ASSE : deux choix très forts de Printant pour le déplacement à Angers ?

ASSE : deux choix très forts de Printant pour le déplacement à Angers ?

Alors que l’ASSE joue un match déjà capital sur la pelouse d’Angers, Ghislain Printant pourrait opérer quelques changements d’envergure.

Avec une série en cours de cinq matchs sans victoire dont trois défaites, le torchon brûle du côté de l’ASSE. La position de Ghislain Printant est fragilisée et les Verts jouent donc déjà très gros sur la pelouse d’Angers.

Une rencontre pour laquelle, selon l’Equipe, le coach stéphanois pourrait faire plusieurs changements. Tout d’abord, il y a les nombreux blessés sur le plan défensif et le souci de faire souffler Mathieu Debuchy qui pourraient obliger Printant à aligner Arnaud Nordin comme piston droit.

Mais deux autres choix forts pourraient être décidés par le coach stéphanois. Le quotidien annonce en effet que Yann M’Vila, décevant ces derniers temps, mais aussi Wahbi Khazri pourraient démarrer la rencontre sur le banc de touche. Un choix fort de se passer de deux cadres pour une échéance déjà capitale.

La compo probable de l’ASSE à Angers : Ruffier – Kolodziejczak, Perrin, Moukoudi – Trauco, Youssouf, Cabaye, Nordin – Boudebouz – Beric, Bouanga

Maxime Tauzin

#SCOASSE Le groupe

Gardiens de but

1.Théo VERMOT; 16.Stéphane RUFFIER; 40.Stefan BAJIC.

Défenseurs

2.Harold MOUKOUDI; 5.Timothée KOLODZIEJCZAK; 13.Miguel TRAUCO; 24.Loïc PERRIN; 26.Mathieu DEBUCHY.

Milieux de terrain

6.Yann M’VILA; 7.Ryad BOUDEBOUZ; 8.Mahdi CAMARA; 28.Zaydou YOUSSOUF; 29.Yohan CABAYE.

Attaquants

10.Wahbi KHAZRI; 18.Arnaud NORDIN; 20.Denis BOUANGA; 21.Romain HAMOUMA; 27.Robert BERIC; Charles ABI.

#SCOASSE : Un groupe stéphanois qui annonce une défense à 4 ?

#SCOASSE : Un groupe stéphanois qui annonce une défense à 4 ?

11 blessés côté stéphanois et des choix contraints. Ghislain Printant, qui n’a fait appel qu’à 5 défenseurs de métier, pourrait installer un 4-2-3-1 demain à Angers.

Le groupe convoqué par Ghislain Printant

Gardiens de but : 1.Théo VERMOT; 16.Stéphane RUFFIER; 40.Stefan BAJIC.

Défenseurs : 2.Harold MOUKOUDI; 5.Timothée KOLODZIEJCZAK; 13.Miguel TRAUCO; 24.Loïc PERRIN; 26.Mathieu DEBUCHY.

Milieux de terrain : 6.Yann M’VILA; 7.Ryad BOUDEBOUZ; 8.Mahdi CAMARA; 28.Zaydou YOUSSOUF; 29.Yohan CABAYE.

Attaquants : 10.Wahbi KHAZRI; 18.Arnaud NORDIN; 20.Denis BOUANGA; 21.Romain HAMOUMA; 27.Robert BERIC; Charles ABI.

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Ghislain, il faut qu’on parle…

Ghislain, il faut qu’on parle…

A la tête de l’ASSE depuis le départ de Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant ne parvient toujours pas à convaincre. Il est désormais temps pour lui de faire preuve de lucidité et d’annoncer sa démission avant qu’il ne soit trop tard afin d’éviter que l’ASSE ne revive une saison qui pourrait être catastrophique.

Un point sur les stats

Le technicien stéphanois, en poste depuis le 6 juin 2019, affiche des statistiques déplorables : 3 victoires en 11 matchs (2-1 contre Andrézieux, 4-2 contre Montpellier et 2-1 contre Dijon), 16 buts pour et 18 buts contre, soit un goal average négatif de 2 buts. Ces statistiques, déjà peu fameuses, sont encore plus inquiétantes en enlevant les matchs amicaux.

En effet, en comptant seulement les matchs officiels, cela fait le taux ahurissant de 16.5% de victoire (1 victoire en 6 matchs), 7 buts marqués (1.16 buts par match) et 11 buts encaissés (1.8 buts par match). En aucun match dirigé par Ghislain Printant les Verts n’ont su garder leur cage inviolée, que ce soit dans les matchs amicaux ou officiels !

Les Expected Goals (abrégés en xG ou xGoals), à savoir le nombre de buts que l’équipe aurait pu marquer ou encaisser, selon la distance, la surface (tête, genou, pied, etc) ou l’angle de tir, confirment la réalité du terrain. A chaque tir est attribué un pourcentage de but calculé sur les milliers de tirs tentés depuis les saisons précédentes. Pour en savoir plus sur les Expected Goals, lire l’article rédigé par Les Cahiers du Foot. Ainsi, cette statistique permet de voir si une équipe est chanceuse ou malchanceuse : par exemple, il est inutile de licencier un coach qui accumule de mauvais résultats si ses Expected Goals sont bons, car cela signifie alors qu’un cycle vertueux devrait s’ouvrir lorsque la chance tournera.

Or, pour l’ASSE, ce n’est pas le cas… Depuis le début de la saison, en Ligue 1, les Stéphanois sont à 5.53 Expected Goals pour et ont inscrit 5 buts, ce qui témoigne d’une légère sous-performance. Pour les Expected Goals contre, soit le nombre de buts que l’équipe aurait dû encaisser, ils sont à 7.23 alors que l’équipe a pris 8 buts en L1, ce qui montre une légère surperformance des adversaires.

Si l’on entre dans le détail, les Expected Goals montrent que les Verts ont réalisé un véritable braquage à Dijon (2.15 xGoals contre, 0.92 xGoals pour : Dijon aurait dû inscrire 2 buts et l’ASSE 1, si l’on simplifie) et contre Toulouse (1.93 xGoals contre, 1.07 xGoals pour : l’ASSE aurait dû s’incliner 2-1, si l’on simplifie). A part contre Brest, où l’ASSE a largement dominé le match en termes d’occasions (2.22 xGoals pour l’ASSE, 0.50 xGoals pour Brest : Saint-Etienne aurait dû largement remporter ce match), les Verts n’ont jamais eu davantage d’occasions de buts que leurs adversaires en Ligue 1 !

Laisser du temps à Printant ?

Le technicien stéphanois ne peut plus se réfugier derrière le temps. En tant qu’adjoint de Gasset, il connait son groupe depuis 1 an et demi. De plus, l’effectif a été constitué assez tôt : hormis Cabaye et Kolo, arrivés lors de la dernière semaine d’aout, les autres recrues ont rejoint le Forez depuis plusieurs semaines (Trauco le 6 aout, Aholou le 1er aout, Boudebouz le 27 juillet, Bouanga le 9 juillet, Youssouf et Palencia le 5 juillet, Moukoudi et Sissoko ont été signés en avril et ont donc rejoints les Verts dès le début de la préparation, tout comme Honorat).

Cabaye, la dernière recrue de l’ASSE, est arrivé il y a quasiment 1 mois.

Cela fait donc depuis 1 mois et demi que Printant dispose quasiment de la totalité de son groupe. Il a aussi bénéficié d’une trêve internationale d’une quinzaine de jours où seuls Robert Beric, Miguel Trauco et quelques jeunes n’étaient pas présents. Par exemple, face à la Gantoise, Printant alignait une équipe qui se connaît normalement assez bien : seuls Moukoudi, Trauco, Cabaye et Youssouf étaient des recrues. Il parait compliqué de parler de manque d’automatisme pour ces joueurs alors que Moukoudi et Youssouf étaient déjà présents lors du premier match amical contre Andrézieux le 9 juillet !

Un jeu qui ne s’améliore toujours pas

De plus, le jugement ne serait pas complet sans parler du jeu de l’ASSE totalement inexistant. Saint-Etienne n’a jamais dominé un match cette saison et a plus d’une fois reculé après avoir marqué un but, abandonnant toutes ambitions, comme contre Dijon. Depuis les matchs amicaux, qui étaient déjà immondes (les Verts totalement baladés contre Middlesbrough, une D2 anglaise, par exemple), rien ne s’améliore. On peut seulement parler d’une bonne entame contre Dijon. Même la fin de match contre La Gantoise n’a pas été très qualitative, les Verts maintenant effectivement une pression accrue sur les buts belges mais se contentant d’un jeu minimaliste, à savoir balancer le maximum de centres dans la surface.

De plus, les mêmes défauts sont présents depuis les matchs de préparation : les ailiers reçoivent un ballon le long de la ligne de touche et se retrouvent face à plusieurs adversaires. Ils doivent alors donner la balle en retrait au latéral, qui la fait passer par M’Vila puis par un central, qui la transmet alors au latéral opposé, qui à son tour la passe à son ailier, placé dans la même position que l’autre, engendrant une passe en retrait et de nouveau des transmissions latérales… Ce schéma de jeu, sans déséquilibre, qui repose sur des exploits individuels des joueurs, est dit en U : les passes des joueurs forment à la longue un U, témoignant de leur incapacité à progresser. L’équipe apparait souvent coupée en deux, complètement désorganisée.

Lors du match contre Boro, l’occupation de l’espace était assez folklorique

Le match contre La Gantoise est assez significatif du plan de jeu de l’AS Saint-Etienne : les deux buts proviennent d’un exploit de Khazri et d’une boulette du gardien. Le Tunisien ne marquera pas chaque week-end des frappes de 20 mètres dans la lucarne. Si le gardien de La Gantoise n’avait pas offert ce cadeau à des Verts inoffensifs, le score se serait surement aggravé vu la dynamique du match. 3-2 parait donc un score plutôt bien payé pour une équipe qui a été la tête sous l’eau pendant 85 minutes. Face à des équipes plus réalistes, le tarif n’est pas le même (3-0 contre Lille). Les Verts ont pour l’instant affrontés Dijon, Toulouse et Brest (le barragiste, le club ayant fini à 4 points du barragiste et un promu) pour en ressortir avec 5 points sur 9 possibles (surtout avec 2 matchs à domicile). Contre des équipes plus fortes ou sensiblement du même niveau, ils n’ont obtenu aucun point (contre Lille et Marseille). Que se passera-t-il lorsqu’ils enchaineront Monaco (2 novembre), Nantes (9 novembre), Montpellier (23 novembre), Rennes (30 novembre), Nice (4 décembre), Reims (7 décembre) Paris (14 décembre) ?

Printant, un ersatz de Gasset

L’axiome selon lequel Printant devait assurer la succession de Gasset est par essence totalement irrationel. Ghislain Printant n’a pas été choisi pour ses qualités mais en espérant qu’il fasse du Jean-Louis Gasset. Comment fonder la légitimité et la crédibilité d’un coach quand son mot d’ordre est de faire ce que faisait son prédécesseur ?

Prendre un coach inexpérimenté n’est pas forcément un problème. Julian Nagelsmann, aujourd’hui à la tête de Leipzig, n’a que 32 ans. Celui-ci a été nommé coach de Hoffenheim à 28 ans après avoir entrainé les U19 de son club. Le technicien allemand a pris les commandes d’un club 17e, avec 7 points de retard sur le premier non-relégable de Bundesliga en février 2016. Dès la saison suivante, ils se qualifiaient pour la première fois de leur histoire pour la Ligue des Champions (4e, à 5 points du 2e), performance améliorée la saison suivante (3e de Bundesliga).

Bastia est le seul club professionnel où Printant a été n°1 avant d’être à l’ASSE.

L’inexpérience au plus haut niveau n’est donc pas forcément un problème en soi. Cela constitue davantage un problème à 58 ans et lorsqu’on est dans le milieu du football français depuis le début des années 90… Depuis le début de sa carrière en 1989, Ghislain Printant n’a été à la tête que de trois clubs : Marjevols (1992-1994), Bastia (2014-2016) et Saint-Etienne. Son palmarès se résume à une Coupe de Lozère et un titre de champion de Promotion d’Honneur A de Languedoc-Roussillon. A Bastia, s’il a sauvé le club lors de la première année, il a été limogé dès l’année suivante et affiche un bilan franchement négatif : 22 victoires, 11 nuls et 24 défaites. Comment confier un club doté d’un budget de quasiment 100 millions d’euros, dont l’objectif est de se pérenniser dans les places européennes de Ligue 1, à un entraineur qui n’a jamais brillé et ne s’est jamais fait connaître pour être un grand tacticien ? Même la dimension de meneur d’homme parait bien faible quand on voit certaines attitudes sur les terrains de la part de cadres. Le risque est grand d’avoir un club où les joueurs prennent le pouvoir et sont dans de l’autogestion.

Enfin, que dire sur le coaching illogique ? Printant a titularisé Beric au Vélodrome dans un match où le Slovène ne serait pas à son avantage. Une semaine après, il ne l’aligne pas à domicile contre Toulouse alors que le Slovène aurait été plus intéressant. Ses changements n’ont que peu d’impact sur les matchs et sont souvent stéréotypés. Le choix de faire de Khazri un titulaire seulement 4 jours après son retour de vacances relève là encore de l’absurdité.

Une démission et on oublie tout

Il semble clair que l’expérience Ghislain Printant est une très mauvaise idée. L’effectif est bon à l’échelle de la Ligue 1 : les postes sont doublés et on voit un mélange entre des cadres et de jeunes prospects doté d’un potentiel intéressant. Printant n’est pas en mesure de sublimer ce groupe.

Afin de ne pas écorner son image auprès des supporters stéphanois, la seule solution serait celle de la lucidité : se rendre compte qu’il n’est pas l’homme de la situation, et donc, en conséquence, donner sa démission. La suite appartient à la direction : après Ghislain Printant, évitons les mauvaises idées qui pourraient s’appeler René Girard, Antoine Kombouaré ou Pascal Dupraz.

ASSE – L’oeil d’Adrien Ponsard : « Le remplaçant de Cabella, ce doit être Khazri »

ASSE – L'oeil d'Adrien Ponsard : « Le remplaçant de Cabella, ce doit être Khazri »

L’ancien attaquant de l’ASSE Adrien Ponsard estime que Ghislain Printant devrait utiliser Wahbi Khazri en n°10. Et que Robert Beric est indispensable.

« J’ai vu le match à la Gantoise. Ça fait peur ! Des potes Magic Fans ont fait le déplacement. Ils se sont tapés 10h de bus à l’aller et 10h au retour pour voir cette purge, ils étaient écoeurés. Les joueurs jouent comme des sénateurs, pour certains. Ils ont voulu que Printant reprenne l’équipe mais franchement, ils lui la font à l’envers ! Les mecs sont tranquilles, ils ont leurs contrats. Mais s’ils ne se bougent pas, Printant va sauter ! On y va tout droit !

« Notre seul vrai 9, c’est Beric »

Après, il y a des choix que j’ai du mal à comprendre. Pourquoi il sort encore Hamouma alors qu’on est menés ? Pourquoi Cabaye a joué plus bas que Youssouf ? Et M’Vila, pourquoi il joue si bas ? Avec l’expérience qu’il a, je ne comprends pas pourquoi il n’a pas mis le ballon en touche quand Kolo était par terre. Ça nous a coûté un but. Moukoudi a du mal, ce n’est pas Saliba. Ruffier reste scotché sur sa ligne sur les trois buts et Perrin… J’étais triste pour lui. J’ai trouvé Khazri au dessus du lot. On n’a pas vu des mecs comme Cabaye et Youssouf, mais lui, il s’est remué. Par contre il faut arrêter de le mettre en pointe. Il est bien meilleur quand il est plus bas. Il apporte plus en n°10. Vu que Boudebouz n’est pas du tout dans le coup, le remplaçant de Cabella, ce doit être lui. Il est bon quand il est en électron libre. Je le verrais bien derrière Hamouma et Beric.

Les deux s’entendent bien, il y a un vrai circuit à exploiter entre eux, surtout que l’on manque de repères. Beric, s’il démarre 30 matches cette saison, ce sera au minimum 15 buts. Il est indispensable. C’est notre seul vrai 9. Quand il est là, il apporte. Sinon on manque trop de présence dans la surface. Quand on me dit qu’il n’est pas bon… C’est un renard, il marque des buts, et c’est quand même ce que l’on demande en premier à un attaquant ! Toutes les équipes ont un 9 : Marseille a Benedetto, Rennes a Niang, Lyon a Dembélé. Il faut jouer avec un vrai avant-centre. 8 joueurs défensifs à la Gantoise, c’était n’importe quoi. On aurait dit qu’on allait jouer contre le Barça ! Printant a vraiment des choix surprenants. Son coaching ne fonctionne pas. Mais si les joueurs ne se bougent pas plus sur le terrain, il va lui être difficile de trouver des solutions. »

Laurent HESS

Printant doit s'affirmer en tant qu’entraîneur n°1 s'il veut le rester

Printant doit s'affirmer en tant qu’entraîneur n°1 s'il veut le rester

Après deux mois à la tête de l’équipe de l’AS Saint-Etienne, Ghislain Printant se retrouve dans une situation délicate.

Les débuts de l’ancien adjoint de Gasset se trouvent être très décevant après 6 matchs,  3 défaites et 2 nuls pour une seule victoire sur le plus petit des scores contre un club qui n’a clairement pas sa place en Ligue 1. Ghislain Printant semble déjà sur la sellette et doit rapidement trouver des solutions pour redresser la barre. Voici quelques suggestions de ce qui pourrait être amélioré dans le coaching de Printant.

S’émanciper du « Système Gasset » et trouver le « Système Printant »

Jean-Louis Gasset est parti cet été pour des raisons personnelles, laissant le club stéphanois orphelin d’un coach qui avait fait des merveilles en sauvant, dans un premier temps, l’ASSE d’une saison 2017-2018 très mal partie et dans un second temps en offrant une magnifique 4e place lors de la saison 2018-2019 synonyme de qualification en Europa League.

Plusieurs pistes ont été étudiées pour trouver un successeur à l’entraîneur à la casquette, c’est finalement Ghislain Printant, l’adjoint de JLG, qui a été choisi par les dirigeants stéphanois avec le soutien des cadres du vestiaire. Lors du mercato, l’effectif stéphanois a été renforcé et n’a subit aucun gros bouleversement mis à part le départ de Cabella à Krasnodar.

Cependant, la sauce ne prend pas et Printant semble éprouver les plus grandes difficultés à exploiter les nombreuses qualités de son effectif. Le natif de Montpellier semble vouloir garder la continuité avec le coaching de Gasset et notamment la mise en place d’une défense à 5 qui a souvent été utilisée par ce dernier. Malheureusement cela ne marche pas et pour les supporters l’impression dominante est que Printant essaie maladroitement de faire du Gasset… Il serait peut-être temps que Printant se mette à faire du Printant en s’émancipant de l’aura de JLG et enfin trouver un style de jeu dans lequel il peut exprimer ses talents de tacticien.

Retirer le « statut d’intouchable » aux sein de l’effectif

Comme cité précédemment, la nomination de Printant à la tête de l’équipe a été en partie due au soutien des cadres de l’équipe. On repense notamment à M’Vila qui a mis la pression aux dirigeants en déclarant ouvertement qu’il souhaiterai partir si ce n’était pas Printant qui était nommé à la tête de l’équipe. Or, le lobbyisme des cadres semble avoir un coût non négligeable qu’est l’attribution de brassards d’immunité pour ces derniers. Pour citer des noms il s’agit notamment de Loïc Perrin, Yann M’Vila, Wahbi Khazri voir même Debuchy et Hamouma.

Pour ce qui est de M’Vila, il semble se satisfaire de ses prestations au rabais et son manque de motivation à porter l’équipe vers le haut tire finalement les siens vers le bas. Le cas Perrin est différent, à 34 ans, l’emblématique capitaine des verts enchaîne les mauvaises prestations depuis le début de la saison, trop lent et physiquement en dessous de ses adversaires, il concède la plupart de ses duels en 1 contre 1 ainsi que ses duels aériens. Khazri de son côté ne semble pas encore totalement affûté et enchaîne les matchs comme avant-centre, positionnement qui ne lui convient pas totalement mais que Printant s’entête à reproduire matchs après matchs. Reste à savoir si le fait d’évoluer en n°9 est une demande personnelle de Khazri à Printant, ce qui serait pour le moins inquiétant.

Il semble nécessaire que le coach stéphanois reprenne la main sur ses joueurs et que chaque membre de l’effectif mérite sa place afin d’être titularisé lors de chaque matchs. Les cadres doivent être ceux qui poussent le reste de l’équipe vers le haut et non pas ceux qui ont de l’ancienneté ou un moyen de pression envers le club.

(Ré)Introduire un esprit de groupe et relancer une dynamique positive

L’image que donne le groupe stéphanois de l’extérieur est celle d’un groupe rempli de joueur de talent qui n’arrivent pas à jouer ensemble. De plus, l’effectif semble divisé en plusieurs groupes sans qu’un vrai esprit d’équipe dans son ensemble soit présent. Dans ce sens le départ de Rémy Cabella peut paraître regrettable, tant pour son rôle fédérateur vis à vis de l’ensemble des joueurs, que pour sa bonne humeur communicative.

Les matchs doivent être abordé et pris au sérieux par l’ensemble de l’effectif que ce soit ceux qui sont dans le 11 de départ que ceux qui sont sur le banc (cela passe notamment par le fait d’interdire les téléphones portables sur le banc, comme on a pu le voir avec Boudebouz lorsqu’il est sorti à la mi-temps contre le TFC). Pour cela il faut que les cadres soient capables de fédérer et non pas seulement  de profiter d’un statut de ministre au sein du collectif, il faut des leaders ! Il semble aussi nécessaire que chaque membre de l’effectif se sente intégré et apte à dire ce qu’il a à dire à ses coéquipiers.

Les verts doivent repartir dans une dynamique positive et ça dès le déplacement à Angers. Printant doit remettre les pendules à l’heure et faire des choix forts sans craindre que certains joueurs se mettent à bouder. Les joueurs sont sous contrat et doivent l’honorer, surtout si ce contrat amène à porter le maillot d’un club mythique (même si celui de cette saison n’est pas réussi) soutenu par des supporters exceptionnels. Ce ne sont donc pas des joueurs ou des groupes de joueurs qui doivent faire la loi.

Faire confiance aux autres joueurs de l’effectif… et aux jeunes

Le coach stéphanois semble ne faire confiance qu’à une poignée de joueur et les autres se retrouvent sur le banc à grappiller des bouts de matchs. C’est notamment le cas des trois avant-centres de l’effectif que sont Beric, Diony et Abi, qui se retrouvent à cirer le banc et à regarder un joueur évoluer à leur poste de prédilection bien que ce ne soit pas là où il est le meilleur. Si les verts n’arrivent pas à gagner avec une composition, il ne faut pas avoir peur de changer cette composition et de donner leur chance à d’autres joueurs.

De plus, le club est rempli de jeunes joueurs de qualité qui n’attendent que de pouvoir saisir leur chance avec l’équipe première. Ce sont des joueurs comme Abi, Tshibuabua ou encore Tormin, qui ont l’habitude de s’entraîner avec les pros et qui ont mené l’équipe U19 à remporter la Coupe Gambardella.

Pour conclure, l’ASSE a un effectif de qualité mais il faut vite mettre en place un dynamique de groupe et enfin lancer la saison et vite réaliser des « matchs référence » en vue des échéances européennes et de championnat. Ghislain Printant est un coach plein d’expérience et qui a la volonté de bien faire, cependant il est temps qu’il s’affirme afin qu’il puisse garder sa place sur le banc de l’ASSE.

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Ligue Europa : La Gantoise – ASSE, les compos (Boudebouz et Bouanga sur le banc)

Ligue Europa : La Gantoise – ASSE, les compos (Boudebouz sur le banc)

Pour son entrée en lice en Ligue Europa 2019-2020, l’AS Saint-Etienne se déplace au Ghelamco Arena pour y affronter La Gantoise ce jeudi soir (21h, sur RMC Sport 1). Voici les compositions des deux équipes.

La Gantoise : Kaminski – Lustig, Plastoune, Ngadeu, Asare (cap.) – Odjidja, Owusu, Kums – David – Depoitre, Iaremtchouk.

Saint-Etienne : Ruffier – Moukoudi, Perrin (cap.), Kolodziejczak – Debuchy, Cabaye, M’Vila, Trauco – Youssouf – Hamouma, Khazri.

Arnaud Carond

ASSE : le baromètre des Verts avant l’entrée en lice en Ligue Europa

Tenue en échec par Toulouse (2-2) dimanche, l’ASSE débute ce jeudi à Gand sa campagne de Ligue Europa. Un rendez-vous que les protégés de Ghislain Printant abordent dans des états de forme divers et variés.

TRES BEAU

HAMOUMA

Avec son doublé contre Toulouse, Romain a atteint la barrière des 50 buts sous le maillot vert. L’ancien caennais est aussi devenu le meilleur buteur stéphanois du 21ème siècle en Ligue 1.
Avec 39 buts il devance désormais Bafé Gomis (38 buts) et Pierre-Emerick Aubameyang (37 buts).

BEAU

CABAYE

Yohan a joué une heure contre Toulouse. Et c’était plutôt prometteur.

VARIABLE

RUFFIER

Stéphane a été beaucoup trop livré à lui-même dimanche dernier. Heureusement qu’il a remporté son face à face avec Saïd, à 2-0 pour le Téfécé…

PERRIN

Loïc a souffert contre Toulouse, surtout en première mi-temps. Mais il enchaîne malgré son opération du genou et physiquement, il a l’air bien.

MOUKOUDI

Harold aussi a eu un match difficile dimanche. Il peut mieux faire non ?

KOLO

Timothée est revenu pour jouer en défense centrale mais ses deux premiers matches, il a joué à gauche. Pas son meilleur poste. Son penalty très évitable contre Toulouse a mis l’équipe dans la panade.

DEBUCHY

Meilleur buteur lors de la préparation, Mathieu est moins à la fête depuis que la L1 a repris ses droits.

M’VILA

Passeur décisif sur le premier but d’Hamouma, Yann semble un peu relevé la tête après un début de saison très compliqué. Mais on attend encore plus de lui.

YOUSSOUF

Zaydou a signé une bonne entrée contre Toulouse. Cela avait déjà été le cas à Marseille.

BOUANGA

Denis a délivré une passe décisive face au Téfécé mais pas sûr qu’il ait été content de son match…

KHAZRI

Wahbi a été remuant contre Toulouse. Surtout en seconde mi-temps.

BERIC

Robert a failli faire basculer le match contre Toulouse du bon côté, et deux fois plutôt qu’une. Cela ne s’est joué qu’à quelques centimètres…

NORDIN

Buteur avec la réserve pendant la trêve, Arnaud était une nouvelle fois remplaçant contre Toulouse.

TRAUCO

Après avoir battu le Brésil (1-0) avec le Pérou, Miguel est resté sur le banc dimanche. Il devrait reprendre du service dès jeudi à La Gantoise.

SILVA et MONNET-PAQUET

Gabriel et Kévin ont repris l’entraînement collectif. Ils attendent le feu vert pour pouvoir rejouer.

PLUIE

BOUDEBOUZ

Ryad est le grand perdant du match de Toulouse. Sorti à la mi-temps, il va devoir hausser son niveau de jeu rapidement. Et l’utilisation de son portable à son arrivée sur le banc n’a pas contribué à faire remonter sa côte auprès des supporters…

AHOLOU et PALENCIA

Jean-Eudes et Sergi se sont blessés à Marseille. Retours prévus en octobre.

SALIBA

William se remet de sa pubalgie. Il devrait être absent encore un bon mois. En attendant, il se soigne à Londres où il a assisté à Watford-Arsenal le week-end dernier.

HONORAT

Opéré de la mâchoire, Franck était au repos le week-end dernier. Il n’est toujours pas dans le groupe pour le déplacement en Belgique.

ABI, BENKHEDIM et CAMARA

Les jeunes n’ont pas leur mot à dire en ce début de saison. Ils sont priés de patienter. Mais Charles et Mahdi sont dans le groupe de 21 pour les débuts européens à Gand.

TEMPETE

DIOUSSE

Assane s’est fait expulser pour son match de reprise avec la réserve.

LACROIX

Léo était titulaire lors de la défaite de la réserve contre Bergerac (0-1).

SISSOKO

Alpha n’a pas prit part à la défaite de la réserve contre Bergerac (0-1).

Laurent HESS

ASSE – L’oeil d’Adrien Ponsard : « Avec la VAR, on est en train de tuer le foot »

Notre consultant Adrien Ponsard, ancien attaquant de l’ASSE, revient sur le match nul des Verts contre Toulouse (2-2) en pointant l’utilisation de la VAR.

« J’ai regardé le match de Toulouse à la télé. On a fait vingt bonnes premières minutes mais après le penalty, on s’est écroulés. C’était portes ouvertes ! J’ai trouvé la charnière Perrin-Moukoudi très lourde, même si elle s’est ressaisie en deuxième mi-temps. M’Vila, c’est poussif cette saison, et il y a un vrai problème au milieu. Boudebouz, je ne veux pas m’acharner sur lui mais il n’est pas bon. Et les images avec son portable sur le banc, quand Printant l’a sorti, c’est pas possible !

Il n’a pas la tête au foot ou quoi ? Heureusement que Ruffier a détourné la frappe de Saïd sur son poteau parce qu’à 3-0, le match était plié. Hamouma nous a enlevé une bonne épine du pied avec son doublé. Son premier but est superbe. Et j’ai bien aimé Khazri, il a pesé, il a été vaillant. Quand il tourne autour de l’attaquant, il est dans son meilleur rôle. J’espère que cette fois, Printant aura compris : à domicile, il faut jouer avec Beric, ou alors lancer Abi.

« On vide les stades avec ces conneries »

Après, il faut quand même parler de la VAR. On est en train de tuer le foot. Bientôt les matches vont durer deux heures, le temps de vérifier chaque action. Et on voit que ça n’empêche pas les erreurs : il n’y avait pas hors jeu sur le but toulousain, et il aurait dû y avoir un penalty de plus de chaque côté.

Sur les buts de Beric, ça se joue à rien. Mais c’est vraiment frustrant de croire que tu vas gagner 3-2 et qu’après le visionnage, on te dit : « Non, il y a hors jeu d’un centimètre, ça reste à, 2-2 ». On perd cinq minutes par but. Même sur le premier but d’Hamouma, l’arbitre est allé vérifier s’il n’était pas hors jeu… Brest-Rennes, c’est une honte. Et c’était M.Turpin au sifflet, le meilleur arbitre français, soit disant… L’erreur est humaine et ça faisait le charme du foot. Là, ça devient n’importe quoi. C’est du foot-vidéo. On pourrit les matches. On joue avec nos émotions. On vide les stades avec ces conneries. Moi, je n’ai plus envie d’y aller. A chaque fois qu’il y a un but, tu dois attendre qu’il soit validé. C’est insupportable. »

Laurent HESS

Le groupe stéphanois pour affronter La Gantoise

Le groupe stéphanois pour affronter La Gantoise

Demain soir à 21h, l’ASSE jouera son premier match d’Europa League cette saison. En déplacement à Gand en Belgique, elle y affrontera l’équipe de La Gantoise dans la Ghelamco Arena. Voici le groupe de 21 joueurs convoqué par Ghislain Printant pour cette rencontre.

Le groupe

Gardiens de but : Stéphane Ruffier, Théo Vermot, Stefan Bajic.

Défenseurs : Mathieu Debuchy, Loïc Perrin, Harold Moukoudi, Mickaël Nadé, Timothée Kolodziejczak, Miguel Trauco.

Milieux de terrain : Yann M’Vila, Yohan Cabaye, Zaydou Youssouf, Ryad Boudebouz, Mahdi Camara.

Attaquants : Romain Hamouma, Wahbi Khazri, Denis Bouanga, Loïs Diony, Arnaud Nordin, Robert Beric, Charles Abi.

crédit photo : rtbf.be