Ghislain Printant : « Beaucoup de colère en moi »

Quel est votre état d’esprit après cette défaite ?

Je suis déçu. En colère par rapport à notre première mi-temps où l’on a manqué d’impact dans un match important. J’ai beaucoup de colère en moi.

Qu’avez-vous dit à vos joueurs ?
Je ne leur ai pas parlé.

Comment analysez-vous la situation difficile dans laquelle se trouve votre équipe ?

Cette défaite n’est pas faite pour arranger la confiance et le mental de l’équipe. Il ne faut pas se voiler la face. En seconde mi-temps, l’équipe a changé de visage, a pris le maximum de risques car on voulait se montrer le plus offensif possible. On n’a pas réussi à peser sur la défense messine. On a fait en sorte de passer par les côtés mais on n’a pas été assez dangereux. Il fallait peser davantage. Malgré les joueurs présents sur les ailes, force est de constater qu’on n’a pas pu leur faire mal.

Je veux enrayer cette spirale (...). On va échanger avec le staff.

Quels leviers pouvez-vous actionner pour repartir de l’avant ?

Je veux enrayer cette spirale. Ça passera par des décisions fortes. Aujourd’hui, on a présenté un visage offensif. Mais, à l’arrivée, on a été insuffisant, notamment en attaque. On va échanger avec le staff.

Est-ce une de vos pires soirées en tant que coach ?

Oui. C’est très difficile, je vous l’accorde. Après un résultat comme celui d’aujourd’hui, il faut prendre du recul. Les décisions que je prendrai ? Vous verrez.

Printant : « Je veux arriver à enrayer cette spirale »

Printant : « Je veux arriver à enrayer cette spirale »

Ghislain Printant s’est exprimé après ce match indigne des Verts contre le FC Metz.

Une première mi-temps faible

« On a manqué d’impact. J’ai beaucoup de colère en moi. Je n’ai pas parlé aux joueurs. En 2e mi-temps l’équipe a changé de visage. Mais on n’est pas arrivé à peser sur cette défense messine »

Il va y avoir du changement

« Je veux arriver à enrayer cette spirale. On a montré un visage offensif mais insuffisant pour inquiéter cette équipe de Metz. C’est un moment difficile. Il faut prendre du recul. Il y a des choix à faire. Et je vais le faire »

G. Printant en colère … les supporters aussi !

G. Printant en colère … les supporters aussi !

Celui dont la place semble de plus en plus menacée sur le banc des verts, évoque sa colère en conférence d’après-match et révèle qu’il ne s’est même pas adressé aux joueurs. La reprise de l’entrainement demain risque d’être mouvementée …

G. Printant : 

Quel est votre état d’esprit après cette défaite ?

Je suis déçu. En colère par rapport à notre première mi-temps où l’on a manqué d’impact dans un match important. J’ai beaucoup de colère en moi.

Qu’avez-vous dit à vos joueurs ?
Je ne leur ai pas parlé.

Comment analysez-vous la situation difficile dans laquelle se trouve votre équipe ?

Cette défaite n’est pas faite pour arranger la confiance et le mental de l’équipe. Il ne faut pas se voiler la face. En seconde mi-temps, l’équipe a changé de visage, a pris le maximum de risques car on voulait se montrer le plus offensif possible. On n’a pas réussi à peser sur la défense messine. On a fait en sorte de passer par les côtés mais on n’a pas été assez dangereux. Il fallait peser davantage. Malgré les joueurs présents sur les ailes, force est de constater qu’on n’a pas pu leur faire mal.

Quels leviers pouvez-vous actionner pour repartir de l’avant ?

Je veux enrayer cette spirale. Ça passera par des décisions fortes. Aujourd’hui, on a présenté un visage offensif. Mais, à l’arrivée, on a été insuffisant, notamment en attaque. On va échanger avec le staff.

Est-ce une de vos pires soirées en tant que coach ?

Oui. C’est très difficile, je vous l’accorde. Après un résultat comme celui d’aujourd’hui, il faut prendre du recul. Les décisions que je prendrai ? Vous verrez.

G. Printant

Source ASSE

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ASSE – FC Metz (0-1) : Printant annonce des décisions fortes

ASSE – Metz : le match de la peur en 5 stats

Sur la sellette, l’entraîneur de l’ASSE, Ghislain Printant, ne désarme pas malgré la défaite à domicile contre le FC Metz (0-1).

Plongée dans la zone rouge après la victoire de l’AS Monaco sur Nice (3-1) hier soir, l’ASSE est descendue d’un nouveau cran ce soir après sa défaite à domicile contre le FC Metz (0-1). Elle est désormais avant-dernière et son entraîneur, Ghislain Printant, déjà menacé, l’est davantage aujourd’hui. Mais en conférence de presse, il n’a pas donné l’impression de vouloir baisser les bras.

« Je suis déçu. En colère par rapport à notre première mi-temps où l’on a manqué d’impact dans un match important. J’ai beaucoup de colère en moi. Ce que j’ai dit aux joueurs ? Je ne leur ai pas parlé. »

« Cette défaite n’est pas faite pour arranger la confiance et le mental de l’équipe. Il ne faut pas se voiler la face. En seconde mi-temps, l’équipe a changé de visage, a pris le maximum de risques car on voulait se montrer le plus offensif possible. On n’a pas réussi à peser sur la défense messine. On a fait en sorte de passer par les côtés mais on n’a pas été assez dangereux. Il fallait peser davantage. Malgré les joueurs présents sur les ailes, force est de constater qu’on n’a pas pu leur faire mal. »

« Je veux enrayer cette spirale. Ça passera par des décisions fortes. Aujourd’hui, on a présenté un visage offensif. Mais, à l’arrivée, on a été insuffisant, notamment en attaque. On va échanger avec le staff. C’est très difficile, je vous l’accorde. Après un résultat comme celui d’aujourd’hui, il faut prendre du recul. Les décisions que je prendrai ? Vous verrez. »

R.N.

Les notes de la nouvelle purge stéphanoise

Les notes de la nouvelle purge stéphanoise

Opposés à Metz à 19h dans le Chaudron, les Verts ont réalisé un exploit historique : la première défaite à Geoffroy-Guichard face aux messins au XXIème siècle. En effet, l’ASSE version Printant s’est inclinée un but à zéro au terme d’un match soporifique. Incapables de mettre en danger l’ogre messin, l’ASSE pointe désormais à la 19ème place du classement de Ligue 1 avec 5 points en 7 matchs.

Les notes

Stefan Bajic (4) : Première dans le Chaudron en tant que titulaire pour le portier de 17 ans et premier but encaissé. Ayant eu la main légère sur la tête de Diallo il n’a rien eu à faire par la suite. Pas le plus à blâmer.

Mathieu Debuchy (2) : Toujours titulaire sur le flanc droit de la défense, notre buteur providentiel des matchs amicaux se fait trop souvent prendre de vitesse et paraît parfois trop brusque avec ses adversaires. Offensivement il apporte trop peu malgré un ou deux bons centres.

Loïc Perrin (2) : Réclamant une faute sur le but de Diallo, notre capitaine n’a par la suite rien montrer d’étincelant. Il n’a pas l’air de réussir à motiver ses coéquipiers. Arrive-t-il seulement à se motiver lui même ?

Timothée Kolodziejczak (2) : L’ancien sévillan a bien profité de ses deux mois de vacances au Mexique. Peut-être l’heure de rentrer à Sainté non ? Il n’a rien réalisé d’intéressant et s’est montré friable à chaque (rare) occasion messine.

Miguel Trauco (1) : Le résumé va être assez simple pour notre péruvien : il a tout loupé. Chaque ballon mis dans ses pieds étaient perdus dans les secondes suivantes. La mayonnaise a du mal à prendre.

Yohan Cabaye (3) : Il est l’auteur de la frappe la plus dangereuse en première mi-temps (à l’entraînement le gardien messin n’en a que des plus compliquées) et s’est montré assez actif au milieu de terrain mais avec beaucoup trop de déchets. Tout comme son interview à la mi-temps, il semble à bout de souffle.

Yann M’Vila (2) : Une ou deux interventions bien senties, la frappe la plus dangereuse de la seconde mi-temps mais sinon c’est beaucoup trop faible. Si nous étions un orchestre notre « maestro » ne serait plus le chef d’orchestre mais plus qu’un simple joueur de flûte. Il est parti fin mai, tout comme son « papa » Gasset.

Romain Hamouma (3) : On le sent dépassé par la situation actuelle. Malgré des efforts et beaucoup de générosité, il n’a pas vraiment pesé sur la rencontre.

Wahbi Khazri (2) : Un coup franc qui ne passe pas loin et puis c’est tout. L’international tunisien aurait même mérité un carton rouge en fin de match mais a surement évité à son équipe d’encaisser un second but. Première depuis de nombreux matchs, il n’a pas tenté de corner direct !

Arnaud Nordin (4) : Assez percutant sur les ailes, le petit Nordin s’est montré intéressant mais malheureusement pas décisif. Une frappe dans le Kop Nord après avoir bien éliminé son adversaire et normalement un penalty provoqué (oublié par la VAR). À revoir dans une équipe en confiance et avec des coéquipiers qui décident de produire du jeu.

Robert Beric (2) : Il a réalisé de bonnes déviations mais n’a pas souvent été bien servi. Il a souvent pointé ses pieds avec ses mains pour montrer à ses collègues qu’il était en bonne position et qu’il fallait lui donner. L’Inspecteur Beric n’a donc que trop peu pesé sur la défense messine. Comme depuis de longs mois, avec de bons ballons il pourrait être décisif mais ceux-ci n’arrivent que trop rarement.

source : madeinfoot.com

Remplaçants : Bouanga a tenté d’apporter sa vitesse et ses qualités de dribbles, en vain. Il a quand même eu le mérite de bouger (légèrement) la défense adverse. Boudebouz a réalisé une entrée en jeu du même calibre que son début de saison : pas bon. Le jeune Charles Abi s’est battu sur le peu de ballon qu’il a eu.

Ghislain Printant (2) : Sa composition d’équipe semble la meilleure mais ses joueurs ne lui ont une nouvelle fois rien prouvé sur le rectangle vert. Ses consignes tactiques semblent pauvres et sans réels effets. Le poste n’est clairement pas taillé pour lui, certes, mais ses joueurs ne l’aident vraiment pas. Sûrement un de ses derniers matchs dans le Chaudron. Bonne route Gigi !

crédit photo : alvinet.com

[Bulletin de note] Sans envie, sans respect, sans amour-propre, sans victoire #ASSEFCM

[Bulletin de note] Sans envie, sans respect, sans amour-propre, sans victoire #ASSEFCM

Les verts s’inclinent 1-0 à la maison face aux très faibles promus du FC Metz, et s’installent confortablement à la 19ème place de la Ligue 1. 

C’est encore une défaite qui fait mal du côté de l’ASSE… Qui fait mal à qui ? Aux joueurs ? Non, surement pas. Qui fait mal à un peuple qui vit derrière ce maillot vert, qui fait mal à des milliers de supporters qui se sentent trahis, qui fait mal à des femmes et des hommes qui font des sacrifices pour aller encourager des millionnaires capricieux courir derrière un ballon.

De leur côté, la majorité des joueurs font le strict minimum, peu importe le résultat, ils toucheront à la fin du mois un salaire qui représente 10 ans de travail pour la plupart des supporters présents au stade ce soir. En face, le FC Metz, promus et sur une série de quatre défaites d’affilé… Sur le papier une rencontre plus qu’abordable pour les stéphanois. Mais que nenni, il suffit de 18 minutes aux messins pour marquer un but à une équipe stéphanoise qui n’arrive pas à enchaîner trois passes. Sur les 80 minutes restantes du match, en comptant le temps additionnel, quasiment aucune réaction de la part des verts désemparés, déboussolés.

Sur les réseaux, beaucoup de supporters des verts s’emballent rapidement : « Printant doit partir »… Ces derniers ne s’en rendent même pas compte, mais ils tiennent responsable de la défaite quelqu’un qui n’était même pas sur le terrain à proprement parler. Printant a mis en place une équipe cohérente, quels choix aurait fait un autre entraîneur, surement aucuns. L’ancien adjoint de Gasset se retrouve lâché par ses cadres, mais en plus c’est lui qui se retrouve au centre des critiques, cela n’a pas de sens. Sur le terrain ce sont bien les joueurs qui n’ont rien fait pour gagner, ce sont eux qui devraient être accusés. Ridicules.

Les notes :

Bajic (6) : Le jeune stéphanois a du palier à l’absence de Ruffier et Moulin à seulement 17 ans. Grand espoir du club, il devient le premier gardien né après l’an 2000 , dans les 5 grands championnats, à être titularisé en championnat. Lâché par ses coéquipiers sur le premier but, il a ensuite réalisé une prestation cohérente notamment dans ses relances et sa justesse au pied. Encourageant.

Trauco (2) : Une prestation en dessous de tout qui lui valut d’être remplacé à la 59′ minute. Défensivement trop instable, son positionnement était mauvais, soit trop dans l’axe, soit trop devant.

Kolo (3) : Où est passé le défenseur de la saison précédente… Son impact physique est clairement insuffisant tout comme son envie de gagner. L’ancien des Tigres ne va tout simplement pas au duel (3 duels en 90 minutes) et cela se ressent dans le jeu.

Perrin (3) : Contrairement à son collège en défense centrale, le capitaine des verts va au duel mais est physiquement vraiment en dessous. Un total de 14 duels pour seulement 6 gagnés, c’est très insuffisant pour un défenseur central. A 34 ans, l’emblématique Loïc Perrin semble proche de la fin.

Debuchy (3,5) : L’ancien gunner est trop maladroit dans la relance et dans ses centres. Cependant il est l’un des seuls qui essaye de faire parler son physique.

M’Vila (2) : L’époque où il était le « maestro » de cette équipe stéphanoise semble bien lointaine désormais. Désinvolte durant toute la rencontre, il ne risque pas de se fatiguer comptant chacune de ses courses… il a clairement lâché l’affaire.

Cabaye (3) : Sa prestation n’est pas bien plus glorieuse que celle de son collègue du milieu de terrain mais il a au moins la décence d’essayer des choses et de courir après la balle.

Nordin (5) : Comme lors du dernier match, il était l’un des seuls à mouiller le maillot sur le terrain. Trop imprécis, il n’a pas réussi à faire la différence ce soir.

Hamouma (3) : L’ancien caennais a réalisé une prestation bien poussive avec beaucoup de déchet dans son jeu de passe, il n’a pas non plus réussi à créer le danger dans le camp adverse.

Khazri (2) : A l’image de M’Vila, le tunisien a totalement lâché l’affaire et n’essaie même plus de servir ses coéquipiers.

Beric (5) : Bien qu’il n’ait touché que très peu de ballon et n’ait pas trouvé le cadre durant la rencontre, le slovène a au moins essayé de décrocher, de créer des espaces, de faire des appels. Il aurait pu être servi dans la surface à plusieurs reprises mais ses coéquipiers étaient trop maladroits, ou juste trop égoïstes à l’image de Khazri.

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