Khazri: « On avait à cœur de montrer nos valeurs et qu’on respectait le club, le staff et le coach. »

Khazri: « On avait à cœur de montrer nos valeurs et qu’on respectait le club, le staff et le coach. »

Passeur décisif ce dimanche, Wahbi Khazri s’est arrêté en zone mixte après la victoire. Satisfait d’avoir gagné même sans la manière, le franco-tunisien a particulièrement loué la solidarité de son équipe. Il en a profité aussi pour témoigner son soutien à Printant. Selon lui, la faute revient avant tout aux joueurs qui sont loin d’être au niveau depuis le début de saison.

On a fait le match qu’il fallait. On est dans une situation délicate. On avait à cœur de montrer nos valeurs et qu’on respectait le club, le staff et le coach. On sait que Nîmes à des valeurs, surtout à domicile. On a su faire le dos rond. On a eu un grand gardien, une défense solide et ce coup de pied arrêté nous fait du bien.On sait que Nîmes à des valeurs, surtout à domicile. On a su faire le dos rond. On a eu un grand gardien, une défense solide et ce coup de pied arrêté nous fait du bien.C’est facile de parler du coach. Il met une équipe en place mais nous sommes sur le terrain et nous devons nous bouger. Depuis le début de la saison, on est tous très, très moyen. Physiquement, techniquement, tactiquement… Je trouve qu’on ne fait pas les bons choix. On le paie cash et on est à la place où on doit être. Quand on fait un match comme dimanche, même si ce n’est pas une super rencontre, avec l’état d’esprit on peut faire de belles choses.Beaucoup de gens lui tombent dessus facilement. Mais nous sommes responsables. Comme je l’ai dit, on n’est pas à notre niveau. On est derrière lui et on va tout faire pour sortir de cette situation, tous ensemble.

Lire la suite ...





Bonnevay (adjoint de Puel) : « Soit on va à Monaco, soit à Saint-Étienne »

Bonnevay (adjoint de Puel) : « Soit on va à Monaco, soit à Saint-Étienne »

Annoncé depuis quelques jours comme possible successeur de Ghislain Printant dans le Forez, Claude Puel semble plus proche que jamais de l’ASSE. En effet, son adjoint à Leicester, Jacky Bonnevay, a fait des déclarations intéressantes concernant Saint-Étienne hier matin aux Sénioriales de Nîmes comme le rapporte nos confrères de Poteaux-Carrés.

Monaco ou les Verts ?

« Depuis que nous avons quitté Leicester, nous continuons d’échanger très régulièrement avec Claude. Il y a eu beaucoup de contacts, avec des sélections africaines ou asiatiques, mais aussi avec des clubs européens comme récemment le Zenith Saint-Petersbourg. En France, soit on va à Monaco, soit on va à Saint-Étienne. Claude est un grand ami du Prince Albert mais je ne sais pas si ce club souhaite changer d’entraîneur. »

Puel, un homme de poigne, intéressé par l’ASSE

« Je pense que Claude a les valeurs qui correspondent aux valeurs de l’ASSE. C’est un travailleur, pas un bling bling. Il est exigeant et sait ce qu’il veut. C’est un gars qui sait se faire respecter, il ne faut pas le faire chier, il l’a d’ailleurs montré avec Aulas. Claude suit comme moi avec attention beaucoup de matches, notamment ceux des Verts. Si ça se fait, il aura déjà une idée très précise de l’effectif. Il connaît déjà Mathieu Debuchy et Yohan Cabaye pour les avoir eus à Lille. Je crois qu’il a également côtoyé brièvement Julien Sablé à Nice. Claude a une solide expérience, il a un palmarès, l’ASSE l’intéresse car c’est une institution et que l’équipe vaut mieux que ce qu’elle a montré depuis le début de saison. »

Prudence avec les différentes pistes

« Je ne sais pas si la piste Jean-Louis Gasset est toujours d’actualité. L’expérience m’a a appris à être prudent et à me méfier de ce que disent les journaux. Quand L’Équipe commence son article en disant que Claude est dans une île dorée, t’as l’impression que c’est un mec bling-bling alors que Claude n’est pas du tout comme ça. »

Pas présent face à Metz mercredi dernier

« Le quotidien régional (ndlr : Le Progrès) a prétendu que j’étais à Geoffroy-Guichard mercredi contre Metz alors que je suivais le match depuis chez moi. Ma mère, qui lit le journal à Roanne m’a dit « pourquoi tu n’es pas venue me voir ? » Je devais avoir un sosie dans le Chaudron… Par contre je serai bien là au match à Nîmes ! »

crédit photo : ogcnice.com

ASSE : Riolo pointe une situation « absurde » entre Printant et ses joueurs

ASSE : Riolo pointe une situation « absurde » entre Printant et ses joueurs

Daniel Riolo, le consultant de l’After sur RMC, a du mal à comprendre la teneur des relations entre Ghislain Printant et son vestiaire.

Si l’ASSE s’est imposée sur la pelouse de Nîmes ce dimanche (1-0), la performance des Verts n’a pas été impériale, loin de là. Les joueurs de Ghislain Printant ont au moins eu le mérite de tenir bon pour ramener trois points.

Dans ce match qui semble sonner le glas de l’ère Ghislain Printant, les joueurs stéphanois ont voulu montrer une certaine solidarité à leur coach. Notamment Mathieu Debuchy, le buteur des Verts, qui s’est précipité vers lui après son but.

Une donné qu’a du mal à comprendre Daniel Riolo. Sur l’antenne de l’After, le consultant a du mal à comprendre comment des joueurs visiblement au soutien de leur coach peuvent être si perfectibles sur le terrain. « La situation est absurde. Les joueurs disent « on lâche pas Printant ». mais si vous êtes à fond, c’est quoi le problème ? C’est presque plus inquiétant si vous êtes à fond. Si vous êtes à fond et qu’il y a une osmose, c’est encore plus flippant. Ou alors Debuchy ne représente pas tout le monde et certains en ont marre », a tenté d’analyser Riolo.

Maxime Tauzin

Khazri savoure la victoire et prend la défense de Printant

Khazri savoure la victoire et prend la défense de Printant

Assez moyen hier face à Nîmes, Wahbi Khazri a tout de même délivré la passe décisive sur l’unique but de la rencontre. L’international tunisien est revenu sur ce match dans les colonnes du journal Le Progrès et a tenu a dédouaner son coach, sur qui beaucoup de critiques s’abattent.

Valeur et respect

« On a fait le match qu’il fallait. On est dans une situation délicate. On avait à coeur de montrer nos valeurs et notre respect pour le club, le staff et le coach. On sait que Nîmes a des valeurs, surtout à domicile. On a su faire le dos rond. On a eu un grand gardien, une défense solide et ce coup de pied arrêté nous fait du bien. »

Moins parler du coach, plus des joueurs

« C’est facile de parler du coach. Il met une équipe en place mais nous sommes sur le terrain et nous devons nous bouger. Depuis le début de la saison, on est tous très très moyen. Physiquement, techniquement, tactiquement… Je trouve qu’on ne fait pas les bons choix. On le paie cash et on est à la place où on doit être. Quand on fait un match comme dimanche, même si ce n’est pas une super rencontre, avec l’état d’esprit on peut faire de belles choses. »

crédit photo : asse.fr

Printant : « Ce n’est pas le football que j’apprécie le plus mais on gagne »

Printant : « Ce n’est pas le football que j’apprécie le plus mais on gagne »

Ayant remporté son deuxième match avec l’ASSE cette saison, Ghislain Printant s’est confié à beIN Sports au terme de la victoire à Nîmes. Vivant des semaines éprouvantes dernièrement, le coach des Verts sait qu’il est très très en danger mais ne lâchera pas son groupe tant qu’il est là.

Un entraîneur qui ne triche pas

« Huit points en huit matches, on peut penser que ce n’est pas suffisant surtout à l’ASSE et avec un groupe comme celui-ci. Après, la direction prendra des décisions. À l’heure où on se parle, on ne m’a rien notifié mais je ne suis pas dupe. Je lis, j’entends mais j’essaie de faire mon travail. Je ne le fais pas toujours bien, vu notre classement, mais j’essaie d’y mettre toute mon énergie. »

Subir volontairement pour contrer et gagner

« On a été mis sur le reculoir, mais on a souffert volontairement. On avait décidé de laisser le ballon à Nîmes. J’en avais marre de faire le jeu, d’être contré et de devoir au final régler la note. On avait mis en place deux lignes de quatre pour contrer et laisser le ballon à Nîmes et à son jeu long. C’est vrai, on a subi par moments. Ce n’est pas le match le plus abouti de Saint-Étienne. Ce n’est pas le football que j’apprécie le plus, mais on gagne. On était très malade. On s’est comporté comme une équipe qui devait faire tourner le compteur points. Je ne voulais pas lâcher ces garçons. Je suis satisfait d’avoir ce résultat. Tout peut arriver, je vais essayer de savourer. »

crédit photo : asse.fr

ASSE : Ghislain Printant a commis une erreur fatale aux yeux des dirigeants

Ghislain Printant pourrait ne pas passer la semaine à l’ASSE. L’entraîneur des Verts est sur la sellette depuis une récente causerie non digérée par ses dirigeants. 

L’avenir de Ghislain Printant à la tête des Verts ne tient qu’à un fil. L’actuel entraîneur de l’ASSE ne sait même pas s’il peut commencer à préparer le derby très attendu de dimanche contre l’OL (21h).

Malgré le soutien de ses joueurs, Printant pourrait en effet être remplacé par Claude Puel. Le technicien de 58 ans doit rencontrer Bernard Caiazzo et Roland Romeyer dans le courant de cette semaine.

La victoire à Nîmes (1-0) pourrait donc ne pas suffire aux yeux des dirigeants de l’ASSE. Ces derniers se seraient en fait rendus compte que Printant n’avait pas l’étoffe d’un coach des Verts… le 22 septembre à Angers.

« La cassure est survenue à la mi-temps du match à Angers, explique L’Équipe ce lundi. La causerie de Printant a fortement déplu à ses dirigeants. Plutôt que d’apporter les inévitables corrections d’ordre tactique, il aurait usé de ressorts psychologiques, parlant notamment à ses joueurs de leur chance d’exercer le plus beau métier du monde. » À ce moment-là, les Verts menaient 1-0. Au coup de sifflet final, ils avaient perdu 1-4. Suffisant pour oublier tout le positif apporté par Printant au côté de Jean-Louis Gasset ?

Julien Pérez

ASSE : Ghislain Printant persona non grata à Saint-Étienne ?

L’actuel entraîneur de l’ASSE Ghislain Printant ne sait pas s’il sera encore en poste dimanche pour la réception de l’OL (21h). En interne, son cas divise. 

Ghislain Printant n’est pas dupe. L’entraîneur de l’ASSE sait que la victoire à Nîmes hier (1-0) ne lui laisse qu’un sursis sur le banc des Verts. Le derby face à l’OL ce dimanche semble très loin même si le technicien a reçu un soutien immense de ses joueurs dimanche dans le Gard.

« Quoi qu’il arrive on reste très soudé avec le coach. On a totalement confiance en lui. Il sait qu’on est de tout cœur avec lui. Cette accolade avec Mathieu le montre », a témoigné Harold Moukoudi dans Le Progrès. Le son de cloche est identique chez Wahbi Khazri. « Le coach, beaucoup de gens lui tombent dessus facilement. Mais nous sommes responsables, a admis le Tunisien. On n’est pas à notre niveau. On est derrière lui et on va tout faire pour sortir de cette situation, tous ensemble. »

Tous ensemble ? Le doute est permis. Depuis leur entrevue de lundi dernier, à la fin de laquelle Romeyer a demandé à Printant de démissionner, les deux hommes ne se parleraient plus, selon L’Équipe. « Les autres dirigeants du club ne lui adressent également plus guère la parole », poursuit le quotidien sportif. Hier, Romeyer a même fait irruption à l’hôtel des Verts en compagnie d’Olivier Martin, l’avocat historique du club… comme pour mieux préparer le terrain d’un départ sur le terrain juridique.

Julien Pérez