ASSE : les Verts n’ont pas attendu Claude Puel pour se remettre en question 

A l’instar de Denis Bouanga, pas mal de joueurs de l’ASSE estiment que le redressement avait débuté avant l’arrivée de Claude Puel.

Depuis la victoire de dimanche dans le derby (1-0), il n’y en a que pour Claude Puel. Et c’est logique. Il fallait oser reprendre une équipe à 48h d’un choc aussi important face à l’ennemi juré, avec seulement un entraînement pour faire passer ses idées. Il fallait oser aligner Loïs Diony et Charles Abi en attaque, soutenus par un Ryad Boudebouz dans le dur.

Néanmoins, après la victoire sur l’OL, la plupart des Stéphanois se sont accordés pour dire que le redressement avait débuté avant l’arrivée de Puel. En effet, le dimanche précédent, ils s’étaient imposés au courage à Nîmes (1-0) et, en Europa League le jeudi, ils avaient réalisé une très grosse performance mal récompensée face à Wolfsburg (1-1).

« Lors de notre victoire contre Nîmes, la remise en question s’était déjà opérée. On était présent dans le combat », a ainsi assuré Denis Bouanga. Une façon de ne pas enfoncer le pauvre Ghislain Printant, viré sans ménagement par Roland Romeyer et Bernard Caiazzo.

R.N.

Lettre à Claude

Lettre à Claude

Claude, tu n’es là que depuis 96h alors que je commence ce texte. Nous sommes mardi 08 octobre 2019, il est 19h37. Tu es arrivé un triste vendredi, en milieu d’après-midi, dans un spectacle des plus déplaisants. Roland Romeyer et Bernard Caiazzo, en quête d’un regain de popularité, ont lancé une opération reconquête des cœurs. Attaqués de toute part, ces-derniers ont cherché une union sacrée, non pas en rassemblant autour de ta personne mais au contraire en agglomérant les mécontents contre Ghislain Printant, qu’ils présentaient encore comme un choix idéal quelques semaines auparavant.

Ne nous attardons pas plus sur ce douloureux moment : ce n’est pas l’objet de cette réflexion. De ton arrivée dans le Forez, nous oublierons rapidement cette opération de communication dans tout ce que la communication a de détestable pour chérir ce que tu as réussis en seulement quelques heures.

Deux ans d’attente plus tard…

Le résultat le plus immédiat est incontestablement cette victoire acquise dans le derby. Certains se plaisent à répéter qu’un derby ne se joue pas mais se gagne. Je suis sûr que cela te chagrine et que la manière dont fût acquise la victoire ne te satisfait pas le moins du monde. Tu l’as d’ailleurs avoué à demi-mot à la fin du match, rappelant que « cette victoire ne doit pas occulter le travail qu’il reste à faire« .

Gagner un derby est une émotion intense, surtout lorsque le scénario te l’offre à la 90e minute. En revanche, doit-on exhumer la merveilleuse sensation de maîtriser un derby dans le jeu et de ne jamais craindre pour le résultat tant la supériorité est visible sur le terrain ? Certes, ce serait faire les fines bouches après deux ans et demi de disette. Notre dernière victoire à domicile remontait à une éternité : Christophe Galtier était encore en poste ! Un soir de février 2017, l’affaire était pliée avant la demi-heure de jeu. Ce fut ensuite le pire derby de l’histoire avec une humiliation sans précédent (0-5).

Il est piquant de se dire que ton arrivée à l’AS Saint-Etienne est le fruit de ce malheureux derby. Arrivée tardive, certes (quasiment deux ans après), mais le résultat est pour une fois plus intéressant que le désagréable enchainement d’évènements qui t’a conduit ici. Ton histoire avec l’ASSE est irrémédiablement liée à ce match à la saveur particulière, ce match qui nous obsède et dont notre seule envie est de le voir recommencer dès que l’arbitre en siffle la fin. Tu es venue grâce à lui, avant lui, pour lui : comment mieux sceller notre alliance ?

A l’horizon, de l’espoir

Alors que l’on louait la relative stabilité stéphanoise avec le long passage de Galtier dans le Forez (2009-2017), le bateau forézien s’est embarqué dans les turbulences : depuis son départ, ce sont pas moins de 4 entraineurs en 2 ans qui se sont succédés à la tête du club. D’espoirs déçus (Oscar Garcia) en catastrophe annoncée (Julien Sablé), de scepticisme vite enterré (Jean-Louis Gasset) en désespoir confirmé (Ghislain Printant), rien ne nous fût épargné en quelques mois.

Toutefois, cela est désormais derrière nous. Depuis des années, nous réclamions « un bâtisseur » pour le club. Le profil était des plus faciles à dresser : il nous fallait un homme à poigne afin de pouvoir imposer ses choix à une structure qui ressemble davantage à un pont vacillant qu’à une colonne vertébrale valide. Pour coller au club, un entraineur capable de lancer des jeunes joueurs était un critère indépassable. Afin de professionnaliser un club encore empreint d’amateurisme, l’expérience du haut niveau et la compétence nécessaire pour endosser des responsabilités élargies ne devaient pas faire défaut.

Ce portrait, Claude, c’est le tien. Malgré ton passé lyonnais que nous te pardonnons allègrement (après tout, personne n’est parfait), tu es l’homme idoine pour l’AS Saint-Etienne. Ta venue nous réjouit à plus d’un titre : elle annonce que le club est encore assez attractif pour qu’un très bon entraineur accepte de se mouiller et mette sa réputation en jeu chez nous. De plus, tu clames être un homme de projet, proclamant que tu t’impliques profondément partout où tu passes. C’est exactement de cela que nous avions besoin.

Après un tourment sans fin, c’est au tour d’un vertige de l’espoir de nous submerger. Voir un entraineur que l’on admire, dont toutes les interview sont une bouffée d’oxygène dans un foot français sclérosé par la paresse intellectuelle, est un bonheur que je n’avais jamais encore éprouvé. Cela fait déjà plusieurs saisons que je me prenais à rêver de ton arrivée à l’ASSE.

Avec ta venue, c’est l’assurance d’enfin voir mon équipe pratiquer un jeu alléchant. Depuis trop longtemps, les matchs de l’ASSE sont une injure au football. Alors que je me sentais décrocher, mais toujours obligé par une force irrationnelle, à m’infliger les rencontres de Saint-Etienne, je suis à nouveau, et peut-être pour la première fois, impatient de voir le jeu que va produire mon club de coeur.

Merci d’avance

Je place en toi toute ma confiance. Je n’ose penser au jour où tu quitteras le club et où nous devrons alors te trouver un successeur. De ton passage qui sera bien trop court à mon avis, j’espère que tu apporteras à l’ASSE une refonte totale. Tu en as les pouvoirs, les compétences et les responsabilités.

Alors, pour tout cela et plus encore, merci d’avance, Claude Puel.

ASSE, OL : Caiazzo, Lyon, derby et anecdotes…Bayal Sall envoie du lourd

Au cours d’un entretien accordé à So Foot, l’ancien défenseur de l’ASSE, Bayal Sall, qui évolue aujourd’hui à Lyon Duchère, est revenu sur les chauds derbys.

La rivalité ASSE-OL

« Sainté-Lyon, c’est l’un, voire le plus gros derby d’Europe. Dès le début de saison, les supporters sont très clairs : ils préfèrent battre deux fois l’OL que d’être champions de France. C’est exceptionnel, il n’existe rien de plus beau qu’un jour de derby. Ce sont les Stéphanois contre les Lyonnais, on ne s’aime pas, donc on donne tout pour son club et on va à la guerre. »

Frapper un ami

« Il y a deux ans, lors de la défaite 5-0, j’étais en Belgique et très énervé. Je me suis embrouillé avec un ami qui me taquinait beaucoup, et j’ai failli lui donner un coup de poing parce que je suis stéphanois. Un Stéphanois à Lyon, mais pour toujours stéphanois. »

Les soucis actuels des Verts

« Je pense que le problème vient du recrutement. Je ne parle pas de la qualité des joueurs, mais ils ont trop recruté. Ils auraient dû doubler les postes, et rester dans la continuité… Mais en recrutant autant de milieux notamment, ils ont bouleversé l’équilibre du groupe et j’ai l’impression que les joueurs ne se donnent pas à fond. »

Bernard Caïazzo

« C’est bizarre. Mais pour les joueurs, il n’y a qu’un président : Roland Romeyer. C’est le seul que l’on voit à l’entraînement, dans les vestiaires. Certains ne doivent même pas connaître Bernard Caiazzo. »

B.D.

Bayal Sall : « Certains joueurs ne doivent même pas connaître Bernard Caiazzo »

Bayal Sall : « Certains joueurs ne doivent même pas connaître Bernard Caiazzo »

Dans un long entretien accordé à SoFoot, Bayal Sall raconte sa nouvelle vie. L’ancien défenseur de l’AS Saint-Etienne a rejoint Lyon-La Duchère, en N1, entrainé par Laurent Roussey. Le colosse sénégalais se confie sur son passé, le nouveau championnat où il évolue désormais et forcément sur l’ASSE. Dans son entretien, il s’épanche longuement sur ses souvenirs de derby et notamment sur son but marqué lors de la victoire 3-0.

Bayal, Vert à jamais

 » C’est la maison, j’aurais beaucoup aimé [revenir jouer au club]. J’ai parlé avec le président de ma volonté de revenir et me relancer à Saint-Étienne, mais je n’ai pas eu de nouvelle et j’ai compris qu’ils n’étaient pas intéressés. Ça m’a fait un peu mal parce qu’avec tout ce que j’ai fait pour le club, je pense qu’ils auraient pu faire un geste. Des joueurs de l’effectif me disaient qu’ils souhaitaient mon retour. Je pense qu’en tant qu’ancien Vert, et pas n’importe lequel, je méritais plus de respect. J’ai compris que si un jour j’étais dans la merde, ils ne seraient pas là. […] Il y a deux ans, lors de la défaite 5-0, j’étais en Belgique et très énervé. Je me suis embrouillé avec un ami qui me taquinait beaucoup, et j’ai failli lui donner un coup de poing parce que je suis stéphanois. Un Stéphanois à Lyon, mais pour toujours stéphanois. 3

La présidence bicéphale

 » C’est bizarre. Mais pour les joueurs, il n’y a qu’un président : Roland Romeyer. C’est le seul que l’on voit à l’entraînement, dans les vestiaires. Certains ne doivent même pas connaître Bernard Caiazzo. « 

Les raisons du mauvais début de saison

 » Je pense que le début de saison raté n’est pas uniquement lié au coach, il faut aussi que les joueurs se réveillent. Il manque surtout de la confiance, dans ce club. […] Saint-Étienne doit faire peur aux adversaires, et ce n’est pas le cas cette saison. J’ai regardé le match contre Nîmes, et l’équipe qui avait peur, c’était Sainté. À mon époque, lorsqu’une équipe venait au Chaudron, elle savait qu’elle allait perdre. Même Paris avait peur. Blaise Matuidi m’a dit, un jour : « Laurent Blanc nous fatigue lors de la préparation des matchs contre vous, car il vous craint. Il sait que vous n’avez peur de rien, et que vous pouvez nous battre. »

Les supporters stéphanois, des fous !

 » Je me rappellerai toujours de certains fans, que j’appelais les fous. Ils venaient deux jours avant le match pour te parler avec le cœur. Ces supporters-là ne veulent pas d’argent, pas de cadeau. Juste de la fierté, donc tu ne peux pas les décevoir car ils n’ont que ça. Certains font dix heures de route… J’aime tellement ces fous que je me suis toujours battu pour eux, et c’est pour ça qu’ils me respectent.

ASSE : Caiazzo fixe une première échéance à Puel et Thuilot

Bernard Caiazzo se veut confiant par rapport à l’avenir de l’ASSE, qu’il juge désormais entre de bonnes mains avec Claude Puel et Xavier Thuilot. Il a donné rendez-vous « dans un an »…

Plus sobre que Roland Romeyer dans son intervention médiatique pour introniser Claude Puel, vendredi à L’Etrat, Bernard Caiazzo a montré sa grande confiance envers le successeur de Ghislain Printant. « Nous sommes à la 19e place du classement sans avoir joué que des grandes équipes, avec le plus gros budget de l’histoire du club, plus de 110 M€, a expliqué le président du conseil de surveillance. Il fallait réfléchir à une solution et Roland (Romeyer) m’a dit qu’il y avait une ouverture possible avec Claude Puel. Cela faisait longtemps qu’on avait envie de travailler avec lui. C’est un bâtisseur, il fait jouer les jeunes. C’est un profil sur la durée. Nous sommes très heureux de l’accueillir. On fait un effort important pour qu’il vienne avec les personnes dont il souhaitait s’entourer, mais c’était la meilleure solution. Il va être dans de très bonnes dispositions. »

« Thuilot n’avait jamais peur de s’opposer à Aulas »

Caiazzo a aussi fait l’éloge de Xavier Thuilot, le nouveau Directeur général des Verts. « Dans les instances, quand il travaillait à Lille, il n’avait jamais peur de s’opposer à Aulas. C’est avec des personnes comme Claude et lui que l’on va franchir un palier. On est le 6e budget de France. On est 5e sur les dix dernières années. J’ai beaucoup d’espoir. Vous verrez où nous serons dans un an. Il nous fallait des gens de haut niveau. C’est une chance que Claude était libre. Avec Roland, qui avait besoin d’être entouré, on est rassurés sur l’avenir, sur nos perspectives. »

Laurent HESS

ASSE : Pierre Ménès prend la défense de Printant et s’indigne des propos de Romeyer

Roland Romeyer est ciblé par la critique pour sa gestion du dossier Ghislain Printant. Le président de l’ASSE est notamment épinglé par Pierre Mènés.

Hier, lors de la présentation officielle de Claude Puel comme nouveau manager de l’ASSE, à L’Etrat, Roland Romeyer a chargé Ghislain Printant, qualifié d’ « erreur de casting », mais aussi Jean-Louis Gasset, accusé d’avoir « vendu à tout le monde » son ancien adjoint.

« La classe à l’état pure »

Les propos de Romeyer ont déplu. Notamment à Pierre Ménès, qui n’a pas apprécié son manque de respect envers Printant. « La classe à l’état pure. 0 respect pour un homme bien. Désolant », a posté le consultant de Canal Plus, avant d’épingler encore Romeyer sur d’autres de ses déclarations.

Sur Twitter, le journaliste Manu Lonjon et l’insider Mohamed Toubache-Ter, notamment, ont également repris de volée l’associé de Bernard Caiazzo. Sans prendre de gants, tout comme l’ancien Maire de Saint-Etienne Maurice Vincent ou encore l’ancien joueur Ludovic Obraniak, consultant pour RMC.

Laurent HESS

ASSE : ses objectifs, sa méthode, sa relation avec Claude Puel… les premiers mots de Xavier Thuilot

Le nouveau directeur général de l’ASSE Xavier Thuilot a expliqué son plaisir d’intégrer le club forézien et ses premiers axes de travail hier, en conférence de presse.

Nouveau directeur général de l’ASSE, Xavier Thuilot, qui avait connu Claude Puel à Lille, n’a pas boudé son plaisir d’intégrer le club forézien vendredi dernier, lors de sa présentation officielle. « L’ASSE est un club magnifique, c’est une couleur, une marque, a-t-il expliqué. Je connais Bernard Caiazzo car on se croisait dans les instances à Paris. Roland Romeyer, je le connais moins mais on est d’accord sur la vision de l’organisation. Je suis sûr que l’on va collaborer au quotidien de manière très constructive. »

« Entre Claude et moi, il y a beaucoup de respect »

Le successeur de Frédéric Paquet a ensuite expliqué sa relation avec Claude Puel. « C’est un plaisir de le retrouver. A Lille, on n’a pas toujours été d’accord mais il y a eu beaucoup de résultats dans tous les domaines. Il y a beaucoup de respect entre nous. La saison est lancée. L’évaluation se fera plus tard mais il y aura une recherche de l’excellence. On partage ça Claude et moi. »

Laurent HESS

ASSE – L’analyse de Laurent Hess : « Il y a du mieux mais c’est trop tard pour Printant »

ASSE : Robert Herbin prend la défense de Printant contre les dirigeants

L’ASSE a livré son meilleur match de ce début de saison contre Wolfsburg (1-1) jeudi soir. Mais il intervient trop tard pour sauver Ghislain Printant…

Pour ses retrouvailles avec la Ligue Europa, le Chaudron a donné de la voix hier soir. Les supporters stéphanois ont poussé derrière leur équipe et celle-ci a répondu présent. L’ASSE aurait même mérité de gagner vue sa domination en deuxième mi-temps. « Honnêtement, les Verts m’ont épaté. Avec le contexte actuel, je ne pensais pas qu’ils nous bousculeraient de la sorte. Ils ont joué avec un cœur énorme. Ils se sont arrachés pour sauver leur entraîneur », a commenté Josuha Guilavogui, le capitaine de Wolsfburg.

Puel et Thuilot intronisés dès aujourd’hui

Ce sursaut d’orgueil, cette légère embellie qui intervient après une victoire à Nîmes (1-0), ne sera pas suffisante pour que Ghislain Printant reste à la tête de l’équipe. Le processus était enclenchée et les négociations avec Claude Puel ont abouti. But ! l’avait révélé dès hier matin : l’ancien monégasque voulait être accompagné par Xavier Thuilot et Jacky Bonnevay. Une requête acceptée par Roland Romeyer et Bernard Caiazzo. Thuilot prendra la direction générale et Bonnevay intégrera le staff, où Laurent Huard ne devrait pas être conservé. Arrivé en provenance du PSG cet été, l’ancien milieu de terrain devrait être l’autre dindon de la farce, avec Printant. Un Printant qui se projetait déjà vers le derby hier soir, mais qui se savait pourtant condamné… « 8 points en 8 matches, on a le droit de juger que c’est insuffisant. Si c’est le cas, il faudra venir me le dire et on discutera », a lâché le Montpelliérain. La discussion devrait avoir lieu dès ce matin à L’Etrat, et nul doute qu’elle portera sur les conditions de la séparation, sachant que l’ancien adjoint de Jean-Louis Gasset a un contrat jusqu’en juin 2021.

Ces changements auront un coût important

Les deux parties pourraient se retrouver devant les tribunaux. Resté digne dans la tempête, Printant n’a forcément pas apprécié le traitement qui lui a été réservé. « Si je dois partir, ce sera un crève coeur. J’aime entraîner, c’est ma passion. On m’enlèverait quelque chose que j’aime », confiait-il hier. Les joueurs, eux, ont botté en touche quand ils ont été invités à évoquer la situation de leur coach. « On ne s’en occupe pas. On est focalisés sur le terrain », a glissé Arnaud Nordin. « C’est un peu mieux sur les derniers matches mais on n’est pas maîtres de son destin. Ce n’est pas nous qui décidons », soutenait Loïc Perrin.

Malgré la victoire à Nîmes et la bonne deuxième mi-temps contre Wolfsburg, dans le sillage d’un Denis Bouanga très remuant à son entrée en jeu, c’est donc à Puel qu’il appartiendra de préparer le derby contre Lyon, dimanche. Un remue-ménage d’automne qui va coûter cher aux dirigeants stéphanois, et pas seulement en termes d’image. Le prix à payer de leur gestion catastrophique de l’après Gasset, eux qui avaient déjà raté l’après Galtier, il y a deux ans… »

Laurent HESS

ASSE – Exclu But : Puel veut les pleins pouvoirs et Thuilot, Romeyer pose ses conditions

ASSE – Exclu But : Puel veut les pleins pouvoirs et Thuilot, Romeyer pose ses conditions

Les négociations entre l’ASSE et Claude Puel avancent dans le bon sens. L’ancien monégasque devrait rejoindre les Verts accompagné de Jacky Bonnevay mais aussi de Xavier Thuilot, qu’il avait côtoyé au LOSC.

Ghislain Printant sera sur le banc de l’ASSE ce soir pour le match de Ligue Europa des Verts contre Wolfsburg, mais il ne se fait plus d’illusions sur son avenir. Malgré la victoire à Nîmes (1-0) dimanche dernier, le sort de l’ancien adjoint de Jean-Louis Gasset semble bel et bien scellé. Roland Romeyer et Bernard Caiazzo ont rencontré Claude Puel et les négociations avancent dans le bon sens. Elles sont proches d’aboutir. Un accord pourrait être annoncé dès ce soir ou au plus tard après le derby de dimanche contre Lyon, quel que soit le résultat du match contre Wolfsburg.

Sablé devrait rester, pas Huard

De sources proches du dossier, Puel souhaite rejoindre le Forez avec Jacky Bonnevay, son adjoint, originaire de Roanne, mais aussi avec Xavier Thuilot. Alors que le nom de Gauthier Ganaye avait été évoqué, c’est bien Thuilot, que Puel avait connu à Lille, qui devrait prendre la relève de Frédéric Paquet à la direction générale du club, selon la volonté de Puel. Le recrutement d’un directeur sportif, poste vacant depuis le départ en mai dernier de Dominique Rocheteau, était envisagé par Bernard Caiazzo et Roland Romeyer, mais Puel devrait arriver dans un rôle de manager général, seul aux commandes avec Thuilot. Ce sont ses conditions.

De son côté, Romeyer a posé les siennes. Julien Sablé, qu’il apprécie beaucoup, resterait dans le staff technique, contrairement à Laurent Huard, qui avait fait son retour cet été en provenance du PSG. En CD1 et proche de Romeyer lui aussi, le préparateur physique Thierry Cotte devrait également rester, tout comme Fabrice Grange, l’entraîneur des gardiens, et David Wantier, le responsable du recrutement.

Laurent HESS

ASSE : le clan Puel s’inquiète et demande déjà du renfort !

ASSE : le clan Puel s’inquiète et demande déjà du renfort !

Les négociations entre les dirigeants de l’ASSE et Claude Puel sont en cours. Le technicien de 58 ans est réceptif mais ne viendra pas pour se brûler les ailes. 

La semaine est cruciale pour l’ASSE. Jeudi, les Verts accueillent Wolfsburg en Ligue Europa (18h55) et recevront aussi l’OL à Geoffroy-Guichard dimanche en clôture de la 9e journée de L1 (21h). On saura alors ce à quoi rassemblera l’avenir de Ghislain Printant.

Les jours de l’actuel entraîneur de l’ASSE sont comptés puisque les négociations ont démarré entre Claude Puel et ses dirigeants. Ce dernier a rencontré Bernard Caiazzo et Roland Romeyer, mardi à Monaco. Rien n’est encore signé puisque le technicien de 58 ans attend des garanties sur le projet stéphanois. À ce titre, son clan aurait déjà un doute : l’état de fraîcheur des joueurs de l’ASSE.

« Ce point inquièterait Puel, affirme L’Équipe ce mercredi. Jacky Bonnevay, qui était son adjoint à Leicester, a pu constater de visu au stade des Costières que les Verts souffraient d’un déficit physique. Au point de demander à venir également avec un préparateur physique ? Dimanche, Romeyer affirmait le contraire. »

Julien Pérez