ASSE : Bernard Caiazzo lâche un indice de taille sur le futur coach des Verts

ASSE : Bernard Caiazzo lâche un indice de taille sur le futur coach des Verts

Les deux co-présidents de l’ASSE Bernard Caiazzo et Roland Romeyer travailleraient désormais main dans la main pour attirer Claude Puel chez les Verts.

Ghislain Printant n’est pas dupe. L’entraîneur de l’ASSE sait que la victoire à Nîmes hier (1-0) ne lui laisse qu’un infime sursis sur le banc des Verts. Des cette optique, le derby face à l’OL ce dimanche (21h) semble très loin. Entre temps, il pourrait bien être remplacé. Trois pistes sont confirmées ce lundi par L’Équipe : Claude Puel, Antoine Kombouaré et Jean-Louis Gasset.

Le premier part avec une longueur d’avance. De retour de Saint-Martin ce lundi, Puel aurait été de nouveau contacté il y a quinze jours par l’ASSE. Le technicien de 58 ans aurait déjà accepté de venir seulement avec Jacky Bonnevay, son adjoint qui avait un temps postulé pour intégrer le centre de formation des Verts.

Reste désormais aux deux parties à se mettre d’accord sur le projet sportif et les conditions salariales. Puel présente l’avantage de se retrouver libre depuis son limogeage de Leicester, le 24 février. Il émargerait entre 200 000 € et 250 000 € brut mensuels. Caïazzo et Romeyer ont promis de le rencontrer ensemble dans la semaine. Le premier confirme en coulisses les déclarations de Roland Romeyer rapportées par Canal. « Le club veut un grand coach » et dans cette optique, les deux hommes « mènent les réunions ensemble », glisse le journaliste du Progrès Didier Bigard à son endroit. L’arrivée de Puel à l’ASSE semble se préciser.

Julien Pérez

ASSE : Gasset n’a pas encore totalement fermé la porte aux Verts 

ASSE : Gasset n’a pas encore totalement fermé la porte aux Verts 

Si Roland Romeyer pourrait avoir bien avancé pour la venue de Claude Puel à l’ASSE, Bernard Caiazzo ne désespèrerait pas de convaincre Jean-Louis Gasset.

L’ASSE serait bien inspirée de prendre des points à Nîmes (17h). Aux Costières, où les Verts ne sont pas vraiment en confiance, Ghislain Printant pourrait diriger son dernier match à la tête de l’équipe stéphanoise.

Dans la coulisse, Roland Romeyer et Bernard Caiazzo semblent se tirer la bourre afin de dénicher « son » entraîneur. Selon L’Équipe, le premier rêve de Claude Puel, qui devrait atterrir en France ce lundi en provenance de Saint-Martin. Le second, lui, voudrait toujours mettre le grappin sur Jean-Louis Gasset.

Le coach à la casquette ne souhaite pour l’instant pas faire de l’ombre à son grand ami Printant. Il lui aurait même fait savoir qu’il ne briguait pas son poste chez les Verts. Cela ne l’empêcherait pas de voir plus loin. « Gasset aurait décidé de différer sa réponse définitive à la trêve internationale, c’est-à-dire après le derby devant Lyon, programmé dimanche prochain », glisse le quotidien sportif dans son édition du jour. Le temps sera alors peut-être apaisé dans le Forez. Ou pas.

Julien Pérez

ASSE : Claude Puel dès lundi à Saint-Étienne ? 

ASSE : Claude Puel dès lundi à Saint-Étienne ? 

Les dirigeants de l’ASSE auraient trouvé un accord avec Claude Puel. Le technicien de 58 ans pourrait débarquer dès lundi dans le Forez.

Claude Puel semble se rapprocher inexorablement de l’ASSE. Samedi soir, Cindy Colmenares, consultante pour La Chaîne L’Équipe, a affirmé qu’un accord avait déjà été trouvé entre les deux parties.

« Un proche de Romeyer me confirme que Puel c’est fait depuis hier, a expliqué samedi soir la journaliste sur les ondes de RTL. Puel n’a pas d’agent, mais un avocat et c’est Romeyer qui gère ça directement. L’entraîneur aura les pleins pouvoirs, ce sera un management à l’anglaise… »

L’Équipe, dans son édition du jour, ne confirme pas que les négociations ont déjà été ouvertes et donc encore moins conclues. Le quotidien sportif ajoute toutefois que celles-ci pourraient être facilitées par maître Olivier Martin, l’avocat historique de l’ASSE et aussi celui de Puel lors de son conflit avec l’OL (2008 à 2011).

Pour l’heure, Peuple Vert ajoute que l’ancien entraîneur de Leicester se trouve à Saint-Martin où il profite du soleil des Caraïbes. Il atterrira en France lundi pour rencontrer sans doute physiquement Roland Romeyer, qui pilote tout seul ce dossier.

Julien Pérez

JOUR-Ju : une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

JOUR-Ju : une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

Le match contre Metz aurait pu enrayer cette satanée machine à mauvais résultats mais au lieu de ça, cette nouvelle défaite nous pousse encore un peu plus loin dans la crise. Beaucoup de choses ont été écrites depuis mercredi soir. Mais à l’heure de se déplacer à Nîmes, je me permets d’imaginer une piste que personne n’avait jusqu’alors envisagée.

En ce grave dimanche matin, je suis retombé sur une lettre sacrée (un tweet quoi) datant de vendredi matin. L’AS Saint-Etienne m’annonçait que Stéphane Ruffier venait d’avoir 33 ans. J’ai d’abord eu une réaction somme toute assez classique :
– Oh ma couille !! Bon anniv’ la Ruff’ !
De prime abord donc, je n’ai pas fait le lien mais c’est en me servant un deuxième bol de Chocapic que tout est devenu très clair…
Date de création du club…1933…Ruffier vient d’avoir 33 ans…Nom de dieu l’âge du christ ! Hurlais-je, incapable de réprimer mes cris, ni de mettre des majuscules à ce qui reste pour moi des hypothèses foutrement obsolètes.
A partir de là, tout est allé très vite. Quel âge ont eu Perrin, Debuchy et Cabaye : 33 ans. Outre le fait qu’à un moment il fallait quand même bien se douter qu’ils ne pourraient plus courir comme des gazelles, le nombre 33 était bien encore présent !
Oui mais, si c’est Ghislain Printant le problème, il devrait bien y avoir un lien avec lui aussi. On ne peut pas se trainer une guigne pareille sans avoir heurté les astres à un moment donné. J’ai alors fait des recherches et devinez donc quel âge avait Ghislain Printant le soir du 12 mai 1976 à l’Hampden Park de Glasgow…

– Non ?!

Si, mes biens chers frères, il avait 33 ans.
Mais je suis allé plus loin encore !
Outre le fait que je publie cette chronique un dimanche à 10h (je vous laisse mettre France 2 et me dire ce que vous voyez à l’écran…coïncidence ?), c’est le fruit d’un travail de longue haleine qui m’a définitivement ouvert les yeux et donné envie de répandre la bonne et pourtant si inquiétante parole. Ecoutez-plutôt…
Qu’obtient-on en mélangeant les lettres des noms CAIAZZO et ROMEYER ? Alors, dans un premier temps, pas grand chose sinon CROMAYOZZIERAE. Mais je vous laisse reprendre seulement les premières lettres de leurs noms respectifs : CA-ROM. Paf ! Et qu’est-ce que le carom ? C’est un jeu essentiellement pratiqué par qui ?
Oh putain, on a été ensorcelé par des gitans* ! Nous sommes maudits, c’est le mauvais oeil et c’est tout ! Mais enfin, réveillez-vous ! vous ne comprenez donc pas ?!…

Donc c’est bon, on peut laisser Ghislain sur le banc, ne plus avoir de Directeur Sportif, supporter des gars qui ne savent plus faire une passe sans trébucher et s’accommoder d’avoir deux présidents qui se contredisent jusqu’à plus soif, de toute façon, on ira tous en enfer !

Le match dans le match

Retrouvons un peu de sérieux pour nous pencher sur le match de cet après-midi. Alors bien sûr, sur le papier, le Nîmes Olympique ne devraient pas nous inspirer grande crainte. Oui mais voilà, nous connaissons tous (trop bien) notre niveau actuel, plus que jamais inhérent au mental de nos troupes. Et puisqu’il s’agit de mental, j’ai bien peur qu’un déplacement dans la ferveur du stade des Costières ne soit pas exactement ce qu’il nous faut en ce moment.

Alors, je me garderai bien cette fois-ci de faire le moindre pronostique mais les nîmois restent sur deux victoires consécutives à domicile et possèdent de bonnes individualités. De leur effectif, je ressortirai l’excellent passeur Zinedine Ferhat (2 passes décisives depuis le début de saison). Ce jeune homme sait centrer…et nous ne savons apparemment plus sauter.
De notre côté, nous espérons tous que Denis Bouanga, son pendant sur l’aile de l’attaque stéphanoise, ait dans l’idée de jouer un mauvais tour à ses anciens coéquipiers. N’hésite surtout pas Denis.

La causerie d’avant-match

« Bon, les gars, on reprend tout à zéro. Je vous aime bien. Vous le savez que je vous aime bien ?
Je vous en ai beaucoup voulu…mais il faut savoir pardonner. Et puis l’heure n’est plus aux reproches. On a un match à jouer et à gagner, ensemble. On a une institution à sauver, ensemble.
Je serai sur le banc cet après-midi…au moins cet après-midi. Vous savez, cette situation, je la connais. Beaucoup d’entraineurs sont passés par là. Je l’avais envisagé. Dans ce métier, il faut tout envisager.

Voilà…demain, on ne sait pas, demain, on verra.
Moi, on ne me dit rien. C’est particulier ici quand même… Ce serait Puel. Je le connais un peu Claude Puel…c’est pas un rigolo, les p’tits gars, hein. Pour le dérider, il va falloir au moins lui marcher sur les godasses avec vos crampons !…mais c’est un bon entraineur, un bon technicien.
Il va vous demander plus d’efforts, vous le savez ça ? Avec Laurent et Juju, on a essayé de vous les demander, ces efforts, mais ça n’a pas marché. J’espère qu’il saura vous les demander, lui, de la bonne façon. Jean-Louis savait…

On a discuté cette semaine et je vous ai entendu. J’ai entendu la frustration, la peine et même la honte. Mais je retiens aussi la solidarité, la détermination, l’envie de mieux faire. Il va falloir que les actes prennent plus de place que les mots maintenant.
Pour autant j’avais promis des choix forts et je n’ai qu’une parole. Wahbi, Riyad, Yann, vous ne débuterez pas ce match.
On va repartir sur des bases que tout footballeur connait. Le 4-4-2, mes enfants, on n’a jamais fait mieux pour retrouver son football.

On part donc sur Stefan dans les buts. Une défense à 4 avec Mathieu, Loïc, Harold et Kolo. Et puis un milieu avec Yohan et Youssouf à la récupération, Romain et Denis sur les côtés. Devant, on va jouer avec deux pointes : Robert en attaquant pivot et Charles pour tourner autour de lui. Oui je sais, il n’a pas vingt ans. Puel arrive mes loulous, il va falloir vous habituer. »

* Pas la peine de me tomber dessus, je n’ai rien contre la communauté gitane, c’est pour la blague. Et je sais très bien que le carom est un jeu pratiqué plutôt en Inde, mais alors la vanne ne fonctionnait plus. En plus, je suis sûr que c’est super bon, les hérissons**.
** C’est pour rire, ça va !!

Crédit photo : Icon Sport

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Les Ultras s'invitent en conférence de presse et exigent un retrait de Caïazzo et Romeyer

Les Ultras s'invitent en conférence de presse et exigent un retrait de Caïazzo et Romeyer

Surprise hier après-midi. Peu avant que Yoahn Cabaye et Ghislain Printant se présentent pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match, ce sont une trentaine de membres des Green Angels 92 (officiellement auto-dissous) ont pénétré dans la salle de presse. Deux d’entre-eux ont lu un communiqué adressé aux deux présidents de l’ASSE.

Le communiqué des Green Angels 92

Aujourd’hui, l’AS Saint-Étienne est 19e de Ligue 1. Si nous sommes là devant vous, c’est que la situation ne peut plus durer. Joueurs, staff, entraîneur ont été mis devant leurs responsabilités, dès le retour du déplacement à Angers. Il n’appartient maintenant qu’à eux de montrer un minimum de fierté et de révolte face à cette situation. Ils le savent, notre soutien sera indéfectible du moment qu’ils mouillent le maillot vert.
Mais le mal qui ronge notre club ne se trouve pas sur le terrain ni sur le banc de touche. Il est bien plus profond et dure déjà depuis 15 ans. En quinze années, nous l’accordons, le club a été redressé financièrement. Mais que dire du bilan sportif ? Une maigre coupe qui n’existera bientôt plus, des qualifications européennes illusoires, et de nombreuses humiliations face à l’ennemi juré. Christophe Galtier aura été l’arbre qui cache la forêt.
Depuis son départ, 4 entraîneurs différents se sont succédés sur notre banc de touche en 2 ans. Désormais deux choses qui séparent l’AS Saint-Étienne des autres clubs français : son palmarès bien sûr, mais aussi son organisation ridicule. Deux actionnaires-présidents, un directoire, un conseil de surveillance et pas de directeur sportif.
Qu’importe le prestige ou l’expérience du staff, de Frédéric Paquet à JL Gasset, le constat est le même. Tous deux sont partis à cause de l’incompétence de deux personnes : Bernard Caiazzo et Roland Romeyer.
Tous se plaignent des mêmes maux : des désaccords permanents, des présidents ne supportant pas qu’on leur fasse de l’ombre et surtout, ne dialoguant même pas entre eux. Il n’est plus possible que les décisions sportives les plus importantes de notre club soient gérées par deux personnes différentes, avec deux visions complètement opposées.
En ce moment même, le grand cirque médiatique a repris : quand l’un dit blanc à un média, l’autre dit noir au média concurrent. L’AS Saint-Étienne est pris en otage par ces guerres de pouvoir.
L’un habite à Paris, passant plus de temps sur les plateaux télés qu’à Geoffroy Guichard, l’autre se dit trop fatigué et à bout de souffle pour gérer le club et au final, ni l’un ni l’autre ne tiennent les rênes quand le club s’enfonce.
À chaque fois que leur départ est réclamé, la réponse est la même, si quelqu’un arrive avec des garanties suffisantes, le club sera vendu puis pour quelques millions de droits TV, nos deux actionnaires continuent de s’accrocher au club comme des sangsues. Nous soutenons le fait que l’ASSE ne peut être vendue qu’à un repreneur sérieux, partageant les valeurs du club, mais cela va prendre du temps. Et du temps, l’AS Saint-Étienne n’en a plus.
Aujourd’hui, c’est un retrait sportif et médiatique de Bernard Caiazzo et Roland Romeyer que nous réclamons.
Nous exigeons aujourd’hui que nos présidents redeviennent des actionnaires et seulement des actionnaires. Eux qui n’ont qu’une vision entrepreneuriale de l’ASSE, qu’il l’assume, en nommant un Président Directeur général avec une carte blanche en matière sportive comme administrative. De cette façon, ils pourront enfin se consacrer pleinement à la vente du club.
Roland Romeyer et Bernard Caiazzo doivent définitivement abandonner le quotidien sportif de l’AS Saint-Étienne, car la mascarade n’a que trop durée. Si le ridicule ne tue pas, il a déjà bien trop dégradé l’image du club étoilé. Le retour au calme ne passera pas par le licenciement de fusibles, mais uniquement par une restructuration profonde du club, et cela passe par le retrait de ces deux parasites. Si cette gestion perdure, l’ASSE tombera dans les oubliettes du football français, et ce dans un futur proche.
Ce club nous l’aimons plus que tout, comme des centaines de milliers de personnes, et pour chacun d’entre nous il n’est plus supportable de le voir dans une telle situation. Nous demandons donc à Bernard Caiazzo et Roland Romeyer de prendre leurs responsabilités, pour le bien de l’AS Saint-Etienne.
ALLEZ LES VERTS 
PARTOUT TOUJOURS
Crédit photo : © Radio France – Margaux Caroff

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ASSE : un accord déjà entériné avec Claude Puel ? 

ASSE : un accord déjà entériné avec Claude Puel ? 

Les dirigeants de l’ASSE et Claude Puel auraient trouvé un accord pour entamer une collaboration avant même le début du week-end ! 

Les nouvelles concernant une collaboration à venir de Claude Puel à l’ASSE sont positives. Si la dernière en date reste à prendre avec des pincettes, elle va dans le bon sens pour les Verts. Cindy Colmenares, consultante pour La Chaîne L’Équipe, a affirmé qu’un accord avait déjà été trouvé entre les deux parties.

« Un proche de Romeyer me confirme que Puel c’est fait depuis hier, a expliqué samedi soir la journaliste sur les ondes de RTL. Puel n’a pas d’agent, mais un avocat et c’est Romeyer qui gère ça directement. L’entraîneur aura les pleins pouvoirs, ce sera un management à l’anglaise… »

Cette information confirme les propos de Canal+ Sport, qui assurait dès vendredi soir que Puel (58 ans) arriverait bel et bien dans le Forez la semaine prochaine. Pour l’heure, Ghislain Printant ne serait au courant de rien. L’actuel coach de l’ASSE doit préparer un périlleux déplacement à Nîmes, où les Crocos ne réussissent pas toujours aux Verts…

Julien Pérez

ASSE : pourquoi Puel est une meilleure idée que Gasset

ASSE - Mercato : la piste Claude Puel se confirme

Claude Puel devrait être nommé entraîneur de l’ASSE la semaine prochaine. Un retour de Jean-Louis Gasset était également pressenti.

Demain à Nîmes, Ghislain Printant devrait diriger son dernier match comme entraîneur de l’AS Saint-Etienne. L’ancien adjoint de Jean-Louis Gasset ne faisait pas l’unanimité dès le départ et les mauvais résultats n’ont rien arrangé à la situation. Pour Ludovic Obraniak, c’est une très bonne chose que le président stéphanois, Roland Romeyer, ait choisi Claude Puel plutôt que Gasset pour prendre la suite.

« Puel à Sainté, c’est une occasion en or. Avoir un entraîneur de la qualité de Puel, libre sur le marché, c’est une aubaine, c’est quasi inespéré. C’est une très bonne opportunité pour l’ASSE. Je suis content que Romeyer impose ses idées. Ça aurait été une erreur de faire revenir Gasset. »

« Avec Puel, l’ASSE aura un projet un peu plus stable. C’est un formidable bâtisseur, un formateur aussi. Il a réussi à Lille, à Nice. Puel, c’est la compétition, la rigueur. Et ça colle parfaitement à l’image de Sainté, avec le travail et l’humilité. Il va aussi retrouver Debuchy et Cabaye. »

ASSE : le communiqué complet des ultras réclamant le retrait des présidents

Ce samedi, les Green Angels et les Indépendantistes se sont invités à la conférence de presse de l’entraîneur de l’ASSE Ghislain Printant.

Moment lunaire ce samedi à l’Etrat, où une trentaine d’ultras a débarqué en conférence de presse pour réclamer le départ des deux présidents. Voici leur communiqué complet.

« Aujourd’hui, l’AS Saint-Étienne est 19e de Ligue 1. Si nous sommes là devant vous, c’est que la situation ne peut plus durer. Joueurs, staff, entraîneur ont été mis devant leurs responsabilités, dès le retour du déplacement à Angers. Il n’appartient maintenant qu’à eux de montrer un minimum de fierté et de révolte face à cette situation. Ils le savent, notre soutien sera indéfectible du moment qu’ils mouillent le maillot vert. 

Mais le mal qui ronge notre club ne se trouve pas sur le terrain ni sur le banc de touche. Il est bien plus profond et dure déjà depuis 15 ans. En quinze années, nous l’accordons, le club a été redressé financièrement. Mais que dire du bilan sportif ? Une maigre coupe qui n’existera bientôt plus, des qualifications européennes illusoires, et de nombreuses humiliations face à l’ennemi juré. Christophe Galtier aura été l’arbre qui cache la forêt. 

Depuis son départ, 4 entraîneurs différents se sont succédés sur notre banc de touche en 2 ans. Désormais deux choses qui séparent l’AS Saint-Étienne des autres clubs français : son palmarès bien sûr, mais aussi son organisation ridicule. Deux actionnaires-présidents, un directoire, un conseil de surveillance et pas de directeur sportif.

Qu’importe le prestige ou l’expérience du staff, de Frédéric Paquet à JL Gasset, le constat est le même. Tous deux sont partis à cause de l’incompétence de deux personnes : Bernard Caiazzo et Roland Romeyer.

Tous se plaignent des mêmes maux : des désaccords permanents, des présidents ne supportant pas qu’on leur fasse de l’ombre et surtout, ne dialoguant même pas entre eux. Il n’est plus possible que les décisions sportives les plus importantes de notre club soient gérées par deux personnes différentes, avec deux visions complètement opposées. 

En ce moment même, le grand cirque médiatique a repris : quand l’un dit blanc à un média, l’autre dit noir au média concurrent. L’AS Saint-Étienne est pris en otage par ces guerres de pouvoir. 

L’un habite à Paris, passant plus de temps sur les plateaux télés qu’à Geoffroy Guichard, l’autre se dit trop fatigué et à bout de souffle pour gérer le club et au final, ni l’un ni l’autre ne tiennent les rênes quand le club s’enfonce.

À chaque fois que leur départ est réclamé, la réponse est la même, si quelqu’un arrive avec des garanties suffisantes, le club sera vendu puis pour quelques millions de droits TV, nos deux actionnaires continuent de s’accrocher au club comme des sangsues. Nous soutenons le fait que l’ASSE ne peut être vendue qu’à un repreneur sérieux, partageant les valeurs du club, mais cela va prendre du temps. Et du temps, l’AS Saint-Étienne n’en a plus.

Aujourd’hui, c’est un retrait sportif et médiatique de Bernard Caiazzo et Roland Romeyer que nous réclamons.

Nous exigeons aujourd’hui que nos présidents redeviennent des actionnaires et seulement des actionnaires. Eux qui n’ont qu’une vision entrepreneuriale de l’ASSE, qu’il l’assume, en nommant un Président Directeur général avec une carte blanche en matière sportive comme administrative. De cette façon, ils pourront enfin se consacrer pleinement à la vente du club. 

Roland Romeyer et Bernard Caiazzo doivent définitivement abandonner le quotidien sportif de l’AS Saint-Étienne, car la mascarade n’a que trop durée. Si le ridicule ne tue pas, il a déjà bien trop dégradé l’image du club étoilé. Le retour au calme ne passera pas par le licenciement de fusibles, mais uniquement par une restructuration profonde du club, et cela passe par le retrait de ces deux parasites. Si cette gestion perdure, l’ASSE tombera dans les oubliettes du football français, et ce dans un futur proche. 

Ce club nous l’aimons plus que tout, comme des centaines de milliers de personnes, et pour chacun d’entre nous il n’est plus supportable de le voir dans une telle situation. Nous demandons donc à Bernard Caiazzo et Roland Romeyer de prendre leurs responsabilités, pour le bien de l’AS Saint-Etienne.

ALLEZ LES VERTS
PARTOUT TOUJOURS »

R.N.