ASSE : Ménès attend Puel au tournant sur deux choix forts

Sur son blog, le journaliste Pierre Ménès a écrit avoir hâte de voir si l’entraîneur de l’ASSE, Claude Puel, allait confirmer certains choix.

Pour son premier match en tant qu’entraîneur de l’ASSE, deux jours seulement après sa nomination, Claude Puel a fait très fort. Il a réussi à battre l’Olympique Lyonnais (1-0), ennemi juré et bête noire, à la dernière minute et après avoir débuté la partie sans Wahbi Khazri mais avec Loïs Diony.

De sacrés paris qui ont forcément généré une grosse attente autour de la suite des événements. Pierre Ménès fait partie des curieux qui attendent de voir si Puel continuera à laisser Khazri, à court de forme après sa participation à la Coupe d’Afrique des Nations, sur le banc et Denis Bouanga en piston droit dans un schéma en 3-5-2.

« Evidemment, l’arrivée de Puel l’avant-veille du derby et le résultat face à Lyon modifie un peu l’analyse. Maintenant, on va voir si l’ancien coach de l’OL va pérenniser les choix qu’il a fait pour son premier match sur le banc, comme placer Bouanga piston droit et se passer de Khazri. De toute façon, c’est dans le temps qu’on peut juger si un changement d’entraîneur a porté ses fruits. Ou pas. »

R.N.

ASSE, OM, FC Nantes, Girondins, OL, PSG : Le Graët veut combattre les interdictions de déplacement

Le président de la FFF, Noël Le Graët, veut rencontrer les politiques afin d’en finir avec les interdictions de déplacement systématiques.

Il y a deux dimanches, le derby ASSE-Lyon (1-0) à Geoffroy-Guichard s’est disputé sans supporter lyonnais. Le préfet de la Loire avait dégainé une interdiction de déplacement encore plus vite que Lucky Luke. Plus fort : fin septembre, tout supporter de l’OM était interdit de déplacement vers l’est dans son département des Bouches-du-Rhône afin d’être certain qu’il ne se rendrait pas à Nice.

Le ridicule de la situation serait risible s’il n’était pas aussi frustrant. En ces temps de climat tendu, les forces de police sont mobilisées par la lutte contre le terrorisme ou le maintien de la paix social. Pas question pour les politiques de faire appel à elles pour des matches de football. D’où des interdictions de déplacement systématiques, qui finissent par agacer même le placide Noël Le Graët.

« Voir des tribunes à moitié vides, ça m’agace. Je comprends certaines interdictions mais tous les matches ne sont pas aussi risqués qu’indiqué. On va vers la facilité: punir, punir, punir. Discuter avec eux (les ultras), c’est toujours sympathique. Mais 300 personnes en déplacement, c’est parfois plus compliqué. S’il y a des bagarres, comment voulez-vous que le ministère de l’Intérieur n’ait pas raison? »

R.N.