Ghislain Printant : « Beaucoup de courage et de discipline »

Que retenez-vous de ce match? La souffrance ou le succès ?

Je retiens tout. On n’aime pas souffrir, mais on leur a volontairement laissé le ballon. Beaucoup d’équipes aiment nous contrer et j’étais fatigué de subir les contres adverses et de payer à chaque fois la note. L’objectif numéro un lorsqu’on veut faire un résultat est de ne pas prendre de but. On avait travaillé un schéma avec deux lignes de quatre et deux joueurs pour contrer. Certes Nîmes nous a mis sur le reculoir mais c’est extrêmement difficile de venir s’imposer ici. La victoire peut faire comprendre aux joueurs qu’ils  forment un groupe de qualité.

Peu importe la manière, il fallait repartir avec des points.

Quel a été le tournant de la rencontre ?

On a subi, on a eu la réussite qui nous fuyait depuis le début de saison. Les faits de jeu et la VAR n’étaient jamais favorables pour nous. Aujourd’hui, un ballon est allé mourir sur le poteau et cette action a été l’un de mes moments clés du match. Un signe ! Ce n’est pas le match le plus abouti de l’ASSE, mais on le gagne. Bien sûr, ce n’est pas le football que j’apprécie le plus, mais les joueurs ont répondu présent dans la discipline tactique et ont été récompensés par le but de Mathieu Debuchy. Notre équipe était très malade, aujourd’hui elle s’est comportée comme une formation qui devait faire tourner le compteur points. Peu importe la manière, il fallait repartir avec des points. Beaucoup diront que ce sont trois points heureux mais pour moi ce sont trois points obtenus avec beaucoup de courage et de discipline.

Ce succès va-t-il redonner confiance à vos joueurs ?

Je ne sais pas. Cette situation n’est pas facile à vivre pour tout le monde. J’ai eu des entretiens avec mes joueurs. Je les ai placés devant leurs responsabilités. La plupart de ceux qui ont débuté cet après-midi avaient participé à ce départ de saison catastrophique. Il fallait renverser la tendance. Je tire un grand coup de chapeaux à mes joueurs. Ce club est mythique,. Aujourd’hui, il compte 8 points en 8 matches. C’est insuffisant surtout quand on voit la qualité du groupe. Pour l’instant, je savoure. Aujourd’hui, je n’ai pas préparé ce match en essayant de sauver ma tête, je l’ai fait pour que l’ASSE prenne trois points. Je n’ai jamais fait passer mon cas personnel avant les intérêts du club., Je n’ai jamais évoqué ma situation dans les causeries. La plus belle des réponses, c’est celle que je viens d’avoir aujourd’hui sur le terrain.

La réaction de G. Printant après le succès face à Nimes

La réaction de G. Printant après le succès face à Nimes

La victoire face à Nîmes va faire du bien au groupe et pourrait être (enfin) le socle de départ de cette saison. Tout n’a pas été parfait mais on retiendra l’abnégation du groupe à préserver la cage de Jessy Moulin inviolée, même si celui-ci y a grandement contribué. Voici la réaction du coach après ce match :

G. Printant

Que retenez-vous de ce match? La souffrance ou le succès ?

Je retiens tout. On n’aime pas souffrir, mais on leur a volontairement laissé le ballon. Beaucoup d’équipes aiment nous contrer et j’étais fatigué de subir les contres adverses et de payer à chaque fois la note. L’objectif numéro un lorsqu’on veut faire un résultat est de ne pas prendre de but. On avait travaillé un schéma avec deux lignes de quatre et deux joueurs pour contrer. Certes Nîmes nous a mis sur le reculoir mais c’est extrêmement difficile de venir s’imposer ici. La victoire peut faire comprendre aux joueurs qu’ils  forment un groupe de qualité.

Quel a été le tournant de la rencontre ?

On a subi, on a eu la réussite qui nous fuyait depuis le début de saison. Les faits de jeu et la VAR n’étaient jamais favorables pour nous. Aujourd’hui, un ballon est allé mourir sur le poteau et cette action a été l’un de mes moments clés du match. Un signe ! Ce n’est pas le match le plus abouti de l’ASSE, mais on le gagne. Bien sûr, ce n’est pas le football que j’apprécie le plus, mais les joueurs ont répondu présent dans la discipline tactique et ont été récompensés par le but de Mathieu Debuchy. Notre équipe était très malade, aujourd’hui elle s’est comportée comme une formation qui devait faire tourner le compteur points. Peu importe la manière, il fallait repartir avec des points. Beaucoup diront que ce sont trois points heureux mais pour moi ce sont trois points obtenus avec beaucoup de courage et de discipline.

Ce succès va-t-il redonner confiance à vos joueurs ?

Je ne sais pas. Cette situation n’est pas facile à vivre pour tout le monde. J’ai eu des entretiens avec mes joueurs. Je les ai placés devant leurs responsabilités. La plupart de ceux qui ont débuté cet après-midi avaient participé à ce départ de saison catastrophique. Il fallait renverser la tendance. Je tire un grand coup de chapeaux à mes joueurs. Ce club est mythique,. Aujourd’hui, il compte 8 points en 8 matches. C’est insuffisant surtout quand on voit la qualité du groupe. Pour l’instant, je savoure. Aujourd’hui, je n’ai pas préparé ce match en essayant de sauver ma tête, je l’ai fait pour que l’ASSE prenne trois points. Je n’ai jamais fait passer mon cas personnel avant les intérêts du club., Je n’ai jamais évoqué ma situation dans les causeries. La plus belle des réponses, c’est celle que je viens d’avoir aujourd’hui sur le terrain.

G. Printant

Source : ASSE

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Les notes du miracle des Costières

Les notes du miracle des Costières

Grâce à un Jessy Moulin impérial et malgré le carton rouge reçu par Hamouma en deuxième période, les Stéphanois arrachent les 3 points sur un but de Debuchy et se donnent de l’air avant une semaine chargée (Wolsburg, Lyon).

Les notes

Jessy Moulin (8) : Première titularisation pour l’habituel gardien numéro 2 et première clean sheet de la saison obtenue pour l’ASSE. Bien aidé par le manque de réussite des attaquants nîmois, Moulin a permis à l’équipe de rester en vie tout au long du match grâce à des arrêts sur sa ligne et une solide présence dans sa surface. Homme du match.

Mathieu Debuchy (6) : Après une première période très compliqué dans son couloir, Debuchy est petit à petit revenu dans son match au retour des vestiaires. Le but qu’il inscrit à la 68e permet aux Verts de ramener 3 points inespérés.

Loïc Perrin (4) : A la dérive en première mi-temps, aussi bien dans les duels aérien qu’au sol, Perrin continue d’inquiéter. A l’image de l’équipe il a su hausser son niveau en fin de match mais on sent un joueur fatigué et vieillissant.

Harold Moukoudi (5) : Peu aidé par son capitaine en charnière centrale, l’ancien Havrais a même du s’employer à plusieurs reprises pour rattraper les erreurs de ses coéquipiers. Des conditions peu propices pour un joueur sérieux mais encore en manque de repères.

Timothée Kolodziejczak (4) : Sensiblement meilleur que Debuchy dans ses interventions, Kolodziejczak a manqué de sérennité dans ses interventions et certains de ses dégagements hasardeux auraient pu coûter cher à l’ASSE.

Yohan Cabaye (2) : Dépassé, Cabaye n’a ni réussi à récupérer des ballons dans l’entre-jeu ni à proposer des passes vers l’avant. Son remplacement sur blessure à la mi-temps a permis à l’équipe de gagner en volume de jeu.

Zaydou Youssouf (7) : Entré à la mi-temps à la place de Cabaye, l’ancien bordelais a apporté une réelle fraicheur, capable de récupérer des ballons hauts et de lancer les attaquants en profondeur. Il manque de prêt le 2e but sur une remise d’Abi en fin de match. Un demi-match très prometteur.

Yann M’Vila (3) : Malgré quelques placements défensifs bien sentis, M’Vila a encore une fois flotter au-dessus du match pendant 90min, sans le moindre impact dans le jeu stéphanois. Largement insuffisant pour un joueur de sa trempe.

Denis Bouanga (4) : Volontaire, l’ancien nîmois a tenté plusieurs frappes au cours du match. Malgré l’envie, sa performance reste très timide, à l’image de toute l’équipe.

Romain Hamouma (1) : Contrairement à ses derniers matchs, Hamouma n’a été que le fantôme de lui même aujourd’hui, incapable de récupérer des ballons pour les porter vers l’avant. Il finit par obtenir un carton rouge à la 74e pour un tacle inutile dans la surface adverse et laisse ainsi son équipe à 10 pendant 20 min. Il manquera également le derby la semaine prochaine. Irresponsable.

Arnaud Nordin (6) : Seul joueur à avoir tenté de joueur vers l’avant en première mi-temps, ses qualités de percussions pourraient être davantage mises à profit si l’équipe produisait plus de jeu offensif.

Wahbi Khazri (2) : Nonchalant, imprécis sur coup de pied arrêté, le tunisien ne semblait pas vouloir joueur au foot aujourd’hui. Inexistant en attaque, il n’a pas fait non plus d’efforts défensifs pour aider son équipe.

Remplaçants non notés : Charles Abi a remplacé Khazri à la 78e et a su profiter de ses quelques ballons touchés pour percuter vers l’avant, à l’instar de ce contre à la 87e qui aurait pu se transformer en but avec un peu plus de justesse dans la dernière passe. Nordin a cédé sa place à William Saliba à la 87e, qui marque ainsi son retour sur les terrains, sans que son temps de jeu ne permette d’évaluer sa performance.

Ghislain Printant : Malgré les performances des dernières semaines, Printant a reconduit un onze habituel. La première mi-temps a une nouvelle fois montré l’absence totale de jeu collectif dans cette équipe. Les changements de seconde période ont apporté un peu de qualité à une équipe sensiblement plus conquérante. Si la victoire est miraculeuse, c’est avant tout un immense soulagement pour un entraîneur critiqué de toute part mais dont la valeur humaine et le dévouement ne font pas débat. Printant réalisait probablement aujourd’hui son dernier match sur le banc stéphanois.

Nîmes 0-1 ASSE: Mathieu Debuchy, une tête en or !

Nîmes 0-1 ASSE: Mathieu Debuchy, une tête en or !

8 joueurs demeurent indisponibles. Ghislain Printant a composé un groupe de 19 joueurs dont 3 gardiens parmi lesquels figure Jessy Moulin. Le portier s’était blessé en Belgique quelques heures avant la confrontation face à Gand, la semaine dernière. Il effectue son retour dans le groupe ce week-end et postule à une place de titulaire, Stéphane Ruffier étant toujours sur le flanc. 

Résultat Ligue 1 : réduite à dix, l’ASSE s’impose à Nîmes (1-0)

Résultat Ligue 1 : réduite à dix, l'ASSE s'impose à Nîmes (1-0)

Depuis 17 heures, l’ASSE se déplaçait sur la pelouse du Nîmes Olympique. Résultat, au terme d’un match intense, les Verts s’imposent 1-0.

Un match aux deux visages. Avec tout d’abord une première période à sens unique. Avec des joueurs de l’ASSE, transparents, qui ont pu compter sur plusieurs parades de leur gardien Jessy Moulin. Ce fut notamment le cas sur deux têtes de Ripart (10e et 19e). Les Nîmois, beaucoup plus incisifs, pêchaient dans la finition, ne parvenant pas à trouver le cadre. A la 37e minute, le poteau sauvait même les Verts sur une tête croisée de Fomba.

Au retour des vestiaires, les joueurs de Ghislain Printant se décidaient (enfin) à jouer plus haut. Première alerte pour les Gardois à la 60e minute avec une demi-volée du gauche de Mathieu Debuchy que Paul Bernardoni détournait au prix d’une magnifique parade. Mais 8 minutes, plus tard, et sur corner, le même Debuchy parvenait, de la tête, à ouvrir le score (0-1, 68e).

Les Verts, certes devant, allaient ensuite souffrir. Et pour cause, ils évoluaient à dix avec l’expulsion de Romain Hamouma, pour deux cartons jaunes récoltés, dont le premier pour contestation. L’attaquant de l’ASSE qui manquera donc le sacro-saint derby, dimanche prochain, face à l’Olympique Lyonnais.

L.T.

#NOASSE en statistiques

1

Comme le chiffre préféré du tableau d’affichage lors des rencontres entre l’ASSE et les Crocos dans l’élite. Les quatre derniers face-à-face entre les deux formations se sont en effet soldés sur le score de 1-1. Un, c’est aussi le nombre de but inscrit par les Nîmois lors de leurs trois derniers matches de L1.

3

Avec 3 buts au compteur, Romain Hamouma est l’artificier en chef de ce début de saison stéphanois. Le numéro 21 de l’ASSE a inscrit la moitié des buts de son équipe.

19

Cela fait 19 matches que les Verts n’ont plus plié face aux Gardois en Ligue 1 Conforama. Depuis le 4 octobre 1975, les joueurs du Forez restent sur une série de 11 victoires pour 8 nuls. Toutefois, plus le temps passe, plus le rapport de force tend à se stabiliser puisque sur les neuf derniers matches, 7 se sont soldés par un nul.

34

C’est le nombre de secondes qu’il avait fallu à l’ASSE pour trouver le chemin du filet lors de sa dernière visite aux Costières. Parfaitement servi par un centre de Mathieu Debuchy, le buteur stéphanois de ce vendredi 26 octobre 2018 s’appelait Rémy Cabella.

42

Comme le nombre de joueurs qui ont porté les couleurs de l’ASSE et celles du Nîmes Olympique au cours de leur carrière. Dernier transfuge dans l’histoire des chassés-croisés entre les deux clubs, Denis Bouanga s’inscrit dans une prestigieuse lignée où figurent notamment : Dominique Bathenay, Laurent Blanc, Renaud Cohade et Christophe Galtier.

JOUR-Ju : une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

JOUR-Ju : une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

Le match contre Metz aurait pu enrayer cette satanée machine à mauvais résultats mais au lieu de ça, cette nouvelle défaite nous pousse encore un peu plus loin dans la crise. Beaucoup de choses ont été écrites depuis mercredi soir. Mais à l’heure de se déplacer à Nîmes, je me permets d’imaginer une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

En ce grave dimanche matin, je suis retombé sur une lettre sacrée (un tweet quoi) datant de vendredi matin. L’AS Saint-Etienne m’annonçait que Stéphane Ruffier venait d’avoir 33 ans. J’ai d’abord eu une réaction somme toute assez classique :
– Oh ma couille !! Bon anniv’ la Ruff’ !
De prime abord donc, je n’ai pas fait le lien mais c’est en me servant un deuxième bol de Chocapic que tout est devenu très clair…
Date de création du club…1933…Ruffier vient d’avoir 33 ans…Nom de dieu l’âge du christ ! Hurlais-je, incapable de réprimer mes cris, ni de mettre des majuscules à ce qui reste pour moi des hypothèses foutrement obsolètes.
A partir de là, tout est allé très vite. Quel âge ont eu Perrin, Debuchy et Cabaye : 33 ans. Outre le fait qu’à un moment il fallait quand même bien se douter qu’ils ne pourraient plus courir comme des gazelles, le nombre 33 était bien encore présent !
Oui mais, si c’est Ghislain Printant le problème, il devrait bien y avoir un lien avec lui aussi. On ne peut pas se trainer une guigne pareille sans avoir heurté les astres à un moment donné. J’ai alors fait des recherches et devinez donc quel âge avait Ghislain Printant le soir du 12 mai 1976 à l’Hampden Park de Glasgow…

– Non ?!

Si, mes biens chers frères, il avait 33 ans.
Mais je suis allé plus loin encore !
Outre le fait que je publie cette chronique un dimanche à 10h (je vous laisse mettre France 2 et me dire ce que vous voyez à l’écran…coïncidence ?), c’est le fruit d’un travail de longue haleine qui m’a définitivement ouvert les yeux et donné envie de répandre la bonne et pourtant si inquiétante parole. Ecoutez-plutôt…
Qu’obtient-on en mélangeant les lettres des noms CAIAZZO et ROMEYER ? Alors, dans un premier temps, pas grand chose sinon CROMAYOZZIERAE. Mais je vous laisse reprendre seulement les premières lettres de leurs noms respectifs : CA-ROM. Paf ! Et qu’est-ce que le carom ? C’est un jeu essentiellement pratiqué par qui ?
Oh putain, on a été ensorcelé par des gitans* ! Nous sommes maudits, c’est le mauvais oeil et c’est tout ! Mais enfin, réveillez-vous ! vous ne comprenez donc pas ?!…

Donc c’est bon, on peut laisser Ghislain sur le banc, ne plus avoir de Directeur Sportif, supporter des gars qui ne savent plus faire une passe sans trébucher et s’accommoder d’avoir deux présidents qui se contredisent jusqu’à plus soif, de toute façon, on ira tous en enfer !

Le match dans le match

Retrouvons un peu de sérieux pour nous pencher sur le match de cet après-midi. Alors bien sûr, sur le papier, le Nîmes Olympique ne devraient pas nous inspirer grande crainte. Oui mais voilà, nous connaissons tous (trop bien) notre niveau actuel, plus que jamais inhérent au mental de nos troupes. Et puisqu’il s’agit de mental, j’ai bien peur qu’un déplacement dans la ferveur du stade des Costières ne soit pas exactement ce qu’il nous faut en ce moment.

Alors, je me garderai bien cette fois-ci de faire le moindre pronostique mais les nîmois restent sur deux victoires consécutives à domicile et possèdent de bonnes individualités. De leur effectif, je ressortirai l’excellent passeur Zinedine Ferhat (2 passes décisives depuis le début de saison). Ce jeune homme sait centrer…et nous ne savons apparemment plus sauter.
De notre côté, nous espérons tous que Denis Bouanga, son pendant sur l’aile de l’attaque stéphanoise, ait dans l’idée de jouer un mauvais tour à ses anciens coéquipiers. N’hésite surtout pas Denis.

La causerie d’avant-match

« Bon, les gars, on reprend tout à zéro. Je vous aime bien. Vous le savez que je vous aime bien ?
Je vous en ai beaucoup voulu…mais il faut savoir pardonner. Et puis l’heure n’est plus aux reproches. On a un match à jouer et à gagner, ensemble. On a une institution à sauver, ensemble.
Je serai sur le banc cet après-midi…au moins cet après-midi. Vous savez, cette situation, je la connais. Beaucoup d’entraineurs sont passés par là. Je l’avais envisagé. Dans ce métier, il faut tout envisager.

Voilà…demain, on ne sait pas, demain, on verra.
Moi, on ne me dit rien. C’est particulier ici quand même… Ce serait Puel. Je le connais un peu Claude Puel…c’est pas un rigolo, les p’tits gars, hein. Pour le dérider, il va falloir au moins lui marcher sur les godasses avec vos crampons !…mais c’est un bon entraineur, un bon technicien.
Il va vous demander plus d’efforts, vous le savez ça ? Avec Laurent et Juju, on a essayé de vous les demander, ces efforts, mais ça n’a pas marché. J’espère qu’il saura vous les demander, lui, de la bonne façon. Jean-Louis savait…

On a discuté cette semaine et je vous ai entendu. J’ai entendu la frustration, la peine et même la honte. Mais je retiens aussi la solidarité, la détermination, l’envie de mieux faire. Il va falloir que les actes prennent plus de place que les mots maintenant.
Pour autant j’avais promis des choix forts et je n’ai qu’une parole. Wahbi, Riyad, Yann, vous ne débuterez pas ce match.
On va repartir sur des bases que tout footballeur connait. Le 4-4-2, mes enfants, on n’a jamais fait mieux pour retrouver son football.

On part donc sur Stefan dans les buts. Une défense à 4 avec Mathieu, Loïc, Harold et Kolo. Et puis un milieu avec Yohan et Youssouf à la récupération, Romain et Denis sur les côtés. Devant, on va jouer avec deux pointes : Robert en attaquant pivot et Charles pour tourner autour de lui. Oui je sais, il n’a pas vingt ans. Puel arrive mes loulous, il va falloir vous habituer. »

* Pas la peine de me tomber dessus, je n’ai rien contre la communauté gitane, c’est pour la blague. Et je sais très bien que le carom est un jeu pratiqué plutôt en Inde, mais alors la vanne ne fonctionnait plus. En plus, je suis sûr que c’est super bon, les hérissons**.
** C’est pour rire, ça va !!

Crédit photo : Icon Sport

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