ASSE – L’instant Sainté : Christophe Galtier, numéro 1 et exception stéphanoise…

Chaque jeudi soir, désormais, Benjamin Danet, supporter invétéré de l’ASSE, reviendra sur l’actualité plus ou moins récente des Verts.

On peut raisonnablement évoquer un grand bonheur. Voir même l’état d’ivresse depuis dimanche dernier, 22 heures 50, et l’inattendu coup de boule de Robert Beric. Petit but, certes, mais grands effets et total régal avec nos Verts, qui s’offrent un derby, tapent l’OL en fin de match et quittent (enfin) les tristes habits d’une lanterne rouge de L1.

L’ASSE au fond du trou, on avait tout de même (beaucoup) de mal à accepter. Et même à comprendre. En dépit du don, quasi-récurrent, qu’à ce club à ne pas grandir. On ne parle pas ici, ou plus…, d’épopée, de légendes ou encore de palmarès. Mais d’un Sainté largué depuis quatre décennies par la puissance financière de ses concurrents. D’une institution du foot français revenue dans le rang, et qui tente de (sur)performer au regard de ses moyens.

Passée la Coupe de la Ligue (2013), oublié Galtier, qui avait permis au club de s’installer dans le Top 6, il fallait donc franchir un cap. Se rapprocher du trio de tête et espérer, à défaut de rêver, d’une potentielle Ligue des Champions.

Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, faute d’avoir fait les bon choix, ont alors remis en cause des années de régularité avec la doublette Oscar Garcia-Julien Sablé. Le premier, estampillé Barça…, est reparti aussi vite qu’il est arrivé. Heureusement. Le second est quant à lui resté au club en qualité d’adjoint. Deux choix, pour un même naufrage, et une menace de relégation. Avant que l’on se tourne vers Jean-Louis Gasset, capable, par sa stature et son réseau, d’attirer quelques noms du foot français. En dix-huit mois, l’homme à la casquette a suivi les pas de Galtier. Avec des (bons) résultats, parfois peu de manières et une présence en haut du classement.

Les Verts, nos Verts, avaient donc retenu la leçon. L’erreur de casting, sur le banc de touche, c’était terminé. Les bourdes du mercato d’été (Katranis, Janko et on en oublie) rangées aux oubliettes. Du moins le croyait-on. Car au passé comme au présent, « les plus forts, c’est les Verts ». Incapables de ne pas se planter à chaque changement d’entraîneur. Baup, Hasek, Roussey, Perrin (Alain et pas Loïc), tous ont laissé les supporters sur leur faim. Comme si les fameux numéros 2, et non le numéro 1, étaient au fond une vraie marque de fabrique « Spécial Forez ».

Avant Gasset, nous avons eu cette fois Garcia. Avant Puel, Printant. Résultat ? Des points perdus, des centaines de milliers d’euros d’indemnités et des maux de tête assurés. On ose donc espérer que Claude Puel va cette fois s’installer dans la durée. Comme Christophe Galtier. Comme un numéro 1. Enfin…

B.D.

ASSE : Claude Puel a pris une première mesure forte dans le groupe

Claude Puel, l’entraîneur de l’ASSE, n’a pas mis longtemps à marquer son empreinte sur le groupe stéphanois. Avec des choix forts.

Il avait pourtant promis de ne rien changer en prenant les commandes de l’ASSE. Mais Claude Puel a vite revu son jugement. Assurant rester dans l’héritage de Ghislain Printant pour le derby, le nouveau coach stéphanois a pourtant changé énormément de choses dans la composition d’équipe. Bien lui en a pris puisque les Verts se sont imposés (1-0).

De quoi conforter Puel dans ses vrais premiers pas, cette semaine, dans le costume de bâtisseur des Verts. Et le coach de l’ASSE a notamment pris une première décision rapportée par le journaliste de Radio Scoop, Anthony Perrel. Mesure qui a beaucoup fait parler : réintégrer Leo Lacroix dans les entraînements de l’équipe première.

Indésirable aussi bien pour Jean-Louis Gasset que pour Ghislain Printant, le défenseur central suisse semble avoir une chance en or de renverser la situation pour convaincre Claude Puel. Mais la concurrence s’annonce déjà bien rude dans ce secteur de jeu…

Maxime Tauzin

ASSE : le premier entraînement public de Claude Puel disséqué

Les journalistes du Progrès reviennent dans l’édition du jour sur le premier entraînement de l’ASSE version Claude Puel ouvert au public.

Intronisé vendredi dernier entraîneur de l’ASSE, Claude Puel n’a eu que la journée de samedi pour préparer ses joueurs avant le derby du lendemain, gagné 1-0 à la dernière seconde. Ensuite, il y a eu deux jours de repos pour les Verts, si bien qu’hier mercredi, le Castrais a dirigé sa deuxième séance seulement. La première ouverte au public, donc aux journalistes.

Ceux du Progrès ont été à l’affût de tout et ont livré dans l’édition du jour les détails d’un entraînement version Claude Puel. « Pendant près de 90 minutes, les Verts ont travaillé les bases. À savoir la circulation du ballon pour remonter le terrain, le mouvement. La possession fut au centre de toute la séance avec quelques variations. »

« Les Verts, d’abord répartis en trois équipes avec Perrin en électron libre, ont commencé sur un terrain très réduit. Puis les dimensions se sont agrandies, des cages miniatures sont apparues. Avec toujours le souci permanent de jouer en une touche de balle, deux grand maximum. De proposer une solution au porteur du ballon. »

R.N.

Les dirigeants interdisent une banderole aux supporters lors du derby

Les dirigeants interdisent une banderole aux supporters lors du derby

Les deux kops de Geoffroy-Guichard sont connus pour leur bouillante ambiance mais également pour leurs banderoles toujours très accrocheuses. Malheureusement, prohibée par la direction du club, l’une d’elles n’a pas pu être dévoilé dimanche dernier lors du derby selon le quotidien L’Équipe.

Soutient à Printant

En effet, les supporters doivent avant chaque rencontre annoncer au club ce qu’il y aura dans chacune des banderoles qui seront exposées. Dimanche, nous aurions alors pu lire dans un des kops « L’incompétence, c’est pas Printant mais nos présidents », en référence à la conférence de presse pitoyable annonçant le départ de Printant. Cependant, la direction de l’ASSE en a décidé autrement. La liberté d’expression des supporters est donc comme souvent bafouée, même par son propre club cette fois-ci.

crédit photo : foot01.com

ASSE, FC Nantes, OL, OM, PSG : Olympico, Nantes-Sainté, le calendrier de la 13e journée est tombé

La LFP vient de dévoiler le programme complet de la 13e journée de Ligue 1 qui se disputera le 8 novembre prochain. Voici le détail.

La 13e journée de Ligue 1 débutera le vendredi 8 novembre avec la rencontre opposant, à 20 heures 45, l’OGC Nice aux Girondins de Bordeaux. Place, le lendemain, et à 17 heures 30, au déplacement du PSG à Brest, à compter de 17 heures 30.

Le samedi 9 novembre, toujours, mais cette fois à 20 heures, auront lieu les rencontres suivantes : LOSC-FC Metz; As Monaco-Dijon; Stade de Reims-Angers et, enfin, RC Strasbourg-Nîmes.

Le dimanche 10, quelques beaux classiques de notre championnat seront au programme. FC Nantes-ASSE, dès 15 heures au stade de la Beaujoire, Rennes-Amiens, Montpellier-Toulouse, puis le choc des Olympiques à savoir OL-OM à 21 heures.

L.T.

ASSE : simple, direct, efficace…Claude Puel et son imparable méthode

Arrivé depuis peu à la tête de l’ASSE, Claude Puel a déjà réussi à conquérir le coeur des supporters avec une victoire dans le derby face à l’OL (1-0).

C’est une habitude. A chaque arrivée d’un entraîneur dans un club de Ligue 1, ou même de L2, d’anciens joueurs donnent leurs opinions dans les médias. Claude Puel, qui vient tout juste de succéder à Ghislain Printant à la tête de l’équipe première de l’ASSE, n’y échappe pas. Et au vu de son parcours, assez conséquent, certains éléments ont eu le temps d’analyser sa méthode.

C’est justement le cas de Fabrice Abriel, dirigé par Puel lorsqu’il était à l’OGC Nice. Dans les colonnes de France Football, l’ancien milieu de terrain, devenu consultant, décrypte sa façon de faire. Simple et efficace.

« Il ne va pas entrer dans des dialogues profonds où on se masturbe le cerveau avec des détails. Il va droit au but. Il va te demander comment tu fonctionnes et s’il sent le besoin de te parler, il va te parler. Sinon, il ne te parlera pas. Il sait très bien gérer un groupe et comprend les différentes composantes. Quand tu es dans un climat un peu délétère et que tu ne vois pas la lumière, lui va te concentrer uniquement sur le jeu. Il saura changer l’atmosphère du vestiaire. Il ne lâche rien, va t’encourager à aller de l’avant. Il a une vraie connaissance de la Ligue 1 et de la Coupe d’Europe. C’est un plus pour les Verts. »

L.T.