ASSE – L’analyse de Laurent Hess : « Il y a du mieux mais c’est trop tard pour Printant »

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ASSE : Robert Herbin prend la défense de Printant contre les dirigeants

L’ASSE a livré son meilleur match de ce début de saison contre Wolfsburg (1-1) jeudi soir. Mais il intervient trop tard pour sauver Ghislain Printant…

Pour ses retrouvailles avec la Ligue Europa, le Chaudron a donné de la voix hier soir. Les supporters stéphanois ont poussé derrière leur équipe et celle-ci a répondu présent. L’ASSE aurait même mérité de gagner vue sa domination en deuxième mi-temps. « Honnêtement, les Verts m’ont épaté. Avec le contexte actuel, je ne pensais pas qu’ils nous bousculeraient de la sorte. Ils ont joué avec un cœur énorme. Ils se sont arrachés pour sauver leur entraîneur », a commenté Josuha Guilavogui, le capitaine de Wolsfburg.

Puel et Thuilot intronisés dès aujourd’hui

Ce sursaut d’orgueil, cette légère embellie qui intervient après une victoire à Nîmes (1-0), ne sera pas suffisante pour que Ghislain Printant reste à la tête de l’équipe. Le processus était enclenchée et les négociations avec Claude Puel ont abouti. But ! l’avait révélé dès hier matin : l’ancien monégasque voulait être accompagné par Xavier Thuilot et Jacky Bonnevay. Une requête acceptée par Roland Romeyer et Bernard Caiazzo. Thuilot prendra la direction générale et Bonnevay intégrera le staff, où Laurent Huard ne devrait pas être conservé. Arrivé en provenance du PSG cet été, l’ancien milieu de terrain devrait être l’autre dindon de la farce, avec Printant. Un Printant qui se projetait déjà vers le derby hier soir, mais qui se savait pourtant condamné… « 8 points en 8 matches, on a le droit de juger que c’est insuffisant. Si c’est le cas, il faudra venir me le dire et on discutera », a lâché le Montpelliérain. La discussion devrait avoir lieu dès ce matin à L’Etrat, et nul doute qu’elle portera sur les conditions de la séparation, sachant que l’ancien adjoint de Jean-Louis Gasset a un contrat jusqu’en juin 2021.

Ces changements auront un coût important

Les deux parties pourraient se retrouver devant les tribunaux. Resté digne dans la tempête, Printant n’a forcément pas apprécié le traitement qui lui a été réservé. « Si je dois partir, ce sera un crève coeur. J’aime entraîner, c’est ma passion. On m’enlèverait quelque chose que j’aime », confiait-il hier. Les joueurs, eux, ont botté en touche quand ils ont été invités à évoquer la situation de leur coach. « On ne s’en occupe pas. On est focalisés sur le terrain », a glissé Arnaud Nordin. « C’est un peu mieux sur les derniers matches mais on n’est pas maîtres de son destin. Ce n’est pas nous qui décidons », soutenait Loïc Perrin.

Malgré la victoire à Nîmes et la bonne deuxième mi-temps contre Wolfsburg, dans le sillage d’un Denis Bouanga très remuant à son entrée en jeu, c’est donc à Puel qu’il appartiendra de préparer le derby contre Lyon, dimanche. Un remue-ménage d’automne qui va coûter cher aux dirigeants stéphanois, et pas seulement en termes d’image. Le prix à payer de leur gestion catastrophique de l’après Gasset, eux qui avaient déjà raté l’après Galtier, il y a deux ans… »

Laurent HESS

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