ASSE – OL (1-0) : William Saliba rend hommage à Puel… et à Printant

A l’issue du derby remporté par l’ASSE face à une pâle équipe lyonnaise, William Saliba est revenu sur le rôle joué par Claude Puel, tout en rendant aussi hommage à Ghislain Printant.

But !  : William, quel est votre ressenti après cette belle victoire contre l’OL ?

William Saliba : Cela fait plaisir de gagner ce match à la maison. Comme vous le savez, un derby c’est comme une finale : ça ne se joue pas, ça se gagne. Aujourd’hui, on a fait l’essentiel. On a gagné et en plus on a mis la manière. On s’est lâché dans les duels. On ne s’est pas fait « bouffer » dans ce compartiment du jeu. A partir de là…

Voir un Chaudron bouillir comme ça au coup de sifflet final, c’était fort ?

Sincèrement, c’est magnifique. Même quand on ne gagne pas, ils sont toujours là. C’est vraiment le 12e homme et je les remercie infiniment de nous avoir poussé sur ce derby.

Qu’est-ce qui a changé avec Claude Puel ?

Chaque coach a un discours différent. Ghislain Printant avait le sien. Je le remercie pour ce qu’il a fait. Les résultats, ce n’était pas de sa faute mais bien de la nôtre. C’était nous qui étions sur le terrain et on ne pouvait s’en prendre qu’à nous-mêmes. Aujourd’hui, on a un nouveau coach… Pour moi, on avait déjà amorcé notre redressement un peu avant, à Nîmes et contre Wolfsburg. Aujourd’hui, on est récompensés.

Que vous a demandé Claude Puel avant ce match ?

Il n’a pas trop eu le temps de nous parler. Néanmoins, il a trouvé le temps de nous encourager, de nous donner de très bons conseils. Je ne vais pas tout vous dire mais cela a bien porté ses fruits (sourire).

Cette victoire va vous donner quinze jours un peu plus tranquilles…

La trêve arrive. On va pouvoir bien se reposer, savourer un peu ce succès. J’espère que ce sera le déclic pour lancer cette saison.

Laurent HESS (avec A.C)

Les infos du jour : la succession de Sylvinho (OL) est lancée, Lafont (FC Nantes) se confie

Les infos du jour : la succession de Sylvinho (OL) est lancée, Lafont (FC Nantes) se confie

Si vous n’avez pas eu le temps de suivre l’actualité du jour, But Football Club récapitule pour vous les informations importantes de ce mardi 8 octobre.

La grosse info : Laurent Blanc favori à la succession de Sylvinho à l’OL

Lundi soir, l’Olympique Lyonnais a annoncé avoir amorcé une procédure de licenciement contre son entraîneur Sylvinho. Même si Gérald Baticle assurera l’intérim, le temps est désormais venu de dénicher un nouveau coach dans la Capitale des Gaules.

Le scan du 8 octobre

PSG : Tuchel a parlé à Neymar

OM : Bafé Gomis, l’histoire d’un échec

ASSE : l’effet Puel

FC Nantes : les vérités d’Alban Lafont

LOSC : les dessous du dossier Osimhen

Girondins : le Barça paie encore Malcom

Stade Rennais : le blues de Raphinha

RC Lens : lendemains de victoire

Et aussi…

Arnaud Carond

Tribune supporters : du virage s’élèvera, l’histoire d’un chant

Désormais, chaque mardi à 19h, nous étudierons l’origine d’un chant de supporters, connu ou inconnu, dont l’histoire comme la beauté valent le détour.

Supporters de l’OM, du PSG, de l’ASSE, du RC Lens et de partout en France, imaginez un chant tout à la fois entraînant, insultant (eh oui, on est des ultras, quand même !) et humiliant pour votre pire ennemi, lui rappelant le moment le plus noir de vos confrontations. Ce chant, les supporters de Rosario Central l’ont inventé après une raclée (4-0) infligée aux Newell’s Old Boys le 23 novembre 1997.

Si tout le monde connaît les Superclasicos entre Boca et River, si les derbys Racing-Independiente sont également très chauds, ceux entre les deux clubs de Rosario, Central et Newell’s, sont incandescents. Parce que, contrairement à Buenos Aires où il existe une vingtaine de clubs professionnels, dans cette ville d’un peu plus d’un million d’habitants, on est soit Canalla (Rosario), soit Leproso (Newell’s), comme Marcelo Bielsa et Lionel Messi.

Perdre un derby en Argentine, pour un joueur, c’est dur. Car non content de se faire chambrer par les supporters adverses, ses propres ultras n’hésitent pas à recourir à la violence pour lui faire comprendre à quel point il les a humiliés. C’est ce point précis qui a conduit Newell’s à un comportement incroyable le 23 novembre 1997 et donc à la création de ce chant mythique, « No abandones ñuvel », « n’abandonne pas Newell ».

Avant ce derby, les Rouge et Noir, où évolue dans le couloir gauche un certain Gabriel Heinze, sont au fond du trou en championnat. Dès la 2e minute, Da Silva ouvre le score pour Rosario. Coudet et Carracedo portent le score à 3-0 à la pause. Les joueurs de Newell’s pètent totalement les plombs, trois de leurs joueurs sont expulsés au cours des 45 premières minutes (Dalla Libera, Zamora y Saldana).

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Dans les vestiaires, à la mi-temps, les Leprosos ne voient qu’un moyen pour éviter une déroute historique : faire en sorte que l’arbitre arrête le match car il n’y a plus assez de joueurs sur le terrain. A la 64e, juste après que Carbonari ait porté le score à 4-0, le milieu de terrain Paris agresse un défenseur de Rosario sans aucune raison apparente. Expulsion. Il ne reste plus que sept joueurs. Encore un et le match est arrêté. Le gardien Sergio Goycoechea (ex-Brest) court alors vers son latéral droit pour lui demander de simuler une blessure. Sauf que son entraîneur n’a pas encore faire de changements ! Il s’exécute dans la foulée, le latéral droit simule et l’arbitre siffle la fin de la partie à la 64e, le score de 4-0 étant confirmé.

Après ce comportement ridicule de leur pire ennemi, les supporters de Rosario Central imaginent cette chanson :
No abandones ñuvel (no no no)   (n’abandonne pas Newell’s, non, non, non)
No abandones ñuvel (no no no)   (n’abandonne pas Newell’s, non, non, non)
Que ese 4 a 0 no se olvida más   (que ce 4-0 ne soit jamais oublié)
Esta banda ya no puede parar, esta banda ya no puede parar   (ce groupe ne peut pas s’arrêter x2)
Leproso puto te vamo a encontrar   (putain de Leproso, on va te retrouver)
Y el chiquero te vamo a quemar   (et le gamin – un des surnoms de Rosario Central – va te brûler)

Chanson qu’ils chantent à s’en faire péter les cordes vocales en prélude de chaque derby, dans un Gigante de Arroyito où les quatre tribunes sont en fusion. Dans la vidéo ci-dessus, appréciez la puissance du chant au moment où les joueurs de Newell’s pénètrent sur la pelouse (3mn33). Entre ça et la promesse de se faire brûler, il y a vraiment de quoi avoir envie d’abandonner pour les Rouge et Noir !

R.N.

ASSE : décès d’un ancien président des Verts

ASSE : décès d'un ancien président des Verts

Ancien président de l’ASSE (1993-1994), Yves Guichard s’est éteint lundi à l’âge de 85 ans. Une triste nouvelle pour le peuple vert.

Moins de 48 heures après le derby victorieux face à l’OL, les supporters de l’AS Saint-Etienne ont appris avec tristesse le décès de l’un de leurs anciens présidents. Fils de Pierre Guichard, petit-fils de Geoffroy-Guichard, Yves Guichard s’est éteint lundi à l’âge de 85 ans selon les informations du « Progrès ».

Comme le rappelle notre confrère et chroniqueur Didier Bigard, Yves Guichard avait été président de l’ASSE lors de la saison 1993-1994. Ancien dirigeant du groupe Casino, il avait pris la suite d’André Laurent pendant un an, désireux de bâtir avec Jean-Michel Larqué aux manettes une « dream team » stéphanoise.

A l’origine de la venue de stars comme Laurent Blanc ou Roland Wolfarth, il avait démissionné de son poste un an plus tard faute d’avoir eu les résultats escomptés.

Arnaud Carond

Le programme de nos internationaux

Le programme de nos internationaux

Arnaud Nordin (France Espoirs)

Le jeune attaquant stéphanois a séduit le sélectionneur de l’équipe de France Espoirs, Sylvain Ripoll, avec ces récentes prestations. Buteur à Angers puis homme du match en Coupe d’Europe contre Wolfsburg, celui qui a déjà plus 80 matches en professionnel à seulement 21 ans performe. Au point de retrouver le maillot bleu qu’il n’avait plus porté depuis la sélection U19. Avec les Bleuets, Arnaud Nordin disputera deux rencontres comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2021.

Jeudi 10 octobre (21h) : France – Azerbaïdjan à Calais.

Mardi 15 octobre (21h) : Slovaquie – France à Streda (Slovaquie).

Zaydou Youssouf (France U20)

Le milieu de terrain stéphanois retrouve une sélection pour laquelle il a déjà porté le maillot (3 sélections en U20). Excellent dans l’entrejeu stéphanois et récemment élu homme du match après le derby remporté ce week-end, Zaydou Youssouf rejoindra l’Espagne avec la sélection de Bernard Diomède. Là-bas, ils effectueront deux rencontres amicales.

Jeudi 10 octobre (17h) : Norvège – France à Marbella (Espagne)

Samedi 12 octobre (17h) : Suède – France à Marbella (Espagne)

Robert Beric (Slovénie)

S’il a déclaré avoir vécu un rêve dimanche après avoir marqué dans l’ultime minute du temps additionnel contre Lyon, Robert Beric pourrait ne pas se réveiller tout de suite. Sa sélection reste sur une série de trois victoires consécutives dans le Groupe G des éliminatoires de l’Euro 2020. Actuellement en deuxième position, la Slovénie peut distancer ces plus proches poursuivants puisqu’elle les affronte cette semaine.

Jeudi 10 octobre (20h45) : Macédoine – Slovénie à Skopje (Macédoine)

Dimanche 13 octobre (20h45) : Slovénie – Autriche à Ljubljana (Slovénie)

Denis Bouanga (Gabon)

Après avoir signé deux grosses performances la semaine dernière (entrée tonitruante contre Wolfbsurg, virevoltant contre Lyon), Denis Bouanga va d’abord rester en France, pour une rencontre amicale avec le Gabon, puis s’envolera vers le Maroc pour un deuxième match test. 

Jeudi 10 octobre (19h) : Gabon – Burkina-Faso à Saint-Leu-la-Forêt

Mardi 15 octobre (21h) : Maroc – Gabon à Tanger (Maroc)

Miguel Trauco (Pérou)

Habitué des rassemblements en Amérique du Sud, Miguel Trauco ne manquera pas le prochain ! Avec la Blanquirroja, le latéral gauche stéphanois disputera deux rencontres amicales contre le même adversaire.

Samedi 12 octobre (01h) : Uruguay – Pérou à Montevideo (Uruguay)

Mercredi 16 octobre (03h30) : Pérou – Uruguay à Lima (Pérou)

Harold Moukoudi (Cameroun)

International français dans les équipes de jeunes, Harold Moukoudi a répondu favorablement à l’appel du Cameroun et du nouveau sélectionneur Toni Conceiçao. Avec les Lions indomptables, le jeune défenseur central disputera une rencontre amicale contre la Tunisie.

Samedi 12 octobre (19h) : Tunisie – Cameroun à Radès (Cameroun).

Marvin Tshibuabua (France U18)

C’est avec l’équipe de France U18 qu’il disputera la Coupe du Monde U17. Après avoir participé au parcours jusqu’au titre du Tournoi international de Limoges, Marvin Tshibuabua retrouve une sélection qu’il connait bien mais cette fois pour la plus belle des compétitions, dans un pays où le football est roi : le Brésil. Une rencontre amicale puis trois rencontres de groupe sont au programme. Et plus si affinités…

Lundi 21 octobre (amical) : Goias EC U17 – France 

Dimanche 27 octobre : Chili – France à Goiânia (Brésil)

Mercredi 30 octobre : Corée du Sud – France à Goiânia (Brésil)

Samedi 2 novembre : Haïti – France à Goiânia (Brésil)

Lucas Gourna-Douath (France U17)

Il n’y a pas de titre au bout, mais l’enjeu est important. Les jeunes U17 Français de José Alcocer se retrouveront pour le premier tour de qualification à l’Euro 2020, première étape pour accéder au championnat d’Europe. Les jeunes Français, avec le stéphanois Lucas Gourna-Douath, devront terminer dans les deux premières places du groupe où être l’un des quatre meilleurs troisièmes pour se qualifier pour le tour Élite, deuxième étape de qualification.

Mardi 22 octobre (14h) : France – Gibraltar à Sotira (Chypre)

Vendredi 25 octobre (14h) : France – Chypre à Larnaca (Chypre)

Lundi 28 octobre (14h) : Slovaquie – France à Sotira (Chypre)

Bouanga se confie au lendemain du derby

Bouanga se confie au lendemain du derby

Invité de l’émission Breaking Foot sur RMC, Denis Bouanga s’est confié sur le climat actuel au sein du groupe stéphanois, au lendemain du derby remporté dimanche soir.

D’un point de vue tactique, malgré sa bonne prestation livrée dimanche soir à Geoffroy Guichard, le gabonais n’a pas occupé sa position préférentielle au poste de piston droit dans le dispositif de Claude Puel. Si cette position « ne lui plait pas », il se tient néanmoins à la disposition du coach pour occuper n’importe quelle poste.

Se lâcher pour avancer

Interrogé au sujet des consignes de Claude Puel pour remporter le derby, Bouanga a expliqué que le coach avait surtout insisté sur l’aspect mental du match et sur l’importance de se lâcher dans le jeu : « Claude Puel a apporté sa touche personnelle, il nous a dit qu’il fallait qu’on se lâche et qu’on joue plus vers l’avant. »

Bien que la victoire face à Lyon marque un tournant dans ce début de saison tourmenté, la prise de conscience du groupe s’était déjà opéré à Nîmes selon Bouanga, lorsque Printant était encore sur le banc : « Lors de notre victoire contre Nîmes, la remise en question s’était déjà opérée. On était présent dans le combat. » C’est d’ailleurs à Ghislain Printant que Bouanga a dédié ses derniers mots, saluant celui qui l’a fait venir dans le forez : « C’est lui qui m’a fait venir à Saint-Etienne, j’ai une grande reconnaissance envers lui. Je vais continuer à lui donner des nouvelles, comme je le fais avec tous mes anciens entraîneurs. »

Puel revient sur le derby et sa gestion de l’effectif

Puel revient sur le derby et sa gestion de l’effectif

Premier match, premier derby et première victoire pour Claude Puel avec l’ASSE. L’entraîneur de 58 ans est revenu sur ce premier derby dans les colonnes du quotidien L’Équipe et a expliqué certains de ses choix.

Un groupe qu’il fallait élargir

« Je voulais voir d’un point de vue physique les éléments pouvant apporter quelque chose car je trouve Khazri fatigué depuis quelques matches. Certains joueurs se trouvaient tout le temps alignés, pendant que d’autres ne disposaient pas de temps de jeu, comme Boudebouz et Diony. Ce n’est pas parce qu’on jouait contre Lyon qu’il ne fallait pas tenter des choses. Il fallait ouvrir le groupe car il y a des matches tous les trois jours. »

Pas un adepte de la défense à 5

« Je n’aime pas le 3-5-2 car ça revient très vite à jouer à cinq derrière. Or, je voulais tenter des choses, avec des possibilités offensives et surtout ne pas subir et nous retrouver dans nos dix-huit mètres. Des profils comme Bouanga et Monnet-Paquet ont du volume. En les structurant un peu, ils peuvent rentrer dans ce système sans être bridés. »

Un premier match encourageant mais encore beaucoup de travail

« Je ne dispose pas de beaucoup de joueurs comme Boudebouz possédant cette touche technique, avec cette capacité de passe et de vision de jeu. Sans fausse modestie, tout le mérite en revient aux joueurs. Jouer le derby a également facilité les choses car il y avait une grande tension, l’envie de bien faire et les gars voulaient se montrer. Ce premier match est encourageant. Il montre la voie. Mais ça ne va pas s’enchaîner naturellement et il reste un gros travail à effectuer. »

crédit photo : asse.fr

FC Nantes : Léo Dubois se serait déjà mis à dos les supporters de l’OL

Léo Dubois (25 ans), ancien capitaine du FC Nantes, serait dans le collimateur des supporters de l’OL après sa sortie sur blessure dimanche contre l’ASSE (0-1).

Jean-Michel Aulas n’a pas évoqué un joueur plus qu’un autre pour afficher son agacement d’avoir perdu le derby contre l’ASSE (0-1). Le président de l’OL s’est contenté de secouer le duo Juninho – Sylvinho pour tenter de créer un électrochoc.

En attendant, un joueur de l’OL est déjà ciblé pour expliquer une partie de la défaite à Saint-Étienne. Son nom : Léo Dubois. Selon RMC Sport, le capitaine du soir (Jason Denayer était blessé) se serait mis à dos les supporters des Gones pour avoir laissé ses coéquipiers à 10 dans les dix dernières minutes.

« On verra bien. J’ai senti un petit truc », s’était justifié Dubois au micro de Canal+ après avoir rejoint la touche suite aux trois changements effectués par Sylvinho. Ce discours ne serait pas passé chez les fans lyonnais. Pour eux, l’ancien capitaine du FC Nantes aurait dû serrer les dents et respecter son statut dans un match aussi important. La radio sportive précise que ces supporters de l’OL soupçonnent même Dubois de s’être préservé en vue du rassemblement de l’équipe de France.

« C’est une blessure musculaire, a dédramatisé Sylvinho, alors toujours entraîneur de l’OL. Si un joueur sort à la 82e minute alors que l’on va se retrouver à dix, c’est que c’est sérieux. Il est sous surveillance médicale. » La blessure de Dubois a été confirmée chez les Bleus. Suffisant pour calmer les supporters ?

Julien Pérez

ASSE – OL (1-0) : Jessy Moulin espère recueillir les fruits du derby

2e derby et 2e victoire pour Jessy Moulin, encore très bon lors de la victoire de l’ASSE contre Lyon. La doublure de Stéphane Ruffier espère que ce succès ne restera pas sans suite après la trêve internationale.

But ! : Jessy, on parle souvent de déclic psychologique. Cette victoire dans le derby peut-elle en être un ?

Jessy Moulin : Bien sûr ! Maintenant on verra dans un futur proche s’il s’agit d’un déclic. Il faut se servir de ce match pour la suite. On a fait beaucoup de bonnes choses mais il y a encore du travail, des choses à améliorer.

Quelles étaient les consignes de Claude Puel ?

Avant le match, il nous a dit d’avancer sur eux, de les presser, de ne pas subir, de ne pas reculer pour reculer… C’est ce qu’on a essayé de faire. Dans la situation du club, c’était important de gagner mais on a encore beaucoup de chemin pour arriver où on le souhaite.

Pour une fois, la fin de match vous a souri…

Oui. En même temps, si on s’y met tous ensemble, ça tourne. Face à Lyon, c’était exactement ça. Toute l’équipe avait envie d’arracher cette victoire. On a retrouvé des valeurs d’équipe… On avait Geoffroy-Guichard avec nous. Il n’y a pas mieux…

Comment avez-vous accueilli ce coup de tête salvateur de Robert Beric ?

Depuis mon but, je le vois mettre la tête. Robert, c’est un aimant à ballon. C’est Robert. Il travaille dans l’ombre. Parfois il peut ne pas toucher beaucoup de ballons mais il se donne toujours à 100% et là, il nous fait gagner. Je suis vraiment content pour lui.

A titre plus personnel, vous affichez deux victoires sur deux derbys disputés. Cela fait du 100%…

(Rires) Pourvu que ça dure… Mais ce n’est pas l’essentiel. Je suis surtout fier d’avoir gagné ce derby avec l’équipe. Pour nous, ce match représente beaucoup, c’est une fierté retrouvée. Gagner un derby en étant sur le terrain, c’est extraordinaire. A vivre, c’est très émouvant. C’est top.

Laurent HESS (avec Alexandre CORBOZ)

Nécrologie : Yves Guichard, ancien président de l'ASSE, est décédé

Nécrologie : Yves Guichard, ancien président de l'ASSE, est décédé

La famille de l’ASSE est endeuillée. Yves Guichard, qui fut président de l’ASSE de 1993 à 1994 est décédé au lendemain du 119ème Derby de l’histoire remporté par les stéphanois. Il avait 85 ans.

Yves Guichard (au centre sur notre photo, entouré de Roger Rocher – à gauche – et d’Yvan Curkovic – à droite -) était le fils de Pierre Guichard qui fut à la tête de la société Casino, historiquement associée à l’ASSE. Présent dans le conseil d’administration du club dans les années 80, il en prend la destinée en 1993 accompagne de Jean-Michel Larqué. Exit le président Laurent et place à un projet beaucoup plus « paillettes » qui ne vivra pas plus d’une saison malgré les arrivées de Roland Wolfarth ou encore Laurent Blanc.

Yves Guichard, comme tous ceux qui sont passés par la maison Verte, restera dans la mémoire des supporters. Nous présentons à sa famille ainsi qu’à ses proches nos plus sincères condoléances.

Crédit photo : Icon Sport

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