ASSE : son intégration, la concurrence avec Debuchy, ses objectifs… Sergi Palencia s’est confié

ASSE : Palencia absent six semaines !

Dans un entretien accordé à la presse espagnole, Sergi Palencia, le nouveau latéral droit de l’ASSE, évoque son intégration. Il ne tarit pas d’éloges sur Mathieu Debuchy.

Suite au vilain tacle de Jordan Amavi, un soir de défaite à Marseille (0-1), Sergi Palencia soigne une grosse entorse de la cheville. Le latéral droit de l’ASSE en termine avec sa rééducation et il devrait être en mesure de reprendre la compétition dès la prochain déplacement des Verts à Bordeaux, dans deux dimanches. Un rendez-vous qui lui tient forcément à cœur, lui qui était prêté aux Girondins par le Barça la saison passée. Dans cette attente, pendant cette trêve internationale, l’ancien capitaine des U19 du Barça s’est confié au journal As.

« A Bordeaux, c’était moins passionné »

« Ici, à Saint-Étienne, vous êtes pratiquement obligé de gagner, et moi en tant que joueur ambitieux, ça me convient, a-t-il expliqué (propos traduits par le site Poteaux-carrés). A Bordeaux, c’était moins passionné qu’ici. Les fans vous attendent deux heures après les matches ou les entraînements pour prendre des photos. Avec l’Europa League, l’exigence augmente, et la vérité est que je ne pourrais pas être plus heureux qu’ici. »

Et à l’ancien blaugrana d’évoquer la concurrence à son poste, avec Mathieu Debuchy en particulier. Un joueur dont il tente de s’inspirer, dit-il. « A Bordeaux, j’ai profité de la blessure de Sabaly pour jouer. J’ai appris et grandi et Saint-Étienne s’est intéressé à moi dans un projet à moyen terme. En tant que partenaire, Debuchy est impressionnant et ce n’est pas un hasard s’il a eu 27 sélections avec la France, s’il a joué à Arsenal … Je suis ici pour apprendre dans tous les aspects et c’est une personne qui vous aide.. »

« Le stade nous fera gagner des matches »

Palencia a également évoqué la ferveur du Chaudron, qu’il semble très apprécier. « Plus que de prendre le public comme une pression dans le sens négatif, il faut le prendre comme une pression positive. Dans notre stade car nous nous sentons les bienvenus, quel que soit le résultat, l’animation est la même. Le stade nous fera gagner beaucoup de matchs. »

Enfin, le latéral a fait part de son intention de tordre le cou à cette réputation de latéral défensif qui lui colle à la peau. « Je suis arrivé en France avec l’étiquette défensive, mais j’ai prouvé plus de choses au fil du temps. Pour moi, un latéral doit d’abord défendre, puis choisir le moment où il faut attaquer. Si vous devez monter 50 fois dans un match, allez-y, mais mieux vaut choisir. L’année dernière, cela me convenait de monter souvent, nous allons continuer à travailler sur cela. »

Laurent HESS