ASSE – OL : Aulas chauffe le derby et Puel en une punchline !

ASSE – OL : Aulas chauffe le derby et Puel en une punchline !

S’il ne souhaitait pas enflammer le derby dans les médias, Jean-Michel Aulas n’a pu se retenir suite à la nomination de Claude Puel à deux jours d’ASSE – OL.

Présent à l’Astroballe pour supporter l’équipe de basket de l’ASVEL, club dont l’OL est désormais actionnaire, Jean-Michel Aulas en a profité pour faire monter la sauce en prévision du derby ASSEOL de dimanche soir.

Alors que les Verts ont changé d’entraîneur ce jour avec la nomination de Claude Puel, un technicien qu’il a eu sous ses ordres et qu’il n’a pas franchement gardé son cœur, JMA a d’abord mis un peu de temps à se chauffer : « Je ne sais pas si cela change la donne en vue du derby. On verra dimanche soir. Ceci étant, de notre côté, on voit les événements se succéder. On essaie de résoudre nos propres problèmes. Un derby, il faut toujours le gagner. La pression sera plutôt sur Saint-Etienne, qui a changé d’entraîneur et jouera à domicile pour battre l’Olympique Lyonnais. »

Relancé sur Puel, Aulas a conclu sur l’une de ces petites phrases mettant du sel à cette rivalité régionale, se permettant une petite pique au technicien castrais : « Le changement de coach ? J’espère qu’ils ne l’ont pas fait seulement pour nous battre, parce qu’ils vont être déçus. »

Arnaud Carond

Claude Puel : « Que cette équipe joue le Derby avec beaucoup de liberté, qu’elle se lâche ! »

Claude Puel : « Que cette équipe joue le Derby avec beaucoup de liberté, qu’elle se lâche ! »

C’est au coeur d’une conférence de presse surréaliste que Claude Puel s’est exprimé sur sa venue à l’ASSE. Loin des propos irrespectueux lâchés à l’encontre de Ghislain Printant par un Roland Romeyer qui a semblé perdre les pédales, Claude Puel a paru posé, déterminé et clair dans son approche du challenge stéphanois.

Je remercie mes deux Présidents, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, de m’avoir proposé un tel projet. Il y avait une réflexion de ma part à mener car Saint-Étienne est mal classé. C’est toujours très difficile de reprendre un club en cours de saison, c’est un vrai challenge. En très peu de temps, on doit être efficace, aller à l’essentiel. Je n’ai pas vécu la préparation pour connaître l’équipe. Saint-Étienne est un grand club, une grande histoire, beaucoup d’engouement, de passion et également d’attente. Ce sont les vrais ingrédients du football.

Partout où je suis passé, dans mon implication et mon travail, j’ai essayé de donner le maximum et le meilleur de moi-même. Je ne suis pas carriériste. Je respecte mes dirigeants et les supporters. Quand je défends les couleurs d’un club, je les défends à fond. Ma vision est tournée vers le long terme afin de développer les composantes du club, mettre en place un projet sportif et collectif, faire progresser des joueurs, une équipe, faire la liaison entre la formation et les professionnels. C’est quelque chose qui me tient à cœur.

Jacky Bonnevay m’assistera pour une deuxième aventure. Il est de Roanne. C’est un supporter de l’ASSE. Les Présidents voulaient étoffer le club. Xavier Thuilot était sur la liste des candidats au poste de directeur général. Ma venue a accéléré son arrivée. Nous avons vécu une aventure commune au LOSC. Je connais son expérience, sa droiture. Je sais tout ce qu’il peut apporter au club. J’ai appris avec lui les attentes, les paramètres, les différents services d’une institution. Souvent, les entraîneurs sont uniquement fixés sur les joueurs. Du côté des dirigeants, on a besoin de pérenniser le club et de faire les choses avec cohérence. En arrivant ici, au tiers de la saison, il faut aller à l’essentiel. Je savais en m’engageant avec Xavier que l’on pourrait relever ce défi. Le staff existant continuera autour de l’équipe première car je suis respectueux de ce qui a été mis en place.

Le challenge reste difficile. L’équipe a besoin de confiance. Il faut l’accompagner. Tout un club va travailler main dans la main de façon à redonner une meilleure image et de bons résultats aux Stéphanois. C’est un vœu pieu de ma part. On donnera notre maximum. Un match arrive très vite. Il est important que je sois sur le banc, même avec peu de recul.

Un Derby n’a pas nécessairement besoin d’éléments tactiques ou techniques. Il demande de la solidarité, de l’abnégation et de la cohésion. Il faut donner le meilleur de nous-mêmes et obtenir le meilleur résultat possible. Après, il sera temps de faire connaissance, assurer des équilibres, mettre en place des stratégies sportives. Je veux que cette équipe joue le Derby avec beaucoup de liberté, qu’elle se lâche et qu’elle ne soit pas accaparée par de nouvelles consignes ou des contraintes.

Il faut être à l’intérieur pour savoir, connaître les forces en présence. Je pense que Saint-Étienne a réalisé une superbe saison l’année dernière. Avec les mauvais résultats, il y a un manque de confiance qui s’installe. Jouer tous les trois jours, ça s’apprend. Disputer la Coupe d’Europe est également difficile. Une équipe qui y est moins habituée considère parfois le championnat comme routinier. C’est aussi de l’apprentissage. Ce groupe, malgré les résultats, a sans doute beaucoup appris dans le management et la gestion de son parcours. L’essentiel est de corriger. J’ai trouvé l’équipe en progrès jeudi soir. Avec plus de consistance, d’intensité, d’envie commune. C’est la base pour retrouver d’autres qualités. La solidarité a toujours été la force de ce club. L’engouement est extraordinaire, on l’a encore vu hier soir lors de la rencontre face à Wolfsburg. On aura besoin de ces gens. Venir à Saint-Étienne ne m’intéressait pas pour être le pompier de service. J’ai toujours été dans une démarche de coup de cœur. Avant un autre match, la démarche aurait été la même.

Claude Puel – Source : Asse.fr

Crédit photo : Asse.fr

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ASSE – OL : grands corps malades, ce qui les rassemblent

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Le 20 janvier dernier, ASSE – OL opposait deux candidats à la qualification en Ligue des Champions. Presque neuf mois plus tard, le 119e derby oppose deux équipes qui ont raté leur début de saison.

Ce qui les rassemblent

Un changement de cap à l’intersaison

L’an dernier, l’ASSE était dirigée par Jean-Louis Gasset et l’OL par Bruno Genesio. Cet été, le premier est parti pour laisser sa place à son adjoint Ghislain Printant. Le second a également fait le choix de plier bagage pour assainir l’ambiance autour de son équipe avant d’être remplacé par Sylvinho, un Brésilien sans expérience choisi par Juninho, intronisé directeur sportif pour calmer les foules et permettre à Jean-Michel Aulas de prendre ses marques. Chez les Verts, l’incarnation par Printant de la continuité a fait un flop. A Lyon, les Gones « samba » sauce Juni tardent à se trouver une identité.

Un Mercato unanimement reconnu comme réussi

Il faut se méfier des apparences. Au 2 septembre, date de la fin du Mercato, beaucoup d’observateurs avaient classé l’ASSE et l’OL parmi les recrutements les plus réussis de l’été. S’ils avaient perdu Rémy Cabella et le décevant Neven Subotic, les Verts s’étaient enrichis qualitativement et quantitativement. Le club ligérien avait même financé son recrutement en réalisant des ventes records (43 M€) tout en parvenant à conserver pour une saison supplémentaire William Saliba. Côté Lyonnais, plusieurs cadres (Mendy, Ndombélé, Fekir) sont partis mais les caisses se sont bien remplis et Juninho a misé sur des joueurs à très fort potentiels (J.Lucas, Y.Koné, T.Mendes, Andersen, Reine-Adélaïde) achetés très chers (88 M€ dépensés). Sur le papier, les manques en défense et dans l’équilibre du milieu de terrain semblaient comblés.

Une défense en souffrance

Les frères ennemis ont un défaut en commun en ce début de saison : leur défense passoire. Cette saison, l’AS Saint-Etienne n’a réalisé son premier clean-sheet qu’à Nîmes le week-end dernier… Et cela tenait même du miracle compte-tenu du nombre d’occasions des Crocos sur ce match. Avant cela, et sur deux saisons, les Verts restaient sur 15 matches (amicaux inclus) avec toujours au moins un but pris. Du côté de Lyon, les maux sont les mêmes malgré deux changements majeurs dans le onze (remplacement de Marcelo et Ferland Mendy par Joachim Andersen et Youssouf Koné). Si les Gones ont enchaîné deux clean-sheets lors de leurs deux premières rencontres, ils ont ensuite enchainé, avant leur déplacement à Leipzig (victoire 2-0), sept matches toutes compétitions confondues en prenant au moins un but.

Des cadres loin de leur top niveau

A Saint-Etienne comme à Lyon, les têtes d’affiche sont à la peine actuellement. Intronisé capitaine, Jason Denayer est – à l’instar de Loïc Perrin chez les Verts – très loin de son meilleur niveau. Son jeune doublon (Andersen à l’OL, Moukoudi à l’ASSE) affiche une irrégularité loin des promesses initiales. Au milieu, Yohan Cabaye et Yann M’Vila étaient attendus. Ils sont dans le dur actuellement. A Lyon, Thiago Mendes, choisi pour être le dépositaire du jeu, n’affiche pas la même prestance que sur ses deux années lilloises. Dans l’animation offensive, malgré ses quelques éclairs, Memphis Depay est à des années-lumières du joueur qui porte les Pays-Bas… Comme Wahbi Khazri pour l’ASSE. On pourrait aussi pointer du doigt Bertrand Traoré ou Ryad Boudebouz, érigés têtes de Turc de leurs publics respectifs…

Alexandre CORBOZ

ASSE : ces problèmes qui plombent les Verts en interne (3/3)

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Si l’ASSE connait un début de saison délicat, le sportif s’est malheureusement mis au diapason de ce qui se passe en coulisses. Focus sur les nombreux soucis de fonctionnement qui minent les Verts. Partie III.

7/ Un staff où Fabrice Grange fait figure de vilain petit canard

Au sein de la direction, il y a des antagonismes. Dans le staff technique, ce n’est pas le monde des Bisounours non plus. Au cœur des crispations : Fabrice Grange, l’entraîneur des gardiens. Passé proche d’un départ à plusieurs reprises mais souvent rattrapé par le lien fusionnel qui l’unit à Stéphane Ruffier, l’ancien gardien formé à l’OL divise beaucoup en interne. Comme l’a expliqué « L’Equipe » la semaine passée, certains estiment son influence et ses conseils néfastes au coach en place. En cause ? Son attitude et son individualisme. Plusieurs membres du staff technique n’ont pas apprécié de voir Grange la jouer solo pour réclamer une année de contrat de plus qu’eux (au delà de juin 2021) en allant voir directement Roland Romeyer. Cette demande lui a été refusée et cela fait désormais partie des griefs formulés par ses détracteurs…

8/ Une équipe construite autour d’un M’Vila déçu

Maillon central autour duquel est construit l’effectif, Yann M’Vila est le joueur qui n’est quasiment pas soumis au turn-over depuis le début de saison. Problème : l’ancien Rennais n’est que l’ombre du joueur qu’il a été durant ses 18 premiers mois. S’il n’a jamais réellement désiré quitter l’ASSE où il se sent bien, son agent a quand même sondé le marché estival dans l’espoir d’une porte de sortie plus rémunératrice. Derrière ces manœuvres, un malaise né du refus par les dirigeants de réévaluer son contrat. L’ASSE ayant pris beaucoup d’argent sur le Mercato d’été grâce notamment aux ventes de William Saliba ou Rémy Cabella, l’Amiénois estimait mériter une rallonge, lui qui avait fait un gros effort financier pour résilier son contrat au Rubin Kazan avant de venir. Face au plus gros salaire de son effectif (2,5 M€ par an), Sainté a vite coupé court aux discussions. Absent durant plusieurs jours à l’entraînement avant le départ en stage en Angleterre fin juillet, M’Vila a eu du mal à encaisser le coup. A-t-il digéré la pilule ? On en doute…

9/ Une formation systématiquement oubliée

Chaque année, on espère que ce sera la bonne. A plus forte raison la saison 2019-2020 était génératrice d’espoirs. Avec une équipe U19 qui a remporté la dernière édition de la Coupe Gambardella, l’ASSE dispose du vivier de jeunes dans lequel piocher et sortir quelques pépites… Sauf qu’à chaque fois, on s’arrange pour boucher leurs horizons. Sainté a déjà laisser filer Vagner Dias Gonçalves, Kenny Rocha Santos et Makhtar Gueye, des joueurs qui flambent aujourd’hui en Ligue 2 à Nancy. Arnaud Nordin en est revenu depuis un an et demi et se contente d’un rôle de joker et d’une confiance sporadique quand d’autres jouissent d’une immunité malgré des prestations décevantes (vous avez dit Khazri?). S’il y a bien l’exception Saliba, sitôt lancé sitôt vendu à Arsenal pour 30 M€, les Verts ont quand même du mal à accorder du crédit à la pépinière de L’Etrat. Pas assez mûr, trop tendre… On attend Stefan Bajic ou Charles Abi mais on les réduit à un rôle d’utilitaires les trois quarts du temps avant de les lancer au casse-pipe au cœur de la crise face à Metz. Aujourd’hui, quand on est jeune et Stéphanois, il vaut mieux s’expatrier pour avoir sa chance et ne pas passer derrière une ribambelle des joueurs moyens. C’est quand même bien triste…

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Alexandre CORBOZ

Xavier Thuilot : « Dans la recherche de la performance »

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> Xavier Thuilot (Directeur général de l’ASSE) : « Je suis très heureux de débuter une aventure dans ce club historique avec un grand stade, une équipe, une couleur et une marque. Ce club est magnifique. Je remercie les deux actionnaires pour leur confiance. Je connais Bernard Caïazzo depuis longtemps puisque nous avions siégé ensemble dans les instances. J’ai recontré Roland Romeyer plus récemment. Nous sommes d’accord sur beaucoup de points. Nous allons former le moteur du projet. C’est un plaisir de retrouver Claude, avec qui ça a très bien fonctionné. Nous n’avons pas toujours été d’accord, mais nous partageons beaucoup de valeurs et avons l’un pour l’autre un profond respect professionnel. Nous nous attendons à ce qu’il y ait beaucoup de sujets à traiter. Nous allons hiérarchiser, planifier, sans se noyer car la saison est lancée. Des pros travaillent dans tous les secteurs. L’évaluation sera faite plus tard. Avec Claude, nous sommes dans l’exigence et la recherche de la performance.« 

Un autre Vert sélectionné en équipe nationale

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Patrice Neveu, le sélectionneur national du Gabon, a retenu Denis Bouanga pour deux matches amicaux face au Burkina Faso et au Maroc, prévus la semaine prochaine, lors de la trêve internationale.

L’ailier de l’ASSE, qui a fait une entrée remarquée hier contre Wolfsburg, affrontera le Burkina Faso à Saint-Leu-la-Forêt, le 10 octobre, avant de rejoindre Tanger pour défier les Lions de l’Atlas, le 15 octobre.

Le programme des 5 et 6 octobre 2019

Après VfL Wolsfsburg, les professionnels enchaîneront avec le Derby dans le Chaudron. La réserve évoluant en National 2 affrontera Bourges Foot à l’Étrat alors que les U19 Nationaux se déplaceront à Nice. Découvrez le programme complet des équipes de l’ASSE en ce week-end des 5 et 6 octobre.

Samedi 5 octobre 2019

FORMATION

N2 : ASSE – Bourges Foot (stade Aimé Jacquet à L’Étrat à 18h)

U19N : OGC Nice – ASSE (stade de la Plaine du Var ex des Francs-Archers à 11h) 

PRÉFORMATION

U13A amical : Dijon FCO – ASSE 

U13B amical : Dijon FCO – ASSE 

ÉCOLE DE FOOT

U10A amical : Plateau Andrézieux-Bouthéon

U10B amical :  Plateau Andrézieux-Bouthéon

U9A amical : Plateau Rive de Gier 

U9B amical : Plateau Rive de Gier 

U8A amical : Plateau Rive de Gier 

U8B amical : Plateau Rive de Gier 

U8C amical : Plateau Rive de Gier 

FÉMININES

U13 : ASSE – US Saint Etienne Métare (stade Laurentz Tadek à l’Étivallière à 14h)

U11 : Plateau à Villars (à 10h)

U9 : Rentrée féminine à Veauchette (10h à 12h)

U8 : Rentrée féminine à Veauchette (10h à 12h)

U7 : Rentrée féminine à Veauchette (10h à 12h)

Dimanche 6 octobre 2019

PROFESSIONNELS 

Ligue 1 Conforama : ASSE – OL (stade Geoffroy Guichard à 21h)

FORMATION

U17N : ASSE – F. Bourg en Bresse Péronnas (stade Georges Béréta à L’Étrat à 15h)

PRÉFORMATION

U15R1 : Clermont Foot 63 – ASSE (stade Gabriel Montpied à 12h30)

U14R1 : Clermont Foot 63 – ASSE (stade Gabriel Montpied à 12h30)

FÉMININES

U18 : ASSE – Riorges FC (stade Léon Nautin à l’Etivallière à 13h)

U15 : ASSE – Saint Chamond Foot (stade Chambonnet 2 à l’Étivallière à 10h)

La conférence de presse de Caïazzo et Romeyer

La conférence de presse de Caïazzo et Romeyer

Suite à l’officialisation de l’arrivée de Claude Puel à l’ASSE, les deux présidents du club ont tenu la conférence de presse d’intronisation du nouvel entraîneur. Ils en ont profité pour expliquer les conditions du départ de Ghislain Printant qui devait être démi de ses fonctions dans la journée.

« Cela faisait longtemps que nous voulions travailler avec Claude Puel »

Bernard Caïazzo a commencé par déclarer que Puel n’était pas l’option privilégié par le club. En effet, Jean-Louis Gasset aurait d’abord été sondé mais le refus de Printant de redevenir numéro 2 n’a pas permis de faire aboutir cette piste selon Caïazzo, qui s ‘est dit « déçu » de cette réaction. On peut néanmoins s’interroger sur le bien fondé d’une telle idée. Caïazzo aurait-il lui-même accepté une telle humiliation ?

Le président du conseil de surveillance a ensuite souligné la qualité du parcours de Claude Puel : « Claude Puel fait partie des vingts meilleurs managers sportifs en Europe. Cela faisait longtemps que nous voulions travailler avec lui. Claude est un bâtisseur, il fait jouer les jeunes et possède un profil pour travailler dans la durée. »

Une telle renommée a évidemment un coût financier significatif comme l’a indiqué le président : « Au niveau des actionnaires, nous faisons un gros effort. Claude avait des exigences et c’est tout à fait normal. »

Printant écarté, une nouvelle organisation en interne installée

Roland Romeyer, quant à lui, a expliqué comment la décision d’écarter Printant a été prise. Au lendemain du match contre Metz, Printant aurait déclaré à Romeyer : « Écoutez, je vous regarde dans les yeux. Il faut que vous preniez quelqu’un » ce qui a précipité la décision de trouver un nouvel entraîneur. Romeyer ne s’en est cependant pas arrêté là, affirmant que « dans la vie, il y a les numéros 1 et les numéros 2″ et que Printant avait été surclassé. Une bien piètre façon de remercier un homme qui avait malgré tout été choisi par ces deux présidents.

Enfin, Bernard Caïazzo a expliqué l’organisation du nouvel organigramme du club : « Pour la 1ère fois en France un club va avoir un manager avec un directoire dont il (Puel) fera partie et présidé par Roland Romeyer. Vous verrez que dans le temps l’ASSE va franchir un palier et atteindre un autre niveau dans les prochaines années. »