Loic Perrin

Le football a bien évolué depuis l’époque où Dominique Rocheteau traumatisait les défenses de l’élite. Pour l’ange vert, le changement le plus notable est dans la fidélité des joueurs, même si Loïc Perrin a prouvé qu’on pouvait encore être fidèle à un club durant sa carrière. 

« C’est sans doute cette notion de fidélité. On voit les joueurs embrasser l’écusson du club après un but, mais ils changent de clubs aussi vite quelques mois plus tard. Il n’y a plus cette notion de fidélité… Loïc Perrin a été un des derniers à défendre cette valeur. Pourtant il a été sollicité et il aurait pu partir pour gagner plus d’argent ailleurs, mais il est toujours resté fidèle, au prix de

La majorité des entraîneurs de Ligue 1 le confient à un défenseur central. Le brassard de capitaine n’est pas un rôle anecdotique. Dans les colonnes de l’Equipe, Loïc Perrin revient sur ce rôle qu’il a tenu durant pratiquement l’intégralité de sa carrière. 

« Tu as l’avantage de jouer à un poste reculé, qui permet de bien voir tous tes coéquipiers et de donner des consignes de placement. Il y a plein de styles de capitaine. De toute manière, il y a plusieurs capitaines au sein d’une équipe, même si un seul a le brassard autour du bras. Il faut cet ensemble, ces différents points de vue. 

A mes débuts, par exemple, Jérémie Janot, Christophe Landrin et Geoffrey Dernis m’ont