La question de la baisse des salaires provoquée par la pandémie de coronavirus agite bon nombre de clubs de L1. Les négociations ne semblent pas prêtes d’aboutir.

Le bras de fer fait rage sur la question des salaires en Ligue 1. Alors que plusieurs grands clubs en Europe sont parvenus à une telle mesure en Europe, le PSG, l’OL et l’OM ont plus de mal à la faire accepter en leur sein. Ils ne sont pas les seuls malgré des négociations ouvertes il y a déjà quelques jours. 
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« À Lyon, Marseille, Monaco, Saint-Étienne, Bordeaux, et même au PSG, les dirigeants ont engagé des discussions pour réclamer à leurs joueurs des efforts ponctuels ou plus durables pour résister à la crise liée à la pandémie de Covid-19 », explique L’Équipe ce lundi. En première ligne de ce dossier épineux, Jean-Pierre Caillot, a été mandaté par ses collègues pour mener ces discussions avec l’UNFP dans le cadre du groupe de travail de la LFP sur le dialogue social. C’est désormais à Matignon que le dossier du foot français est arbitré. 
« Tout est gelé depuis bientôt quatorze jours »
« Tout est gelé depuis bientôt quatorze jours, dans l’attente de cette réponse officielle, explique le président du Stade de Reims. Cette période de l’année est toujours tendue au niveau de la trésorerie. Les clubs comme Reims ont déjà reçu une grande partie de leurs droits télé et n’ont donc pas forcément d’avance. D’autres clubs attendent les derniers versements des droits télé, conséquents pour eux, puisqu’ils concernent la notoriété et le classement final. »

Selon @lequipe, Eyraud souhaiterait baisser les plus gros salaires du club jusqu’à la fin de leur contrat. Opposés à cette idée, une fronde serait menée par Payet, Mandanda et Thauvin qui menaceraient une rupture unilatérale du contrat de travail ce qui les rendraient…libres. pic.twitter.com/JXqaxQa3wH

— OManiaque (@OManiaque) April 19, 2020