Encore un week-end contrasté pour les équipes de jeunes

Encore un week-end contrasté pour les équipes de jeunes

Le bilan des jeunes pour ce week-end est d’une victoire pour les U19 , d’un nul pour la N2 et une défaite pour les U17. Toutes les équipes continuent donc sur leur lancée, qu’elle soit positive ou négative.

Un bon point pour la N2

En manque de point au classement, l’équipe de Razik Nedder se déplaçait à Saint-Pryvé. Les deux périodes du match furent très pauvres en occasion. L’équipe réserve, qui se présentait sans un seul joueur du groupe professionnel, ramène un point important dans l’optique du maintien grâce à ce 0 – 0. 

La réaction de Razik Nedder

« Je nous ai trouvé solides et solidaires. On a été pragmatiques. L’un de nos objectifs était d’arrêter de faire des cadeaux et de faire preuve de plus de maturité et de rigueur dans le jeu : celui-ci, on l’a rempli. En revanche, les garçons ont manqué d’audace et d’ambition dans l’utilisation du ballon. J’aurais aimé qu’on prenne plus de risques pour avoir des phases de jeu plus intéressantes. On est satisfaits du résultat, mais offensivement, on n’a pas pratiqué le football qui nous plait. »

Un score flatteur pour les U19

Les jeunes Verts se sont imposés 4-0 contre l’As Porto-Vecchio. Grâce à une bonne première période au niveau du jeu, les Stéphanois ont inscrit deux buts par l’intermédiaire de Bakayoko et de Sidibé. La seconde période fut plus compliquée, mais grâce à un réalisme impressionnant, Saban a inscrit un but à la 50ème minute et Sidibé s’est offert un doublé à la 91ème minute. Les U19 restent donc sur une bonne dynamique et conforte leur place dans le quatuor de tête du groupe D.

La réaction de Jean-Luc Dogon 

« Le point positif, c’est quand même d’inscrire quatre buts sans en encaisser. Mais nous avons eu du mal à toucher nos attaquants, à cause d’imprécisions dans la dernière passe et parfois même dans l’avant-dernière. Ça n’a pas été facile de contourner le bloc que l’adversaire nous opposait. J’aurais aimé voir plus de rythme, plus de mouvement de la part de mes joueurs. »

Encore une défaite pour les U17

L’équipe de Patrick Moreau s’est incliné 2-0 et n’y arrive décidément pas en ce début de saison. Les Verts recevaient Clermont foot 63, et n’ont pas du tout réussi à rentrer dans leur match. Après un but concédé en première mi-temps, les auvergnats ont doublé la mise à la 85ème minute. Un résultat inquiétant avant le déplacement à Lyon pour un derby qui s’annonce compliqué puisque l’OL est leader du groupe C.

La réaction de Patrick Moreau

« On a eu beaucoup de mal à développer un jeu cohérent. Les touches de balle étaient trop nombreuses, les mouvements trop rares pour créer des espaces. J’attends un autre état d’esprit, plus conquérant pour le prochain match, qui est le derby. »

Crédit photo : asse.fr

Les supporters lyonnais encore privés de derby !

Les supporters lyonnais encore privés de derby !

Une fois n’est pas coutume, les supporters de l’Olympique Lyonnais ne seront pas présents dans le Chaudron le 6 octobre prochain. En effet, le Préfet de la Loire a interdit le déplacement des « personnes se prévalant de la qualité de supporter » de notre historique voisin pour l’un des principaux chocs de notre championnat. Les années passent et grâce à nos superbes têtes pensantes le derby perd de plus en plus de sa saveur.

crédit photo : foot01.com

#ASSEFCM Éric Wattelier au sifflet

#ASSEFCM Éric Wattelier au sifflet

La Ligue de Football Professionnel a officialisé les affectations des arbitres pour la 7e journée de Ligue 1 Conforama. Eric Wattelier sera au sifflet pour la rencontre entre l’ASSE et le FC Metz, dont le coup d’envoi a été fixé à 19h, ce mercredi.

M.Wattelier prendra ainsi part à son troisième match de l’élite cette saison. Il a, en outre, dirigé une rencontre de Coupe de la Ligue BKT. La saison dernière, il avait arbitré les Verts à deux occasions : face à Dijon (3-0, 19e journée) et contre Amiens (2-2, 31e journée).

Ce mercredi, il sera accompagné d’Erwan Finjean et d’Aurélien Berthomieu (arbitres assistants) ainsi que de Mehdi Mokhtari (4e arbitre). Dominique Julien et William Lavis seront en charge de l’arbitrage vidéo.

Une gromme somme pour Printant en cas de départ ?

Une gromme somme pour Printant en cas de départ ?

La situation est alarmante dans le Forez depuis quelques jours avec notamment la possibilité de voir Ghislain Printant démis de ses fonctions. Roland Romeyer lui aurait signifié qu’il voulait le voir quitter l’ASSE mais l’entraîneur actuel stéphanois n’est pas bête et ne souhaite pas s’asseoir sur ses deux ans de contrat en démissionnant.

Quasiment 2 millions en cas de licenciement

En effet, d’après les informations du quotidien L’Équipe, le natif de Montpellier toucherait la modique somme de 80 000 euros par mois. Il pourrait ainsi quitter les Verts avec pas moins d’1,6 millions d’euros dans la poche. Somme qui refroidirait pour l’instant Romeyer. Le Président du Directoire va donc devoir se creuser les méninges s’il souhaite se séparer de l’ancien bastiais rapidement.

crédit photo : sofoot.com

ASSE : le vestiaire stéphanois vient de trancher entre Gasset et Printant 

Ghislain Printant prépare la réception du FC Metz (mercredi, 19h) dans un climat tendu. D’autant que les joueurs de l’ASSE semblent lui préférer Jean-Louis Gasset.

Bernard Caïazzo a démenti avoir contacté Jean-Louis Gasset pour le sonder sur un éventuel retour à l’ASSE. À la veille d’un match capital pour l’avenir de Ghislain Printant, on voit mal le co-président des Verts affirmer le contraire.

Sauf coup de théâtre, ce dernier sera bien sur le banc mercredi soir face au FC Metz (19h), mais il pourrait être bientôt remplacé par Gasset. RMC Sport croit savoir que le coach à la casquette a eu le temps de se retourner et n’est plus contre l’idée d’un retour… avec quelques conditions.

Gasset souhaiterait ainsi garder Printant en numéro 2, et que les pouvoirs de David Wantiez soient étendus à la cellule recrutement. Surtout, l’ancien coach adjoint du PSG ne voudrait plus avoir de contacts avec Roland Romeyer, avec lequel les relations étaient glaciales. Le pessimisme serait toutefois de rigueur en interne pour un retour de Gasset.

C’est bien dommage car l’éventualité de ce retour est vue d’un très bon œil dans le vestiaire de l’ASSE. RMC Sport a en effet pu s’entretenir avec plusieurs joueurs qui espèrent tous un retour de leur ancien mentor ! « S’ils n’ont aucun grief personnel à faire à Printant, ils ne comprennent pas comment un tel groupe avec un recrutement aussi brillant cet été se retrouve dans cette situation, avance la radio sportive.  Une fois le « go » de Gasset obtenu, il faudra encore discuter avec Printant sa nouvelle situation contractuelle, si jamais il acceptait de repartir en tant que numéro 2. »

Julien Pérez

L'été vient de se terminer et il s'est passé beaucoup de choses à l'ASSE depuis que les dirigeants ont choisi de promouvoir Ghislain Printant pour succéder à Jean-Louis Gasset sur le banc. Parmi celles-ci, certains décisions ont pu interpeller. Tout d'horizon.

ASSE : en temps de crise, MC Pampille joue la carte de l’humour

ASSE : en temps de crise, MC Pampille joue la carte de l'humour

Le chanteur stéphanois, MC Pampille, supporter de l’ASSE et que vous retrouvez souvent dans les colonnes de But! Sainté, vit les mauvais résultats de son équipe avec un certain humour.

Les supporters de l’ASSE, meurtris par les très mauvais résultats de leur équipe depuis des semaines, auront peut-être l’occasion de sourire. Et ce en regardant les vidéos du chanteur stéphanois, MC Pampille, qui, cette fois, a choisi de vivre la crise avec un certain humour.

Au programme, notamment, des titres de la variété française revus et corrigés en fonction de deux joueurs de Ghislain Printant, Stéphane Ruffier et Loïs Diony. Aucun doute, il est préférable de les voir plutôt que de s’attarder sur le classement de L1 pour les supporters des Verts.

C’est ici.

L.T.

ASSE – Le rendez-vous de Didier Bigard : « Honte, colère, pression et remise en question »

ASSE - Le rendez-vous de Didier Bigard : « Honte, colère, pression et remise en question »

Ancien responsable des sports au Progrès, Didier Bigard commente l’actualité chargée de l’ASSE, où la crise couve après la défaite à Angers (1-4).

« Ghislain Printant est le coupable idéal. Mais on parle de suffisance, chez les joueurs, un comble. Roland Romeyer doit trouver des solutions pour éviter la crise. « Les Ultras, on ne les voit jamais à l’Etrat pour les entraînements. Et il vaut mieux. Quand ils sont là, c’est que ça va mal », s’amusait il y a quelques semaines un membre de la sécurité du club en réponse à un jeune journaliste qui s’en étonnait. On ne sait pas ce qu’il en sera dans les jours à venir, parce que les fidèles des kops ont souvent été très patients dans le passé, mais l’inquiétude pourrait bien pousser quelques supporters à mettre la pression ailleurs que sur les réseaux sociaux. La défaite ou plutôt la déculottée d’Angers n’a pas inspiré un sentiment de « grande honte » qu’au seul Ghislain Printant. Et la colère qui a incité Stéphane Ruffier à  faire rentrer sa troupe au vestiaires en zappant la télé est partagée bien au-delà du rectangle vert. Les tribunes grondent, les médias bruissent. Pas bon signe.

Le retour de Jean-Louis Gasset pour solution

L’entraîneur de l’ASSE est en première ligne, accusé et coupable idéal, il le sait, a le discours convenu du condamné. « Ce n’est pas ma personne qui importe, mais le club et j’assume mes responsabilités » avait-il lâché dès le retour de Gand. Il a repris les mêmes mots dimanche soir avec un ton plus grave et peu rassurant « j’ai peur pour Saint-Etienne ». Nous aussi. Le 4-1 martelé par Ninga a mis fin à 43 ans de domination stéphanoise dans la douceur angevine, et c’est paradoxalement le onze bénéficiant du plus gros budget de l’histoire du club qui y a mis fin. Incompréhensible à entendre Printant « J’ai beaucoup de difficultés à m’expliquer ce qui s’est passé, qu’on puisse tomber dans un tel état après l’égalisation. On a perdu le fil conducteur de ce match ». Y a-il eu excès de confiance? On n’ose y croire même si le coach des verts sentait le danger « J’avais mis les joueurs en garde à la pause, pour qu’ils ne fassent pas preuve de suffisance ». Un comble pour une équipe qui ne compte qu’une victoire à Dijon!

Les cadres de l’équipe apporteront peut-être quelques éclaircissement à Roland Romeyer. Il en aura besoin pour analyser une situation qui échappe à tous et d’abord au staff. Le président du Directoire mesure aujourd’hui le vide laissé par Dominique Rocheteau lassé, comme avant lui Galtier ou Gasset. L’ancien vert n’était peut-être qu’un rouage discret, mais sa présence comptait. Printant, aujourd’hui est seul, orphelin de Gasset.

Aulas attend, lui, le derby pour faire le point

Bien sûr on a rêvé du retour du vieux sage, pour une ultime pige, pour le club dont il fait briller le vert, pour des supporters qu’il kiffe et pour son ami auquel il a laissé un fauteuil devenu éjectable.Le calendrier qui défile rappelle qu’il y a deux ans, Oscar Garcia avait explosé en vol après son équipe, en déroute dans le derby. Et voilà que Jean-Michel Aulas se projette « Nous pourrons faire un point après le match de Saint-Etienne. Je ne regarde pas l’avenir à court terme, et je sais que celui à long terme sera souriant pour Lyon ». Pas sûr que Roland Romeyer puisse convaincre avec les mêmes propos. Il a voulu revenir aux affaires dans l’embellie de la saison dernière et le voilà confronté aux résultats d’un relégable. Il a le droit de s’interroger sur les choix faits à l’intersaison, mais a aussi le devoir de les assumer. A lui de veiller à ce que la crise sportive ne devienne pas une crise économique ou institutionnelle. A lui de doter le club d’une structure dirigeante à la hauteur de son ambitieux budget, avec pour axiome, la primauté du sportif. Les supporters le savent. Ils n’auraient pas laissé partir Gasset… »

Didier BIGARD

L'été vient de se terminer et il s'est passé beaucoup de choses à l'ASSE depuis que les dirigeants ont choisi de promouvoir Ghislain Printant pour succéder à Jean-Louis Gasset sur le banc. Parmi celles-ci, certains décisions ont pu interpeller. Tout d'horizon.

Didier BIGARD