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« Jean Snella était aussi en avance sur tout le monde. On avait juste à s’occuper de nos chaussures. Je ne suis pas professionnel avant 1965. Je me suis accroché, si j’ai réussi c’est grâce à ma ténacité, je ne lâchais rien car j’avais à côté de moi des gars bien plus doués comme Cassado, Courbon, Epalle les Polonais, Mitoraj, Bereta et Polny. Avec Snella, durant la semaine, il était interdit d’aller sur la pelouse avec les chaussures. On marchait pieds nus pour ne pas l’esquinter. Jean Snella nous faisait faire trois entraînements par jour. On n’a rien inventé depuis. Cette méthodologie stéphanoise je l’ai apportée à Bordeaux et cela a fonctionné pendant neuf ans. Une équipe, ça se construit on
