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Comment appréhendes-tu ton retour à Geoffroy-Guichard ?
C’est un moment très, très fort pour moi, je suis heureux d’être ici. La dernière fois que je suis venu dans ce stade, c’était en 2015 avec l’équipe de France. Aujourd’hui, je ne suis pas là pour voir les copains, mais pour prendre les trois points. C’est un réel objectif pour moi.
Quelles sont les forces de ton ancienne équipe ?
Pour avoir joué ici, je sais que les supporters font la différence. Quand Saint-Étienne joue à domicile, dans un Chaudron plein, il y a vraiment cette aura qui fait que les joueurs arrivent à se transcender et à se sublimer. Aujourd’hui, l’ossature stéphanoise n’a pas changé. C’est une équipe complète, ça sera donc à nous de faire le match parfait car je pense qu’une victoire serait importante pour Sainté. Ça permettrait de bien préparer le Derby dans cette période compliquée. Une victoire, c’est le seul moyen de sortir d’une phase négative.
Demain, je serai ému au coup d'envoi. Ce match fera partie des plus beaux moments de ma carrière.
Imaginais-tu jouer contre l’ASSE lors d’un match de Coupe d’Europe ?
Je me le suis souhaité. Cela fait partie des bons moments du football de pouvoir rejouer dans ce stade qui m’a vu grandir. Nous sommes venus en voiture à Geoffroy-Guichard, j’ai vu Tezenas, mon ancien collège. J’ai même dit à notre chauffeur quel chemin il devait prendre pour gagner du temps. Il y a beaucoup de souvenirs qui me reviennent en tête. Le stade a changé. Demain, je serai ému au coup d’envoi et quoi qu’il arrive, ce match fera partie des plus beaux moments de ma carrière. Je ne pensais pas revenir jouer un jour à Saint-Étienne en tant qu’adversaire, mais c’est le cas. Il faudra vivre le moment à fond.
