grand public, l’image lissée et policée vendue par le service de communication ligérien fait son effet. Sur les réseaux sociaux, l’ASSE adopte aussi une mise en forme soignée, avec des présentations de recrue qui plaisent beaucoup (le scrabble avec Kolo, le message au Pérou pour Trauco). Tout n’est donc pas à jeter dans la manière de procéder… Mais, pour les vrais supporters et ceux qui connaissent le fonctionnement du club, cette communication « positive » est gâchée par cette faculté de nier farouchement les problèmes, par ce goût amer qu’on nous prend pour des imbéciles. Pour l’extérieur, tout doit se passer pour le mieux dans le meilleur des mondes. A l’intérieur, le club est un panier percé d’informations où tous les courants d’influence font passer des messages et mènent leurs querelles intestines. Parfois, dire quelques vérités choisies peut aussi faire du bien. Leonardo n’a-t-il pas été encensé pour sa gestion en transparence du cas Neymar durant l’été ?

6/ Un vrai souci avec les blessures

Au moment de se déplacer à Angers, l’ASSE comptait onze absents dans son effectif. Un record dans un club de Ligue 1 en ce début de saison. Soucis dans la préparation physique ? Vestige d’une tournée estivale aux USA mal digérée ? Les causes sont sans doute multiples et il ne convient pas de chercher des fautifs à tout prix. Là où Saint-Etienne n’est en revanche pas très bon, c’est sur sa manière de clarifier les forfaits. Ghislain Printant a sans doute ses torts. Peut-être aurait-il dû être plus clair en conférence de presse. Mais c’est aussi au club de désamorcer en amont toutes les polémiques. Comment par exemple expliquer que Loïs Diony soit annoncé blessé puis malade et que le joueur, qui n’entre plus dans les plans du staff, assure du contraire sur Instagram ? Comment expliquer que plusieurs diagnostics différents sortent dans la presse quant à la blessure au poignet de Jessy Moulin ? Et que dire de l’invraisemblable polémique autour de la blessure au petit doigt de Stéphane Ruffier ?

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Alexandre CORBOZ

Arnaud Nordin sélectionné chez les Espoirs !

Arnaud Nordin sélectionné chez les Espoirs !

Petite surprise dans le groupe convoqué par Sylvain Ripoll puisque le stéphanois Arnaud Nordin y est présent. Une première pour le jeune attaquant stéphanois qui était toutefois déjà apparu 12 fois en U16 France, 3 fois en U18 et 4 fois en U19 pour un total de 9 buts !

La liste des Espoirs pour affronter l’Azerbaïdjan ce jeudi à Calais et la Slovaquie, le 15 octobre :

Gardiens : Bertaud (Montpellier), Lafont (Nantes), Poussin (Bordeaux). 

Défenseurs : Alakouch (Nîmes), Amian (Toulouse), Aït-Nouri (Angers), Cozza (Montpellier), Kamara (OM), Upamecano (RB Leipzig, ALL), Zagadou (Dortmund, ALL).

Milieux : Aouar (Lyon), Bellegarde (Strasbourg), Guendouzi (Arsenal, ANG), Louza (Nantes), Makengo (Toulouse), Reine-Adélaïde (Lyon), Soumaré (Lille).

Attaquants : Diaby (Leverkusen, ALL), Édouard (Celtic, ECO), Gouiri (Lyon), Mbeumo (Brentford, D2 ANG), Nordin (Saint-Étienne).

Crédit photo : Icon Sport

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ASSE : ces problèmes qui plombent les Verts en interne (1/3)

ASSE : ces problèmes qui plombent les Verts en interne (1/3)

Si l’ASSE connait un début de saison délicat, le sportif s’est malheureusement mis au diapason de ce qui se passe en coulisses. Focus sur les nombreux soucis de fonctionnement qui minent les Verts. Partie I.

1/ Une gouvernance qui n’est pas du tout sur la même longueur d’ondes

Si l’AS Saint-Etienne cherche à rester au maximum sur la continuité avec ses coaches, c’est aussi et surtout parce que chaque changement annoncé relance le souci irrésolu(ble) entre Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. En 2010, après six années d’une cohabitation chaotique, les deux présidents ont répartis les tâches : Caïazzo en président du Conseil de Surveillance gérant les intérêts stéphanois aux instances à Paris, Romeyer au Directoire pour s’occuper du club au quotidien. Une manière d’éviter les confrontations directes. Sauf que les « deux frères » sont trop différents dans leur manière de voir les choses. Au libéralisme de Caïazzo, qui rêverait d’une ASSE clinquante avec des noms et de nouveaux actionnaires étrangers, Romeyer répond tout en conservatisme, préférant le « Made in Forez », le coach franchouillard ou le joueur L1 à bas prix. Cela n’aurait aucune incidence sur le fonctionnement des Verts si l’un n’essayait pas de marcher sur les plate-bandes de l’autre et inversement. Un vrai jeu d’échec avec les nerfs des supporters stéphanois et des autres dirigeants, lesquels tombent comme des mouches depuis le début de cette cohabitation il y a une quinzaine d’années…

2/ Une ligne de conduite qui change au gré des Mercatos

C’est aussi la conséquence de ce pouvoir bicéphale et schizophrénique. Les clubs qui marchent sont souvent ceux qui ont une manière de fonctionner claire et lisible. Le LOSC, par exemple, a choisi le trading joueurs pour exister et mise sur un gros travail de scoutisme pour être une vitrine à jeunes talents. A Reims ou Angers, des clubs aux moyens moindre de l’ASSE, on tient aussi une ligne de conduite claire avec une vision et une cohérence dans les choix. Saint-Etienne n’a jamais réellement bénéficié de ça. Ou plutôt elle change au gré du vent, de l’entraîneur n°1 choisi et la présence ou non d’Europe. Il y a un an, le projet était de réduire le groupe à 15 joueurs expérimentés pour donner un terrain d’expression aux jeunes. Cet été, Sainté a recruté à tour de bras (et pas toujours des joueurs en devenir…) afin d’avoir tous les postes doublés. Deux projets aux antipodes, qui donnent l’impression d’un club de bricolage qui vit en fonction du marché et des opportunités. Deux projets qui interrogent sur la vision à moyen et long terme du pouvoir en place.

3/ L’absence d’un directeur sportif (ou général) qui se fait ressentir

L’an dernier, il y avait une armée mexicaine autour du tandem Caïazzo – Romeyer et du staff en place. Le diplomatique Dominique Rocheteau occupait le rôle de directeur sportif, apportant sa sagesse et faisant tampon quand il le fallait. A ses côtés, il y avait un directeur général Frédéric Paquet, censé permettre à Roland Romeyer de prendre de la distance. Le premier est parti à la retraite. Le second a demandé à s’en aller après avoir subi les critiques de Caïazzo et vu ses prérogatives rognées par Romeyer. Il n’y a plus vraiment de pièce centrale pour orchestrer la cacophonie ambiante puisque Paquet a cédé sa place à un directeur du marketing. Durant l’été, au moment du recrutement, David Wantier (responsable de la cellule de recrutement) s’est retrouvé avec des pouvoirs élargis sur le Mercato… Mais avec une sorte de « permis probatoire » et sous la menace constante d’un recrutement externe pour occuper le poste qu’il convoite. Sur ce point aussi, la relation entre Caïazzo et Romeyer n’aide pas. L’un demeurait méfiant et rêvait de confier le poste à un jeune dynamique, l’autre était prêt à miser sur de la promotion interne.

Alexandre CORBOZ

Arnaud Nordin retenu en équipe de France Espoirs

Arnaud Nordin retenu en équipe de France Espoirs

Buteur à Angers le 22 septembre dernier et régulièrement performant depuis le début de saison, Arnaud Nordin a séduit Sylvain Ripoll, le sélectionneur de l’équipe de France Espoirs, qui l’a retenu dans le groupe qui disputera les deux prochains matches comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2021 . Dans le groupe 2, les Bleuets affronteront l’Azerbaïdjan le jeudi 10 octobre (21h, Canal Plus sport) à Calais (Pas-de-Calais), avant de se déplacer à Dunajska Streda pour y défier la Slovaquie, le mardi 15 octobre (21h, Canal Plus sport).

Le jeune attaquant formé à l’ASSE (21 ans) compte déjà plusieurs sélections dans les différentes équipes de jeunes (4 en U19, 3 en U18, 12 en U16).

La sélection

Gardiens de but: Dimitri Bertaud (Montpellier), Alban Lafont (Nantes), Gaëtan Poussin (Bordeaux)

Défenseurs : Rayan Aït Nouri (Angers), Sofiane Alakouch (Nîmes), Kélvin Amian (Toulouse), Nicolas Cozza (Montpellier), Boubacar Kamara (Marseille), Dayot Upamecano (Leipzig), Dan-Axel Zagadou (Dortmund)

Milieux : Houssem Aouar (Lyon), Jean-Ricner Bellegarde (Strasbourg), Mattéo Guendouzi (Arsenal), Imran Louza (Nantes), Jean-Victor Makengo (Toulouse), Jeff Reine-Adelaide (Lyon), Boubakary Soumaré (Lille)

Attaquants : Moussa Diaby (Leverkusen), Odsonne Edouard (Celtic Glasgow), Amine Gouiri (Lyon), Bryan Mbeumo (Brentford), Arnaud Nordin (Saint-Etienne)