Ligue 1 : SCO Angers – ASSE, les compos (les Verts remanient leur défense)

ASSE (débat) : Ghislain Printant est-il déjà menacé ?

Pour s’éviter un sixième match consécutif sans victoire à Angers, l’entraîneur de l’ASSE, Ghislain Printant, a remanié sa défense.

Les Verts sont dans le dur et ils doivent impérativement réagir. Après les nuls contre Brest (1-1) et Toulouse (2-2), les défaites à Lille (0-3), Marseille (0-1) et La Gantoise (2-3), l’entraîneur de l’ASSE, Ghislain Printant, a décidé de provoquer un électrochoc en remaniant son onze de départ. Loïc Perrin n’est ainsi pas sur le terrain, de même que Wahbi Khazri.

SCO : Butelle – Manceau, Traoré (cap.), Thomas, Aït-Nouri – Santamaria – Thioub, Fulgini, Mangani, Capelle – Alioui.
ASSE : Ruffier – Debuchy, Moukoudi, Kolodziejczak, Trauco – M’Vila, Youssouf – Bouanga, Boudebouz, Nordin – Beric.

R.N.

ASSE : les Verts vont devoir surmonter un handicap terrible à Angers

ASSE : les Verts vont devoir surmonter un handicap terrible à Angers

Alors que les joueurs de l’ASSE sont déjà dans le dur, ils se déplacent chez une équipe d’Angers qui a pu préparer son match en toute tranquillité.

C’est un match capital que Ghislain Printant et les joueurs de l’ASSE disputent ce jeudi. Une nouvelle défaite plongerait les Verts dans le doute après cinq matchs sans la moindre victoire. Pourtant, ce match ne se présente pas sous les meilleures auspices.

Le coach des Verts doit en effet composer avec une ribambelle de blessés, mais aussi un calendrier qui ne plaide pas en leur faveur. En effet, entre le dernier match d’Angers sur la pelouse du LOSC vendredi dernier et ce dimanche, l’ASSE a disputé deux rencontres face à Toulouse et la Gantoise.

Une différence de préparation que savoure Stéphane Moulin dans les colonnes du Courrier de l’Ouest. « On a eu huit jours pour préparer ce match contre Sainté. Avec un groupe presqu’au complet. Cela nous a permis de bien travailler. On a fait beaucoup de séances. On s’est moins précipité. C’est intéressant, ça permet d’aller un peu plus loin, de remettre en place des choses dans lesquelles on n’est pas performant, comme les coups de pied arrêtés. J’espère que ça va enfin nous sourire. On a une grosse marge de progression dans ce domaine », a expliqué le coach angevin.

Maxime Tauzin

#Arbitrage : Les Verts parmi les plus impactés par les décisions du VAR

#Arbitrage : Les Verts parmi les plus impactés par les décisions du VAR

Si les Verts cherchaient du réconfort du côté de l’aide vidéo, c’est raté. Dimanche dernier, sans le VAR, l’ASSE l’aurait emporté 4-2. A l’arrivée, St-Etienne a concédé le nul (2-2). Depuis le début de saison, les stéphanois ont subi 3 inversions de décision arbitrale en leur défaveur… Un record… qui ne doit pas occulter notre faiblesse du moment !

Les Verts ne peuvent pas dire qu’ils sont les plus grands bénéficiaires de l’assistance vidéo. A raison, le VAR a analysé deux situations de buts stéphanois annulées par l’arbitre lors de la dernière confrontation face à Toulouse. Cependant, même si ces décisions sont bonnes, les Verts ont toutefois eu à pâtir d’autres choix incompréhensibles depuis le début du championnat. On évoquera ce carton rouge qu’aurait pu recevoir Amavi à Marseille, ce pénalty qu’aurait pu accorder M. Stinat à Cabaye face à Toulouse dimanche dernier ou encore le haut du bras d’Ikoné qui a empêché les Verts d’inscrire un but face à Lille sans qu’aucun pénalty ne soit sifflé après visionnage de la vidéo.

A ce jour, le VAR crée de la frustration et décuple la colère. Le spectateur est en droit d’attendre que la meilleure décision soit prise une fois l’utilisation du VAR décidée. Ce n’est pas le cas. Par ailleurs, l’appel à l’assistance vidéo reste aléatoire… Des rumeurs circulent, dont celle assez surprenante qui explique qu’un arbitre se déjugeant après visionnage du VAR serait moins bien évalué… Le sport ne sort pas grandi de toutes ces erreurs et de toutes ces hésitations… Et si finalement Michel Platini avait bien senti la chose. Et si finalement le supporter ne préférerait-il pas la bonne vieille erreur de l’homme… celle qu’on pardonne ?

Source : L’Equipe

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Ghislain, il faut qu’on parle…

Ghislain, il faut qu’on parle…

A la tête de l’ASSE depuis le départ de Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant ne parvient toujours pas à convaincre. Il est désormais temps pour lui de faire preuve de lucidité et d’annoncer sa démission avant qu’il ne soit trop tard afin d’éviter que l’ASSE ne revive une saison qui pourrait être catastrophique.

Un point sur les stats

Le technicien stéphanois, en poste depuis le 6 juin 2019, affiche des statistiques déplorables : 3 victoires en 11 matchs (2-1 contre Andrézieux, 4-2 contre Montpellier et 2-1 contre Dijon), 16 buts pour et 18 buts contre, soit un goal average négatif de 2 buts. Ces statistiques, déjà peu fameuses, sont encore plus inquiétantes en enlevant les matchs amicaux.

En effet, en comptant seulement les matchs officiels, cela fait le taux ahurissant de 16.5% de victoire (1 victoire en 6 matchs), 7 buts marqués (1.16 buts par match) et 11 buts encaissés (1.8 buts par match). En aucun match dirigé par Ghislain Printant les Verts n’ont su garder leur cage inviolée, que ce soit dans les matchs amicaux ou officiels !

Les Expected Goals (abrégés en xG ou xGoals), à savoir le nombre de buts que l’équipe aurait pu marquer ou encaisser, selon la distance, la surface (tête, genou, pied, etc) ou l’angle de tir, confirment la réalité du terrain. A chaque tir est attribué un pourcentage de but calculé sur les milliers de tirs tentés depuis les saisons précédentes. Pour en savoir plus sur les Expected Goals, lire l’article rédigé par Les Cahiers du Foot. Ainsi, cette statistique permet de voir si une équipe est chanceuse ou malchanceuse : par exemple, il est inutile de licencier un coach qui accumule de mauvais résultats si ses Expected Goals sont bons, car cela signifie alors qu’un cycle vertueux devrait s’ouvrir lorsque la chance tournera.

Or, pour l’ASSE, ce n’est pas le cas… Depuis le début de la saison, en Ligue 1, les Stéphanois sont à 5.53 Expected Goals pour et ont inscrit 5 buts, ce qui témoigne d’une légère sous-performance. Pour les Expected Goals contre, soit le nombre de buts que l’équipe aurait dû encaisser, ils sont à 7.23 alors que l’équipe a pris 8 buts en L1, ce qui montre une légère surperformance des adversaires.

Si l’on entre dans le détail, les Expected Goals montrent que les Verts ont réalisé un véritable braquage à Dijon (2.15 xGoals contre, 0.92 xGoals pour : Dijon aurait dû inscrire 2 buts et l’ASSE 1, si l’on simplifie) et contre Toulouse (1.93 xGoals contre, 1.07 xGoals pour : l’ASSE aurait dû s’incliner 2-1, si l’on simplifie). A part contre Brest, où l’ASSE a largement dominé le match en termes d’occasions (2.22 xGoals pour l’ASSE, 0.50 xGoals pour Brest : Saint-Etienne aurait dû largement remporter ce match), les Verts n’ont jamais eu davantage d’occasions de buts que leurs adversaires en Ligue 1 !

Laisser du temps à Printant ?

Le technicien stéphanois ne peut plus se réfugier derrière le temps. En tant qu’adjoint de Gasset, il connait son groupe depuis 1 an et demi. De plus, l’effectif a été constitué assez tôt : hormis Cabaye et Kolo, arrivés lors de la dernière semaine d’aout, les autres recrues ont rejoint le Forez depuis plusieurs semaines (Trauco le 6 aout, Aholou le 1er aout, Boudebouz le 27 juillet, Bouanga le 9 juillet, Youssouf et Palencia le 5 juillet, Moukoudi et Sissoko ont été signés en avril et ont donc rejoints les Verts dès le début de la préparation, tout comme Honorat).

Cabaye, la dernière recrue de l’ASSE, est arrivé il y a quasiment 1 mois.

Cela fait donc depuis 1 mois et demi que Printant dispose quasiment de la totalité de son groupe. Il a aussi bénéficié d’une trêve internationale d’une quinzaine de jours où seuls Robert Beric, Miguel Trauco et quelques jeunes n’étaient pas présents. Par exemple, face à la Gantoise, Printant alignait une équipe qui se connaît normalement assez bien : seuls Moukoudi, Trauco, Cabaye et Youssouf étaient des recrues. Il parait compliqué de parler de manque d’automatisme pour ces joueurs alors que Moukoudi et Youssouf étaient déjà présents lors du premier match amical contre Andrézieux le 9 juillet !

Un jeu qui ne s’améliore toujours pas

De plus, le jugement ne serait pas complet sans parler du jeu de l’ASSE totalement inexistant. Saint-Etienne n’a jamais dominé un match cette saison et a plus d’une fois reculé après avoir marqué un but, abandonnant toutes ambitions, comme contre Dijon. Depuis les matchs amicaux, qui étaient déjà immondes (les Verts totalement baladés contre Middlesbrough, une D2 anglaise, par exemple), rien ne s’améliore. On peut seulement parler d’une bonne entame contre Dijon. Même la fin de match contre La Gantoise n’a pas été très qualitative, les Verts maintenant effectivement une pression accrue sur les buts belges mais se contentant d’un jeu minimaliste, à savoir balancer le maximum de centres dans la surface.

De plus, les mêmes défauts sont présents depuis les matchs de préparation : les ailiers reçoivent un ballon le long de la ligne de touche et se retrouvent face à plusieurs adversaires. Ils doivent alors donner la balle en retrait au latéral, qui la fait passer par M’Vila puis par un central, qui la transmet alors au latéral opposé, qui à son tour la passe à son ailier, placé dans la même position que l’autre, engendrant une passe en retrait et de nouveau des transmissions latérales… Ce schéma de jeu, sans déséquilibre, qui repose sur des exploits individuels des joueurs, est dit en U : les passes des joueurs forment à la longue un U, témoignant de leur incapacité à progresser. L’équipe apparait souvent coupée en deux, complètement désorganisée.

Lors du match contre Boro, l’occupation de l’espace était assez folklorique

Le match contre La Gantoise est assez significatif du plan de jeu de l’AS Saint-Etienne : les deux buts proviennent d’un exploit de Khazri et d’une boulette du gardien. Le Tunisien ne marquera pas chaque week-end des frappes de 20 mètres dans la lucarne. Si le gardien de La Gantoise n’avait pas offert ce cadeau à des Verts inoffensifs, le score se serait surement aggravé vu la dynamique du match. 3-2 parait donc un score plutôt bien payé pour une équipe qui a été la tête sous l’eau pendant 85 minutes. Face à des équipes plus réalistes, le tarif n’est pas le même (3-0 contre Lille). Les Verts ont pour l’instant affrontés Dijon, Toulouse et Brest (le barragiste, le club ayant fini à 4 points du barragiste et un promu) pour en ressortir avec 5 points sur 9 possibles (surtout avec 2 matchs à domicile). Contre des équipes plus fortes ou sensiblement du même niveau, ils n’ont obtenu aucun point (contre Lille et Marseille). Que se passera-t-il lorsqu’ils enchaineront Monaco (2 novembre), Nantes (9 novembre), Montpellier (23 novembre), Rennes (30 novembre), Nice (4 décembre), Reims (7 décembre) Paris (14 décembre) ?

Printant, un ersatz de Gasset

L’axiome selon lequel Printant devait assurer la succession de Gasset est par essence totalement irrationel. Ghislain Printant n’a pas été choisi pour ses qualités mais en espérant qu’il fasse du Jean-Louis Gasset. Comment fonder la légitimité et la crédibilité d’un coach quand son mot d’ordre est de faire ce que faisait son prédécesseur ?

Prendre un coach inexpérimenté n’est pas forcément un problème. Julian Nagelsmann, aujourd’hui à la tête de Leipzig, n’a que 32 ans. Celui-ci a été nommé coach de Hoffenheim à 28 ans après avoir entrainé les U19 de son club. Le technicien allemand a pris les commandes d’un club 17e, avec 7 points de retard sur le premier non-relégable de Bundesliga en février 2016. Dès la saison suivante, ils se qualifiaient pour la première fois de leur histoire pour la Ligue des Champions (4e, à 5 points du 2e), performance améliorée la saison suivante (3e de Bundesliga).

Bastia est le seul club professionnel où Printant a été n°1 avant d’être à l’ASSE.

L’inexpérience au plus haut niveau n’est donc pas forcément un problème en soi. Cela constitue davantage un problème à 58 ans et lorsqu’on est dans le milieu du football français depuis le début des années 90… Depuis le début de sa carrière en 1989, Ghislain Printant n’a été à la tête que de trois clubs : Marjevols (1992-1994), Bastia (2014-2016) et Saint-Etienne. Son palmarès se résume à une Coupe de Lozère et un titre de champion de Promotion d’Honneur A de Languedoc-Roussillon. A Bastia, s’il a sauvé le club lors de la première année, il a été limogé dès l’année suivante et affiche un bilan franchement négatif : 22 victoires, 11 nuls et 24 défaites. Comment confier un club doté d’un budget de quasiment 100 millions d’euros, dont l’objectif est de se pérenniser dans les places européennes de Ligue 1, à un entraineur qui n’a jamais brillé et ne s’est jamais fait connaître pour être un grand tacticien ? Même la dimension de meneur d’homme parait bien faible quand on voit certaines attitudes sur les terrains de la part de cadres. Le risque est grand d’avoir un club où les joueurs prennent le pouvoir et sont dans de l’autogestion.

Enfin, que dire sur le coaching illogique ? Printant a titularisé Beric au Vélodrome dans un match où le Slovène ne serait pas à son avantage. Une semaine après, il ne l’aligne pas à domicile contre Toulouse alors que le Slovène aurait été plus intéressant. Ses changements n’ont que peu d’impact sur les matchs et sont souvent stéréotypés. Le choix de faire de Khazri un titulaire seulement 4 jours après son retour de vacances relève là encore de l’absurdité.

Une démission et on oublie tout

Il semble clair que l’expérience Ghislain Printant est une très mauvaise idée. L’effectif est bon à l’échelle de la Ligue 1 : les postes sont doublés et on voit un mélange entre des cadres et de jeunes prospects doté d’un potentiel intéressant. Printant n’est pas en mesure de sublimer ce groupe.

Afin de ne pas écorner son image auprès des supporters stéphanois, la seule solution serait celle de la lucidité : se rendre compte qu’il n’est pas l’homme de la situation, et donc, en conséquence, donner sa démission. La suite appartient à la direction : après Ghislain Printant, évitons les mauvaises idées qui pourraient s’appeler René Girard, Antoine Kombouaré ou Pascal Dupraz.

U19N : renouer avec la victoire

U19N : renouer avec la victoire

La belle série s’est stoppée dimanche dernier dans le Sud-Ouest. « Pas méritée » aux yeux de l’entraîneur Jean-Luc Dogon, cette défaite (4-2) contre Toulouse sonne comme un avertissement. Dangereux offensivement, les Verts ont commis trop d’erreurs d’inattention que le TFC a su exploiter : « C’est un match qu’on devait gagner. On a eu beaucoup plus de situations qu’eux ».

Pas de petites équipes

Même si cette défaite « ne remet rien en question », le coach ligérien espère une autre issue ce samedi face à l’AS Porto-Vecchio. Actuelle lanterne rouge du championnat, le club corse est toujours à la recherche d’une première victoire pour lancer sa saison. Les Stéphanois partiront favoris mais sortir vainqueur au soir de cette 5e journée sera tout sauf une formalité pour Jean-Luc Dogon : « Il n’y a pas de petites équipes et je vais mettre mes joueurs en garde par rapport à ça. On se rendra le match facile si on est sérieux et appliqué sinon ça ne passera pas ».

Les Verts devront composer sans leur co-meilleur buteur (3) Maxence Rivera sorti sur blessure à Toulouse. Plusieurs joueurs U19 vont également étoffer les rangs de l’équipe réserve (N2) qui évoluera contre Saint-Privé Saint-Hilaire, ce samedi. Jean-Luc Dogon se prépare donc à livrer bataille avec un groupe rajeuni : « À eux de prouver qu’ils ont le niveau pour jouer en U19 National ».

U19 National – Journée 5

ASSE v Porto Vecchio

  samedi 21 septembre –   16h00

  Complexe Sportif Michon – St-Etienne

3e 7 points

 
CLASSEMENT

14e 1 point

11

2

buts marqués

6

8

buts encaissés

BILAN

2 victoires, 1 nul, 1 défaite

Forme

d

n

v

v

BILAN

0 victoire, 1 nul, 3 défaites

Forme

d

d

n

d

Quels changements face à Angers?

Quels changements face à Angers?

Cinq journées de championnat, une d’Europa League et déjà cette impression que Ghislain Printant manque de solutions pour inverser la tendance. Cependant le déplacement à Angers ce Dimanche et la réception de Metz mercredi s’annonce dejà décisif pour l’ASSE. Le derby arrive à grand pas et les fantômes du passé ne sont pas si loin. L’entraineur stéphanois va devoir se casser la tête pour sortir ses hommes de cette spirale négative.

La fin du 5-3-2 et de la frilosité

Mise en place ce jeudi à Gand, contre Toulouse Dimanche et à Marseille avant la trêve , les résultats parlent d’eux même: 0 victoire pour les verts avec ce sytème. Bien que la performance à Marseille était plutôt encourageante, la copie rendue en Europa League ce jeudi est quant à elle bien plus pâle. Trop défensif, peu adapté au profil des joueurs, on ne peut pas dire que le 5-3-2 fasse l’unanimité chez les supporters. Et comment leur donner tort? Des lors que Printant a changé de système pour revenir au score lors des deux derniers match, les verts se sont montrés nettement plus dangereux et équilibrés. Certes, ce système de jeu peut être utile et efficace comme l’année dernière avec Jean Louis Gasset. Mais forcés de constater qu’en ce début de saison, au vu de la dynamique actuelle, le 5-3-2 n’est que très peu efficace.

Lancé Loïs Diony

Sur le départ tout le long du mercato estival, Loïs Diony n’est clairement pas le premier choix en attaque en ce début de saison. Utilisé avec parcimonie l’an passé par Jean Louis Gasset, le natif de Mont de Marsan a pourtant bel et bien une carte à jouer sur le front de l’attaque stéphanoise. En effet, au vu des difficultés de Robert Beric à l’extérieur et de l’état de forme encore à perfectionner de Wahbi Kazri, Diony pourrait apporter de la profondeur et de la mobilité à l’ASSE. En partance, mais pas parti il serait dommage de se priver de ses qualités, même en fin de match.

Wahbi Khazri (enfin) en soutien de l’attaquant?

Qui dit Loïs Diony sur le front de l’attaque, dit peut être Whabi Khazri au poste de meneur de jeu. Peu à l’aise tout seul en raison surement de son état de forme , le capitaine de la sélection tunisienne, peut lui aussi être sujet à quelque critiques. Cependant, il fut l’une des seules satisfaction du match contre La Gantoise ce jeudi. Auteur d’un magnifique but dont il a le secret,  Khazri doit encore faire mieux et élever son niveau de jeu en championnat. Le poste de numéro 10 pourrait l’aider à être plus performant. En effet moins de courses en profondeur, et plus de ballons dans les pieds lui permettraient d’avoir le jeu face à lui et de se montrer donc plus dangereux par le biais de ses frappes ou de ses dribbles. Un meilleur Saint Etienne passera forcement par un meilleur Whabi Khazri.

Faire des choix forts

Les résultas ne sont pas ceux espérés et en six matchs officiels, le statut de numéro un de Ghislain Printant est déjà remis en cause. Les cadres ne rassurent pas et se montrent particulièrement nerveux lorsque le match tourne en leur défaveur. À l’image du capitaine Loïc Perrin, la défense est tangente et encaissent bien trop de but. Le milieu de terrain est lui aussi sujet a de nombreuses critiques et Yann M’Vila cristallisent tous les doutes. Emprunté avec le ballon, peu mobile, l’état de forme et l’implication du métronome stéphanois est discutable. Face à toutes ces interrogations, Ghislain Printant va devoir faire des choix forts et montrer qui est le patron face au SCO. Des choix forts pour le bien de l’équipe afin de relancer une dynamique positive avant le derby.

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ASSE : pourquoi le 5-3-2 de Printant n’a pas fonctionné à La Gantoise

ASSE : pourquoi le 5-3-2 de Printant n'a pas fonctionné à La Gantoise

L’ASSE s’est inclinée pour son premier match de Ligue Europa à Gand (2-3), où Ghislain Printant avait opté pour un nouveau dispositif tactique qui n’a pas du tout fonctionné. Analyse de la prestation des Verts, joueur par joueur.

RUFFIER (3)

Le gardien des Verts a été surpris dès la 2e minute par le remuant David. Un but encaissé dans ses six mètres, comme les deux suivants. Une passivité coupable.

MOUKOUDI (3), puis BERIC

Annoncé comme un crack, Moukoudi tarde à justifier les promesses. Le premier but est venu de sa zone et sur le deuxième, il perd son duel avec Depoitre qui lui fait un petit pont d’une talonnade. La gestion des espaces n’est pas là même dans une défense à trois et son manque de repères dans ce dispositif est flagrant. Il avait déjà été en difficulté à Marseille. Remplacé par BERIC, qui a apporté sa présence dans la surface, tirant le bloc vers le haut. Le Slovène a failli égaliser, d’une frappe en pivot sur le poteau (94e).

PERRIN (3)

Sur le premier but, il s’est fait déposer, côté droit. La vitesse de David lui a posé de gros soucis. Un but contre son camp pour conclure une soirée bien difficile. Pourtant, ce dispositif est censé lui faciliter la tâche…

KOLO (3)

Axial gauche, il était dans son meilleur rôle lui aussi. Mais son manque de rythme s’est ressenti. Pourquoi le club ne l’a-t-il pas fait revenir plus tôt ? L’une des nombreuses aberrations de son Mercato

DEBUCHY (3)

Avec ses 34 ans, l’ancien Gunner, lui, n’est pas dans son meilleur rôle en piston droit. Le système l’oblige à multiplier les courses. Un peu trop pour ses vieilles jambes…

M’VILA (3)

Avec lui, l’ASSE a quasiment évolué à quatre défenseurs centraux en Belgique… Son repli défensif a été défaillant sur le deuxième but. Une lenteur de plus en plus problématique. Il n’a pas mis le ballon en touche alors que Kolo était à terre. Et dire qu’il était un maillon fort depuis son arrivée, jusqu’ici…

CABAYE (3), puis BOUANGA

Dans le milieu à trois, Cabaye s’est positionné plus bas que Youssouf, ce qui peut surprendre. On l’a surtout vu se prendre le bec avec le capitaine adverse, mais il n’a été d’aucune influence. Remplacé par BOUANGA, menaçant de la tête (89e). Scotché à la ligne contre Toulouse (2-2) lors du match précédent, l’ancien nimois avait déjà chauffé le banc à Marseille (0-1), lui qui aime dévorer les espaces. Son utilisation interpelle.

TRAUCO (3)

Le Péruvien avait de l’espace sur son côté gauche mais il est resté sur la réserve. Volontaire mais brouillon, il semble tarder à sadapter au football européen. Une déception parmi tant d’autres.

YOUSSOUF (3)

Récompensé de ses bonnes entrées à Marseille et contre Toulouse, l’ancien bordelais a débuté. Mais il a eu beaucoup de mal à se situer. Complètement transparent du début à la fin.

HAMOUMA (5), puis NORDIN

En pointe aux côtés de Khazri, Hamouma n’a pas touché beaucoup de ballons, le bloc jouant très bas. Sur une ouverture de Perrin, il a joliment remisé pour Khazri. Une passe décisive et c’est tout, ses appels étant restés vains. Remplacé par NORDIN, qui n’a pas trouvé le cadre du gauche (88e).

KHAZRI (6)

Le Tunisien a inscrit son premier but dans le heu depuis le mois de janvier en décochant un superbe missile. S’il a joué un peu trop perso sur la fin, il s’est arraché jusqu’au bout. Le meilleur Vert sur le terrain. Il peut s’estimer heureux de ne pas avoir été expulsé pour un geste d’humeur sur un joueur belge (92e). Avec la VAR, c’était le rouge à coup sûr !

Laurent HESS

Printant doit s'affirmer en tant qu’entraîneur n°1 s'il veut le rester

Printant doit s'affirmer en tant qu’entraîneur n°1 s'il veut le rester

Après deux mois à la tête de l’équipe de l’AS Saint-Etienne, Ghislain Printant se retrouve dans une situation délicate.

Les débuts de l’ancien adjoint de Gasset se trouvent être très décevant après 6 matchs,  3 défaites et 2 nuls pour une seule victoire sur le plus petit des scores contre un club qui n’a clairement pas sa place en Ligue 1. Ghislain Printant semble déjà sur la sellette et doit rapidement trouver des solutions pour redresser la barre. Voici quelques suggestions de ce qui pourrait être amélioré dans le coaching de Printant.

S’émanciper du « Système Gasset » et trouver le « Système Printant »

Jean-Louis Gasset est parti cet été pour des raisons personnelles, laissant le club stéphanois orphelin d’un coach qui avait fait des merveilles en sauvant, dans un premier temps, l’ASSE d’une saison 2017-2018 très mal partie et dans un second temps en offrant une magnifique 4e place lors de la saison 2018-2019 synonyme de qualification en Europa League.

Plusieurs pistes ont été étudiées pour trouver un successeur à l’entraîneur à la casquette, c’est finalement Ghislain Printant, l’adjoint de JLG, qui a été choisi par les dirigeants stéphanois avec le soutien des cadres du vestiaire. Lors du mercato, l’effectif stéphanois a été renforcé et n’a subit aucun gros bouleversement mis à part le départ de Cabella à Krasnodar.

Cependant, la sauce ne prend pas et Printant semble éprouver les plus grandes difficultés à exploiter les nombreuses qualités de son effectif. Le natif de Montpellier semble vouloir garder la continuité avec le coaching de Gasset et notamment la mise en place d’une défense à 5 qui a souvent été utilisée par ce dernier. Malheureusement cela ne marche pas et pour les supporters l’impression dominante est que Printant essaie maladroitement de faire du Gasset… Il serait peut-être temps que Printant se mette à faire du Printant en s’émancipant de l’aura de JLG et enfin trouver un style de jeu dans lequel il peut exprimer ses talents de tacticien.

Retirer le « statut d’intouchable » aux sein de l’effectif

Comme cité précédemment, la nomination de Printant à la tête de l’équipe a été en partie due au soutien des cadres de l’équipe. On repense notamment à M’Vila qui a mis la pression aux dirigeants en déclarant ouvertement qu’il souhaiterai partir si ce n’était pas Printant qui était nommé à la tête de l’équipe. Or, le lobbyisme des cadres semble avoir un coût non négligeable qu’est l’attribution de brassards d’immunité pour ces derniers. Pour citer des noms il s’agit notamment de Loïc Perrin, Yann M’Vila, Wahbi Khazri voir même Debuchy et Hamouma.

Pour ce qui est de M’Vila, il semble se satisfaire de ses prestations au rabais et son manque de motivation à porter l’équipe vers le haut tire finalement les siens vers le bas. Le cas Perrin est différent, à 34 ans, l’emblématique capitaine des verts enchaîne les mauvaises prestations depuis le début de la saison, trop lent et physiquement en dessous de ses adversaires, il concède la plupart de ses duels en 1 contre 1 ainsi que ses duels aériens. Khazri de son côté ne semble pas encore totalement affûté et enchaîne les matchs comme avant-centre, positionnement qui ne lui convient pas totalement mais que Printant s’entête à reproduire matchs après matchs. Reste à savoir si le fait d’évoluer en n°9 est une demande personnelle de Khazri à Printant, ce qui serait pour le moins inquiétant.

Il semble nécessaire que le coach stéphanois reprenne la main sur ses joueurs et que chaque membre de l’effectif mérite sa place afin d’être titularisé lors de chaque matchs. Les cadres doivent être ceux qui poussent le reste de l’équipe vers le haut et non pas ceux qui ont de l’ancienneté ou un moyen de pression envers le club.

(Ré)Introduire un esprit de groupe et relancer une dynamique positive

L’image que donne le groupe stéphanois de l’extérieur est celle d’un groupe rempli de joueur de talent qui n’arrivent pas à jouer ensemble. De plus, l’effectif semble divisé en plusieurs groupes sans qu’un vrai esprit d’équipe dans son ensemble soit présent. Dans ce sens le départ de Rémy Cabella peut paraître regrettable, tant pour son rôle fédérateur vis à vis de l’ensemble des joueurs, que pour sa bonne humeur communicative.

Les matchs doivent être abordé et pris au sérieux par l’ensemble de l’effectif que ce soit ceux qui sont dans le 11 de départ que ceux qui sont sur le banc (cela passe notamment par le fait d’interdire les téléphones portables sur le banc, comme on a pu le voir avec Boudebouz lorsqu’il est sorti à la mi-temps contre le TFC). Pour cela il faut que les cadres soient capables de fédérer et non pas seulement  de profiter d’un statut de ministre au sein du collectif, il faut des leaders ! Il semble aussi nécessaire que chaque membre de l’effectif se sente intégré et apte à dire ce qu’il a à dire à ses coéquipiers.

Les verts doivent repartir dans une dynamique positive et ça dès le déplacement à Angers. Printant doit remettre les pendules à l’heure et faire des choix forts sans craindre que certains joueurs se mettent à bouder. Les joueurs sont sous contrat et doivent l’honorer, surtout si ce contrat amène à porter le maillot d’un club mythique (même si celui de cette saison n’est pas réussi) soutenu par des supporters exceptionnels. Ce ne sont donc pas des joueurs ou des groupes de joueurs qui doivent faire la loi.

Faire confiance aux autres joueurs de l’effectif… et aux jeunes

Le coach stéphanois semble ne faire confiance qu’à une poignée de joueur et les autres se retrouvent sur le banc à grappiller des bouts de matchs. C’est notamment le cas des trois avant-centres de l’effectif que sont Beric, Diony et Abi, qui se retrouvent à cirer le banc et à regarder un joueur évoluer à leur poste de prédilection bien que ce ne soit pas là où il est le meilleur. Si les verts n’arrivent pas à gagner avec une composition, il ne faut pas avoir peur de changer cette composition et de donner leur chance à d’autres joueurs.

De plus, le club est rempli de jeunes joueurs de qualité qui n’attendent que de pouvoir saisir leur chance avec l’équipe première. Ce sont des joueurs comme Abi, Tshibuabua ou encore Tormin, qui ont l’habitude de s’entraîner avec les pros et qui ont mené l’équipe U19 à remporter la Coupe Gambardella.

Pour conclure, l’ASSE a un effectif de qualité mais il faut vite mettre en place un dynamique de groupe et enfin lancer la saison et vite réaliser des « matchs référence » en vue des échéances européennes et de championnat. Ghislain Printant est un coach plein d’expérience et qui a la volonté de bien faire, cependant il est temps qu’il s’affirme afin qu’il puisse garder sa place sur le banc de l’ASSE.

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ASSE – L’analyse de Laurent Hess : « Ils voulaient Printant. A eux de le sauver maintenant »

Après la défaite de l’ASSE à La Gantoise (2-3), notre correspondant à Saint-Etienne pointe le rendement très décevant de certains cadres stéphanois.

« L’ASSE a raté son entame en Ligue Europa. Pour son retour sur la scène européenne après deux ans d’absence, elle s’est inclinée à La Gantoise malgré un missile de Khazri, qui n’avait plus marqué dans le jeu depuis 19 matches, et un autre but de Kaminski, le gardien des Buffalos, un but-gag qui lui vaudra de passer dans tous les bons bêtisiers foot de fin d’année. Après cette défaite, les Verts restent sur une vilaine série de cinq matches sans victoire (trois défaites et deux nuls) depuis leur succès à Dijon lors de la 1ere journée de L1. Cela vaut à Ghislain Printant d’être déjà sous pression. Les « Printant ne passera pas l’automne » commencent à proliférer, et on peut effectivement penser que sans réaction lors des cinq matches à venir (Angers, Metz, Nîmes, Wolfsburg et Lyon) d’ici la prochaine trêve internationale, l’aventure à la tête de l’ASSE pourrait tourner court pour l’ancien adjoint de Jean-Louis Gasset.

Des cadres défaillants

Pour l’heure, cette ASSE 2019-20 enchaîne les contre-performances. Défensivement, elle est aux abois dès que l’adversaire, quel qu’il soit, franchit la ligne médiane. Et offensivement, elle ne montre pas grand-chose. Il s’en était fallu de peu dimanche dernier pour que Toulouse mène 3-0 à la mi-temps à Geoffroy-Guichard. Le doublé d’Hamouma et la réaction en seconde période avait permis d’arracher un point, comme cela avait déjà été le cas contre Brest grâce à Bouanga. Mais entre ces deux nuls à domicile, il y avait eu deux défaites à Lille et Marseille.

Et il y a donc eu hier celle concédée à La Gantoise, où l’attaquant canadien Jonathan David s’est bien amusé face aux errements et à la lenteur des Stéphanois. Dans la défense à trois mise en place par Printant, Perrin s’est fait déposer sur le premier but, Moukoudi a perdu son duel sur le troisième et Kolo n’a guère été plus consistant.

Fini le « copinage », vraiment ?

En premier rideau, M’Vila, qui a quasiment joué quatrième défenseur central, a été aussi transparent que Youssouf et Cabaye. Le 5-3-2 n’a pas du tout fonctionné. Avec Debuchy et Trauco trop imprécis sur les côtés, le duo Hamouma-Khazri s’est retrouvé coupé du bloc, livré à lui-même. Il n’a eu qu’un éclair, sur le but de Khazri. Menés dès la 2e minute, les Verts ne se sont procurés une autre occasion qu’en toute fin de match, quand Beric, décidément malheureux, a failli égaliser à 3-3 sur la dernière action, son tir en pivot étant repoussé par le poteau droit de Kaminski.
Mais pas question pour Printant de se réfugier derrière ce manque de réussite après la rencontre. Et c’est bien là ce qui peut le plus rassurer après ce nouveau match raté : le Montpelliérain ne se voile pas la face. Il s’est dit « responsable » de la situation, et a soutenu qu’il allait dire aux joueurs « les vérités ».

En tant qu’ancien gardien, nul doute que le coach des Verts a noté que Ruffier a encaissé trois buts dans ses six mètres en Belgique. A la lecture de ses propos, on peut donc supposer qu’il ira dire au Basque de sortir un peu plus lors des matches à venir. Et qu’il dira aux autres cadres, en premier lieu ceux qui ont usé de leur influence pour qu’il prenne la relève de Gasset, de se secouer un peu, d’en faire plus et même beaucoup plus. D’arrêter de s’entraîner à la carte, de jouer en sénateurs. Le « copinage » a ses limites. Une prise de conscience est impérative et il serait bien qu’elle ne tarde pas trop. Parce qu’au train où vont les choses… »

Laurent HESS

ASSE : Loïc Perrin a une demande spéciale pour ses Verts

Après le match nul de l’ASSE face à Toulouse (2-2) et avant celui à la Gantoise jeudi, Loïc Perrin regrette les relâchements défensifs de son équipe. Et pousse un petit coup de gueule contre la VAR.

But : Loïc, ce match nul contre Toulouse n’arrange pas vos affaires…

Loïc PERRIN : On va retenir notre deuxième mi-temps. On a eu le mérite de revenir au score après avoir été menés 2-0. Et on n’a pas été loin de gagner.

Ce résultat reste une contre-performance…

Oui. On ne gagne pas chez nous. Mais on n’a pas perdu.

Comment expliquez-vous ce passage à vide en milieu de première mi-temps ?

On a eu des absences. Il y a eu des flottements. En ce moment, on est vite sanctionnés. Notre entame avait pourtant été bonne. Mais on prend deux buts sur leurs deux premières actions.

Qu’avez-vous pensé de l’arbitrage ?

Il y a eu beaucoup de situations litigieuses. La fin de match a été un peu folle. On aurait pu être plus heureux, et plus malheureux aussi. Apparemment, il y a hors jeu sur les buts de Robert (Beric)… Mais tous ces recours à la vidéo, c’est agaçant. Ça prend du temps. Ça hache le jeu. C’est très, très long. Déjà que l’ascenseur émotionnel pour nous est terrible en fin de match… Je pense que ça pourrait aller plus vite. Parfois, l’arbitre va voir la vidéo de lui-même et d’autres fois non. Il ne le fait pas sur le penalty de Yohan (Cabaye). Je ne comprends pas. Peut-être que c’est en fonction de si ça marche ou non…

Que va-t-il falloir corriger ?

Le regret, c’est d’avoir été menés. Mais on va continuer de bosser. On n’est pas en réussite mais il y a de bonnes choses. Il faut qu’on retrouve plus de solidité et qu’on finisse mieux nos actions.

Laurent HESS