Ligue 1 : SCO Angers – ASSE, les compos (les Verts remanient leur défense)

ASSE (débat) : Ghislain Printant est-il déjà menacé ?

Pour s’éviter un sixième match consécutif sans victoire à Angers, l’entraîneur de l’ASSE, Ghislain Printant, a remanié sa défense.

Les Verts sont dans le dur et ils doivent impérativement réagir. Après les nuls contre Brest (1-1) et Toulouse (2-2), les défaites à Lille (0-3), Marseille (0-1) et La Gantoise (2-3), l’entraîneur de l’ASSE, Ghislain Printant, a décidé de provoquer un électrochoc en remaniant son onze de départ. Loïc Perrin n’est ainsi pas sur le terrain, de même que Wahbi Khazri.

SCO : Butelle – Manceau, Traoré (cap.), Thomas, Aït-Nouri – Santamaria – Thioub, Fulgini, Mangani, Capelle – Alioui.
ASSE : Ruffier – Debuchy, Moukoudi, Kolodziejczak, Trauco – M’Vila, Youssouf – Bouanga, Boudebouz, Nordin – Beric.

R.N.

#SCOASSE Le groupe

Gardiens de but

1.Théo VERMOT; 16.Stéphane RUFFIER; 40.Stefan BAJIC.

Défenseurs

2.Harold MOUKOUDI; 5.Timothée KOLODZIEJCZAK; 13.Miguel TRAUCO; 24.Loïc PERRIN; 26.Mathieu DEBUCHY.

Milieux de terrain

6.Yann M’VILA; 7.Ryad BOUDEBOUZ; 8.Mahdi CAMARA; 28.Zaydou YOUSSOUF; 29.Yohan CABAYE.

Attaquants

10.Wahbi KHAZRI; 18.Arnaud NORDIN; 20.Denis BOUANGA; 21.Romain HAMOUMA; 27.Robert BERIC; Charles ABI.

#SCOASSE : Un groupe stéphanois qui annonce une défense à 4 ?

#SCOASSE : Un groupe stéphanois qui annonce une défense à 4 ?

11 blessés côté stéphanois et des choix contraints. Ghislain Printant, qui n’a fait appel qu’à 5 défenseurs de métier, pourrait installer un 4-2-3-1 demain à Angers.

Le groupe convoqué par Ghislain Printant

Gardiens de but : 1.Théo VERMOT; 16.Stéphane RUFFIER; 40.Stefan BAJIC.

Défenseurs : 2.Harold MOUKOUDI; 5.Timothée KOLODZIEJCZAK; 13.Miguel TRAUCO; 24.Loïc PERRIN; 26.Mathieu DEBUCHY.

Milieux de terrain : 6.Yann M’VILA; 7.Ryad BOUDEBOUZ; 8.Mahdi CAMARA; 28.Zaydou YOUSSOUF; 29.Yohan CABAYE.

Attaquants : 10.Wahbi KHAZRI; 18.Arnaud NORDIN; 20.Denis BOUANGA; 21.Romain HAMOUMA; 27.Robert BERIC; Charles ABI.

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Quels changements face à Angers?

Quels changements face à Angers?

Cinq journées de championnat, une d’Europa League et déjà cette impression que Ghislain Printant manque de solutions pour inverser la tendance. Cependant le déplacement à Angers ce Dimanche et la réception de Metz mercredi s’annonce dejà décisif pour l’ASSE. Le derby arrive à grand pas et les fantômes du passé ne sont pas si loin. L’entraineur stéphanois va devoir se casser la tête pour sortir ses hommes de cette spirale négative.

La fin du 5-3-2 et de la frilosité

Mise en place ce jeudi à Gand, contre Toulouse Dimanche et à Marseille avant la trêve , les résultats parlent d’eux même: 0 victoire pour les verts avec ce sytème. Bien que la performance à Marseille était plutôt encourageante, la copie rendue en Europa League ce jeudi est quant à elle bien plus pâle. Trop défensif, peu adapté au profil des joueurs, on ne peut pas dire que le 5-3-2 fasse l’unanimité chez les supporters. Et comment leur donner tort? Des lors que Printant a changé de système pour revenir au score lors des deux derniers match, les verts se sont montrés nettement plus dangereux et équilibrés. Certes, ce système de jeu peut être utile et efficace comme l’année dernière avec Jean Louis Gasset. Mais forcés de constater qu’en ce début de saison, au vu de la dynamique actuelle, le 5-3-2 n’est que très peu efficace.

Lancé Loïs Diony

Sur le départ tout le long du mercato estival, Loïs Diony n’est clairement pas le premier choix en attaque en ce début de saison. Utilisé avec parcimonie l’an passé par Jean Louis Gasset, le natif de Mont de Marsan a pourtant bel et bien une carte à jouer sur le front de l’attaque stéphanoise. En effet, au vu des difficultés de Robert Beric à l’extérieur et de l’état de forme encore à perfectionner de Wahbi Kazri, Diony pourrait apporter de la profondeur et de la mobilité à l’ASSE. En partance, mais pas parti il serait dommage de se priver de ses qualités, même en fin de match.

Wahbi Khazri (enfin) en soutien de l’attaquant?

Qui dit Loïs Diony sur le front de l’attaque, dit peut être Whabi Khazri au poste de meneur de jeu. Peu à l’aise tout seul en raison surement de son état de forme , le capitaine de la sélection tunisienne, peut lui aussi être sujet à quelque critiques. Cependant, il fut l’une des seules satisfaction du match contre La Gantoise ce jeudi. Auteur d’un magnifique but dont il a le secret,  Khazri doit encore faire mieux et élever son niveau de jeu en championnat. Le poste de numéro 10 pourrait l’aider à être plus performant. En effet moins de courses en profondeur, et plus de ballons dans les pieds lui permettraient d’avoir le jeu face à lui et de se montrer donc plus dangereux par le biais de ses frappes ou de ses dribbles. Un meilleur Saint Etienne passera forcement par un meilleur Whabi Khazri.

Faire des choix forts

Les résultas ne sont pas ceux espérés et en six matchs officiels, le statut de numéro un de Ghislain Printant est déjà remis en cause. Les cadres ne rassurent pas et se montrent particulièrement nerveux lorsque le match tourne en leur défaveur. À l’image du capitaine Loïc Perrin, la défense est tangente et encaissent bien trop de but. Le milieu de terrain est lui aussi sujet a de nombreuses critiques et Yann M’Vila cristallisent tous les doutes. Emprunté avec le ballon, peu mobile, l’état de forme et l’implication du métronome stéphanois est discutable. Face à toutes ces interrogations, Ghislain Printant va devoir faire des choix forts et montrer qui est le patron face au SCO. Des choix forts pour le bien de l’équipe afin de relancer une dynamique positive avant le derby.

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Printant doit s'affirmer en tant qu’entraîneur n°1 s'il veut le rester

Printant doit s'affirmer en tant qu’entraîneur n°1 s'il veut le rester

Après deux mois à la tête de l’équipe de l’AS Saint-Etienne, Ghislain Printant se retrouve dans une situation délicate.

Les débuts de l’ancien adjoint de Gasset se trouvent être très décevant après 6 matchs,  3 défaites et 2 nuls pour une seule victoire sur le plus petit des scores contre un club qui n’a clairement pas sa place en Ligue 1. Ghislain Printant semble déjà sur la sellette et doit rapidement trouver des solutions pour redresser la barre. Voici quelques suggestions de ce qui pourrait être amélioré dans le coaching de Printant.

S’émanciper du « Système Gasset » et trouver le « Système Printant »

Jean-Louis Gasset est parti cet été pour des raisons personnelles, laissant le club stéphanois orphelin d’un coach qui avait fait des merveilles en sauvant, dans un premier temps, l’ASSE d’une saison 2017-2018 très mal partie et dans un second temps en offrant une magnifique 4e place lors de la saison 2018-2019 synonyme de qualification en Europa League.

Plusieurs pistes ont été étudiées pour trouver un successeur à l’entraîneur à la casquette, c’est finalement Ghislain Printant, l’adjoint de JLG, qui a été choisi par les dirigeants stéphanois avec le soutien des cadres du vestiaire. Lors du mercato, l’effectif stéphanois a été renforcé et n’a subit aucun gros bouleversement mis à part le départ de Cabella à Krasnodar.

Cependant, la sauce ne prend pas et Printant semble éprouver les plus grandes difficultés à exploiter les nombreuses qualités de son effectif. Le natif de Montpellier semble vouloir garder la continuité avec le coaching de Gasset et notamment la mise en place d’une défense à 5 qui a souvent été utilisée par ce dernier. Malheureusement cela ne marche pas et pour les supporters l’impression dominante est que Printant essaie maladroitement de faire du Gasset… Il serait peut-être temps que Printant se mette à faire du Printant en s’émancipant de l’aura de JLG et enfin trouver un style de jeu dans lequel il peut exprimer ses talents de tacticien.

Retirer le « statut d’intouchable » aux sein de l’effectif

Comme cité précédemment, la nomination de Printant à la tête de l’équipe a été en partie due au soutien des cadres de l’équipe. On repense notamment à M’Vila qui a mis la pression aux dirigeants en déclarant ouvertement qu’il souhaiterai partir si ce n’était pas Printant qui était nommé à la tête de l’équipe. Or, le lobbyisme des cadres semble avoir un coût non négligeable qu’est l’attribution de brassards d’immunité pour ces derniers. Pour citer des noms il s’agit notamment de Loïc Perrin, Yann M’Vila, Wahbi Khazri voir même Debuchy et Hamouma.

Pour ce qui est de M’Vila, il semble se satisfaire de ses prestations au rabais et son manque de motivation à porter l’équipe vers le haut tire finalement les siens vers le bas. Le cas Perrin est différent, à 34 ans, l’emblématique capitaine des verts enchaîne les mauvaises prestations depuis le début de la saison, trop lent et physiquement en dessous de ses adversaires, il concède la plupart de ses duels en 1 contre 1 ainsi que ses duels aériens. Khazri de son côté ne semble pas encore totalement affûté et enchaîne les matchs comme avant-centre, positionnement qui ne lui convient pas totalement mais que Printant s’entête à reproduire matchs après matchs. Reste à savoir si le fait d’évoluer en n°9 est une demande personnelle de Khazri à Printant, ce qui serait pour le moins inquiétant.

Il semble nécessaire que le coach stéphanois reprenne la main sur ses joueurs et que chaque membre de l’effectif mérite sa place afin d’être titularisé lors de chaque matchs. Les cadres doivent être ceux qui poussent le reste de l’équipe vers le haut et non pas ceux qui ont de l’ancienneté ou un moyen de pression envers le club.

(Ré)Introduire un esprit de groupe et relancer une dynamique positive

L’image que donne le groupe stéphanois de l’extérieur est celle d’un groupe rempli de joueur de talent qui n’arrivent pas à jouer ensemble. De plus, l’effectif semble divisé en plusieurs groupes sans qu’un vrai esprit d’équipe dans son ensemble soit présent. Dans ce sens le départ de Rémy Cabella peut paraître regrettable, tant pour son rôle fédérateur vis à vis de l’ensemble des joueurs, que pour sa bonne humeur communicative.

Les matchs doivent être abordé et pris au sérieux par l’ensemble de l’effectif que ce soit ceux qui sont dans le 11 de départ que ceux qui sont sur le banc (cela passe notamment par le fait d’interdire les téléphones portables sur le banc, comme on a pu le voir avec Boudebouz lorsqu’il est sorti à la mi-temps contre le TFC). Pour cela il faut que les cadres soient capables de fédérer et non pas seulement  de profiter d’un statut de ministre au sein du collectif, il faut des leaders ! Il semble aussi nécessaire que chaque membre de l’effectif se sente intégré et apte à dire ce qu’il a à dire à ses coéquipiers.

Les verts doivent repartir dans une dynamique positive et ça dès le déplacement à Angers. Printant doit remettre les pendules à l’heure et faire des choix forts sans craindre que certains joueurs se mettent à bouder. Les joueurs sont sous contrat et doivent l’honorer, surtout si ce contrat amène à porter le maillot d’un club mythique (même si celui de cette saison n’est pas réussi) soutenu par des supporters exceptionnels. Ce ne sont donc pas des joueurs ou des groupes de joueurs qui doivent faire la loi.

Faire confiance aux autres joueurs de l’effectif… et aux jeunes

Le coach stéphanois semble ne faire confiance qu’à une poignée de joueur et les autres se retrouvent sur le banc à grappiller des bouts de matchs. C’est notamment le cas des trois avant-centres de l’effectif que sont Beric, Diony et Abi, qui se retrouvent à cirer le banc et à regarder un joueur évoluer à leur poste de prédilection bien que ce ne soit pas là où il est le meilleur. Si les verts n’arrivent pas à gagner avec une composition, il ne faut pas avoir peur de changer cette composition et de donner leur chance à d’autres joueurs.

De plus, le club est rempli de jeunes joueurs de qualité qui n’attendent que de pouvoir saisir leur chance avec l’équipe première. Ce sont des joueurs comme Abi, Tshibuabua ou encore Tormin, qui ont l’habitude de s’entraîner avec les pros et qui ont mené l’équipe U19 à remporter la Coupe Gambardella.

Pour conclure, l’ASSE a un effectif de qualité mais il faut vite mettre en place un dynamique de groupe et enfin lancer la saison et vite réaliser des « matchs référence » en vue des échéances européennes et de championnat. Ghislain Printant est un coach plein d’expérience et qui a la volonté de bien faire, cependant il est temps qu’il s’affirme afin qu’il puisse garder sa place sur le banc de l’ASSE.

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Un naufrage collectif

Un naufrage collectif

91e minute, Monsieur Roi Reinshreiber siffle la fin du match. La Gantoise vient de s’imposer 3-2 face aux Verts. Un score qui peut laisser croire à beaucoup de spectacle mais qui cache en réalité un contenu bien pauvre. Si les Belges ont laissé des espaces dans leur partie de terrain et commis de nombreux errements défensifs, les Stéphanois n’ont su les exploiter, loin de là, mise à part le but inespéré de justesse de Wahbi Khazri en première mi-temps. Le secteur défensif s’est lui aussi montré particulièrement inquiétant à l’image du premier but des Belges où les 34 ans de Loïc Perrin se font lourdement sentir face à Jonathan David. Les joueurs de Ghislain Printant réalisent ainsi la parfaite démonstration de leur nauvrage collectif en ce début de saison 2019-2020.

Bien loin semble en effet les années 2010 où les Mvilla, Cabaye et Debuchy étaient appelés en Équipe de France. 10 ans plus tard et après s’être battu pour redresser le club puis pour l’emmener en Coupe d’Europe, la détermination et la rage de vaincre de ces vétérans de Ligue 1 semblent s’être évaporées. Peut-être cela date-t-il du 6 juin 2019, jour de l’officialisation de Ghislain Printant au poste d’entraîneur de l’équipe première. Celui qui était l’adjoint de Jean-Louis Gasset depuis plusieurs saisons prenait les commandes du banc de l’ASSE, propulsé par les joueurs, au premier rang desquels Yann M’Vila, bien conscients du bénéfice qu’ils pourraient en tirer en termes de repos et de petit confort quotidien. S’en est suivi un véritable pilotage automatique, palpable aussi bien dans l’intensité des matchs que des entraînements, qui se traduit dans la vérité des chiffres : Après 6 matchs officiels, l’ASSE n’a gagné que 5 points tout en encaissant 11 buts. Alors que tout le club se veut rassurant, des joueurs au président, on ne peut que constater une équipe à la dérive, orpheline de son « papa » Jean-Louis Gasset.

Les prochaines semaines déjà décisives

N’infantilisons pas pour autant le nouvel entraîneur de l’ASSE. Printant connait bien la Ligue 1 et dispose d’un effectif de qualité sur le fond, et dont tous les postes sont doublés. En opérant les choix tactiques qui s’imposent, comme par exemple titulariser Robert Beric à domicile, et en imposant un électrochoc à l’équipe, Printant peut encore se sauver. Mais pour combien de temps pourra-t-il encore garder ce costume d’entraîneur qui parait déjà un peu trop grand ?

La Gantoise – ASSE (3-2) : Hamouma se paie la défense, Printant affiche sa déception

La Gantoise – ASSE (3-2) : Hamouma se paie la défense, Printant affiche sa déception

A l’issue de la défaite de l’ASSE sur la pelouse de la Gantoise (2-3) , il y avait beaucoup de regrets chez les Verts. Notamment au niveau défensif.

Pour son retour en Ligue Europa, l’ASSE a chuté jeudi soir sur la pelouse de la Gantoise (3-2). A chaud à l’issue de la rencontre, ce sont les erreurs défensives qui ont fait beaucoup parler. « On se met trop de handicaps. On a été un peu naïfs certaines fois. Il faut que ça nous serve pour la suite », martelait le capitaine Loïc Perrin au micro de « RMC Sport » : « Il faut vraiment qu’on arrive à garder notre cage inviolée, ce qui n’est pas arrivé depuis le début de saison. »

Tout aussi agacé, Romain Hamouma ne mâchait pas non plus ses mots :« Avec ce but à la deuxième minute, on se tire une balle dans le pied. On égalise derrière mais on est des enfants sur la gestion de la blessure de Kolo. À la fin, on peut espérer le nul mais c’est insuffisant globalement. »

Printant : « Les erreurs ? Un coup c’est l’un, un coup c’est l’autre »

En conférence de presse, Ghislain Printant était lui aussi « extrêmement déçu » et pointait l’assise défensive : « Je suis déçu car j’avais demandé de la concentration et de la rigueur. Alors, quand, au bout d’une minute, vous êtes menés au score… Sur cette action, on aurait pu dégager le ballon plusieurs fois. On a commis une nouvelle erreur comparable que l’on fait depuis le début de saison. C’est décevant et frustrant. Ça fait mal ».

Pour autant, hors de question de pointer un joueur individuellement même si certains ont plus failli que d’autres sur ce match : « On fait des erreurs individuelles lors de chaque match. Un coup c’est l’un, un coup c’est l’autre. C’est à moi de faire en sorte de redonner confiance à mon groupe, lui enlever les doutes qu’il peut avoir (…) Il va falloir échanger avec les joueurs, faire en sorte de les amener dans ce que l’on souhaite faire en étant honnêtes, sincères, mais aussi à leurs côtés dans la difficulté ».

Arnaud Carond

La Gantoise – ASSE (3-2) : autopsie d’une entrée en matière européenne ratée

La Gantoise – ASSE (3-2) : autopsie d'une entrée en matière européenne ratée

Malmenée par les belges de la Gantoise, l’AS Saint-Etienne a craqué pour sa première de la saison en phase de groupe de Ligue Europa (2-3). Analyse.

Perrin – Moukoudi, symboles d’une défense en souffrance

Déposé à la course par l’ailier de Gent Yaremchuk, auteur d’un CSC pour le 3e but, Loïc Perrin a grandement souffert ce jeudi soir en Belgique. Le problème est qu’Harold Moukoudi, dont c’était le baptême du feu européen, a, lui aussi, été très emprunté à l’image du second but où il manque d’agressivité sur Laurent Depoitre. Cela a donné une arrière-garde ligérienne beaucoup trop friable sur laquelle la pépite canadienne Jonathan David s’est amusée.

Le 3-5-2, pitié, plus jamais !

C’était déjà un système qui faisait déjà grincer des dents l’an passé avec Jean-Louis Gasset. Quand l’ASSE joue un gros match avec une défense à cinq, l’équipe ligérienne est souvent mauvaise. Cela a encore été le cas ce jeudi à la Ghelamco Arena de Gent… Un pari tactique complètement raté de la part de Ghislain Printant dont les choix ne finissent plus d’interroger. L’ASSE fut bien meilleure sur la fin avec un retour en 4-2-3-1.

Le trio du milieu a fait flop

Saint-Etienne n’a rien maîtrisé au milieu. Choix surprise de Ghislain Printant au coup d’envoi, Zaydou Youssouf n’a pas donné raison à son coach. Effacé, l’ancien Bordelais n’a rien apporté. Yohan Cabaye a, quant à lui, pris davantage de mauvais coups que permis d’aérer le jeu. Quant à Yann M’Vila, censé être le patron du milieu de terrain, sa responsabilité est directement engagée sur le second but de la Gantoise, lui qui a préféré tenter une transversale difficile plutôt que de sortir le ballon pour permettre à Timothée Kolodziejczak de se relever…

Wahbi Khazri, la seule satisfaction du soir

Incapable de marquer dans le jeu depuis le 16 janvier et le match de l’OM, le Tunisien a vaincu le signe indien face à la Gantoise. C’est d’ailleurs la principale satisfaction du match : on a revu un bon Wahbi Khazri, incisif, inspiré dans ses tentatives lointaines.

Arnaud Carond

Résultats Ligue Europa : l’ASSE chute d’entrée à la Gantoise (2-3), les scores

Résultats Ligue Europa : l'ASSE chute d'entrée à la Gantoise (2-3), les scores

Après trois ans d’absence, l’AS Saint-Etienne a manqué son retour en Coupe d’Europe sur la pelouse de la Gantoise (défaite 3-2).

L’AS Saint-Etienne espérait sans doute un meilleur scénario pour son retour en Ligue Europa ce jeudi à la Ghelacom Arena de Gent. Face à la Gantoise, les Verts se sont inclinés 3-2 dans un match qu’ils n’ont pas vraiment maitrisé.

Menés 1-0 dès la 2e minute de jeu sur une réalisation de Jonathan David, les hommes de Ghislain Printant ont subi pendant longtemps jusqu’à l’égalisation sur un éclair lointain de Wahbi Khazri (38e). Alors qu’on s’acheminait vers une égalité à la pause, La Gantoise a profité d’un moment de flottement consécutif à une blessure de Timothée Kolodiejczak pour contrer et marquer par l’intenable canadien de 19 ans, David (43e).

Les Verts n’ont pas profité de la bourde de Kaminski

Dans une rencontre heurtée émaillée de nombreuses fautes, Gent a profité d’un coup franc lointain pour marquer, poussant Loïc Perrin à la faute (3-1, 64e). Obligé de prendre des risques sur la fin, Sainté a bénéficié d’un cadeau de Thomas Kaminski, auteur d’une invraisemblable erreur dans son jeu au pied pour revenir à 3-2 à l’orée du dernier quart d’heure (74e). Le gardien belge s’est ensuite rattrapé devant l’entrant Denis Bouanga pour conserver l’avance avant que Robert Beric ne trouve le poteau au bout du money-time (94e).

Dans l’autre match de la poule, Wolfsbourg a fait le boulot face aux modestes ukrainiens d’Oleksandriya (3-1) bien aidé par une boulette du gardien sur l’ouverture du score d’Arnold. Parmi les résultats marquants des autres poules, les victoires de l’AS Roma, du FC Porto, de Manchester United et de Braga ainsi que l’improbable déroute de Mönchengladbach sur sa pelouse face aux autrichiens de Wolfsberger.

Les scores des autres matches du soir :

AS Roma 4–0 Basaksehir

Espanyol 1–1 Ferencvaros

FC Porto 2–1 Young Boys

Ludogorets 5–1 CSKA Moscou

Manchester United 1–0 FC Astana

Borussia Mönchengladbach 0–4 Wolfsberger AC

Partizan Belgrade 2–2 AZ Alkmaar

Glasgow Rangers 1–0 Feyenoord

Slovan Bratislava 4–2 Besiktas

Wolverhampton 0–1 Braga

Arnaud Carond

#GNTASSE : Saint-Étienne, coupe d'Europe !

#GNTASSE : Saint-Étienne, coupe d'Europe !

Le contexte : le retour des Verts

Deux ans et sept mois. Voilà deux ans et sept mois que l’ASSE n’avait plus vécu les fameuses soirées européennes du milieu de semaine. Éliminés en février 2017 par Manchester United (0-3 ; 0-1), futur vainqueur de l’épreuve, les Stéphanois avaient été épatants en phase de groupes, terminant premiers de leur poule après une nuit de fièvre à Bruxelles face à Anderlecht (3-2). Car l’ASSE n’a jamais pris l’Europe à la légère. Pour leur 120e match continental, les hommes de Ghislain Printant veulent perpétuer la tradition européenne du club, qui dure depuis 1957. Depuis plus de soixante ans, le Peuple Vert arpente le Vieux Continent et retrouvera la Belgique ce jeudi soir. Dans l’espoir d’écrire une nouvelle page de l’histoire.

Le groupe

Pour se déplacer à Gand, Ghislain Printant a fait appel à 21 hommes. Jean-Eudes Aholou, Kévin Monnet-Paquet et Gabriel Silva sont toujours absents, tout comme Sergi Palencia et Jessy Moulin. Les jeunes Michaël Nadé et Charles Abi participent à leur premier voyage européen.

L’adversaire : La Gantoise est en pleine forme

Les Flamands sont dans une très bonne phase de leur saison. Ils viennent en effet d’enchaîner six matches consécutifs sans la moindre défaite. Le week-end dernier, ils n’ont pas tremblé face au FC Maline et se sont imposés 3-0. Désormais quatrièmes au classement de la Jupiler League, les Belges attendent désormais de prolonger ce moment sur la scène européenne.

La stat’

120
Les Verts disputent ce soir leur 120e match européen. Aux 68 d’UEFA Europa League, il faut ajouter les 41 de Coupe d’Europe des Clubs Champions ainsi que les 6 de Coupe des vainqueurs de coupe et les 4 de Coupe Intertoto. L’ASSE affiche un bilan positif sur la scène continentale : 45 victoires pour 35 défaites (35 matches nuls).

La citation

Tout un symbole : Loïc Perrin, Stéphanois de naissance et de cœur, formé à l’ASSE dont il est désormais capitaine depuis une décennie, s’est exprimé en conférence de presse, mercredi, à la Ghelamco Arena. Le numéro 24 des Verts est conscient de la tâche qui incombe au groupe de Ghislain Printant.

Où voir le match ?

Le virage de la Ghelamco Arena alloué aux supporters stéphanois est désormais à guichets fermés. Les 983 places ont en effet vite trouvé preneurs. Aucun ticket ne sera d’ailleurs vendu aujourd’hui aux guichets du stade.
Pour les supporters restés à Saint-Étienne, le Chaudron Vert, situé aux abords du Stade Geoffroy-Guichard est LE lieu idoine pour fêter le retour des Verts entre amis.

Sur les réseaux sociaux et le site internet officiel du club, deux lives vous seront proposés pour suivre de près le match.