ASSE – Le rendez-vous de Didier Bigard : « Cette fois c’est une révolution !»

Ancien responsable des sports au Progrès, Didier Bigard revient sur la grande révolution d’automne de l’ASSE, la semaine dernière. Et sur ses bienfaits.

 « Tu es content, j’ai pris un directeur général ». Lorsque Roland Romeyer nous a lancé une allusion à ce que nous avons écrit ici même, on a senti  le président du directoire de l’ASSE à cran. Cela confirmait ce qu’on avait vu et entendu quelques minutes plus tôt lors de la présentation du nouvel homme fort des Verts, Claude Puel. Tous ceux qui ont suivi en direct la conférence ce de presse, retransmise par TL7, la télévision de la région, ont eu le même sentiment, un étonnement, de la révolte et finalement, une incompréhension et un grand désappointement devant les propos du patron du club qui mettait son désormais ex-entraîneur plus bas que la pelouse. Qu’il parle d’erreur de casting, passe encore, cela ne met en cause que ceux qui ont pris la mauvaise décision.

Fallait-il insister avec Printant ? Sans doute pas

Fallait-il insister? Sans doute pas et en interpellant vigoureusement un journaliste qui posait une question sur le départ de Ghislain Printant, Bernard Caïazzo s’adressait indirectement à son associé « On est là pour parler de l’avenir pas du passé ». Il faut dire que Roland Romeyer venait de faire fort avec une pique pour son co-actionnaire « ce n’est pas moi qui avait choisi Garcia » une autre pour Gasset « qui a convaincu tout le monde de prendre Printant », une banderille pour Galtier « Puel fera jouer des jeunes ce qui n’a pas toujours été le cas » et un enterrement sans classe de celui qualifié trois mois plus tôt de meneur d’hommes et formateur dans l’âme « Il y a des numéros un et des numéros deux ». Ce sont des propos qui régaleraient les avocats de la partie adverse aux prud’hommes, mais on veut bien croire que ce n’est pas ce qui a amené le président à présenter ses excuses le lendemain « Je suis entier et parfois, mes mots dépassent ma pensée ». Il n’avait pas trouvé le temps (!) d’appeler Printant pour le faire autrement que par voie de presse, mais c’était déjà ça. « Je me suis emporté à tort et je regrette sincèrement les propos tenus à l’égard de Ghislain Printant, car c’est quelqu’un que j’aime bien et qui aime profondément les Verts. Et comme avec des gens que j’aime bien, je les pourris plutôt ».

Romeyer contraint de s’effacer pour la deuxième fois en deux ans

C’est un bon sujet d’analyse sur canapé, qu’on laissera à des spécialistes pour nous intéresser à ce que Roland Romeyer présente comme la cause de son emballement « quelques contrariétés au club, diverses et variées ». Quelles sont-elles? Le fait de ne pas avoir de chaise lors de cette conférence de presse? Ou celui de devoir tourner la page, une deuxième fois en l’espace de deux ans? Le 15 décembre 2017, il avait le même masque crispé alors que Bernard Caïazzo annonçait la nomination d’un directeur général. Le président du directoire payait alors l’échec de Julien Sablé. L’Histoire se répète. Celui qui dirige le club depuis quinze ans puisqu’il est revenu aux affaires très vite doit à nouveau s’effacer. Pas évident pour cet amoureux des Verts. Sans doute rêvait-il d’une autre sortie, en choisissant son successeur comme il l’a fait dans son entreprise avec son fils. Peut-être même avait-il imaginé lui passer aussi le ballon du côté de L’Etrat. Ce qui est sûr, c’est que la nomination de Xavier Thuilot comme directeur général a longtemps bloqué le processus de la venue de Claude Puel. Le jeudi soir à 23 heures, rien n’était fait alors que l’on annonçait un peu partout l’affaire conclue.

Il manque encore le successeur de Rocheteau

Lapsus révélateur, lors de la conférence de presse, Roland Romeyer a parlé de directeur administratif… Mais tout est entré dans l’ordre, un nouvel ordre, avec un manager général, poste qui a été refusé au duo Antonetti-Villanova, à Baup et aux suivants, jusqu’à zapper un vrai directeur sportif. Claude Puel est le patron technique et plus encore puisque membre du directoire avec Roland Romeyer, Xavier Thuilot et Dominique Rocheteau. Les trois forment une véritable force de proposition et de décision qui déchargera le président. Une révolution dont on suivra l’évolution avec le choix du remplaçant de Rocheteau dans quelques mois. »

Didier BIGARD

ASSE – OL (1-0) : Claude Puel s’est déjà mis Robert Herbin dans la poche

ASSE – OL (1-0) : Claude Puel s'est déjà mis Robert Herbin dans la poche

Robert Herbin a aimé le visage de l’AS Saint-Etienne face à l’Olympique Lyonnais dimanche soir (1-0). Il a notamment validé les choix de Claude Puel.

Pour son premier match sur le banc de l’AS Saint-Etienne, Claude Puel a réussi le tour de force d’enlever le 119e derby face à l’Olympique Lyonnais (1-0, but de Robert Beric à la 90e minute). Une entrée en matière réussie qui a séduit le légendaire Robert Herbin.

Dans sa chronique au « Progrès », le Sphinx a applaudi les choix du technicien castrais : « Nos Verts ont donné satisfaction, ils m’ont surpris par leur engagement. Claude Puel a composé une bonne équipe avec des joueurs qui avaient la détermination essentielle pour marcher sur les pieds des Lyonnais et qui étaient assez frais pour presser et mettre de l’intensité. C’est un beau succès pour les Verts et leur nouveau coach. Je n’ai pas douté. Cela fait plaisir. Nos Verts ont eu un comportement de gars désireux de réussir leur match. Ils avaient envie d’exploser. Cela peut être un déclic, c’est sur la bonne voie ».

Après avoir converti l’essai, Claude Puel n’a plus qu’à marquer la transformation dans les prochaines semaines pour finir de se mettre Robert Herbin dans la poche…

Arnaud Carond

ASSE – OL (1-0) : William Saliba rend hommage à Puel… et à Printant

A l’issue du derby remporté par l’ASSE face à une pâle équipe lyonnaise, William Saliba est revenu sur le rôle joué par Claude Puel, tout en rendant aussi hommage à Ghislain Printant.

But !  : William, quel est votre ressenti après cette belle victoire contre l’OL ?

William Saliba : Cela fait plaisir de gagner ce match à la maison. Comme vous le savez, un derby c’est comme une finale : ça ne se joue pas, ça se gagne. Aujourd’hui, on a fait l’essentiel. On a gagné et en plus on a mis la manière. On s’est lâché dans les duels. On ne s’est pas fait « bouffer » dans ce compartiment du jeu. A partir de là…

Voir un Chaudron bouillir comme ça au coup de sifflet final, c’était fort ?

Sincèrement, c’est magnifique. Même quand on ne gagne pas, ils sont toujours là. C’est vraiment le 12e homme et je les remercie infiniment de nous avoir poussé sur ce derby.

Qu’est-ce qui a changé avec Claude Puel ?

Chaque coach a un discours différent. Ghislain Printant avait le sien. Je le remercie pour ce qu’il a fait. Les résultats, ce n’était pas de sa faute mais bien de la nôtre. C’était nous qui étions sur le terrain et on ne pouvait s’en prendre qu’à nous-mêmes. Aujourd’hui, on a un nouveau coach… Pour moi, on avait déjà amorcé notre redressement un peu avant, à Nîmes et contre Wolfsburg. Aujourd’hui, on est récompensés.

Que vous a demandé Claude Puel avant ce match ?

Il n’a pas trop eu le temps de nous parler. Néanmoins, il a trouvé le temps de nous encourager, de nous donner de très bons conseils. Je ne vais pas tout vous dire mais cela a bien porté ses fruits (sourire).

Cette victoire va vous donner quinze jours un peu plus tranquilles…

La trêve arrive. On va pouvoir bien se reposer, savourer un peu ce succès. J’espère que ce sera le déclic pour lancer cette saison.

Laurent HESS (avec A.C)

Les infos du jour : la succession de Sylvinho (OL) est lancée, Lafont (FC Nantes) se confie

Les infos du jour : la succession de Sylvinho (OL) est lancée, Lafont (FC Nantes) se confie

Si vous n’avez pas eu le temps de suivre l’actualité du jour, But Football Club récapitule pour vous les informations importantes de ce mardi 8 octobre.

La grosse info : Laurent Blanc favori à la succession de Sylvinho à l’OL

Lundi soir, l’Olympique Lyonnais a annoncé avoir amorcé une procédure de licenciement contre son entraîneur Sylvinho. Même si Gérald Baticle assurera l’intérim, le temps est désormais venu de dénicher un nouveau coach dans la Capitale des Gaules.

Le scan du 8 octobre

PSG : Tuchel a parlé à Neymar

OM : Bafé Gomis, l’histoire d’un échec

ASSE : l’effet Puel

FC Nantes : les vérités d’Alban Lafont

LOSC : les dessous du dossier Osimhen

Girondins : le Barça paie encore Malcom

Stade Rennais : le blues de Raphinha

RC Lens : lendemains de victoire

Et aussi…

Arnaud Carond

Tribune supporters : du virage s’élèvera, l’histoire d’un chant

Désormais, chaque mardi à 19h, nous étudierons l’origine d’un chant de supporters, connu ou inconnu, dont l’histoire comme la beauté valent le détour.

Supporters de l’OM, du PSG, de l’ASSE, du RC Lens et de partout en France, imaginez un chant tout à la fois entraînant, insultant (eh oui, on est des ultras, quand même !) et humiliant pour votre pire ennemi, lui rappelant le moment le plus noir de vos confrontations. Ce chant, les supporters de Rosario Central l’ont inventé après une raclée (4-0) infligée aux Newell’s Old Boys le 23 novembre 1997.

Si tout le monde connaît les Superclasicos entre Boca et River, si les derbys Racing-Independiente sont également très chauds, ceux entre les deux clubs de Rosario, Central et Newell’s, sont incandescents. Parce que, contrairement à Buenos Aires où il existe une vingtaine de clubs professionnels, dans cette ville d’un peu plus d’un million d’habitants, on est soit Canalla (Rosario), soit Leproso (Newell’s), comme Marcelo Bielsa et Lionel Messi.

Perdre un derby en Argentine, pour un joueur, c’est dur. Car non content de se faire chambrer par les supporters adverses, ses propres ultras n’hésitent pas à recourir à la violence pour lui faire comprendre à quel point il les a humiliés. C’est ce point précis qui a conduit Newell’s à un comportement incroyable le 23 novembre 1997 et donc à la création de ce chant mythique, « No abandones ñuvel », « n’abandonne pas Newell ».

Avant ce derby, les Rouge et Noir, où évolue dans le couloir gauche un certain Gabriel Heinze, sont au fond du trou en championnat. Dès la 2e minute, Da Silva ouvre le score pour Rosario. Coudet et Carracedo portent le score à 3-0 à la pause. Les joueurs de Newell’s pètent totalement les plombs, trois de leurs joueurs sont expulsés au cours des 45 premières minutes (Dalla Libera, Zamora y Saldana).

[embedded content]

Dans les vestiaires, à la mi-temps, les Leprosos ne voient qu’un moyen pour éviter une déroute historique : faire en sorte que l’arbitre arrête le match car il n’y a plus assez de joueurs sur le terrain. A la 64e, juste après que Carbonari ait porté le score à 4-0, le milieu de terrain Paris agresse un défenseur de Rosario sans aucune raison apparente. Expulsion. Il ne reste plus que sept joueurs. Encore un et le match est arrêté. Le gardien Sergio Goycoechea (ex-Brest) court alors vers son latéral droit pour lui demander de simuler une blessure. Sauf que son entraîneur n’a pas encore faire de changements ! Il s’exécute dans la foulée, le latéral droit simule et l’arbitre siffle la fin de la partie à la 64e, le score de 4-0 étant confirmé.

Après ce comportement ridicule de leur pire ennemi, les supporters de Rosario Central imaginent cette chanson :
No abandones ñuvel (no no no)   (n’abandonne pas Newell’s, non, non, non)
No abandones ñuvel (no no no)   (n’abandonne pas Newell’s, non, non, non)
Que ese 4 a 0 no se olvida más   (que ce 4-0 ne soit jamais oublié)
Esta banda ya no puede parar, esta banda ya no puede parar   (ce groupe ne peut pas s’arrêter x2)
Leproso puto te vamo a encontrar   (putain de Leproso, on va te retrouver)
Y el chiquero te vamo a quemar   (et le gamin – un des surnoms de Rosario Central – va te brûler)

Chanson qu’ils chantent à s’en faire péter les cordes vocales en prélude de chaque derby, dans un Gigante de Arroyito où les quatre tribunes sont en fusion. Dans la vidéo ci-dessus, appréciez la puissance du chant au moment où les joueurs de Newell’s pénètrent sur la pelouse (3mn33). Entre ça et la promesse de se faire brûler, il y a vraiment de quoi avoir envie d’abandonner pour les Rouge et Noir !

R.N.

ASSE : décès d’un ancien président des Verts

ASSE : décès d'un ancien président des Verts

Ancien président de l’ASSE (1993-1994), Yves Guichard s’est éteint lundi à l’âge de 85 ans. Une triste nouvelle pour le peuple vert.

Moins de 48 heures après le derby victorieux face à l’OL, les supporters de l’AS Saint-Etienne ont appris avec tristesse le décès de l’un de leurs anciens présidents. Fils de Pierre Guichard, petit-fils de Geoffroy-Guichard, Yves Guichard s’est éteint lundi à l’âge de 85 ans selon les informations du « Progrès ».

Comme le rappelle notre confrère et chroniqueur Didier Bigard, Yves Guichard avait été président de l’ASSE lors de la saison 1993-1994. Ancien dirigeant du groupe Casino, il avait pris la suite d’André Laurent pendant un an, désireux de bâtir avec Jean-Michel Larqué aux manettes une « dream team » stéphanoise.

A l’origine de la venue de stars comme Laurent Blanc ou Roland Wolfarth, il avait démissionné de son poste un an plus tard faute d’avoir eu les résultats escomptés.

Arnaud Carond

Le programme de nos internationaux

Le programme de nos internationaux

Arnaud Nordin (France Espoirs)

Le jeune attaquant stéphanois a séduit le sélectionneur de l’équipe de France Espoirs, Sylvain Ripoll, avec ces récentes prestations. Buteur à Angers puis homme du match en Coupe d’Europe contre Wolfsburg, celui qui a déjà plus 80 matches en professionnel à seulement 21 ans performe. Au point de retrouver le maillot bleu qu’il n’avait plus porté depuis la sélection U19. Avec les Bleuets, Arnaud Nordin disputera deux rencontres comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2021.

Jeudi 10 octobre (21h) : France – Azerbaïdjan à Calais.

Mardi 15 octobre (21h) : Slovaquie – France à Streda (Slovaquie).

Zaydou Youssouf (France U20)

Le milieu de terrain stéphanois retrouve une sélection pour laquelle il a déjà porté le maillot (3 sélections en U20). Excellent dans l’entrejeu stéphanois et récemment élu homme du match après le derby remporté ce week-end, Zaydou Youssouf rejoindra l’Espagne avec la sélection de Bernard Diomède. Là-bas, ils effectueront deux rencontres amicales.

Jeudi 10 octobre (17h) : Norvège – France à Marbella (Espagne)

Samedi 12 octobre (17h) : Suède – France à Marbella (Espagne)

Robert Beric (Slovénie)

S’il a déclaré avoir vécu un rêve dimanche après avoir marqué dans l’ultime minute du temps additionnel contre Lyon, Robert Beric pourrait ne pas se réveiller tout de suite. Sa sélection reste sur une série de trois victoires consécutives dans le Groupe G des éliminatoires de l’Euro 2020. Actuellement en deuxième position, la Slovénie peut distancer ces plus proches poursuivants puisqu’elle les affronte cette semaine.

Jeudi 10 octobre (20h45) : Macédoine – Slovénie à Skopje (Macédoine)

Dimanche 13 octobre (20h45) : Slovénie – Autriche à Ljubljana (Slovénie)

Denis Bouanga (Gabon)

Après avoir signé deux grosses performances la semaine dernière (entrée tonitruante contre Wolfbsurg, virevoltant contre Lyon), Denis Bouanga va d’abord rester en France, pour une rencontre amicale avec le Gabon, puis s’envolera vers le Maroc pour un deuxième match test. 

Jeudi 10 octobre (19h) : Gabon – Burkina-Faso à Saint-Leu-la-Forêt

Mardi 15 octobre (21h) : Maroc – Gabon à Tanger (Maroc)

Miguel Trauco (Pérou)

Habitué des rassemblements en Amérique du Sud, Miguel Trauco ne manquera pas le prochain ! Avec la Blanquirroja, le latéral gauche stéphanois disputera deux rencontres amicales contre le même adversaire.

Samedi 12 octobre (01h) : Uruguay – Pérou à Montevideo (Uruguay)

Mercredi 16 octobre (03h30) : Pérou – Uruguay à Lima (Pérou)

Harold Moukoudi (Cameroun)

International français dans les équipes de jeunes, Harold Moukoudi a répondu favorablement à l’appel du Cameroun et du nouveau sélectionneur Toni Conceiçao. Avec les Lions indomptables, le jeune défenseur central disputera une rencontre amicale contre la Tunisie.

Samedi 12 octobre (19h) : Tunisie – Cameroun à Radès (Cameroun).

Marvin Tshibuabua (France U18)

C’est avec l’équipe de France U18 qu’il disputera la Coupe du Monde U17. Après avoir participé au parcours jusqu’au titre du Tournoi international de Limoges, Marvin Tshibuabua retrouve une sélection qu’il connait bien mais cette fois pour la plus belle des compétitions, dans un pays où le football est roi : le Brésil. Une rencontre amicale puis trois rencontres de groupe sont au programme. Et plus si affinités…

Lundi 21 octobre (amical) : Goias EC U17 – France 

Dimanche 27 octobre : Chili – France à Goiânia (Brésil)

Mercredi 30 octobre : Corée du Sud – France à Goiânia (Brésil)

Samedi 2 novembre : Haïti – France à Goiânia (Brésil)

Lucas Gourna-Douath (France U17)

Il n’y a pas de titre au bout, mais l’enjeu est important. Les jeunes U17 Français de José Alcocer se retrouveront pour le premier tour de qualification à l’Euro 2020, première étape pour accéder au championnat d’Europe. Les jeunes Français, avec le stéphanois Lucas Gourna-Douath, devront terminer dans les deux premières places du groupe où être l’un des quatre meilleurs troisièmes pour se qualifier pour le tour Élite, deuxième étape de qualification.

Mardi 22 octobre (14h) : France – Gibraltar à Sotira (Chypre)

Vendredi 25 octobre (14h) : France – Chypre à Larnaca (Chypre)

Lundi 28 octobre (14h) : Slovaquie – France à Sotira (Chypre)

ASSE – Mercato : le fantasme Ben Arfa réveillé par Claude Puel ?

ASSE, Stade Rennais – Mercato : Claude Puel invité à relancer Ben Arfa ?

Libre, Hatem Ben Arfa attend un challenge intéressant. Et Claude Puel, son entraîneur préféré, vient de débarquer à l’ASSE, club qu’il apprécie…

Dans son édition du jour, France Football consacre un long article à Hatem Ben Arfa, qui a souhaité quitter le Stade Rennais cet été mais n’a pas trouvé de club satisfaisant son ambition. Si bien qu’à 32 ans, le gaucher se retrouve au chômage, en attendant qu’une équipe le contacte.

Or, s’il y a bien un club où HBA a été annoncé ces dernières années, c’est Saint-Etienne ! L’ancien Lyonnais a toujours réussi de belles performances à Geoffroy-Guichard, il a plusieurs fois dit tout le bien qu’il pensait des fans stéphanois et, cerise sur le gâteau, son entraîneur préféré, Claude Puel, vient de débarquer dans le Forez. Voici un extrait de FF des plus parlants :

« Idangar en témoigne : « Un jour, Hatem m’a dit : « Claude peut me faire jouer en défense, je le ferai ! ». Pour qu’il confie ça, c’est qu’il l’aimait beaucoup ! » L’histoire est belle mais elle n’a duré qu’une saison (2015/16), et c’est sans doute sa brièveté qui la rend belle ; elle n’a pas eu le temps de se faner. Puel, depuis, a raconté que cette saison niçoise avait été particulière : « Pour la première fois de ma carrière d’entraîneur, j’ai fait l’équipe pour un joueur, lui. D’habitude, un coach cherche l’équilibre, mais pas là… » On remet ça dans le Forez ?

R.N.

U17 : avec Lucas Gourna-Douath, les Bleuets visent l'Euro 2020

U17 : avec Lucas Gourna-Douath, les Bleuets visent l'Euro 2020

Vingt joueurs dont Lucas Gourna-Douath iront à Chypre disputer le premier tour de qualification à l’Euro 2020. Objectif : finir dans les deux premières places du groupe ou parmi les quatre meilleurs troisièmes afin d’accéder au tour Élite au printemps 2020. Pour cela, ils affronteront Gibraltar (mardi 22 octobre), Chypre (vendredi 25 octobre) puis la Slovaquie (lundi 28 octobre). 

La phase finale de l’Euro, elle, aura lieu du 21 mai au 6 juin prochain en Estonie. Mais d’ici là, il y a donc plusieurs étapes à passer pour les Bleuets.

Bouanga se confie au lendemain du derby

Bouanga se confie au lendemain du derby

Invité de l’émission Breaking Foot sur RMC, Denis Bouanga s’est confié sur le climat actuel au sein du groupe stéphanois, au lendemain du derby remporté dimanche soir.

D’un point de vue tactique, malgré sa bonne prestation livrée dimanche soir à Geoffroy Guichard, le gabonais n’a pas occupé sa position préférentielle au poste de piston droit dans le dispositif de Claude Puel. Si cette position « ne lui plait pas », il se tient néanmoins à la disposition du coach pour occuper n’importe quelle poste.

Se lâcher pour avancer

Interrogé au sujet des consignes de Claude Puel pour remporter le derby, Bouanga a expliqué que le coach avait surtout insisté sur l’aspect mental du match et sur l’importance de se lâcher dans le jeu : « Claude Puel a apporté sa touche personnelle, il nous a dit qu’il fallait qu’on se lâche et qu’on joue plus vers l’avant. »

Bien que la victoire face à Lyon marque un tournant dans ce début de saison tourmenté, la prise de conscience du groupe s’était déjà opéré à Nîmes selon Bouanga, lorsque Printant était encore sur le banc : « Lors de notre victoire contre Nîmes, la remise en question s’était déjà opérée. On était présent dans le combat. » C’est d’ailleurs à Ghislain Printant que Bouanga a dédié ses derniers mots, saluant celui qui l’a fait venir dans le forez : « C’est lui qui m’a fait venir à Saint-Etienne, j’ai une grande reconnaissance envers lui. Je vais continuer à lui donner des nouvelles, comme je le fais avec tous mes anciens entraîneurs. »